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Éditions Piranha
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Et si le monde que nous connaissons, dépendant de l'électricité et des nouvelles technologies, était sur le point de disparaître ?
Par une froide soirée d'hiver, les lumières de Milan s'éteignent. Puis c'est au tour de la Suède, de l'Allemagne, de la France... : partout en Europe, le réseau électrique est en train de lâcher. Menace terroriste ou défaillance technique ? Tandis que l'Europe s'enfonce dans l'obscurité et cède à la panique, plusieurs centrales nucléaires menacent la vie de million d'êtres humains. Une véritable course contre la montre commence alors pour Manzano, ex-hacker italien, croit savoir qui est responsable et cherche désespérément à en informer les autorités.
Thriller européen brillamment mené, Black-out plonge le lecteur dans une réalité qui pourrait être demain la nôtre. -
Dans les années 1870, persuadé que seul un rapprochement avec la nature peut donner un sens à sa vie, le jeune Will décide de quitter le confort d'Harvard pour tenter la grande aventure dans l'Ouest sauvage. Parvenu à Butcher's Crossing, une bourgade du Kansas, il se lie d'amitié avec un chasseur qui lui confie son secret: il est le seul à savoir où se trouve un des derniers troupeaux de bisons, caché dans une vallée inexplorée des montagnes du Colorado. Will accepte de participer à l'expédition, convaincu de toucher au but de sa quête. Le lent voyage, semé d'embûches, est éprouvant et périlleux mais la vallée ressemble effectivement à un paradis plein de promesses. Originaire du Texas, John Williams (1922-1994) est l'auteur de deux recueils de poésie et de trois romans fascinants : Butcher's Crossing, Stoner et Augustus, couronné du National Book Award. Tombée dans l'oubli pendant presque quarante ans, son oeuvre romanesque a été redécouverte dans les années 2000 grâce à la New York Review of Books aux États-Unis et à Anna Gavalda en France. Depuis, Butcher's Crossing a été traduit dans une quinzaine de langues.
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L'année 1913 est l'apogée du XXe siècle tout juste né : tout semble encore possible, ouvert et, en même temps, la lueur du déclin est déjà perceptible. Pour les peintres, les écrivains, les musiciens, il est évident que l'humanité a déjà perdu son innocence. À Paris comme à Londres, à Vienne comme à Berlin ou encore à Trieste ou Venise, les artistes agissent comme si il n'y avait pas de lendemain. Proust s'engage dans la recherche du temps perdu ; dans le hall d'un hôtel, Rilke et Freud débattent de la beauté et de la fugacité et, pendant que Stravinsky célèbre le sacre du printemps, à Munich, un barbouilleur de tableaux autrichien nommé Adolf Hitler vend des vues urbaines pittoresques. Duchamp fixe une roue de bicyclette sur un tabouret et Matisse apporte à Picasso un bouquet de fleurs. Armstrong apprend à jouer de la trompette. La petite boutique de chapeaux de Coco Chanel se développe et, en décembre, Malevitch peint un carré noir.
Avec brio et sensibilité, Florian Illies dresse le portrait fascinant d'une année exceptionnelle. -
Sept cents ans après la victoire d'Hitler, le Saint Empire germanique a soumis la moitié du monde à l'idéologie nazie. La nouvelle société, empreinte de mythologie et d'ignorance, repose sur une stricte hiérarchie : les chevaliers et les nazis en occupent le sommet, tandis que les étrangers servent de main d'oeuvre servile et les femmes, uniquement des tinées à la perpétuation de la race, sont réduites à l'état animal. Lorsqu'Alfred, mécanicien anglais en pèlerinage en Allemagne, est impliqué dans une rixe, il est conduit devant le chevalier von Hess, gouverneur du comté. Séduit par sa personnalité, von Hess ne tarde pas à lui révéler un secret qui le bouleverse. Mais la connaissance a un prix : celui du sang.Inconnue du public français, Katharine Burdekin (1896-1963) est l'une des rares écrivains britanniques à dénoncer, aux travers de romans d'anticipation, l'idéologie phallocrate de l'Angleterre des années 1930. Swastika Night, dont c'est ici la première traduction en français, fut publié en 1937 sous le pseudonyme de Murray Constantine. Peu après Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley et bien avant le célèbre 1984 de George Orwell, cette dystopie sur l'anéantissement de l'individu, aux accents féministes, demeure étrangement prémonitoire.
