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jacques brault
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L'oeuvre de Jacques Brault s'échelonne sur plus de 50 ans. Dramaturge, essayiste, romancier, mais avant tout poète, il est l'un des piliers du Noroît. Avec ce dernier opuscule, composé avant sa mort survenue en octobre 2022, Jacques Brault offre un recueil tout en finesse, fidèle à ce qu'il écrit depuis toujours et qui se donne à lire comme une clausule de l'oeuvre entière. Hommage aux amis disparus, « À jamais » ouvre les lieux de la mémoire, explore patiemment les images, fait écho à d'anciennes voix et d'anciennes formes que le poète ravive - un adieu comme un chant résonnant dans le lointain.
Avec onze dessins de l'auteur
Préface d'Emmanuelle Brault et de Paul Bélanger -
Alain Grandbois
Jacques Brault
- Seghers (réédition numérique FeniXX)
- Monographies Seghers - Poètes d'aujourd'
- 14 Mars 2019
- 9782232131387
Une voix unique dans la poésie canadienne contemporaine telle est l'oeuvre d'Alain Grandbois, précurseur du renouveau poétique du Québec. Bourlingueur, ses premiers poèmes sont publiés en Chine. Sa poésie est la voix du vaste monde. Par-delà ses origines canadiennes, Alain Grandbois accède naturellement aux grands thèmes de la poésie universelle dont il retrouve et réinvente les accents et les rythmes.
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Jacques Brault est né à Montréal, en 1933. C'est l'un des premiers poètes français de l'après-guerre - et, des poètes du Québec, peut-être le seul - qui possède l'ampleur incantatoire des grands lyriques, chez qui force et élégie, vigueur et musique, souffle et séduction, s'allient en une remarquable coulée.
Jacques Brault a été docker et manoeuvre, pour payer ses études. Depuis 1960, il enseigne la littérature et la philosophie à l'Université de sa ville natale. Le présent volume rassemble la plupart des poèmes qu'il a écrits à ce jour. -
Chemins perdus, chemins trouvés
Jacques Brault
- Editions Boréal
- Papiers collés
- 4 Mai 2012
- 9782764641781
L'essai, chez Jacques Brault, a toujours accompagné l'écriture poétique, comme en ont déjà témoigné superbement Chemin faisant (1975) et La Poussière du chemin (1989), parus tous deux dans la collection « Papiers collés », et comme en témoigne de nouveau le livre que voici, ultime volet de ce qui se découvre aujourd'hui comme une longue méditation ininterrompue dans laquelle un praticien réfléchit à son propre métier. Écrits au cours des deux dernières décennies, les vingt-huit essais qui composent ce recueil se présentent comme autant d'explorations à travers lesquelles se forme et s'approfondit une pensée, ou mieux : une conscience de la poésie, comme art, certes, mais aussi, et surtout, comme l'expérience à la fois obscure et lumineuse à la source et au terme de cet art. Ces explorations se font tantôt par le souvenir, l'autoportrait en « bricoleur » ou en professeur de poésie, tantôt par la réflexion philosophique, tantôt par la (re)lecture de quelques oeuvres toutes marquées à leur manière par l'avènement de la poésie. À la fois précises et « rêveuses », ces lectures abordent aussi bien des romanciers (Gabrielle Roy, Gilles Archambault, Yvon Rivard) que des poètes d'ici ou d'ailleurs, d'hier ou d'aujourd'hui, de Laforgue à Char, de Grandbois et Saint-Denys Garneau à Roland Giguère et Miron, de Robert Melançon à Marie Uguay, de Robert Marteau à Jean-Pierre Issenhuth. Mais dans tout cela, point de lourdeurs ni de démonstrations savantes, car « l'art de l'essai, dit Jacques Brault, chemine, à la fois écolier et vagabond, naïf et rusé, moqueur, mélancolique, perdu de finitude, éperdu d'infini, espérant toujours que plus tard, peut-être... ».
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Qu'il emprunte le rôle de l'automobiliste, du jardinier, du voyageur plus ou moins égaré, de l'amateur de rêves, qu'il se voie en fils ou en père, qu'il rie ou qu'il pleure, le narrateur des textes ici rassemblés garde partout la même ironie et la même candeur, le même souci de saisir au plus près la joie et l'angoisse qu'apporte le simple fait d'être, d'écrire, de penser. « Homme du quotidien je demeure, écrit-il, attentif à ne pas saccager mes contradictions, et naïf dans la désillusion. » Illustrant par excellence l'art à la fois intime et amical de la « chronique », ces textes sont écrits au plus près de l'expérience vécue ou remémorée, et en même temps s'adressent au lecteur comme à un confident de toujours. Il y est question de la nature, de la mort, de la mélancolie, de l'amour, du taoïsme, mais aussi de la télévision, de la nuit, et même des bretelles d'un vieil oncle disparu. Il y est question de la pensée la plus haute, mais aussi de la sensibilité la plus vive. Il y est question, en un mot, de chacun de nous, de cela qui en nous vibre et attend, qui se parle à soi-même tout en ayant besoin de parler aux autres. La poésie comme art de vivre. La vie comme milieu de la vraie poésie.
