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olga tokarczuk
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Prix Nobel de littérature 2018.
Il y a un vieux remède contre les cauchemars qui hantent les nuits, c'est de les raconter à haute voix au-dessus de la cuvette des W.-C., puis de tirer la chasse.
Après le grand succès des Pérégrins, Olga Tokarczuk nous offre un roman superbe et engagé, où le règne animal laisse libre cours à sa colère.
Voici l'histoire de Janina Doucheyko, une ingénieure en retraite qui enseigne l'anglais dans une petite école et s'occupe, hors saison, des résidences secondaires de son hameau. Elle se passionne pour l'astrologie et pour l'oeuvre de William Blake, dont elle essaie d'appliquer les idées à la réalité contemporaine. Aussi, lorsqu'une série de meurtres étranges frappe son village et les environs, au coeur des Sudètes, y voit-t-elle le juste châtiment d'une population méchante et insatiable. La police enquête. Règlement de comptes entre demi-mafieux ? Les victimes avaient toutes pour la chasse une passion dévorante.
Quand Janina Doucheyko s'efforce d'exposer sa théorie - dans laquelle entrent la course des astres, les vieilles légendes et son amour inconditionnel de la nature -, tout le monde la prend pour une folle. Mais bientôt, les traces retrouvées sur les lieux des crimes laisseront penser que les meurtriers pourraient être... des animaux ! -
En septembre 1912, lorsqu'il arrive au sanatorium de Grbersdorf, dans les montagnes de Basse-Silésie, le jeune Wojnicz espère que le traitement et l'air pur stopperont la maladie funeste qu'on vient de lui diagnostiquer : tuberculosis. À la Pension pour Messieurs, Wojnicz intègre une société exclusivement masculine, des malades venus de toute l'Europe qui, jour après jour, discutent de la marche du monde et, surtout, de la "question de la femme". Mais en arrière-plan de ce symposium des misogynies, voici que s'élève une voix primordiale, faite de toutes les voix des femmes tant redoutées
Hypersensible, malmené par un père autoritaire, Wojnicz veut à toute force étouffer son ambiguïté et dissimuler aux autres ce qu'il est ou redoute de devenir. Pourtant, une mort violente, puis le récit d'autres événements terribles survenus dans la région, vont le conduire à sortir de lui-même. Alors qu'il est question de meurtres rituels et de sorcières ayant trouvé refuge dans les forêts, notre héros va marcher au-devant de forces obscures dont il ne sait pas qu'elles s'intéressent déjà à lui. -
Prix Nobel de littérature 2018.
Hérétique, schismatique, Juif converti à l'islam puis au christianisme, libertin, hors-la-loi, tour à tour misérable et richissime, vertueux et abominable, Jakób Frank a traversé l'Europe des Lumières comme la mèche allumée d'un baril de poudre. De là à se prendre pour le Messie, il n'y avait qu'un pas - et il le franchit allègrement. Le dessein de cet homme était pourtant des plus simples : il voulait que ceux de son peuple puissent, eux aussi, connaître la sécurité et le respect d'autrui. Il voulait l'égalité.
La vie de ce personnage historique, qui fut considéré comme le Luther du monde juif, est tellement stupéfiante qu'elle semble imaginaire. Un critique polonais, saluant la réussite absolue de ce roman de mille pages, dit qu'il a fallu à Olga Tokarczuk une "folie méthodique" pour l'écrire.
On y retrouve les tragédies du temps, les guerres, les pogroms et la ségrégation, mais on y goûte aussi les merveilles de la vie quotidienne : les marchés, les cuisines, les petits métiers, les routes incertaines et les champs où l'on peine, l'étude des mystères et des textes sacrés, les histoires qu'on raconte aux petits enfants, les mariages où l'on danse, les rires et les premiers baisers.
Ainsi que le dit le père Chmielowski, l'autre grand personnage de ce roman, auteur naïf et admirable de la première encyclopédie polonaise, la littérature est une forme de savoir, elle est "la perfection des formes imprécises".