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Pour l'empêcher de fréquenter l'homme qu'elle aime, le père de Marie décide de l'envoyer aussi loin que possible de leur petit village de Frise orientale : à New York, chez ses deux frères. Avec pour seuls bagages son coeur brisé et la recette secrète de son gâteau au fromage blanc, elle débarque à Brooklyn en ce froid mois de novembre 1932, à la fois fascinée et terrifiée par ce qui l'entoure. Elle est bien loin de se douter de l'incroyable destin que lui réserve le Nouveau Monde.Des décennies plus tard, Rona, sa petite-nièce en plein revers professionnel et sentimental, vient lui rendre visite. Marie lui raconte son histoire et lui confie la recette du cheesecake qui doit changer sa vie.
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« Lady Mason, il faut l'avouer, était attrayante dans son chagrin. Son visage avait encore un doux coloris, sa main était toujours petite et douce, et ses cheveux étaient, comme jadis, bruns et lustrés. Qu'y avait-il au fond de toute cette affaire ? Si le testament était vrai, pourquoi tremblait-elle ainsi, aujourd'hui que les tribunaux avaient admis l'authenticité ? Et s'il ne l'était pas ? Si c'était là un faux commis par elle ou avec sa complicité et que la vérité se découvrît maintenant, quelle chose terrible ! Était-il possible qu'elle, si douce, si belle, si gracieuse aujourd'hui, eût pu faire cela sans secours, toute seule ? » Comme Anthony Trollope le raconte avec un art consumé, Lady Mason n'est pourtant pas la seule concernée par « le grand procès de la Ferme d'Orley ». Du verdict dépend l'avenir de toute une constellation de personnages gravitant autour d'elle, dont deux vieillards amoureux, quatre jeunes hommes mis en émoi par deux jeunes femmes, des notaires, des avocats, des hobereaux motivés par la cupidité, sans oublier quelques représentants de commerce. Avec ses moments d'humour et ses intrigues multiples, La Ferme d'Orley est sans conteste l'un des meilleurs romans de Trollope.
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Bagdad, été 2005. Hadi, chiffonnier à moitié fou, raconte à qui veut bien lui payer un verre qu'une mystérieuse créature, faite des morceaux de corps des innocents tués dans les attentats qui secouent la ville, écume les rues pour les venger. Mais est-ce vraiment une invention ou est-il lui-même le créateur de ce monstre ?À travers les pérégrinations sanglantes de ce Sans-Nom, Ahmed Saadawi dresse un portrait glaçant de la ville occupée et fait appel à une galerie de personnages hauts en couleur, tour à tour acteurs ou narrateurs. Le récit se joue des frontières entre la réalité la plus sordide (celle de l'après-guerre) et le conte fantastique, entre superstitions magiques (les autorités ont recours à des mages pour prédire les attentats !) et croyances religieuses.
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Lorsque Jimfish fait son apparition dans un petit port d'Afrique du Sud, les autorités ont bien du mal à lui assigner une place dans la société en fonction de sa couleur, comme c'est encore la règle en 1984. Pour les uns, il est aussi blanc qu'une toile vierge, pour les autres, sa peau est rose clair ou couleur miel, voire bleue. Ce qui est sûr c'est qu'il n'est pas du « bon » blanc aux yeux du chef de la police qui en profite pour le traiter comme son esclave. Contraint à l'exil après avoir fauté avec la fille de ce dernier, Jimfish est entraîné dans un très long voyage à travers le monde.
Dans ce Candide moderne, Christopher Hope revisite la tragique histoire de la fin du XXe siècle, de l'Afrique de l'apartheid et des tyrans sanguinaires à l'Europe des dictateurs communistes.
