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Le dilettante
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L'action se déroule à Paris, au pied de la tour Eiffel très exactement, et couvre une année. Ce livre raconte la rencontre puis les frictions, la tendresse, l'amitié, les coups de gueule, les réconciliations et tout le reste encore, tout ce qui se passe entre quatre personnes vivant sous un même toit. Quatre personnes qui n'avaient rien en commun au départ et qui n'auraient jamais dû se rencontrer. Un aristocrate bègue, une jeune femme épuisée, une vieille mémé têtue et un cuisinier grossier. Tous sont pleins de bleus, pleins de bosses et tous ont un coeur gros comme ça (non, plus gros encore !)... C'est la théorie des dominos à l'envers. Ces quatre-là s'appuient les uns sur les autres mais au lieu de se faire tomber, ils se relèvent. On appelle ça l'amour.
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Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part
Anna Gavalda
- Le Dilettante
- 20 Mars 2013
- 9782842635435
Douze nouvelles délectables. Anna Gavalda est douée pour croquer les gens. Elle fait parler aussi bien une Parisienne qui drague boulevard Saint-Germain, qu'un organisateur de concert rock qui, à l'aube de la quarantaine, tombe amoureux d'une photographe, qu'un jeune militaire complexé par la réussite de son frère, qu'une vétérinaire violée par des Normands éméchés, qu'un gosse qui a eu un accident avec la voiture de son père, qu'un comptable qui vit avec ses deux soeurs et a une folle envie de la responsable des ventes. À chaque fois c'est la justesse du parler et du ton qui est remarquable. Des fous rires, des pleurs avec des gens ordinaires. Gavalda a un coeur gros comme ça.
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Nicole a seize ans et mauvaise réputation. Celle que les Charentais pantouflards appellent la « Tu-baises » n'a rien d'une fille modèle. À répétition, elle cogne, vole, désire donc dérange. Avant que le torchon brûle, cette « fiancée du pirate » gagne les coins sombres de la Ville Lumière pour s'épanouir auprès de ses semblables : marginaux, crapules, prostituées, gosses esseulés, cinglés. Nicole Bley raconte, pour eux, le désir et la lutte d'un même élan brutal.
Paru en 1971 chez Jean-Jacques Pauvert, La Panthère bleue est un roman d'apprentissage pour sale gosse qui, de la première à la dernière page, vous caresse à rebrousse-poil. C'est tordu, torride et pourtant très tendre.
Lui est joint Lâche ton cul camarade, recueil d'essais publié chez le même en 1972 et ici augmenté d'inédits en volume. Un allume-feu féministe, joueur et jouissif qui concentre tous les espoirs de « Rêvolution » que nourrissait cette insaisissable soixante-huitarde. -
Trois questions vous tiennent à distance de votre propre fin : Où ? Quand ? Comment ? Une seule réponse suffit pour que la mort s'invite dans votre quotidien, le parasite et s'en empare.
Jacques Ferré se sait la cible d'un tireur parfaitement dissimulé qui, sans répit, braque sur lui le canon d'un fusil prêt à lui ôter la vie. Il s'en est accommodé. Il attend sa balle sans ciller et pour lui la vie n'est qu'une succession de belles journées pour mourir. -
Féerie est une succession frénétique et haletante de proses-mystères, d'épisodes poétiques graffités à même la nuit et de mésaventures à risque. Trois vies marquées au sceau du déni, racontées avec une dérangeante candeur, seule manière peut-être d'écrire la chronique d'un temps où les enfants étaient pris pour des adultes et les adultes étaient déguisés en enfants. Un monde à la fois familier et perturbant, intime et intimidant, qui tangue entre le rêve éveillé et le conte méchant.
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Dans un État fantôme, géré, selon un énigmatique Programme, par un lointain Directoire, le narrateur est envoyé comme Curateur à Nova Radom, cité hors carte où la gare gigantesque jouxte un observatoire inachevé et précède une enfilade de quartiers déserts. Un univers parasité par la pousse massive d'un flot inendiguable de phragmites, roseaux communs dégageant, le crépuscule venu, une odeur fétide. La vie singulière du héros au sein de la petite société locale, de sa bureaucratie perdue parmi les « herbes debout » va être celle d'un progressif égarement, occupé à des relations sans suite et des chantiers en impasse. Un cri en chambre sourde, dans un récit qui tient à la fois du Buzzati du Désert des Tartares et des univers graphiques de Schuiten et Peeters.
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L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea
Romain Puértolas
- Le Dilettante
- 21 Août 2013
- 9782842637774
Un voyage low-cost ... dans une armoire Ikea ! Une aventure humaine incroyable aux quatre coins de l'Europe et dans la Libye post-Kadhafiste. Une histoire d'amour plus pétillante que le Coca-Cola, un éclat de rire à chaque page mais aussi le reflet d'une terrible réalité, le combat que mènent chaque jour les clandestins, ultimes aventuriers de notre siècle, sur le chemin des pays libres.
