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Les éditions du 38
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1941. Dans une Europe livrée aux nazis, des joueurs d'échecs que tout oppose s'affrontent à bord d'un paquebot.
En route pour l'Argentine, l'un est un aristocrate viennois dont l'incroyable maîtrise du jeu est née dans l'antre de la tyrannie, l'autre un homme plus modeste mais champion du monde reconnu. Ils disputent une ultime partie d'échecs dont l'enjeu est de mettre en défaut le tenant du titre.
Ce dernier texte écrit par Stefan Zweig avant son suicide est une dénonciation poignante et désespérée de la barbarie nazie. -
Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Stefan Zweig
- Les éditions du 38
- 15 Octobre 2023
- 9782384831142
Un scandale secoue la clientèle distinguée d'une petite pension familiale de la French Rivieria : Mme Henriette, la femme d'un des pensionnaires, s'est enfuie avec un jeune Français rencontré la veille.
Au repas suivant, l'évènement est au coeur des conversations. La tablée condamne la conduite de Mme Henriette et une dispute éclate lorsque le narrateur prend sa défense, jusqu'à ce que Mrs C..., une élégante veuve anglaise restée silencieuse, intervienne. Au cours des jours suivants, elle sympathise avec le narrateur et décide de lui confier le récit de sa rencontre avec un jeune homme : vingt-quatre heures de sa vie qui la tourmentent depuis des années. -
Un passionnant roman d'aventure, qui va au-delà d'une simple biographie. Fin du XVe, début du XVIe siècle, c'est la conquête des mers par l'Espagne et le Portugal. Après bien des aventures, diverses et passionnantes, Magellan arrivera au but de son existence : la découverte du détroit qui porte son nom. Parti à la tête d'une flotte de 5 navires, il reviendra trois ans plus tard sur un bateau de fortune avec seulement 18 hommes. Mutineries, froid, faim, rivalités, erreurs de cartographie, rien ne lui sera épargné. Zweig lui rend un bel hommage : « L'exploit de Magellan a prouvé, une fois de plus, qu'une idée animée par le génie et portée par la passion est plus forte que tous les éléments réunis et que toujours un homme, avec sa petite vie périssable, peut faire de ce qui a paru un rêve à des centaines de générations une réalité et une vérité impérissables. »
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Stefan Zweig, en écrivain génial, raconte la vie de Marie-Antoinette comme un roman. Une héroïne au destin tragique, forcément. Aimée ou détestée, loin des rêves de princesse que font les petites filles, la vie de cette femme hors du commun est racontée avec beaucoup de talent par Zweig. Un chef-d'oeuvre de biographie.
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Alors qu'il s'apprête à fêter son soixantième anniversaire, un ancien universitaire, se replonge dans les souvenirs du passé, ceux de sa jeunesse lorsqu'il était étudiant et de sa rencontre marquante avec un professeur de philologie. À l'époque de sa parution en 1927, ce texte de Stefan Zweig connut un grand succès. Si l'auteur allemand en profite pour partager sa passion pour la période shakespearienne, son récit n'en est pas moins un hymne à l'amour des études, un hymne à l'amitié, un hymne à l'amour entre deux hommes.
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C'est l'histoire de la passion amoureuse insensée d'une enfant de treize ans pour son voisin d'immeuble, un romancier dont elle perçoit d'emblée la dualité, la face claire et la face sombre ignorée. L'histoire d'un amour absolu n'exigeant aucun retour, celle d'un être innocent confiné dans l'attente muette d'être un jour remarqué, sauvé par son Dieu. Et l'écrivain remarquera la jeune fille mais ne lui offrira que quelques nuits d'amour vite oubliées. Quand son fils, né de leur union et lui aussi inconnu, meurt de la grippe, elle se décide enfin à parler, à écrire à cet homme.