Né en 1944 à Johannesburg, Christopher Hope est un écrivain et journaliste politique réputé pour ses positions anti-apartheid. Exilé à Londres dès la fin des années 1970, puis en France, il parcourt l'Europe et l'Asie comme correspondant pour des journaux britanniques. Son premier roman, qui traite de l'apartheid, a été censuré par le régime. En 1994, après la disparition de l'apartheid, il retourne vivre dans son pays où il continue de porter un regard très critique sur l'actualité. -
Partout où le monde est en feu, le grand reporter Tom Hagen est présent, prêt à tout pour être le premier et le meilleur. Jusqu'au jour où, par sa faute, une libération d'otages en Afghanistan tourne à la catastrophe. Sa réputation ruinée, il se trouve vite à cours d'argent.
Trois ans plus tard, l'occasion de remonter en selle se présente lorsqu'il met la main sur des données ultra confidentielles volées au Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien. Mais ce qui devait être un énorme scoop se transforme en une mortelle réaction en chaîne.
Poursuivi à travers la région la plus explosive du monde par des agents secrets et de mystérieux tueurs, Hagen doit lutter pour sa survie, pris dans une gigantesque conspiration dont les racines remontent à la Palestine sous mandat britannique. -
Cinq cents ans de culture du livre sont-elles en train de prendre fin sous nos yeux ? Le livre électronique va-t-il remplacer le livre imprimé aussi rapidement et complètement que la voiture et le tracteur ont remplacé le cheval il y a cent ans ? Comment nos habitudes de lecture sont-elles en train d'évoluer ?
Burkhard Spinnen, auteur et lecteur, se pose des questions auxquelles nous sommes tous confrontés. Mais au lieu de chercher à polémiquer, d'adopter une posture nostalgique ou de se lancer dans une plaidoirie pour ou contre telle forme de livre, il préfère évoquer tout ce que le livre en tant qu'objet physique nous apporte, comment il façonne notre vie quotidienne.
En choisissant l'illustration plutôt que la défense, Burkhard Spinnen rend un vibrant hommage au livre et à son avenir.
Né en 1956, Burkhard Spinnen est l'auteur d'une vingtaine de livres dans des genres différents : romans, récits, critiques ou encore livres pour enfants. Il vit à Münster en Allemagne. -
En ce début de XXIe siècle, être courtier en idées de technologies de pointe n'est pas sans risque. L'idéaliste Manfred Macx en sait quelque chose : depuis qu'il milite pour l'open-source et pour les droits civiques de tout humain numérisé ou des non-humains, il est harcelé par un agent du fisc - son ex-petite amie - et par la Mafiya. Des années plus tard, sa fille Amber et quelques amis font route, à bord d'un micro-vaisseau, vers une naine brune, lieu d'un signal extraterrestre. Premier contact ou piège alien ?
Dans un Système solaire méconnaissable, Sirhan, le fils qu'Amber n'a jamais connu, convoque le clan Macx sur Saturne alors que le débat politique entre les humains et les posthumains fait rage. L'humanité est-elle en danger ? Une troisième voie est-elle possible ? Entre ressentiments et non-dits, il est temps que chacun s'explique. Et si Aineko, le cyber-chat des Macx, tirait les ficelles ? Sur fond d'économie et démocratie 2.0, Accelerando est un roman sur l'avenir de notre civilisation et la difficulté des relations familiales face à l'accélération technologique. Se situant entre Gibson et Egan, Charles Stross interroge le posthumanisme avec intelligence et humour.
Prix Locus du meilleur roman de science-fiction 2006. -
Ostende, la station balnéaire huppée belge, le soleil, la mer, l'ambiance des cafés d'avant-guerre : pour les deux amis qui s'y retrouvent en cet été 1936, cela ressemble à de banales vacances où l'essentiel est de prendre du bon temps. Sauf que ces deux amis, ce sont Stefan Zweig, le richissime écrivain de bonne famille, et Joseph Roth, l'alcoolique miséreux mais génial, désormais indésirables dans une Allemagne nazie où leurs livres sont interdits. Les écrivains qui les rejoignent, dont Arthur Koestler, sont, comme eux, traqués, bannis, à mesure que la situation politique en Europe empire. Ostende 1936 est un « roman vrai » dans lequel Volker Weidermann raconte l'histoire envoutante d'un été pas comme les autres, à la veille des atrocités de la Seconde Guerre mondiale. Un été au cours duquel Zweig, Roth et bien d'autres se sont réunis pour célébrer la vie comme on ne le fait que par désespoir. Une fête d'adieu à la culture européenne.