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Indispensable precis de detestation du travail
Schiffter/Muzo
- Le Dilettante
- 6 Novembre 2024
- 9791030801477
Schiffter nous livre, d'"Absentéisme" à "Zèle", non le Dictionnaire des idées reçues laborieuses, mais le lexique sadique des usiniers, l'argot des garde-chiourme contemporains, le patois toxique du bien-vivre en suant sa journée. Sa méthode est simple, débarbouiller le vocabulaire des hiérarques de l'entreprise pour le rendre à sa nue vérité noire. Avec lui, il n'y a plus d'acteur et de talent, de boîte et de bilan, de société, de cadre, de carrière ou de cible, mais des esclaves corvéables, soumis et diligents, et des maîtres à engraisser. La convivialité managériale et la performance reçoivent enfin une appellation correcte : celle de l'asservissement régulé et de l'abêtissement planifié du cheptel laborieux. Précis fort précieux en ces temps de start-up modèle et de coolitude directoriale.
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Un soir d'été, Juliette accouche sidérée d'un enfant qu'elle n'attendait pas. L'adolescente n'est ni folle, ni menteuse, jamais elle n'a consciemment caché quoi que ce soit aux yeux du monde.
Ce roman traite un sujet passionnant : le déni de grossesse. Il parle aussi de l'abandon, de la déconstruction puis de la reconstruction d'une famille après le drame.
Le livre d'Hélène Machelon est un texte sauvage et tranchant qui explore l'intimité du corps et les violences de la maternité non désirée. -
Parce que sa belle-fille est malheureuse, Pierre Dippel, soixante-cinq ans, décide de l'emmener à la campagne. Parce qu'elle ne se nourrit plus, il décide de faire la cuisine. Parce qu'elle n'arrête pas de pleurer, il va chercher du bon vin à la cave. Et malgré tout ça, malgré le bordeaux et le boeuf carottes, elle continue de gémir, il décide d'aller se coucher. Et puis finalement, non. Il revient. Il s'assoit à côté d'elle et se met à parler. Pour la première fois, il parle. De lui. De sa vie. Ou plutôt de ce qu'il n'a pas vécu. Cette histoire est donc la confession d'un homme dans une cuisine. ça n'a l'air de rien et pourtant, comme toujours avec Gavalda, tout est dit. Tout est là. Nos doutes, notre ironie et notre tendresse, le tapage de nos souvenirs et « la vie comme elle va »...
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Jackie Berroyer, c'est l'humaniste sans tabou, l'homme qui dit tout et le reste, à tous et aux autres, un être gonflé au Diogène, ce gaz rare, tour à tour hilarant et désolant. Presque mort à Venise mêle une évocation (enfin) déceptive de Venise (tout et plus a déjà été dit) à une randonnée planétaire entre l'île de Ré et Budapest, en passant par l'Arc de triomphe, le Japon, New-York, Bangui, le Sénégal... Il y a du missionnaire chez cet homme doux comme un séisme de magnitude - 1, appliqué à avoir toujours sous la main une flûte à décontracter, une mandoline à humoriser. Quoi qu'il arrive, une visite des égouts de Paris ou une tentative d'habiller le dessinateur Vuillemin en Loubavitch, un concert du jazzman Phil Woods ou une confession intime de Jean-François Stévenin, Jackie décompresse l'ambiance, le monde flue, Dieu s'en roule une. Une réussite qu'il tient de sa complexion intérieure ainsi définie : La nature a choisi mon genre, il sera du type à la va-comme-je-te-pousse, velléitaire, d'une infatigable paresse, radicalement mou et bouchon au fil de l'eau. Il vivra dans le frivole, que ça plaise ou non. Il ne sera utile en rien. Il faut faire ce qu'on peut avec ce qu'on est. Le moyens-du-bordisme est-il un humanisme ? Oui, et jovial avec ça.
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Le mythe de l'écrivain qui se retire dans sa cabane au fond des bois pour y philosopher sur la nature, faire le point sur sa vie et couper des bûches à la hache, voilà le bon truc pour assurer un succès littéraire et éventuellement s'acheter un appartement en centre-ville grâce à l'artiche raflé dans la combine... Henry David Thoreau s'y était essayé, avant lui le moine chinois Chomei dès le XIIe siècle, plus près de nous, l'inénarrable Sylvain Tesson...
Aujourd'hui, c'est Guyard qui se frotte au truc, élit domicile dans un minuscule mazet cévenol, au milieu des chevreuils, des grands chênes et des bergers mutiques et libidineux. Notre maïeuticien assiste au monde, à son souffle, à sa pousse, à ses drames minuscules et cela suffit. De brefs chapitres, autant d'instants saisis dans la forêt, de fragments de sagesse brindezingue, de conseils de littérature frelatée... Jules Renard zadiste à lui tout seul...