Olga Tokarczuk a reçu le prix Niké (équivalent polonais du Goncourt) en 2008 pour Les Pérégrins et en 2012 pour Les Livres de Jacob. Elle a également reçu le le Man Booker International Prize 2018 pour la traduction anglaise de son roman Les Pérégrins. Née en 1962, elle a étudié la psychologie à l'Université de Varsovie. Romancière la plus célèbre de sa génération, elle est l'auteur polonais contemporain le plus traduit dans le monde. Cinq de ses livres ont déjà été publiés en France : Dieu, le temps, les hommes et les anges ; Maison de jour, maison de nuit (Robert Laffont, 1998 et 2001), Récits ultimes (Noir sur Blanc, 2007), Les Pérégrins (Noir sur Blanc, 2010) et Sur les ossements des morts (Noir sur Blanc, 2012). -
Dieu, le temps, les hommes et les anges
Olga Tokarczuk
- Robert Laffont
- Pavillons poche
- 24 Octobre 2019
- 9782221247525
Antan a tout l'air de n'être qu'un paisible village polonais. L'existence y est ponctuée par le temps : le temps d'aimer, de souffrir puis de mourir. Antan est situé au centre de l'univers - coeur du monde, coeur des hommes, coeur de l'histoire. Mais qui préside à son destin ? Dieu, qui du haut des cieux lui envoie les maux et les bonheurs dévolus aux humains, ou le châtelain Popielski, envoûté par le Jeu du labyrinthe que lui a offert le rabbin et qui, d'un coup de dés, renverse peut-être l'ordre des choses ? Un homme se transforme en bête, les âmes des morts errent dans le bourg jusqu'à se croire vivantes, des animaux parlent à une vieille folle... Au cours ordinaire de la vie se substitue brutalement la guerre avec son cortège d'événements diaboliques. Un conte ponctué de purs moments d'émotion, de fragiles instants de vérité saisis au vol par une plume d'une fraîcheur et d'une originalité peu communes, celle d'Olga Tokarczuk, la romancière polonaise contemporaine la plus traduite dans le monde, récompensée du prix international Man Booker 2018.
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Prix Nobel de littérature 2018.
Man Booker International Prize 2018.
"Alors, remue-toi, balance-toi, cours, file ! Si t'oublies ça, si tu t'arrêtes, il va t'attraper avec ses grosses pattes velues et faire de toi une marionnette. Il t'empestera de son haleine qui sent la fumée, les gaz d'échappement et les décharges de la ville. Il va transformer ton âme multicolore en une petite âme toute raplapla, découpée dans du papier journal."
La clocharde du métro de Moscou qui parle ici appartient aux Bieguny (les marcheurs ou pérégrins), une secte de l'ancienne Russie, pour qui le fait de rester au même endroit rendait l'homme plus vulnérable aux attaques du Mal, tandis qu'un déplacement incessant le mettait sur la voie du Salut.
En une myriade de textes courts, Les Pérégrins, sans doute le meilleur livre d'Olga Tokarczuk, compose un panorama coloré du nomadisme moderne. Routards, mères de famille en rupture de ban, conducteur de ferry qui met enfin le cap sur le grand large : qu'ils soient fuyards ou conquérants, les personnages sont aux prises avec leur liberté, mais aussi avec le temps. Et ce sont les traces de notre lutte avec le temps que relève l'auteur aux quatre coins du monde : depuis les figures de cire des musées d'anatomie jusqu'aux méandres de l'Internet, en passant par les cartes et plans.
À travers les lieux et les non-lieux de ses voyages, Olga Tokarczuk a rassemblé des histoires, des images et des situations qui nous éclairent sur un monde à la fois connu et absolument mystérieux, mouvant réseau de flux et de correspondances... Sans jamais nous laisser oublier que "le but des pérégrinations est d'aller à la rencontre d'un autre pérégrin". -
Prix Nobel de littérature 2018.
Ida, Parka, Maya. Une femme mûre, une très vieille femme et une jeune mère, la femme d'aujourd'hui, affrontent chacune à sa manière le monstre du Temps. Elles sont la grand-mère, l'arrière-grand-mère et la mère d'un même petit garçon, mais la famille s'efface dans l'instant de pure solitude qui les confronte à la mort. Trois récits composent ce beau roman, où le mythe des trois Parques trouve un écho subtil.
Après un accident de voiture, Ida marche dans la nuit jusqu'à la maison d'un vieux couple. Elle y passera plusieurs jours à tourner en rond, incapable de se ressaisir. Découvrant une grange qui sert de mouroir aux animaux malades, elle songe à sa propre fin, à cette mort entrevue qui reviendra la prendre.
Sa mère, Paraskewia, dite Parka, est une Ukrainienne exilée en Pologne. Son mari vient de mourir, il neige, et leur maison est coupée du monde. Alors, sur le flanc de la montagne, elle trace avec ses pieds un message pour ceux d'en bas, en lettres immenses : PETRO EST MORT ! Lorsqu'elle achève le point d'exclamation, elle a déroulé en pensée le film de sa vie.
