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emmanuelle lambert
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Une jeune femme idéaliste comme on peut l'être à vingt ans arrive à Paris à la fin des années 1990. On la suit dans sa découverte d'un milieu intellectuel qui a tout d'une caste d'homme.
Elle y rencontre l'écrivain Alain Robbe-Grillet, imposant « Pape du Nouveau Roman », et son épouse Catherine, maîtresse-star de cérémonies sadomasochistes. Ils incarnent une certaine idée de la littérature et de la liberté sexuelle. Toutes choses auxquelles l'héroïne s'affronte tant bien que mal.
Raconté avec impertinence depuis aujourd'hui, son apprentissage, d'une drôlerie irrésistible, est un conte contemporain. Sa leçon est que la liberté s'exerce dans le jeu avec les autorités établies. Et sa morale, qu'il ne faut jamais sous-estimer les jeunes femmes. -
Icône littéraire, auteur d'une oeuvre abondante, (Le Hussard sur le toit ; Un roi sans divertissement ; Colline...), Giono semble être l'écrivain patrimonial par excellence, voué à être étudié, admiré, célébré. Derrière l'image d'Épinal de l'écrivain provençal se cache pourtant un poète nerveux et tourmenté, un homme défait par la guerre et travaillé par la noirceur, l'amour et le désir tout autant que par la quête de paix et de lumière.
À la frontière de l'essai et de la biographie, Emmanuelle Lambert construit le portrait intime d'un auteur aussi rayonnant qu'obscur, une méditation incarnée sur la puissance du geste créateur. -
« Ce livre n'est pas un livre de deuil. Le deuil, c'est après. [...] La vivacité du présent. Celle du sentiment. La trace que nous laissons aux autres. Ces particules de temps et d'affection mêlés demeurent en suspens. Ici, ce sont elles qui commandent, et avec elles, le souffle que sa mort m'a laissé au coeur. »Le récit s'ouvre un dimanche de septembre 2019, un dimanche où le père « concret et nébuleux à la fois » d'Emmanuelle Lambert, se prépare à mourir d'un cancer de l'ampoule, un organe situé à la tête du pancréas.Et pourtant, ce livre est un livre de vie. C'est que, par une douce ironie des mots, il est à l'image de ce personnage de père à la « chaleur explosive » : « rétif à toute forme de rêverie fatiguée, car dans la fatigue se glisse un effritement possible, une voie pour la douleur et le doute ». Le duo du livre-tombeau et du père illumine tout sur son passage. Il n'y a pas de gris ici, mais les couleurs éclatantes du souvenir, du mange-disques seventies aux yeux de Dalida.Poignant et solaire, émouvant et lumineux, mélancolique sans le poids du pathos, familial et universel, le récit d'une fille raconte le père : mais le père aurait peut-être voulu un garçon. À l'hyperactif soixante-huitard, au Dieu imprévisible de l'enfance, à l'ex-enfant triste qui joue jusqu'au bout de sa vie y compris en abordant aux rivages de la fin, répond une fille, qui se construit comme une femme. Avec une subtilité infinie, Emmanuelle Lambert traite dans ce livre de bien des thèmes, de l'intime au collectif, du masculin au féminin, et celle que son père, « le grand tonique » surnommait « Dudule », confirme l'écrivain de premier plan qu'elle est devenue.
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Un peu de vie dans la mienne
Emmanuelle Lambert
- Les Impressions nouvelles
- 10 Septembre 2011
- 9782874491283
Il y a trois ans que Paul s'est retiré dans une maison de repos, assumant son incapacité à vivre sa vie, plus à son aise avec les fous qu'avec les gens normaux. Un jour il reçoit la lettre d'une femme qu'il a aimée. Il lui faut sortir, affronter une dernière fois ses souvenirs, et finalement se confronter au monde.
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« Le premier jour d'absence il était descendu à l'heure du déjeuner pour l'attendre dans le parc, caché derrière l'arbre d'où il observait la sortie de ses subordonnés. Il avait ensuite vérifié les registres de la badgeuse. Aucune trace d'elle. » Un jour, Eva Silber disparaît volontairement. Pourquoi a-telle abandonné son métier, ses amis, son compagnon, sans aucune explication ? Tandis que, tour à tour, ses proches se souviennent, le fait divers glisse vers un récit inquiétant, un roman-enquête imprévisible à la recherche de la disparue.
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À Marseille, Betty, quatre-vingt quinze ans, s'ennuie. Elle veut raconter sa vie et personne ne l'écoute.À Juvisy-sur-Orge, Agathe, vingt ans, sa petite fille, passe une annonce sur Leboncoin.fr. Elle veut trouver l'écrivain qui écrira le livre de Betty. C'est qu'on trouve de tout, sur internet.À Paris, Sonia, neuf ans, redouble cette année. Elle a décidé d'arrêter de parler.Jean, écrivain de son état, quarante ans, est leur homme de la situation : il a répondu à Agathe, écrira le livre de Betty, et donne des cours silencieux à Sonia. Il a du travail en perspective.Nous sommes à Paris et à Marseille, mais aussi à Alger et à Trieste, nous sommes en 2011, en 1920 et en 1932. Dans ce récit mouvant comme la mémoire, on trouvera le parler d'autrefois et celui d'aujourd'hui, la lumière de la Méditerranée, des mots oubliés et des objets à la mode, on croisera une couturière intrépide, un jeune homme timide et implacable, des belles italiennes, un ou deux fous et des prostituées chinoises. En arrière-plan, il y a aussi Mistinguett, Chuck Norris, Silvio Berlusconi, des coquelicots, des poupées, des bonbons vendus au poids, un chat des rues. Et une chanson de Léo Ferré.
