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henry bogdan
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L'histoire des pays de l'Est, des origines à nos jours, permet de mieux comprendre ce qui s'y passe actuellement. D'où sont issus les particularismes qui s'expriment aujourd'hui? L'histoire chaotique de cette région répond à cette question, grâce à la nouvelle édition refondue et actualisée de ce classque.
Qu'est-ce qu'un demi-siècle à l'échelle de l'histoire d'un pays ? Entre 1947 et 1989-1991, ces peuples, de Potsdam à Varsovie et Sofia, ont vécu une expérience à la fois unique dans l'histoire, presque aussi traumatisante qu'un conflit, et qui a, de longues années, fasciné supporters et adversaires. Une moitié de l'Europe a vu ses territoires redécoupés, occupés par l'URSS ; son économie et sa société ont été modelées selon des critères et des objectifs élaborés ailleurs ; ses hommes politiques sont allés chercher leurs directives à Moscou. Et pourtant, ces peuples, qui avaient derrière eux une longue histoire et qui furent broyés par quatre ans de guerre, ont survécu, ils ont créé et ils se sont libérés. Henry Bogdan, l'un des meilleurs spécialistes de la Mitteleuropa, a refondu et complété pour l'édition en tempus ce livre qui est devenu un classique.Presse: "Ce livre est un classique, un ouvrage auquel on se réfère comme l'un des plus précis et des mieux charpenté.." Stéphen Vallet, l'Homme Nouveau, 17 Janvier 09 -
Du Moyen Age au XXe siècle, l'histoire riche en rebondissements d'une famille à l'origine de la Prusse, puis de l'Allemagne moderne, jusqu'à sa chute dans la catastrophe de 1918.L'histoire des Hohenzollern se confond avec celle de la Prusse. Après une lente ascension au cours du Moyen Age, cette modeste famille de propriétaires terriens fait l'acquisition du duché de
Prusse au début du xviie siècle. Les règnes du Grand Electeur, de son petit-fils Frédéric-Guillaume Ier et de son arrière-petit-fils, Frédéric II, le font entrer dans l'ère moderne. A la mort de ce dernier en 1786, il ne restera plus à la Prusse qu'à s'affirmer comme une puissance européenne majeure. C'est chose faite avec Guillaume Ier qui défait l'Autriche puis la France pour fonder le Deuxième Reich. Le nouvel Empire atteint son apogée avec Guillaume II, avant de disparaître en 1918. Les Hohenzollern sont restitués loin des clichés habituels : chefs de guerre sans doute, mais surtout hommes à l'avant-garde de transformations économiques, sociales et artistiques. -
De 1048 à 1736, l'histoire d'un Etat souverain gouverné par des ducs emblématiques.
La Lorraine, avant d'être rattachée à la France en 1766, fut un duché souverain sur lequel les ducs ont régné sans discontinuer de 1048 à 1736. Certains d'entre eux ont fait connaître la province hors de ses frontières : René II, sous les murs de Nancy, mit fi naux ambitions de Charles le Téméraire en 1477 ; le duc exilé Charles V sauva Vienne en 1683 ; Stanislas, le duc nominal chargé de faciliter l'incorporation du duché à la France, fit de Nancy l'un des plus purs joyaux de l'urbanisme du XVIIIe siècle. Plus de deux siècles après son rattachement à la France, la Lorraine demeure encore tout imprégnée de ce passé qu'elle n'a jamais renié.Henry Bogdan, agrégé d'histoire et diplômé de l'Ecole des langues orientales vivantes, a notamment publié La Guerre de Trente Ans, Histoire de l'Allemagne et Les Hohenzollern. -
Les Trois Reich, constitutifs de l'histoire allemande, passés au crible de la synthèse.Les origines du Reich, concept typiquement allemand, se rattachent à la fois à la tradition romaine de
l'imperium romanum et à l'héritage carolingien. La synthèse de cette double origine, menée à bien par la papauté avec le sacre impérial du roi de Germanie Otton le Grand en 962, est réalisée sous la forme du Saint Empire romain germanique qui perdurera jusqu'en 1806. En 1871, le roi de Prusse, Guillaume Ier, chef de la Maison de Hohenzollern, et son chancelier Bismarck rétablissent un
Deutsches Reich, qui n'est ni saint ni romain, mais seulement germanique. Il disparaît dans la tourmente de l'année 1918. Sous le Troisième Reich, réinventé par Hitler, l'appellation officielle de
Deutsches Reich est remplacée en 1939 par celle de
Großdeutsches Reich, le grand Reich allemand, pour tenir compte du rattachement à l'Allemagne de l'Autriche et de la Bohême-Moravie.
Tout en donnant les grands traits événementiels des trois Reich, l'ouvrage analyse le concept comme une constante de l'histoire allemande. Quels en sont les fondements, les permanences et les variantes ? Quelle en fut l'évolution territoriale ? Pourquoi, après 1945, cette notion a-t-elle disparu du vocabulaire politique allemand ? Par cette approche originale, Henry Bogdan explique une réalité historique aussi passionnante que multiforme. -
Le Kaiser Guillaume II ; dernier empereur d'Allemagne
Henry Bogdan
- Tallandier
- 11 Février 2016
- 9791021007024
Peu de chefs d'État ont fait l'objet de jugements aussi caricaturaux et injustes que Guillaume II (1859-1941), dernier empereur d'Allemagne. Mais de quel pouvoir disposait-il vraiment ? De sa jeunesse à la cour des Hohenzollern à ses derniers jours en exil, Henry Bogdan brosse un portrait plus nuancé de cette figure majeure et controversée de l'histoire du XXe siècle et montre comment ses trente années de règne ont profondément modifié son pays.
Pour beaucoup d'Allemands, son nom est associé à la Première Guerre mondiale et à la défaite. Du côté des vainqueurs, il est considéré comme l'un des principaux responsables de la guerre et comme celui qui a couvert de son autorité les exactions de l'armée allemande dans les pays occupés.
Henry Bogdan donne un éclairage nouveau sur le rôle de Guillaume II pendant la guerre ; lui que ses généraux ont systématiquement écarté de la gestion militaire et qui le qualifient en même temps d'« empereur absent ». Homme cultivé et intelligent qui croit au progrès, le Kaiser accompagne et encourage le développement économique, met en place une législation sociale avancée qui fait de l'Allemagne d'alors le pays où la condition des travailleurs est la plus favorable. On découvre aussi qu'il n'est pas le monarque absolu que l'image traditionnelle a donné de lui.
Tel était Guillaume II, mal-aimé de l'histoire, que la défaite et la révolution de 1918 forcèrent à l'exil aux Pays-Bas d'où il put observer, non sans crainte, le tragique chemin que Hitler faisait prendre à l'Allemagne.