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Littérature argumentative
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Écrivain de romans, de récits, de nouvelles, de poésies, de pièces de théâtre, mais aussi traducteur, épistolier notamment avec Romain Rolland et Sigmund Freud et essayiste, Stefan Zweig était un homme de lettres accompli, dont le succès, rencontré dans ses jeunes années, ne s'est jamais démenti depuis sa disparition, en 1942.
Ce second volet du diptyque consacré aux oeuvres inédites de l'auteur autrichien se penche sur le rapport qu'entretenait Stefan Zweig avec des grands noms de la littérature, réunissant ses articles et essais qui portent aussi bien sur des classiques de sa langue maternelle Goethe, Hlderlin, Keller, Schiller ou encore Nietzsche... , que sur des classiques étrangers anciens et modernes Homère et Eschyle, Shakespeare et Lord Byron, Balzac et Verlaine, etc. , mais aussi sur des auteurs méconnus, sauvés des ténèbres de l'oubli, auxquels Stefan Zweig apporte, en linguiste polyglotte et styliste hors pair, un nouvel éclairage. -
" Du Joueur d'échecs à Combat avec le démon, l'oeuvre entière de Stefan Zweig est fascinée par les grandes aventures de l'esprit humain, qu'elles le mènent vers la pensée, l'absolu, l'idéal ou la folie. C'est de la création romanesque que nous parle ici le grand écrivain autrichien, à travers trois géants " du XIXe siècle.
Tous trois ont forgé un univers autonome, portant l'empreinte d'une puissante personnalité, avec ses types humains, ses lois morales, sa métaphysique. Chez Balzac, l'élan créateur exprime une volonté de puissance par rapport à la société; chez Dostoïevski, l'affirmation d'un destin tendu entre extase et anéantissement; chez Dickens, l'accord entre un génie individuel et les traditions d'une époque. Chacun incarne ainsi un " type " d'artiste exemplaire.
Pénétration psychologique, admiration passionnée, intime complicité d'un romancier avec ses grands modèles, font de Trois Maîtres un chef-d'oeuvre critique inégalé. " -
Écrit en 1939, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, Cicéron occupe une place très importante dans l'oeuvre de Stefan Zweig. Dans ce récit, resté inédit en allemand et en français durant plusieurs décennies, l'écrivain autrichien évoque les combats, en vain, du célèbre auteur romain durant les dernières années de sa vie pour sauver la République face à l'avènement de la dictature. Au croisement de la nouvelle et de la biographie, se dessine en filigrane l'histoire de Zweig. Sous sa plume, Cicéron devient le symbole universel de la lutte de l'humanisme contre la dictature, et des multiples formes de résistance que l'homme de lettres - par l'esprit, la parole et la plume - peut opposer à la violence du pouvoir.
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Mondes nouveaux ; l'échec de Wilson et autres textes
Stefan Zweig
- Éditions Rivages
- Littérature Rivages
- 4 Novembre 2020
- 9782743651626
Selon Stefan Zweig, « nous ne faisons qu'obéir à l'ordre incontestable de la Nature, lorsque, au lieu d'attacher notre regard aux ruines d'un monde qui s'écroule, nous essayons d'en construire un nouveau, qui soit meilleur que l'ancien ». Dans ces trois textes jusqu'ici méconnus, il dépeint la naissance d'époques et de mondes nouveaux. Ce recueil est composé de L'Échec de Wilson, Les Pêcheurs du bord de Seine et du texte inédit Jean-Jacques Rousseau.
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Baudelaire et autres poètes
Stefan Zweig
- Éditions Payot
- Littérature Payot
- 6 Janvier 2021
- 9782228927116
Six textes inédits de Stefan Zweig sur la poésie et les poètes, et en premier lieu Charles Baudelaire, dont on va célébrer le bicentenaire, mais aussi Victor Hugo, Paul Verlaine, Rainer Maria Rilke, etc.
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On connaît l'intérêt passionné du romancier d'Amok et du Joueur d'échecs pour les zones inexplorées et obscures de l'esprit humain.
