L'appel explicite à une « décroissance soutenable » a été lancé au début des années 2000. Le « développement durable » ou aujourd'hui la « croissance verte » ne permettront, dans le meilleur des cas, que de « polluer moins pour polluer plus longtemps ». Une croissance économique infinie dans un monde fini n'est pas possible ni souhaitable car elle est synonyme d'injustices entre humains. La question est de savoir si cette décroissance sera subie, conséquence brutale du dépassement des limites biophysiques de la planète, ou si elle sera choisie et assumée collectivement, dans le but d'éviter aux humains les effets désastreux d'un tel dépassement.