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Apparitions de Jean Genet
Emmanuelle Lambert
- Les Impressions nouvelles
- FOR INTERIEUR
- 3 Mai 2018
- 9782874496059
Lorsqu'on lui propose de consacrer une exposition à Jean Genet, à qui elle avait autrefois dédié ses tout premiers travaux, l'auteure renoue avec une oeuvre qui l'obsède depuis longtemps. Organisé en séquences inattendues, le livre suit sa progression, pas à pas, dans les documents, les souvenirs, les rencontres et les anecdotes, dans une approche où la documentation cède le pas à la sensibilité. On chemine alors de photographies iconiques en anecdotes, de polémique en correspondances, de films en témoignage, pour aborder Genet à travers la voix et le regard des autres. Ainsi se constitue, en creux, le portrait d'un poète scandaleux et insaisissable.
Écrivaine et commissaire d'exposition, Emmanuelle Lambert a rejoint l'IMEC (Institut Mémoires de l'édition contemporaine) après un doctorat consacré à l'oeuvre théâtrale de Jean Genet. Elle y a notamment travaillé avec Catherine et Alain Robbe-Grillet. À la mort de ce dernier, elle se tourne vers l'écriture et lui consacre son premier récit, Mon grand écrivain, publié aux Impressions nouvelles. Elle a publié trois romans, dont le dernier : La désertion chez Stock en 2018. -
Histoire Québec. Vol. 25 No. 4, 2020
Erik Langevin, Jean-Nicolas Plourde, Alain Roy, Matthieu Paradis, Alain Gelly, Maude-Emmanuelle Lambert, Michael Mcban
- Les Éditions Histoire Québec
- 27 Avril 2020
- 9782895861409
L'édition du printemps du magazine Histoire Québec présente des réflexions sur les chemins et canaux anciens ayant fait l'objet de conférences lors des Journées d'échange Paysages du mouvement / Paysages en mouvement tenues en octobre dernier. Découvrez le « Sentier des Jésuites » ( Érik Langevin). Informez-vous sur la mobilité w8banaki et la privatisation du Ndakina (Jean-Nicolas Plourde), le canal Lachine (Matthieu Paradis et Alain Gelly), le patrimoine paysager du corridor autoroutier de la Transcanadienne dans deux parcs nationaux (Gwénaëlle Le Parlouër) ou l'autoroute 85 dans le Témiscouata (Ghislain Gagnon). Voyez comment le Sault-des-Chats est mis en valeur (Maude-Emmanuelle Lambert et Michael McBane) et comment le chemin du Portage est un vecteur de mémoire (Billy Rioux). Réfléchissez sur le patrimoine des chemins anciens (Alain Roy), sur le deuxième portage des Chaudières à Gatineau (Sylvie Turcotte, Alain Roy et Olivier Côté) ou encore sur l'avenir du paysage (Richard M. Bégin).
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Lettres québécoises. No. 178, Automne 2020
Kevin Lambert, Rebecca Leclerc, Martine-Emmanuelle Lapointe, Nicholas Giguere, Michel-marc Bouchard, Gabrielle Bouli
- Lettres québécoises inc.
- 9 Octobre 2020
- 9782924360422
En couverture du numéro d'automne de la revue Lettres québécoises, retrouvez Kevin Lambert auteur de Querelle de Roberval. L'auteur signe son autoportrait et répond au questionnaire LQ, alors que Rebecca Leclerc se confesse sur leur amitié et que Martine-Emmanuelle Lapointe dresse son portrait littéraire. Ce numéro présente aussi un dossier thématique sur l'écriture queer. Retrouvez-y des histoires, récits et souvenirs d'auteurs et d'autrices, des essais et un entretien avec Bruce Garside et Will Aitken, fondateur de l'Androgyne, première librairie LGBTQ+ ayant fermé ses portes en 2002. Retrouvez aussi au sommaire les habituels cahier Critique, Vie littéraire où il est question de Victor Lévy-Beaulieu, de femmes s'abreuvant à la parole de l'autre et de gauche politique, et Création dans lequel vous pourrez lire un poème de Véronique Grenier, une nouvelle de Patrick Lessard et une lecture illustrée du roman La lutte de Mathieu Poulin par Guillaume Perreault.
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Une femme retourne sur les lieux de son enfance et essaye de convaincre sa grand-mère de redonner vie à la propriété familiale, La Casa, en montant un projet culturel et réunificateur. Mais la grand-mère, aussi vieille que la maison, résiste à toute forme de changement, et la partie est loin d'être gagnée.
Entre évocation des grands moments jalonnant son histoire, état des lieux d'un jardin d'Éden convoité par des promoteurs immobiliers et souvenirs d'enfance, le récit retrace un siècle d'histoire d'une famille d'industriels à travers celle de leur propriété sur la Côte d'Azur, témoin matériel d'un déclin annoncé.