Biographe érudit et passionnant, il évoque ici trois figures historiques qui ont été parmi les premières à s'y aventurer.
À la fin du xviiie siècle, le magnétiseur Mesmer s'intéresse à l'hypnose.
Un siècle après, Mary Baker-Eddy, une Américaine, fondatrice d'une secte, prétend guérir par l'extase de la foi.
Dans le même temps, à Vienne, Freud donne naissance à la psychanalyse. Trois expériences auxquelles l'histoire et la science devaient donner leur juste place, mais qui toutes trois marquèrent leur temps.
Dans ce livre trop méconnu, témoignage de son inlassable curiosité intellectuelle, le grand écrivain autrichien nous convie à une réßexion fondamentale sur les pouvoirs de l'esprit. -
Trois poètes de leur vie : Stendhal, Casanova, Tolstoï
Stefan Zweig
- Le Livre de Poche
- Biblio essais
- 26 Février 2003
- 9782253175261
« Poètes de leur vie », Casanova, Stendhal et Tolstoï le furent en recréant littérairement leur existence, en se prenant eux-mêmes comme matériau de leur oeuvre.
Mais alors que le premier se raconte naïvement, de façon anecdotique, pour le plus grand plaisir du lecteur, l'« égotiste » Stendhal a une tout autre visée : c'est en psychologue lucide et perspicace qu'il observe et démonte en lui les mécanismes de l'amour, du bonheur ou de l'échec. Tolstoï, enfin, fait de l'autobiographie une véritable quête spirituelle, éthique et religieuse.
Ces trois tentatives, qui reflètent autant de tempéraments, de ressaisir le temps et le destin sont revécues de l'intérieur par le grand écrivain autrichien, psychologue et moraliste profond, de Vingt-quatre heures de la vie d'une femme et de La Confusion des sentiments. -
L'uniformisation du monde
Stefan Zweig
- Editions Allia
- LA TRES PETITE COLLECTION
- 7 Janvier 2021
- 9791030413410
Dès 1925, Zweig pressent l'un des grands bouleversements sociaux de notre siècle : l'uniformisation du monde. Si le concept de mondialisation reste alors toujours à inventer, il examine avec perplexité des sociétés qui gomment progressivement toutes leur aspérités. Avant même l'invention des smartphones, il nous décrit l'avènement de l'instantanéité. Ce culte de l'éphémère joue finalement un rôle central dans l'uniformisation ici dénoncée.
Dans ce texte saisissant d'actualité, Zweig pose un regard sensible sur une époque foncièrement hostile envers les originaux. Un essai à lire comme le témoignage lucide d'un homme définitivement en rupture avec l'esprit de son temps. Dernier recours pour les individualités récalcitrantes : fuir en elles-mêmes, pour oublier l'oppression du collectif.
Stefan Zweig (1881-1942), de nationalité autrichienne, est l'un des auteurs de langue allemande majeurs du XXe siècle. Romancier, essayiste et dramaturge, il est l'auteur de plusieurs classiques, comme Amok ou La Confusion des sentiments. S'il rencontre le succès de son vivant, son existence bascule à l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Exilé au Brésil et désespéré par la guerre, il se suicide en 1942. -
Dans cette évocation biographique et personnelle de la figure et de l'oeuvre de Dostoïevski, Stefan Zweig dresse le portrait de celui qui fut pour lui l'un des trois maîtres du XIXe siècle, avec Balzac et Dickens, que plus que nul autre il a aimé et médité. A travers ses propres impressions, il éclaire ce que la lecture de Dostoïevski provoque au plus profond de chacun.
« Dostoïevski semble s'ouvrir les veines pour peindre avec son propre sang le portrait de l'homme futur.
Personne n'a eu de l'homme une connaissance plus approfondie que lui ; il a pénétré le mystère de l'âme plus profondément que nul autre avant lui. »
Traduction intégrale d'Henri Bloch, 1928.