Enfin il y a Maya, la fille unique d'Ida, qui séjourne en Malaisie avec son garçon de onze ans. Elle est censée préparer une brochure touristique, mais son voyage ressemble davantage à une fuite, au contrecoup d'une blessure intime.
Prix Nobel de littérature, Olga Tokarczuk a reçu le Man Booker International Prize 2018 pour Les Pérégrins. Traduit en français en 2010 chez Noir sur Blanc, ce roman avait été couronné par le prix Niké (équivalent polonais du Goncourt), un prix que, chose rarissime, l'auteure a une nouvelle fois reçu pour son monumental roman : Les Livres de Jakób.
Née en Pologne en 1962, Olga Tokarczuk a étudié la psychologie à l'Université de Varsovie. Romancière polonaise la plus traduite à travers le monde, elle est reconnue à la fois par la critique et par le public. Sept de ses livres ont déjà été publiés en France : Dieu, le temps, les hommes et les anges ; Maison de jour, maison de nuit (Robert Laffont, 1998 et 2001) ; Récits ultimes, Les Pérégrins et Sur les ossements des morts (Noir sur Blanc, 2007, 2010, 2012) ; Les Enfants verts (La Contre-allée, 2016) ; et enfin Les Livres de Jakób (Noir sur Blanc, 2018). -
Visionnaire lors de sa parution en 2001, ce recueil de nouvelles dOlga Tokarczuk na rien perdu de son mordant, ni de sa pertinente actualité. Avec une espièglerie qui rappelle Nabokov, la romancière polonaise nous dévoile un quotidien truffé de portes secrètes, de miroirs traversés et dautres distorsions de lespace et du temps. Une année à Berlin, un séjour au Mont-Noir, un mois de résidence en Écosse, sont le point de départ de plusieurs de ces nouvelles, et lon verra que lanodin dune bourse décriture peut conduire aux paradoxes les plus fous.
Comment les gens se comportent-ils lorsque se brouillent les frontières entre fiction et réalité ? Un écrivain surprend un matin, assis à sa table, un double de lui-même qui corrige tranquillement son dernier manuscrit Une lectrice de romans policiers trouve le moyen dintervenir dans lintrigue, beaucoup trop molle, du mauvais polar quelle a commencé et les morts, soudain, vont se multiplier. En séjour à Berlin, une femme dâge moyen sétonne de devenir quelconque dans le maelstrom de la grande ville, avant de goûter au plaisir de pouvoir être nimporte qui : tour à tour une Turque voilée, un homme daffaires, une petite fan de Britney Spears -
Un conte fantastique pour partir à la découverte de la différence.
Au XVIIe siècle, William Davisson, un botaniste écossais, devenu médecin particulier du roi polonais Jean II Casimir, suit le monarque dans un long voyage entre la Lituanie et l'Ukraine. Esprit scientifique et fin observateur, il étudie les rudesses climatiques des confins polonais et les coutumes locales. Un jour, lors d'une halte, les soldats du roi capturent deux enfants. Les deux petits ont un physique inhabituel : outre leur aspect chétif, leur peau et leurs cheveux sont légèrement verts...
Olga Tokarczuk s'interroge sur l'Europe par la voix de son narrateur, un étranger pris dans la tourmente de l'Histoire. Perçu comme un danger potentiel, l'autre fait peur. Mais que savons-nous de nos voisins, ceux surtout qui vivent en marge du monde qui nous est proche ? La notion du centre et de la périphérie est-elle la même pour tous ? Qu'en est-il aujourd'hui ? Les observations de William Davisson, l'Européen échoué dans une lointaine Pologne déchirée par les guerres, semblent toujours d'actualité.
Une réflexion subtile et non sans humour autour de la perception de l'autre et du rejet de l'inconnu !