Entre expérience taoïste de la fusion avec la nature, conseils d'écriture pour pasticher les maîtres du genre, anecdotes où le talent de conteur le dispute à celui de l'enfumeur, et brûlot collapso-comique, Guyard produit cet opuscule où le luron égrillard cache mal, pourtant, sa nostalgie à bas bruit devant ce qui toujours s'enfuit...
On a connu ce dialecticien des bords de route enseignant en prison, barde de la sagesse voyoute et de la gymnosophie, féministe contemplateur et promoteur du gitanisme, on le découvre, pour ce sixième esclandre jovial au Dilettante, coureur des bois solitaire épris de la vie sylvestre, de sa faune fragile, de ses émois végétaux et de ses rôdeurs espiègles. -
1961. Au sein de sa capsule Vostok 1,Youri Gagarine a échappé à l'attraction terrestre et s'offre une grisante randonnée orbitale. Il se serait alors exclamé : « Je salue la fraternité des hommes, le monde des arts et Anna Magnani. » Toast incongru mettant à l'honneur une star italienne alors au déclin de sa carrière. Mais qu'en est-il vraiment de ce cri du coeur cité dans un documentaire belge et évoqué par Leonor Fini ? Mikaël Hirsch se lance dans une investigation mondiale. Et quand l'info défaille, on rêve l'histoire. L'Effet Magnani, c'est sans doute l'immense plaisir d'un écrivain qui enquête sur une déclaration mythique, puis qui, lentement, échappe à l'attraction des faits, à la gravité de l'Histoire, pour flotter sereinement dans le pur espace de la fiction.
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C'est le récit d'un drame familial, d'un cruel apprentissage de la vie et du monde du travail. C'est aussi un thriller psychologique : la disparition d'un être cher, le quotidien entre loisir et travail à la caisse du Shopi, et puis le suspense qui enveloppe ce trou noir, ce manque, voilà les trois chemins que suit Claire, jeune fille tendre et fragile, affaiblie par l'absence de son frère. Un roman réaliste aussi étonnant qu'émouvant sur la douleur de la séparation.
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Simon, Garance et Lola, trois frère et soeurs devenus grands (vieux ?), s'enfuient d'un mariage de famille qui s'annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier d'un château perdu au fin fond de la campagne tourangelle. Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s'offrir une dernière vraie belle journée d'enfance volée à leur vie d'adultes.
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On me demande d'écrire quelques mots pour présenter mon nouveau livre aux libraires et aux critiques et, comme à chaque fois, ce sont ces quelques mots qui sont les plus difficiles à trouver. Je pourrais dire que c'est un recueil de nouvelles, que ce sont des histoires, qu'il y en a sept en tout et qu'elles commencent toutes à la première personne du singulier mais je ne le vois pas ainsi. Pour moi, ce ne sont pas des histoires et encore moins des personnages, ce sont des gens. De vrais gens. Pardon, de vraies gens.
C'est une faute que j'avais laissée dans mon manuscrit, "la vraie vie des vrais gens", avant que Camille Cazaubon, la fée du Dilettante, ne me corrige : l'adjectif placé immédiatement avant ce nom se met au féminin. Quelles gens ? Certaines gens. De bonnes gens.
Cette règle apprise, je suis allée rechercher tous mes "gens" pour vérifier que tous s'accordaient bien et j'ai réalisé que c'était l'un des mots qui comptait le plus grand nombre d'occurrences. Il y a beaucoup de "gens" dans ce nouveau livre qui ne parle que de solitude.
Il y a Ludmila, il y a Paul, il y a Jean (!) et les autres n'ont pas de nom. Ils disent simplement "je". Presque tous parlent dans la nuit, pendant la nuit, et à un moment de leur vie où ils ne différencient plus très bien la nuit du jour justement.