EXTRAIT
Son visage fait penser à celui d'un paysan. Les joues creuses, terreuses, presque sales sont plissées, ridées par de longues souffrances. Sa peau est desséchée, fendillée, décolorée, privée de son sang par vingt ans de maladie. De part et d'autre, deux blocs de pierre, saillants?: les pommettes slaves encadrent une bouche dure?; le menton à l'arête vive est recouvert d'une barbe en broussaille. La terre, le roc, la forêt, un paysage primitif et tragique, tel nous apparaît le visage de Dostoïevski. Tout est sombre, près du sol, sans beauté, dans cette face de paysan, presque de mendiant?: plat, terne, sans couleur, une parcelle de la steppe russe projetée sur de la pierre. Même les yeux enfoncés dans leurs orbites sont impuissants à éclairer cette glaise friable, car leur flamme ne jaillit pas vers l'extérieur, pour nous éclairer et nous aveugler?; ils s'enfoncent pour ainsi dire vers l'intérieur, ils brûlent le sang de leur regard acéré. Dès qu'ils se ferment, la mort s'abat sur ce visage?: à la tension nerveuse qui maintenait ses traits flous succède une léthargie.
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Une évocation du poète Emile Verhaeren, une étude sur la direction d'orchestre d'Arturo Toscanini, un « Adieu à Rilke », des notes sur Ulysse de Joyce, une analyse du génie de Rimbaud, des lectures de Dante, Renan et Sainte-Beuve, une évocation de l'actrice et poétesse Marceline Desbordes-Valmore... Tels sont les morceaux, au sens musical du terme, composant ce recueil. Profondeur, élégance et culture gouvernent ces pages, qui sont autant d'exercices d'admiration. Nous entretenant de ses maîtres, Zweig nous parle aussi de lui, de sa morale, de son esthétique. Il nous convainc que la littérature et, plus généralement, l'art ne sont qu'un long dialogue, qu'un partage par-delà la vie et la mort avec des présences fraternelles
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Hlderlin, Kleist, Nietzsche, une similaire et tragique destinée rapproche ces trois grands génies créateurs. Friedrich Hlderlin, dans une haute conception de la poésie, refusa de transiger avec la vie pratique et s'éteignit dans la misère et la folie. Henrich von Kleist ne put mettre que par le suicide un terme à l'antagonisme qui existait entre les impulsions de sa nature et les impératifs de de son rationalisme. Friedrich Nietzsche, le «philosophe au marteau», solitaire et incompris, sombra également dans la folie. Usant d'une autre méthode que dans "Trois maîtres" (Balzac, Dickens, Dostoievski), mais comme il l'a déjà fait dans "Trois poètes de leur vie" (Stendhal, Casanova, Tolstoï), Stefan Zweig qui fut l'un des tenants de la biographie psychanalytique donne ici une interprétation riche en images de ces trois hautes figures de l'esprit luttant avec leur démon intérieur.
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L'amour inquiet : correspondance (1912-1942)
Stefan Zweig, Friderike Zweig
- Les Belles Lettres éditions
- Domaine étranger
- 7 Octobre 2022
- 9782251918198
Au début de l'année 1920, Friderike von Winternitz, une jeune et talentueuse romancière, devient l'épouse de Stefan Zweig, qu'elle connaît depuis 1912. C'est en femme résolue, aimante et « forte », comme elle le dit dans une des lettres qui précèdent leur mariage, qu'elle décide de l'assister dans sa vocation littéraire, mettant de côté sa propre carrière.
Jusqu'au début de l'année 1934, le couple et leurs filles vivent à Salzbourg puis leurs chemins se séparent : Stefan part vivre à Londres, où il tombe amoureux de sa secrétaire Lotte Altmann, tandis que Friderike reste en Allemagne. Après l'Anschluss, en 1938, le romancier divorce de Friderike, et au début de la guerre, se marie avec Lotte. Il n'en poursuit pas moins, jusqu'à son suicide à Rio en 1942, sa correspondance avec Friderike, lui confiant ses derniers tourments.