EXTRAIT
Pendant que Sa Majesté terminait son petit déjeuner et attendait de boire ses tisanes, espérant améliorer ainsi son humeur, je m'étais éclipsé pour aller voir lesdits enfants. J'ordonnai d'abord de leur laver le visage, ensuite seulement je pus les détailler de plus près, prenant toutefois garde de ne pas me faire mordre. À en juger d'après leur taille, ils devaient avoir entre quatre et six ans, mais leur dentition me fit penser qu'ils étaient plus âgés, malgré leur aspect si frêle. La fillette était plus grande et plus robuste que le garçonnet qui, menu et malingre, semblait pourtant bien vif. Mais ce qui me saisit le plus chez eux, c'était leur peau. Elle avait une teinte que je n'avais encore jamais vue - entre le vert céladon et le vert olive. Les touffes de cheveux emmêlés qui leur retombaient sur le visage étaient pourtant claires, mais comme recouvertes d'un dépôt verdâtre, semblable au lichen qui s'empare des pierres et des cailloux. Selon le jeune Opalinski, les Enfants verts - comme nous les avions appelés -, étaient sans doute des victimes de la guerre, nourris dans la forêt par la nature, comme cela se produit parfois, preuve en est l'histoire de Romulus et Remus, les fondateurs de Rome. Le champ d'action de la nature est immense, bien plus grand que celui, somme toute bien modeste, de l'homme.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Une excellente nouvelle aux allures de conte fantastique, qui n'est pas sans rappeler l'univers de l'Estonien Andrus Kivirähk. - Librairie Le Bateau livre
Un texte étonnant qui flrite avec le fantastique, et interroge l'altérité... Un texte qui propose une reflexion sur l'Europe, la manière dont elle se dessine et sa capicité à se perpétuer. - Nikola Delescluse, Emission Paludes, Radio Campus
À PROPOS DES AUTEURS
Romancière et essayiste née en 1962 et installée à Wroclaw, Olga Tokarczuk est l'auteure la plus récompensée et admirée de sa génération, lauréate de nombreux prix (dont le Prix Niké équivalent du Goncourt - pour Les Pérégrins), appréciée autant par la critique que par le public.
Margot Carlier est spécialiste de littérature polonaise, enseignante de langue et de civilisation polonaise à l'université Jules-Verne à Amiens, conseillère littéraire aux éditions Actes Sud. Depuis sa rencontre, déterminante, avec Hanna Krall, elle a traduit pratiquement tous ses livres. En 2009, elle a reçu le Prix Amphi pour la traduction de Gottland de Mariusz Szczygiel (Actes Sud). -
Le tendre narrateur ; conférence du Nobel
Olga Tokarczuk
- Noir sur Blanc
- 1 Octobre 2020
- 9782882506603
Le discours du Nobel d'Olga Tokarczuk, dont la parole est à la fois lucide et porteuse d'espérance.
La complexité grandissante du monde, l'interdépendance largement insoupçonnée de tous ses éléments, voilà qui exige, selon Olga Tokarczuk, "de nouvelles façons de raconter le monde". Et si les deux premières décennies du siècle ont été le triomphe des séries télé, il est certain que la littérature n'a pas dit son dernier mot. Elle est la mieux à même de travailler à partir de fragments, de révéler un spectre plus large de la réalité, pour autant qu'elle se libère du vieux moi-narrateur.
Le "tendre narrateur", c'est l'invention d'une quatrième personne du sujet, une voix à la fois impersonnelle et douée de tendresse, "la plus modeste forme de l'amour", celle qui permet de porter attention à tout ce qui n'est pas soi - les autres, les animaux, les éléments -, avec la conscience "un peu mélancolique" d'une communauté de destin.
Suivi d'un texte intitulé Comment les traducteurs sauvent le monde, et d'un inédit sur la période du confinement, La Fenêtre, dans lequel l'auteure expose les craintes et les espoirs que lui inspire l'avenir."
Prix Nobel de littérature, Olga Tokarczuk a reçu le Man Booker International Prize 2018 pour Les Pérégrins. Traduit en français en 2010 chez Noir sur Blanc, ce roman avait été couronné par le prix Niké (équivalent polonais du Goncourt), un prix que, chose rarissime, l'auteure a une nouvelle fois reçu pour son monumental roman : Les Livres de Jakób.Née en Pologne en 1962, Olga Tokarczuk a étudié la psychologie à l'Université de Varsovie. Romancière polonaise la plus traduite à travers le monde, elle est reconnue à la fois par la critique et par le public. Sept de ses livres ont déjà été publiés en France : Dieu, le temps, les hommes et les anges ; Maison de jour, maison de nuit (Robert Laffont, 1998 et 2001) ; Récits ultimes, Les Pérégrins et Sur les ossements des morts (Noir sur Blanc, 2007, 2010, 2012) ; Les Enfants verts (La Contre-allée, 2016) ; et enfin Les Livres de Jakób (Noir sur Blanc, 2018). -
Première édition : Robert Laffont, 2001.