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Carl Dale, spéculateur atypique à qui tout réussit pense être parvenu à maîtriser le hasard et caresse le rêve d'accéder à l'immortalité grâce à une hygiène de vie stricte et à la numérisation de ses gènes. La mort soudaine de son fils Kurt dont il était sans nouvelles depuis des années réveille en lui une foule de souvenirs patiemment et méthodiquement enfouis. Débarquant en Thaïlande pour récupérer le corps de son fils Carl erre dans les rues polluées et surpeuplées de Bangkok. Pour comprendre le mystère de son exil il parcourt les dédales de sa propre vie affrontant les mensonges et les illusions de sa jeunesse. Cette quête initiatique lui permettra-t-elle de retrouver l'innocence perdue et de comprendre pourquoi son fils est venu se réfugier ici ?
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Un père décide de faire découvrir à son jeune fils de six ans son pays natal, l'Inde. Une femme, employée comme cuisinière à Mumbai, est animée par une ambition surprenante. Un villageois abandonne tout pour mener une vie de vagabond, accompagné d'un ours qu'il dresse pour gagner de quoi survivre. Une jeune fille fuit son village ravagé par la guérilla maoïste et trouve refuge dans une grande ville.Les tentatives des personnages de ce roman pour échapper à leur destin renvoient toutes à un des enjeux majeurs de notre siècle, celui du déplacement des populations en quête d'une vie meilleure. Il livre une réflexion sombre mais puissante sur ce que signifie être libre dans un pays divisé par les inégalités sociales extrêmes et décrit les sacrifices auxquels il faut consentir pour y parvenir.
Né à Calcultta, Neel Mukherjee a remporté pour son premier roman, Le Passé continu (JC Lattès, 2012 ; Le Livre de poche, 2014), de nombreux prix en Inde et en Grande-Bretagne. Il a été finaliste du Man Booker Prize et du Costa Award pour son deuxième roman, La Vie des autres (Piranha, 2016), avant d'être récompensé par le Encore Award. Il vit à Londres. -
Le coran et le croissant ; les tribulations d'un islamologue en France
Olivier Hanne
- Éditions Piranha
- BANCS D'ESSAIS
- 8 Avril 2021
- 9782371191853
L'islamologue se trouve dans un champ de mines. D'un côté, grincement de dents : pas de doute, le Coran fait bien partie de notre histoire et il faut inclure ses savoirs historiques dans une réflexion commune. De l'autre : encore faut-il que les musulmans intégristes mais aussi les traditionnalistes l'acceptent et se soumettent à la loi commune de la république.Olivier Hanne raconte sa spécialité et son métier, qui d'expert en voie de disparition est revenu au coeur des connaissances décisives depuis les attentats de 2015. Il raconte ses rapports houleux avec les salafistes et autres croyants antirépublicains, et ses moments possibles avec la communauté musulmane. Il affronte le terrorisme islamique et défend ses convictions à l'épreuve des tragédies qui ensanglantent la France.
Olivier Hanne est agrégé et docteur en Histoire. Islamologue, il est chercheur-associé à l'université d'Aix-Marseille et enseigne dans l'institution militaire.Auteur de nombreux essais, il a publié notamment chez Belin, L'Alcoran. Comment l'Europe a découvert le Coran(2019), et chez Bruno Giovangelli, Islam et radicalisation dans le monde du travail, avec Thierry Pouchol (2015). -
Fliora est un jeune homme à peine sorti de l'adolescence lorsqu'il rejoint les partisans dans la forêt pour combattre les troupes allemandes. Vingt-cinq plus tard, il se rend avec un groupe de survivants pour inaugurer un monument commémoratif à Khatyn. C'est à travers les souvenirs de Fliora, qui remontent à la surface lors de cet étrange voyage en bus qui les mènent sur les lieux de la tragédie, qu'Ales Adamovitch dresse un tableau terrifiant du génocide et des crimes atroces perpétrés par les nazis : les habitants du village encerclé par un escadron de la mort allemand exécutés en masse, les femmes et les enfants jetés vivants dans les flammes qui ravagent les maisons et l'église du village. Viens et vois est un roman de guerre mais également un roman d'apprentissage et d'amour.
