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Les dépossédés : l'instinct de survie des classes populaires est la seule réponse à la promesse du chaos
Christophe Guilluy
- Flammarion
- Champs
- 30 Août 2023
- 9782080433794
« Ils subissent un éloignement géographique, social, politique et culturel. Ils sont la majorité. Ils sont à l'origine de toutes les contestations actuelles, qui ne ressemblent à aucun des mouvements sociaux des siècles passés. Ils sont les dépossédés. »
Dans ce nouvel essai, Christophe Guilluy montre comment les classes populaires répondent magistralement à leur disparition programmée, en imposant une alternative à un modèle condamné. -
La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires
Christophe Guilluy
- Flammarion
- Champs
- 4 Septembre 2024
- 9782080465498
Avec la « France périphérique », Christophe Guilluy a inventé le concept le plus puissant de ces vingt dernières années. Repris dans le monde entier, ce concept permet de comprendre les ressorts de recomposition sociale, politique et culturelle à l'oeuvre dans l'ensemble des pays occidentaux. La mise à jour de l'opposition entre les métropoles néolibérales, où se concentrent les emplois, les richesses, les cadres et une fraction de l'immigration, et une France populaire et majoritaire dans des villes moyennes, des petites villes et des zones rurales fragilisées par le modèle économique, éclaire toutes les contestations sociales, politiques et culturelles des gilets jaunes à la vague populiste.
Dans cet essai retentissant, Christophe Guilluy dresse un diagnostic sans complaisance de notre pays, et esquisse les contours d'une contre-société à venir. -
À la une du New York Times en gilets jaunes, talonnés par les journalistes à l'occasion du Brexit, fêtés comme des héros pendant la crise sanitaire, les gens ordinaires sont redevenus des sujets d'étude pour les chercheurs et de nouvelles cibles électorales pour les partis.
Les « classes populaires », les « petites gens », les « déplorables » sont subitement passés de l'ombre à la lumière. Ils sont de retour. Et cette renaissance déborde des cadres du social et du politique pour atteindre le champ culturel, de Hollywood aux rayons des librairies.
Jack London usait d'une métaphore pour décrire la société de son temps : la cave et le rez-de-chaussée pour les plus modestes, le salon et les étages supérieurs pour les autres. Mais qui veut encore s'installer au salon ? Aujourd'hui, c'est le temps des gens ordinaires. -
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"There is no society" : la société, ça n'existe pas. C'est en octobre 1987 que Margaret Thatcher prononce ces mots. Depuis, son message a été entendu par l'ensemble des classes dominantes occidentales. Il a pour conséquence la grande sécession du monde d'en haut qui, en abandonnant le bien commun, plonge les pays occidentaux dans le chaos de la société relative. La rupture du lien, y compris conflictuel, entre le haut et le bas, nous a fait basculer dans l'a-société. No more society.
Mais les classes populaires n'ont pas disparu pour autant. La vague de révolte qui traverse aujourd'hui le monde occidental, des urnes à la rue, des leaders populistes aux Gilets jaunes, n'est que la partie visible de leur soft power qui contraindra le monde d'en haut à rejoindre le mouvement réel de la société, ou bien à disparaître. -
Le crépuscule de la France d'en haut
Christophe Guilluy
- Flammarion
- Champs
- 6 Septembre 2017
- 9782081417878
La bourgeoisie triomphante du XIXe siècle a disparu. Ses petits-enfants se fondent désormais dans le décor d'anciens quartiers populaires, célèbrent la mixité sociale et le respect de l'Autre. Fini les Rougon-Macquart, bienvenue chez les hipsters... Bénéficiaire des bienfaits de la mondialisation, cette nouvelle bourgeoisie en oublie jusqu'à l'existence d'une France d'en bas, boutée hors des nouvelles citadelles que sont devenues les métropoles.
Pendant ce temps, dans la France périphérique, les classes populaires coupent les ponts avec la classe politique, les syndicats et les médias. Leurs nouvelles solidarités, leur souverainisme n'intéressent personne. Le grand marronnage des classes populaires, comme avant elles celui des esclaves qui fuyaient les plantations, a commencé. On croyait la lutte des classes enterrée, voici son grand retour... -
Des banlieues aux zones rurales, des métropoles aux petites villes, dans quel état se trouvent les couches populaires après plusieurs décennies de mondialisation ? Dans Fractures françaises (2010), son premier livre, Christophe Guilluy propose une leçon inédite de géographie sociale. S'appuyant sur sa discipline, il révèle que la situation des couches populaires est très différente des représentations caricaturales habituelles. Surtout, il montre que, derrière le trompe-l'oeil d'une société apaisée, s'affirme une crise profonde du « vivre ensemble ».
Dix ans après sa première parution, il faut relire cet essai majeur : révélateur de fractures qui n'ont fait que s'amplifier depuis, il met au jour avec clairvoyance les menaces qui pèsent sur le modèle républicain. -
"Ils subissent un éloignement géographique, social, politique et culturel.
Ils sont la majorité.
Ils sont à l'origine de toutes les contestations actuelles, qui ne ressemblent à aucun des mouvements sociaux des siècles passés.
Ils sont les dépossédés."
Dans ce nouvel essai, Christophe Guilluy montre comment les classes populaires répondent magistralement à leur disparition programmée, en imposant une alternative à un modèle condamné.