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" Zweig a su faire jaillir l'étincelle qui a rendu vie à Marie-Antoinette. " Simone Bertière Comment une femme aussi médiocre que Marie-Antoinette, la " louve autrichienne ", est-elle devenue une figure historique digne de son rôle admirable, à mesure que se profi lait l'échafaud ? Telle est l'énigme que se propose de résoudre Stefan Zweig dans la plus populaire et la plus saisissante de ses biographies.
Tableau de la Révolution française et fastueuse galerie de portraits, ce récit rigoureux est avant tout une étude de caractère d'une chaleur et d'un élan inimitables. Il repose notamment sur la découverte de la correspondance de la reine avec sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse, à laquelle Zweig fut le premier à recourir. Et sur la certitude, affirmée et argumentée, de sa relation amoureuse avec Fersen.
De son mariage avec Louis XVI jusqu'à son procès, c'est la vérité psychologique de Marie-Antoinette que Zweig cherche à rendre ici compréhensible : un " être ordinaire " qu'un destin hors norme façonnera avant de le broyer. -
La vie passionnée de la reine d'Écosse (1542-1587), accusée du meurtre de son second mari et décapitée sous les yeux d'Élisabeth I re, symbole de l'esprit humaniste face au fanatisme calviniste. Une destinée digne d'une tragédie antique, magnifiée par le travail de conteur, d'historien et de psychologue de Stefan Zweig.
La fin héroïque de Marie Stuart a forgé sa légende. La mère de Jacques Ier d'Angleterre était-elle vraiment impliquée dans le meurtre de Darnley, son second mari ? A-t-elle voulu faire assassiner Élisabeth Ire et favoriser un débarquement espagnol ?
Sans sa décapitation en 1587, aurait-on assisté ensuite à celle de Charles Ier, puis de Louis XVI et de Marie-Antoinette ?
Examinant chaque pièce du dossier à la façon d'un détective, Stefan Zweig entend expliquer comment " d'une destinée ordinaire naît soudain une tragédie aux dimensions antiques ".
Mais aussi mettre en lumière la culture humaniste de la reine catholique d'Écosse face au fanatisme religieux du réformateur John Knox.
Portrait d'une souveraine aveuglée par la passion, le récit de Zweig jette une lumière crue sur une personnalité volontiers qualifiée de " romantique ". " Un livre qui divertit comme le meilleur des romans tout en ayant la gravité, l'impartialité, le poids de la vraie recherche ", dira Klaus Mann. -
" Stefan Zweig n'a rien écrit de plus remarquable que ce livre. Et je ne crois pas qu'on ait exploré plus profondément ces replis où la pitié vient tapisser comme une mousse les parois humides et froides du sous-sol intérieur. " Gabriel Marcel
Mai 1914. Anton Hofmiller, lieutenant de cavalerie, est invité dans le château du riche Kekesfalva. Ignorant la paralysie de la fille de son hôte, Édith, il l'invite à danser, mais enchaîne les faux pas en cherchant à corriger sa gaffe.
De ce geste de compassion naît une relation faussée, où la commisération se confond avec les sentiments, la culpabilité avec la honte. Incapable de surmonter la pitié que lui inspire Édith, Hofmiller détruit peu à peu sa propre vie sans combler les espoirs de la jeune femme...
Avec
La Pitié dangereuse (1939), seul roman qu'il ait achevé, Stefan Zweig procède à la lente décomposition de son héros, dont sont disséquées une à une les lâchetés et l'hypocrisie, dans une Autriche-Hongrie à la veille de la guerre. -
Les très riches heures de l'humanité ; Souvenirs et rencontres
Stefan Zweig
- Archipoche
- 15 Février 2024
- 9791039204507
Un recueil pleins de souvenirs et portraits d'artistes et de créateurs de génie (Dante, Rimbaud, Verhaeren, Toscanini, Joyce, Gorki...).
La prise de Byzance par les Turcs (1453), sous l'égide du sultan Mahomet II... La découverte du Pacifique par Nuñez de Balboa (1513), premier homme à avoir contemplé deux océans...
La " minute mondiale " de Waterloo (1815), où bascula le destin de l'Europe... Mais aussi la création du
Messie de Haendel (1741), la fracassante ruée vers l'or californien (1848), la tragique conquête du pôle Sud par Scott (1912)... Sans oublier cette nuit de 1792 où, à Strasbourg, fut composée la
Marseillaise par un certain Rouget de Lisle.
" Il n'y a qu'une façon de conserver des événements, c'est d'en faire de l'histoire poétique ", écrivait Zweig en 1931. Ces heures décisives du passé deviennent, sous sa plume, d'authentiques drames psychologiques.
Dans la vie d'un artiste, il est aussi des instants où le créateur est dépassé par son oeuvre. Dante, Sainte-Beuve, Renan, Rimbaud, Verhaeren, Toscanini, Rilke, Gorki, Joyce... Ces hommes touchés par le génie, l'auteur de
Souvenirs et Rencontres en a dressé des portraits criants de vérité et de sensibilité.