Écrivain, scénariste et critique littéraire biélorusse, Ales Adamovitch (1927-1994) a rejoint encore adolescent les partisans luttant contre les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale. Après un doctorat en philologie, il a étudié la réalisation et l'écriture cinématographique à Moscou et fut membre de l'Académie des sciences biélorusse. -
En 1840, John Clare, poète autrefois encensé mais désormais oublié, choisit de se faire interner dans un établissement psychiatrique pour lutter contre une forme sévère de dépression. Au même moment, Alfred Tennyson, jeune écrivain déjà célèbre, s'installe dans le village voisin et devient proche du docteur Allen, le progressiste directeur de l'asile. Au-delà des murs de l'institution se trouve tout ce à quoi Clare, le « poète paysan », aspire : la beauté de la nature et les femmes de sa vie - Mary, son amour d'enfance, et Patty, son épouse. Sous la plume lyrique et sensuelle d'Adam Foulds, le monde clos de l'asile prend vie, du personnel médical aux patients, des fous à la logique éperdue emplis de désespoir, de violence mais aussi de fantaisie.
Né en 1974, Adam Foulds est romancier et poète. Il est titulaire d'un master d'écriture créative de l'université d'East Anglia.
Le Labyrinthe d'une vie a été finaliste du Man Booker Prize et a remporté l'Encore Award et le Prix de l'Union européenne de littérature. Son recueil de poésie, The Broken Word (2008) a remporté le Costa Poetry Award et le Somerset Maugham Award. Le magazine Granta l'a récemment qualifié comme un des meilleurs jeunes écrivains britanniques. -
Décontenancé par la métamorphose radicale de sa petite fille adorée en adolescente renfrognée, un père, journaliste et écrivain, décide de tenir un journal de bord dans lequel il consigne les comportements de sa progéniture comme si il avait à faire à un animal de laboratoire. Drôles et subtiles, ses réflexions et ses découvertes sur ce sujet universel tiennent à la fois du manuel de survie et du livre d'humour pour parents dépassés.
Né en 1967, Jan Weiler est un journaliste et écrivain allemand. Il a été rédacteur en chef du magazine du Süddeutsche Zeitung pendant de nombreuses années. Il est l'auteur de sept livres dont deux consacrés, sur un ton humoristique, à l'adolescence. -
L'homme qui se tient devant la porte d'entrée prétend être la Mort. Il est venu chercher le narrateur. Mais pendant la discussion qui suit, il doit admettre qu'il est incapable de le faire mourir. À la place du grand voyage, le narrateur, accompagné de la Mort et de son ex-petite amie, entame un road movie délirant dans le but de retrouver son fils de sept ans qu'il n'a pas vu depuis une éternité mais à qui il envoie chaque jour une carte postale.
Du Paradis à l'Enfer (mais ces lieux existent réellement ?), le trajet est émaillé de scènes cocasses provoquées par la gaucherie de la Mort qui doit bien se dépatouiller avec le monde des vivants et par des questions existentielles du genre : la Mort a-t-elle besoin de pisser ? Ou : est-il préférable de brûler vif ou de s'éteindre à petit feu ?
Né en 1974, Thees Uhlmann est musicien (en solo ou avec son groupe Tomte, il a connu de grands succès en Allemagne). Il est également journaliste pour de nombreux quotidiens et magazines. Mon ex, la Mort et moi est son premier roman. -
Dans la « merveilleuse nation », on danse la valse dans une salle clandestine, on cache ses livres sous le plancher, et on rampe sur le faux plafond pour épier Marconi.Béla, le narrateur de ce roman à plusieurs temps, noue une relation avec Roxane, qui valse. Lorsqu'elle est arrêtée, ils savent qu'elle ne ressortira pas de prison, sinon morte. Mais pour quelle raison est-elle emprisonnée ? Parce qu'elle valse ou parce qu'elle vit dans un appartement duquel il est possible d'observer Marconi ? Avec humour, exploitant un style indirect très libre, l'auteur fait glisser nos repères comme ceux de Béla : dans la ville nouvelle, Marconi est-il un homme libre ou un leurre, placé là par le pouvoir pour maintenir vivant l'espoir d'un autre monde possible - et annihiler toute tentation de révolte ?
