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laurent bayart
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Comment Alfredo Binda a-t-il fait pour remporter en pantoufles la prime du vainqueur du Giro 1930 ? Pourquoi Mario Cipollini roulait-il avec une photo de Pamela Anderson accrochée à son guidon ? Que faut-il penser de Lance Armstrong ou de Christopher Froome ? Et les cyclistines, savez-vous qui elles étaient ? Dans ces chroniques, menées sur les chapeaux de roue et débordantes d'humour, Laurent Bayart revisite les pages les plus étonnantes de l'histoire du vélo.
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Laurent Bayart, en chroniqueur des riens et du cosmos, du détail et de l'essentiel, nous propose une quête de son quotidien et par là même du nôtre. Recherche obsédante mais également nourricière, où la « feuille blanche vient, tel un chaton, réclamer une caresse ». Tantôt légère, sa plume saisit l'anecdote pour nous faire vivre des scènes familiales à la Pagnol. Sucettes en prose, à déguster en plein soleil. On apprécie son humour et sa manière d'écureuil de décortiquer les mots comme des noisettes. À travers sa gourmandise parfois gargantuesque du verbe et sa propension à l'énumération, on ressent Bayart non seulement butiner les fleurs de l'imaginaire ou faire du « goutte à goutte avec lui-même », mais aussi s'attarder au jardin des êtres. On musarde ainsi au gré de « l'apologie de la petite vitesse », mordant parfois à belles incisives dans quelque question existentialiste, aussitôt tournée en dérision. Claude Luezior
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Les Voyages immobiles
Laurent Bayart
- FeniXX réédition numérique (Éditinter)
- L'Echappée belle
- 5 Novembre 2015
- 9782402017510
Le train quotidien qui emporte Laurent Bayart vers la grande ville voisine est devenu le véhicule obligé d'une errance intérieure et « l'impassible théâtre que ne peut ébranler le pied de ses acteurs » : il est à l'image de la « Nature » d'Alfred de Vigny et nous invite au stoïcisme. Le poète déchiffre sa propre existence et celle des autres, captant au passage la confidence d'un regard, épiant sur certains visages le crime ou la folie, résonnant comme une harpe éolienne à la souffrance du monde. Parfois la rafale est trop forte, les cordes vibrent à se rompre, on se bouche les oreilles sur le pont de tous les passages comme dans « Le cri » d'Edvard Munch. Alors le poète revit le mythe d'Orphée et fait don de sa personne : « Mon heure est venue, ma bonté pénètre tout être. Et le monde chante... » Ainsi parlait Maxime Alexandre, poète alsacien du groupe surréaliste, dans Signes à l'horizon en 1920 ! Quelle meilleure profession de foi pour Laurent Bayart à l'heure où, se penchant sur son passé, il ressent « la tristesse d'avoir voulu exister et de naître tout simplement une dernière fois » ?
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Juin 1964. On vient de détecter in extremis une tuberculose chez Laurent, sept ans. D'Alsace, le gamin est envoyé d'urgence au sanatorium de Briançon, où débute un long chemin de croix : le traitement médical, la solitude des nuits, la main lourde des adultes, les mauvaises rencontres aussi. Mais une lumière brille toujours quelque part, comme le Maillot jaune sur les routes du Tour de France. Tandis que ses héros Jacques Anquetil et Raymond Poulidor s'y livrent un duel au sommet, le petit garçon engage son propre combat, pour survivre.
Avec une pudeur teintée d'humour, Laurent Bayart tisse, de l'enfance à l'âge d'homme, une confession touchante, qui rayonne d'optimisme.
[Laurent Bayart, né en 1957 à Strasbourg, s'est mis à écrire à l'âge de dix-huit ans suite à une chute à bicyclette dans les Vosges. Son oeuvre s'est développée en prose et poésie en faisant la part belle à l'humour. Avec « À pleins poumons », il publie son livre le plus attachant. Chez Andersen on découvrira également de lui « Les Charmes du Val-d'Ajol ».] -
« C'est un petit val qui mousse de rayons », aurait dit Rimbaud. Le Val-d'Ajol, à la fois vaste écrin de verdure et modeste commune vosgienne, recèle des trésors. Qui soupçonnerait que Napoléon III tomba sous son charme ? que c'est le pays de l'épinette et d'une certaine chanson française ? qu'on y célèbre chaque année l'andouille comme un dieu-lard ?
Avec enthousiasme, Laurent Bayart débusque ce havre de paix à deux pas de Plombières-les-Bains, proche d'Épinal et sa célèbre imagerie. Vous succomberez à ses lieux de légendes ou d'histoire, à ses itinéraires enchanteurs (à suivre à vélo ou à pied), à ses Lorrains vrais et hauts en couleur, aux joies du terroir et cette vie tranquille qui s'écoule au gré de la rivière Combeauté...
En vous offrant ses coups de coeur, dans un émerveillement continuel, l'auteur sculpte un instant d'éternité. Et qui sait si, comme lui, vous ne finiriez pas par trouver l'amour au Val-d'Ajol ?
[Laurent Bayart, né en 1957 à Strasbourg, est un auteur prolixe à la fois en prose et poésie. Hyperactif et touche-à-tout, il vient le plus souvent possible se ressourcer au Val-d'Ajol, sa deuxième maison après Mundolsheim (Bas-Rhin). Chez Andersen il a également publié « À pleins poumons », la touchante histoire de son enfance tuberculeuse et de sa rédemption par le vélo.]