françois bellec
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À la mi-septembre 1827, un capitaine marchand britannique, Peter Dillon, fut conduit par un habitant de Tikopia dans l'île de Vanikoro, au sud de l'archipel des Salomon. Il y recueillit les preuves du naufrage des frégates de Lapérouse disparues depuis trente-neuf ans. La tradition orale lui rapporta que les survivants avaient construit un petit navire. Ils étaient tous repartis sauf deux hommes. L'un était mort quelques années plus tôt, l'autre venait de quitter l'île emportant leur secret.
François Bellec imagine la vie du célèbre navigateur sur l'île, abandonné, solitaire, cherchant à s'adapter à la vie sauvage pour survivre et prêt à tout tenter pour se sauver. Le romancier nous raconte l'expédition malheureuse qui fit de Lapérouse un ermite forcé. Il dresse surtout le portrait intime d'un homme admiré, auréolé de gloire, passionné par le savoir et les découvertes de son temps, privé de tout, dépouillé de tout, et seul face à son destin.
Ancien directeur du musée national de la marine, François Bellec est un des experts du dossier Lapérouse. Il est allé pour la première fois à Vanikoro en 1970. Il y est retourné deux fois en 2005 et 2008 avec deux expéditions archéologiques. Il a pris sa plume d'écrivain de marine pour construire un roman sur une trame attestée par les archéologues et par l'histoire, mêlant intimement le vrai et le possible. -
Océans des hommes
Francois Bellec
- FeniXX réédition numérique (Ouest-France université)
- 30 Octobre 2020
- 9782307447900
Ce livre raconte la grande histoire des rapports universels entre l'homme et les océans.
Siècle après siècle, l'humanité a lentement acquis la maîtrise de la haute mer. Certains peuples accomplissaient leur destin. D'autres cherchaient obstinément les trésors fabuleux des Indes. Tous durent vaincre leur peur ancestrale de la mer.
La quête d'une image du monde mêla intimement les navigateurs aux géographes, qui rendaient cohérentes leurs constatations éparses.
Le capitaine de vaisseau François Bellec, directeur de l'Établissement public national du Musée de la Marine, a confronté sa démarche d'historien de la science de la navigation à son expérience de marin. Sa contribution à la compréhension des grandes étapes de l'aventure marine, montre qu'elles furent moins déterminées par les instruments et les navires, que par les mentalités, les motivations, l'imagination, et le sens marin des hommes, qui bravèrent l'inconnu de la « Mer des ténèbres ». -
Le château de Brest
Francois Bellec
- FeniXX réédition numérique (Éditions de la Cité)
- 22 Décembre 2017
- 9782402560269
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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François Costentin est l'assistant d'un cartographe de Dieppe. Il dessine la terre, guidant les rois et les navigateurs qui veulent parcourir le monde. Les étagères de son atelier normand sont remplies d'une colonie de livres augustes ; beaucoup racontent l'Inde, en particulier Goa, la plus belle ville du monde d'après les voyageurs qui en reviennent ébahis. François veut la voir lui aussi. Jean Mocquet est apothicaire et chirurgien. Il a la charge d'intendant du Cabinet des singularités du roi Henri IV. Il a découvert Goa grâce au livre du botaniste portugais Garcia da Orta, qui révèle l'infinité de plantes, d'épices, d'herbes indiennes et leur utilité. Jean n'a qu'un désir : herboriser à Goa. Dona Margarida da Fonseca Serrão est veuve à 24 ans. De haute noblesse, attachée à la cour du vice-roi du Portugal et aux valeurs de sa classe, que peut-elle espérer à présent ? Elle s'est résignée à cette vie de conventions et de rigueur. Mais une lettre du frère de son défunt mari l'appelle elle aussi en Inde. Dom Alvaro y occupe une haute charge à Goa, il fera d'elle sa femme. Ils embarquent à Lisbonne sur une caraque amirale le 29 mars 1608, chacun sûr de ses choix, de ses rêves. Mais aucun voyageur ne peut prévoir l'horreur d'une traversée de 14 mois, entre tropiques et Atlantique sud, coupée par un hivernage à Mozambique. Avant d'atteindre la Rome de l'Orient, d'apercevoir la richesse des entrepôts de Goa, l'or de ses églises, combien meurent de fièvre, du scorbut, ou sont emportés par les tempêtes et la chute d'un mât ? À Goa, François, Jean et Margarida, rapprochés par le hasard, liés à jamais par la violence de cette aventure, cherchent leur place dans cette société codifiée, hostile, où tous veulent jouir de la vie, s'enrichir, avant de rentrer au Portugal.
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François abandonne un passé mort de cartographe à Dieppe et retourne à Goa en 1620. Il a résolument tourné la page pour commencer une nouvelle vie. Admis à Lisbonne à l'école des pilotes de la Carreira da India, la route des Indes, il s'appellera désormais Francisco da Costa.
Arrivé à Goa, il retrouve Asha, l'indienne à qui il avait fait la promesse de revenir et de l'épouser. Mais celle-ci lui apprend également que Margarida, la senhora portugaise, second amour de François, a été empoisonnée par son mari. Si elle a échappé à la mort, elle a en revanche perdu la mémoire et vit désormais dans un établissement religieux. François va chercher à rétablir la vérité, et à trouver un remède pour la sauver. Il veut également lui ramener Francisco, le fils qu'il lui a donné, ce qui le conduira à travers l'empire portugais assiégé par les Anglais et les Hollandais qui s'imposent en Orient. D'Ormuz à Malacca, de Macau à Batavia les deux Francisco traversent des aventures haletantes dans lesquelles interviennent notamment un cavalier fantomatique, un brahmane et l'étrange Hou quan, un puissant trafiquant chinois.
Le fil rouge du roman est le datura dont Goa fait un large usage. Poison violent, contrepoison ou aimable hallucinogène, le datura est l'instrument subtil et redoutable d'un enchaînement d'incidents qui traversent cette chronique, dans l'environnement opulent, suave, malsain et cruel de l'Orient des grandes compagnies au premier tiers du XVIIe siècle.
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Grands marins : de Cartier à Charcot, la saga des explorateurs français
Dominique Le Brun, François Bellec, Jean-michel Demetz
- Tallandier
- 11 Mai 2023
- 9791021058576
Grâce à leur audace et leur esprit de découverte, la science, la cartographie et le rêve d'aventure ont progressé au cours des siècles. Voici les portraits fascinants de sept grands marins qui ont fait rayonner la France sur les mers du XVIe au XXesiècle.
Sans Jacques Cartier, « le découvreur du Canada », Samuel Champlain n'aurait jamais fondé le rêve d'une Amérique française. Bougainville est célèbre pour son premier tour du monde mais qui se souvient de Bellot, aventurier de l'extrême, véritable héros outre-Manche qui fit entrer notre pays dans la grande histoire de l'exploration arctique ? On doit à Dumont d'Urville la terre Adélie. Ce naturaliste intrépide retrouva les vestiges d'une des deux frégates de Lapérouse à Vanikoro. Enfin, la connaissance de la péninsule Antarctique et du Groenland doivent beaucoup à Jean-Baptiste Charcot, surnommé par les Anglais « Polar Gentleman ».
Du golfe du Saint-Laurent au passage du Nord-Ouest, du Chili à l'île de Pâques, de l'Alaska au Kamtchatka ou les îles Samoa, cet ouvrage écrit par trois spécialistes est un bel appel du large et une invitation aux heures héroïques des grandes expéditions françaises.