Né sur la rive nord de la Méditerranée (Aude), Gilles Moraton, fils d'immigrés espagnols, a été garçon de café, maître d'hôtel, tailleur de vigne, vendangeur, vendeur d'encyclopédies, manutentionnaire de caisses d'huîtres, vendeur de vin des Corbières, avant de devenir bibliothécaire.Auteur de nouvelles, de romans (L'Anabase, Deyrolle, Elytis), de textes de théâtre (Ma main droite, éditions Théâtrales, 2006), il a écrit Trois heures trente à feu vif (avec Fabrice Combes, Gallimard, 2002). -
« Adam Foulds est l'un des meilleurs auteurs anglais de cette dernière décennie. » Julian BarnesWill, jeune Anglais naïf et inexpérimenté, s'imagine déjà en nouveau Lawrence d'Arabie lorsqu'il est affecté en Afrique du Nord après le débarquement des Alliés en 1942. Ray, prolétaire new-yorkais d'origine italienne, rêve d'une carrière dans le cinéma lorsqu'il se retrouve, simple fantassin, catapulté au plus près de l'horreur des combats. Cirò, parrain mafieux d'un village sicilien, s'exile à New York à l'arrivée des fascistes avant de revenir dans son île natale pour prêter main-forte aux Alliés. Si les chemins des trois hommes finissent par se croiser, il s'agit moins de raconter la guerre que de mettre en évidence la force de la trajectoire impitoyable de la violence. La beauté de l'écriture d'Adam Foulds, alliant un réalisme terrifiant et une imagination poétique sensuelle, évoque avec une grande justesse l'horreur, la brutalité et la banalité des aléas des combats.
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En 1785, Jean-Baptiste Baratte, jeune ingénieur normand tout juste diplômé, est chargé par le ministre du roi de vider le cimetière des Saints-Innocents avant de le détruire. Situé en plein coeur de Paris, c'est le plus ancien de la ville; depuis plusieurs années déjà, il déborde et l'odeur nauséabonde qui s'en dégage menace la santé des riverains.
Jean-Baptiste envisage d'abord sa mission comme une chance d'en finir avec un passé archaïque, une tâche à la hauteur de sa modernité d'homme épris de la philosophie des Lumières. Il ne tarde pourtant pas à se demander si cette démolition n'est pas le prélude à sa propre destruction.
Andrew Miller plonge le lecteur dans le Paris de la fin du XVIIIe siècle, celui des petites gens et des commerçants qui vivent autour du cimetière, et restitue brillamment le bouillonnement intellectuel dont la France est le théâtre à la veille de la Révolution.
Ce livre a reçu le prix Costa Book en 2012. -
Constantine, octobre 2012 : Peter Richter, cadre d'une importante entreprise d'armement allemande, est enlevé par des terroristes.Si les services secrets algériens privilégient immédiatement la thèse d'un groupe islamiste, pour Ralf Eley, chargé de la sécurité à l'ambassade d'Allemagne, quelque chose ne colle pas.Malgré les mises en garde du pouvoir, il décide de mener sa propre enquête. Les pistes qu'il suit le conduisent à une mystérieuse organisation et au coeur du monde très opaque des fabricants d'armes.Né en 1965, Oliver Bottini a étudié la littérature contemporaine et l'italien. Il est considéré comme l'un des meilleurs auteurs allemands de romans policiers. Il vit à Berlin.
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Xu Mingzhang a rencontré son épouse à l'université de Taipei. Leurs amis ont bien du mal à comprendre ce qui les unit : c'est une étudiante ambitieuse et très en vue, alors que lui est réservé, toujours plongé dans ses livres. Il la suit pourtant en Allemagne où il s'enferme peu à peu dans un monde intérieur fait de lectures et de silences. Jusqu'au jour où elle lui annonce qu'elle le quitte. Désormais installé seul à Berlin, il attend qu'une fonctionnaire décide ou non de prolonger son visa et surtout, de trouver un sens à sa vie, loin de son île natale.