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Jacques Brault nous offre ici un impromptu, c'est-à-dire un objet longuement médité et inattendu, qui pénètre l'expérience mallarméenne à un point tel que les mots ne semblent pas tant répondre que faire corps avec l'univers de Mallarmé, s'il en est, tant le projet du poète symboliste du 19e siècle reste mystérieux.
À partir du mot « or » s'articule donc un propos riche, auquel Jacques Brault ajoute également quelques repères bibliographiques. -
Moebius no 136 : « Ouvrir le XXIe siècle. 80 poètes québécois et français » février 2013
Claude Beausoleil, José Acquelin, Martine Audet, Paul Bélanger, Claudine Bertrand, Jacques Brault, Nicole Brossard
- Moebius
- Moebius
- 17 Décembre 2013
- 9782897410018
Le directeur de Moebius, Robert Giroux, s'est associé avec Les Cahiers du Sens (dirigés conjointement par les éditeurs du Nouvel Athanor Danny-Marc et Jean-Luc Maxence) pour présenter une anthologie regroupant 40 poètes québécois pour autant de poètes français, choisis parmi les incontournables de la poésie d'aujourd'hui. Tous ces poètes ont en commun d'avoir publié au moins un recueil depuis l'an 2000. Outre le privilège d'offrir un panorama de la poésie française et québécoise d'aujourd'hui, « Ouvrir le XXIe siècle » permet d'apprécier la cohabitation des voix, d'en mesurer la santé et les échos qu'elles provoquent sur les deux territoires. Des écritures s'appellent et se répondent en une sorte de jeu de reconnaissance; d'autres s'opposent radicalement, tant par le ton que par les contenus de prédilection.
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Études françaises. Volume 33, numéro 1, printemps 1997
Lise Gauvin, Gaston Miron, Jacques Brault, Jean Larose, Jeanne Demers, Françoise Gaillard, Régine Robin, Antoine C
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 14 Février 2022
- 9782760645806
Quand un écrivain devient critique ou quand un critique fait oeuvre d'écrivain, en quoi se distingue leur pratique? À une époque où l'écriture est largement métafictionnelle, peut-on établir une véritable démarcation entre les oeuvres dites de fiction et la lecture accompagnatrice que constitue la critique? À ces questions, les collaborateurs du numéro, eux-mêmes écrivains-critiques pour la plupart, tentent de répondre en déployant les multiples possibles du langage.
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Études françaises. Volume 30, numéro 1, été 1994
Ginette Michaud, Nicole Deschamps, Jacques Brault, Jean Milly, Enid G. Marantz, Gilles Marcotte, Isabelle Daunais
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 5 Janvier 2023
- 9782760647251
De quoi ferait rêver la dernière page d'un livre sinon de recommencements ? Proust et Joyce, à ce point de vue, demeurent des maîtres. Lecteurs d'eux-mêmes ayant absorbé la tradition littéraire puis le savoir encyclopédique de leur temps, l'un et l'autre engagés dans un prodigieux work in progress, ils avaient compris que leur expérience de la lecture et de l'écriture était un lieu synaptique.
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Études françaises. Volume 18, numéro 3, hiver 1983
Ginette Michaud, Jacques Brault, Marthe Gonneville, Lucie Normandin, Francoise Siguret, Laurent Mailhot, Martine Leonard
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 22 Novembre 2024
- 9782760652118
Se déployant et se défaisant dans un espace particulier, le livre s'autogénère, se cite, s'autocritique. Nous examinons ici comment il se pense et se rêve.
Après avoir ouvert l'objet-livre dans une première livraison, nous feuilletons dans ce numéro le Livre-texte, tel qu'il se donne à lire sur la tranche, dans les marges, sur la page (manuscrite ou typographiée), dans le volume - le corps -, ou dans l'enceinte périgraphique du livre.
À partir de textes particuliers entrant en jeu ou en conflit avec leur support matériel, à travers la confrontation du texte avec la peinture, la photographie ou le théâtre, nous tentons de voir par quels moyens le texte élabore une nouvelle justification, comment il s'accorde ou résiste à l'intimité (et à l'ordre) du Livre, ou, au contraire, provoque une crise des cadres livresques.
En d'autres termes : comment le Livre se lit-il lui-même ? (Dé)lié ou relié, comment le Livre-texte se livre-t-il au lecteur ?