Nouvelle traduction. Une jeune femme s'installe avec R., son mari, dans un hameau perdu de Basse-Silésie, à quelques dizaines de mètres de la frontière tchèque. Nous sommes aussitôt après la chute du régime communiste en Pologne, mais ce n'est pas l'unique changement perceptible : les maisons, les jardins et les forêts environnantes regorgent de vestiges et de traces laissées par les Allemands qui vivaient autrefois, majoritaires, dans cette région. Strates de terre, strates de temps, le hameau prend rapidement les dimensions de l'univers, puisque les possibilités de narrations, à partir de lui, sont infinies. D'une imagination débordante, mêlant légendes, ragots de villageois, explorations des rêves et de l'Internet naissant, recettes de cuisine et fines observations de nos contemporains, ce roman d'Olga Tokarczuk est l'épopée d'un tout petit lieu, avec une ahurissante galerie de personnages, dont Marta, la voisine, perruquière fantasque, qui amorce et tisse les histoires, Marek Marek qui se saoule à mort pour ne plus sentir l'énorme oiseau qui est dans sa poitrine, ou encore Ergo Sum, le professeur de latin qui se changera en loup-garou... et jusqu'à sainte Kümmernis, ravissante femme à barbe crucifiée par son père.
Prix Nobel de littérature, Olga Tokarczuk a reçu le Man Booker International Prize 2018 pour Les Pérégrins. Traduit en français en 2010 chez Noir sur Blanc, ce roman avait été couronné par le prix Niké (équivalent polonais du Goncourt), un prix que, chose rarissime, l'auteure a une nouvelle fois reçu pour son monumental roman : Les Livres de Jakób.
Née en Pologne en 1962, Olga Tokarczuk a étudié la psychologie à l'Université de Varsovie. Romancière polonaise la plus traduite à travers le monde, elle est reconnue à la fois par la critique et par le public. Neuf de ses livres ont déjà été publiés en France : Dieu, le temps, les hommes et les anges ; Maison de jour, maison de nuit (Robert Laffont, 1998 et 2001) ; Récits ultimes, Les Pérégrins et Sur les ossements des morts (Noir sur Blanc, 2007, 2010, 2012) ; Les Enfants verts (La Contre-allée, 2016) ; Les Livres de Jakób (Noir sur Blanc, 2018) ; Histoires bizarroïdes (Noir sur Blanc, 2020) ; et enfin Le tendre narrateur (Noir sur Blanc, 2020). -
Prix Nobel de littérature 2018, Olga Tokarczuk nous offre un recueil de nouvelles qui vient confirmer l'étendue de son talent : qu'elle se penche sur les époques passées ou qu'elle s'amuse à imaginer celles du futur, elle a toujours le souci d'éclairer le temps présent et ne se défile devant aucune des questions qui se posent aujourd'hui à nous.
L'esprit d'enfance, le désir d'immortalité, le délire religieux, mais aussi le transhumanisme, le rapport à la nature, la fragilité de la civilisation : sans surenchère dans la dystopie, sans jamais de complaisance dans la noirceur, Olga Tokarczuk nous fait mesurer les espaces infinis de ce qui échappe à notre connaissance. Mais pour cet écrivain qui excelle à découvrir des connexions et des correspondances, le salut réside à n'en pas douter dans les puissances de l'imaginaire et dans l'acceptation par chacun de sa propre étrangeté.
Prix Nobel de littérature, Olga Tokarczuk a reçu le Man Booker International Prize 2018 pour Les Pérégrins. Traduit en français en 2010 chez Noir sur Blanc, ce roman avait été couronné par le prix Niké (équivalent polonais du Goncourt), un prix que, chose rarissime, l'auteure a une nouvelle fois reçu pour son monumental roman : Les Livres de Jakób.
Née en Pologne en 1962, Olga Tokarczuk a étudié la psychologie à l'Université de Varsovie. Romancière polonaise la plus traduite à travers le monde, elle est reconnue à la fois par la critique et par le public. Sept de ses livres ont déjà été publiés en France : Dieu, le temps, les hommes et les anges ; Maison de jour, maison de nuit (Robert Laffont, 1998 et 2001) ; Récits ultimes, Les Pérégrins et Sur les ossements des morts (Noir sur Blanc, 2007, 2010, 2012) ; Les Enfants verts (La Contre-allée, 2016) ; et enfin Les Livres de Jakób (Noir sur Blanc, 2018).