« C'est depuis cette seconde que je t'ai aimé. Je sais que les femmes t'ont souvent dit ce mot, à toi leur enfant gâté. Mais crois-moi, personne ne t'a aimé aussi fort - comme une esclave, comme un chien -, avec autant de dévouement que cet être que j'étais alors et que pour toi je suis restée. Rien sur la terre ne ressemble à l'amour inaperçu d'une enfant retirée dans l'ombre ; cet amour est si désintéressé, si humble, si soumis, si attentif et si passionné que jamais il ne pourra être égalé par l'amour, fait de désir, et, malgré tout, exigeant, d'une femme épanouie. » -
Femme au destin terriblement romanesque, Marie Stuart fut reine d'Écosse à 6 jours, en 1542, puis reine de France à 17 ans, par son mariage avec François II. Veuve en 1560, elle retourne en Écosse et devient l'épouse de Lord Darnley. Son amant, le comte Bothwell assassine Darnley, et Marie doit se réfugier auprès de la reine d'Angleterre, Élisabeth Ire. Celle-ci la retiendra en captivité pendant 20 ans, puis la fera condamner à mort.
Stefan Zweig, biographe de Marie-Antoinette, nous restitue l'histoire fascinante de Marie Stuart dans un récit passionnant. -
Dans des situations diverses, et à travers les récits qui composent ce recueil, Zweig explore avec audace des sentiments troubles et fascinants, avec une grande maîtrise de son art de romancier. Il nous montre comment le désir et la passion, enracinés au fond de chaque être, peuvent le révéler à lui-même et bouleverser son destin : l'éveil de la jalousie chez un garçon de douze ans, la dérive nocturne d'un homme qui découvre une part inconnue de lui-même, le mystère d'une jeune femme qui se donne sans vouloir révéler son identité, la rivalité de deux soeurs, l'une religieuse et l'autre courtisane... -
En 1913, dans une petite ville de garnison autrichienne, Anton Hofmiller, jeune officier de cavalerie, est invité dans le château du riche Kekesfalva. Au cours de la soirée, il invite Édith, la fille de son hôte, à danser, ignorant qu'elle est paralysée. Désireux de réparer sa maladresse, Anton accumule les faux pas et, malgré lui, suscite l'amour de la jeune fille.
Exilé en Angleterre, Zweig écrit ce roman avant la seconde guerre mondiale en observant avec désespoir les forces destructrices qui ont mené à celle de 14-18 revenir sous la forme du nazisme. La Pitié dangereuse est également le miroir de l'Autriche Hongrie d'avant la Première guerre mondiale et de ses préjugés sociaux. -
Le Chandelier enterré est une légende concernant la Ménorah, le candélabre sacré allumé en permanence dans le Temple de Jérusalem. En 455, le peuple juif de Rome voit le chandelier volé et emmené par les Vandales. Un groupe de vieillards décide de suivre cet objet sacré comme son peuple a suivi autrefois l'Arche d'Alliance. Benjamin, un enfant, les accompagne pour témoigner lorsqu'ils seront morts.
Un texte empreint de mysticisme, mené de main de maître par Stefan Zweig, le conteur. -
Souvent présentée dans un triptyque, Amok est sans doute la nouvelle la plus célèbre de Stefan Zweig sur l'enfer de la passion. Les classiques du 38 ont choisi de mettre en lumière ce texte singulier, récit d'un jeune médecin, qui dans la jungle malaise, voit sa vie basculer en un instant, en une rencontre. Une femme, une inconnue, éveille en lui une passion folle et tragique à laquelle il ne peut se soustraire.
« La nouvelle Amok y appartient aussi - aux plus grandes tragédies de la vie moderne, de l'éternelle humanité - avec son odeur de fièvre, de sang, de passion et de délire malais » écrivait Romain Rolland dans la préface de la première édition française en 1926. -
Dans un texte qu'il traite comme une légende, dans le ton de l'Ancien Testament, Stefan Zweig, dévoilant ses talents de conteur, reprend l'histoire de Jacob et Rachel dans la Bible, où Rachel se rebelle contre Dieu, cruel envers son peuple, et obtient ainsi le pardon de Yahvé, qui met un terme à sa fureur. C'est l'illustration de l'expérience au service de la compréhension et de l'empathie face à la souffrance d'autrui.
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Ceci est l'histoire de Virata, que son peuple célébrait par les quatre noms de la vertu, mais dont le nom n'est pas inscrit dans les chroniques des princes ni mentionné dans le livre des sages, et dont les hommes ont oublié jusqu'au souvenir.
Virata, guerrier intrépide, vient au secours de son roi pour empêcher une rébellion et tue sans s'en douter son frère aîné.
Ce texte, inspiré d'une légende hindoue, procède de l'inspiration mystique et Stefan Zweig, conteur, historien et penseur, en fait une apologie de l'humilité.