Au fil de cette abondante correspondance, la passion se mue en estime affectueuse. On y suit l'écrivain, de l'univers en décomposition du Monde d'hier, lieu de ses succès de jeunesse (cette Mitteleuropa dont il gardera toujours la nostalgie), aux années d'errance à travers une Europe ravagée par la barbarie nazie. La dernière lettre de Zweig à Friderike est écrite quelques heures avant son suicide : « Je suis certain que tu verras des temps meilleurs et tu me donneras raison de n'avoir pas pu attendre plus longtemps avec ma bile noire. » -
Correspondance Tome 1 ; 1910-1919
Stefan Zweig, Romain Rolland
- Albin Michel
- 1 Juillet 2014
- 9782226302335
Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains européens parmi les plus brillants de la première moitié du XXe siècle. D'un côté, un grand prosateur français, de l'autre, son plus grand disciple autrichien. Réunis par un même amour des lettres, ils vont entretenir une amitié de plus de trente ans, malgré les ruptures engendrées par les guerres et les désaccords politiques. Deux hommes animés par une même exigence viscérale : se donner un destin singulier dans un monde en proie à la folie.Entreprise avant l'année 1914, cette correspondance regroupe des lettres écrites dans l'angoisse de la déflagration, les rumeurs et les éclats de la Première Guerre mondiale, puis dans les retombées d'un désastre, contre lequel tous deux s'étaient élevés. Ces lettres inédites apportent un témoignage exceptionnel sur un monde disparu et cette amitié fervente qui nous dit que l'autre n'est pas un ennemi, mais notre prochain, avec en filigrane l'idée prémonitoire d'une Europe unie, reposant sur la fraternité entre les hommes et les peuples. Cette édition a été établie par Jean-Yves Brancy, docteur en histoire de l'Université de Toulouse-II.Les lettres de Stefan Zweig écrites en allemand ont été traduites par Siegrun Barat, diplômée des universités de Cologne et de Paris-III.
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Voici l'ultime volet de la magistrale correspondance entre Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942), deux intellectuels aux vives exigences de vérité et d'indépendance. La Grande dépression des années 1930, la montée en puissance des dictatures, les affrontements dans le monde littéraire donnent une tonalité dramatique à la décennie précédant le second conflit mondial.
L'événement foudroyant que représente en janvier 1933 l'accession d'Hitler au pouvoir provoque le départ de Zweig en exil, d'abord à Londres, puis au Brésil, où il met fin à ses jours en février 1942. Romain Rolland, qui a quitté la Suisse, sa terre d'élection, en 1938, poursuit à Vézelay son oeuvre créatrice.
Cette correspondance montre avec quelle acuité les deux écrivains perçoivent leur époque, en rendent l'atmosphère, les misères et les fureurs. En dépit de quelques désaccords liés aux orientations politiques de chacun, Rolland et Zweig se retrouvent sur l'essentiel : les valeurs fondatrices d'une amitié qui sut résister, pendant 30 ans, aux plus dramatiques épreuves.
Cette édition a été établie par Jean-Yves Brancy, docteur en histoire de l'Université de Toulouse Jean Jaurès. Les lettres de Stefan Zweig écrites en allemand ont été traduites par
Siegrun Barat, diplômée des Universités de Cologne et de Paris-III. -
Correspondance Tome 2 ; 1920-1927
Romain Rolland, Stefan Zweig
- Albin Michel
- 1 Mars 2018
- 9782226382184
Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains humanistes, symbole d’une « Europe des esprits » humiliée par la Grande Guerre.Au-delà de l’amitié qui les lie, Rolland et Zweig partagent une même conscience du danger face aux nouvelles idéologies de l’Europe d’après-guerre, où violences et assassinats politiques revêtent déjà un caractère antisémite.D’une richesse inouïe, cette correspondance nous entraîne dans l’entre-deux-guerres, avec en toile de fond la montée des totalitarismes et l’engrenage qui mena l’humanité d’un conflit à un autre.