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witold gombrowicz
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Douze nouvelles terriblement délicieuses du maître de l'étrange.
Un homme se fait rudoyer par un notable dans une file d'attente. Il développe une obsession maladive envers cet importun. Un juge d'instruction est invité chez une connaissance. Rapidement, il malmène les membres de la maisonnée. Une jeune fille se fait agresser à coups de brique par un vagabond. Elle se met ensuite à manifester des envies inattendues. Une comtesse organise des déjeuners sans viande très courus. Mais, lors d'un repas, le comportement des invités semble hors de contrôle.
Ces nouvelles écrites dans l'entre-deux-guerres, qui empruntent souvent au conte, témoignent de la grande virtuosité de Witold Gombrowicz à créer des univers fantasques et dérangeants qui s'attachent à tourner en dérision la bourgeoisie, la religion et la famille. -
Tous les lecteurs de Witold Gombrowicz connaissent son Journal, paru dans la revue de l'émigration polonaise Kultura. Mais personne à ce jour ne soupçonnait l'existence d'un autre journal, sulfureux, celui dont l'auteur disait à sa femme Rita : « Si la maison brûle, tu prends le Kronos et les contrats, et tu cours le plus vite possible. » Le manuscrit en était resté totalement secret, après la mort de Gombrowicz en 1969 à Vence. De ce paquet de feuilles écrites à la main, avec des abréviations qui font penser à un texte kabbalistique, l'auteur surgit, mis à nu. Dans sa préface, Yann Moix écrit justement : « D'où vient que ces pages inédites sont si extraordinaires ? De ce qu'elles sont ordinaires, justement. Ces pages sont des journées. Des journées comme les vôtres, comme les miennes. Pour la première fois, on peut assister, en temps réel, aux effets du quotidien sur le génie gombrowiczien. »
Les ennuis de santé et d'argent. Les lieux. La gloire tardive qui l'atteint. La sexualité sans fard. C'est la coulisse de l'OEuvre, le laboratoire ouvert à notre regard. -
Waltchak, jeune professeur de tennis, se rend au coeur de la campagne polonaise près du château de Myslotch pour y entraîner Maya, une joueuse très prometteuse. Dans le train, il rencontre Skolinski, un historien d'art à la recherche des oeuvres oubliées du château. À peine arrivés, les deux hommes sont confrontés à des phénomènes très intrigants. Dans une atmosphère pesante, Waltchak et Maya entament une étrange histoire d'amour et de haine. De son côté, Skolinski découvre les secrets du château où habite un vieux prince prisonnier de sa folie et effrayé par une pièce prétendument hantée
Traduit du polonais par Albert Mailles, Kinga Callebat et Hélène Wlodarczyk -
Dès ses premiers écrits, Witold Gombrowicz s'est élevé contre les normes et la conformité, tout en façonnant un univers bien à lui, foisonnant et fantasque. Ce nouveau volume rassemble divers textes, dont de nombreux inédits, qui mettent en lumière son intense créativité dans les années 1930. On y découvrira notamment la passionnante genèse de Ferdydurke, qualifié de « roman génial » par Milan Kundera et devenu un classique de la littérature européenne du XXe siècle. À le lire, on a l'impression d'être penché par-dessus l'épaule du jeune auteur en train de tâtonner, à la recherche de la forme idéale à donner à son roman et faisant déjà montre de toute sa verve poétique et de son irrévérence légendaire.
Dans une série d'entretiens, de textes critiques mais aussi d'interventions polémiques, Gombrowicz ne cesse de questionner, de provoquer, illustrant la conception unique qu'il se fait de la littérature, de son époque et de sa propre personnalité. -
En 1944 et 1945, Witold Gombrowicz, alors exilé en Argentine, écrit en espagnol pour une revue d'inspiration médicale Viva cien años, une suite de huit articles consacrée à la femme sud-américaine. Il espérait alors trouver un éditeur argentin qui les publierait et « gagner ainsi beaucoup d'agent ». Un espoir malheureusement resté vain à l'époque.
Sept de ces textes furent ensuite publiés en français en 1988 dans la revue littéraire Le Promeneur puis dans le recueil Varia II en 1989.
Aujourd'hui, les huit articles, dont un inédit en France, sont réunis pour la première fois dans un seul et unique volume. 75 ans plus tard, le souhait de Witold Gombrowicz est enfin exaucé !