Ils parlent pour essayer d'y voir clair, ils se dévoilent, ils se confient, ils fendent l'armure. Tous n'y parviennent pas mais de les regarder essayer, déjà, cela m'a émue. C'est prétentieux de parler de ses propres personnages en avouant qu'ils vous ont émue mais je vous le répète : pour moi ce ne sont pas des personnages, ce sont des gens, de réelles gens, de nouvelles gens et c'est eux que je vous confie aujourd'hui. (A.G.) -
Les nouvelles aventures du fakir au pays d'Ikea
Romain Puértolas
- Le Dilettante
- 2 Mai 2018
- 9782842639471
Rappelez-vous l'épisode précédent : L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea ; soit Ajatashatru Lavash Patel, qu'on expectorera selon les goûts et la virtuosité phonique achète-une-truelle ou jette-un-tas-de-choux, as de l'arnaque fakirique en tout sens et madré épateur de gogos. Après un soubresautant tour du monde emboîté dans une armoire Ikea qui l'avait vu, par avion ou par cargo, transbahuté d'Angleterre en Espagne et de Paris à Tripoli, nous avions laissé l'homme coulant les plus doux des jours avec Marie Rivière, la dame de son coeur et écoulant par palettes entières le récit de sa déménageante saga. Les gens heureux étant privés d'histoires et comme d'urgence il nous en faut une, voilà. Alors que notre héros macère dans l'aisance avec la volupté d'un cornichon dans la saumure et se confit dans le plus gras bien-être, son éditeur retoque son second opus, lisse à l'excès et bien bouffi de consensualité. Pour la faire brève, notre fakir est devenu mou du clou, glabre du sabre et son tapis de braises vire à la moquette haute laine. Réagissez, mon bon ! Et notre Patel de repartir à la reconquête de soi. Cap sur la Suède pour rencontrer Dieu lui-même, l'Allah de la clé Allen, le maître d'Ikea, et se fournir en Kisifrøtsipik, la Rolls du tapis à clous. Par chance, dès l'aéroport, les choses vont mal : emporté dans une louche affaire de diamants, confronté au baron Shrinkshrankshrunk, patron de Nespressé et roi de la dosette corsée, au professeur Ronaldo, gemmologue brésilien, sauvé de la mort par une édition polonaise d'Autant en emporte le vent, il se retrouve cloué dans une commode et largué en pleine Baltique, d'où il sera sauvé pour coulisser dans la confraternité d'un cirque belge et apporter une assistance magique à des réfugiés syriens. Tout cela entrecoupé de souvenirs d'enfance marqués par la férule et la duplicité de son maître et initiateur Baba Ohrom. Alors, on avale sa boussole, on ravale sa carte et on mise à l'aveugle. Avec la seconde aventure de son fakir, Romain Puértolas, en digne fils de Verne et parfait gendre d'Alexandre Dumas, réaffirme cette vérité d'évidence : le monde n'est qu'une commode Ikea, assemblée par un fakir, pleine de fausses portes et de doubles fonds, et que l'on assemblera jamais !
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L'histoire d'un jeune homme qui ne veut pas mourir, soldat, lors d'une Guerre que l'on dît Grande. C'est tout autant l'histoire d'une jeunesse meurtrie et sacrifiée que celle de la dignité humaine, et a contrario le roman de la bêtise ou de la soumission, un roman extraordinaire, absolument modern, paru en 1930.
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Comment survivre dans le monde cruel du capitalisme triomphant quand on est, comme Antoine, un jeune homme lucide et moral ? Martin Page traite une qualité reconnue, l'intelligence, comme un défaut. Selon L'Ecclésiaste, « qui accroît sa science, accroît sa douleur ». Son héros, Antoine, jeune étudiant surdoué, est persuadé que son esprit insatiable est à l'origine de son mal de vivre ; s'il est intelligent, il n'arrive pas à vivre avec intelligence. Après quelques tentatives thérapeutiques radicales, il entreprend de se guérir de cette maladie d'intelligence. Avec application, il cherchera la méthode pour s'offrir une vie enfin un peu douce. Un premier roman drôlement intelligent.
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Deux femmes, un homme qui va boitillant de l'une à l'autre et plein de gamins tout autour. « Charles est un homme qui tombe amoureux à un moment de sa vie où il ne s'y attendait plus et où, probablement, il ne l'espérait plus. »
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Ricardo Zelarayán (1922-2010) est un poète et romancier argentin révélé au public français grâce au film Los delincuentes de Rodriguo Moreno (2023) dans lequel le poème La Grande Saline se répand comme une coulée iodée.
Dans la droite ligne de Macedonio Fernández, il place le langage, la conversation parlée, au centre de son oeuvre poétique dans une recherche de l'infraction constante des conventions.
Harmonie, contrepoint, dissonance. C'est un langage poétique à part, un langage poétique en soi, que nous propose le poète argentin Ricardo Zelarayán dans L'Obsession de l'espace ; ce recueil qui est le fruit des observations d'un homme de la rue parcourant Buenos Aires au gré du vent et de son inspiration vagabonde. Pétri de philosophie classique, il n'en reste pas moins le dépositaire d'une certaine forme triviale de poésie, comparable au Surréalisme français qu'il vénérait, aux prises avec l'au-delà et l'ici-même. -
Né pauvre dans une ferme du Missouri en 1891, le jeune William Stoner est envoyé à l'université par son père - et au prix de quels sacrifices -, pour y étudier l'agronomie. Délaissant peu à peu ses cours de traitement des sols, ce garçon solitaire découvre les auteurs, la poésie et le monde de l'esprit.