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Philippe de Villiers
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« J'ai décidé, avec ce livre-testament, de ne jamais brider ma plume. J'écris sans scrupule. Je livre, sans aucune précaution pour les âmes sensibles, le fond de ma pensée, avec l'obsession de relever le pays, de le redresser, de le sortir du cloaque.
Je suis hanté par la disparition du peuple auquel j'appartiens. Je vois le gouffre s'ouvrir. Comme disait Chateaubriand à propos de Fouché et Talleyrand, je vois le vice appuyé sur le bras du crime, je vois la complaisance appuyée sur le bras des lâches. Le consentement des autorités intellectuelles, morales et spirituelles. Le grand affaissement. On a perdu la matrice. Bientôt la France habitera encore au même endroit, mais elle aura changé de résidents. La brutalisation et la mutation du peuple d'origine ouvrent déjà sur un nouvel espace qui se dessine.
J'ai vécu tout cela depuis un quart de siècle de décrépitude. Je connais la vie publique de l'intérieur. Je connais, pour les avoir fréquentés, les recoins des coulisses tout autant que le devant de la scène : le parjure et l'exhibition qui composent la matière première de la politique. J'ai vu comment s'est mis en place le populicide français.
Il est temps, aujourd'hui, pour moi, de tout dire, sans retenue mondaine, sans ménager quiconque. Prenant la main de la petite Espérance, j'adresse une ode au Français de souche ainsi qu'au Français de désir, et un appel à un jeune Français qui veut encore y croire.
Je parle devant l'Histoire. C'est peut-être mon cri ultime, le message final, le dernier dépôt, le fruit de la dernière mise en garde avant qu'il ne soit trop tard. » -
« Alors que j'achevais la rédaction de ce livre, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques est venue raviver le feu de ma plume : la France est la victime d'un mémoricide. Une ablation de sa mémoire. Une spoliation, une péremption de ses souvenirs. L'Esprit français a été immolé.
Toute ma vie, je me suis battu. Contre un progressisme en quête incessante des figures nouvelles de l' insolite et du fantasque. Mais surtout pour renouer le fil avec la mémoire commune qui nous a façonnés, en chérissant les trésors d'un patrimoine envié par le monde entier, et pour rappeler le pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde.
Ce combat, je le mènerai jusqu' à mon dernier souffle et je sais que d'autres le mèneront après moi.
Même s'ils sont hélas destinés à devenir minoritaires, il restera toujours des réfractaires. Je voudrais leur dire de ne pas perdre espoir, c'est d'eux seuls que la France pourra renaître. »
Avec une verve sans pareille et dans une plainte mêlée de nostalgie, Philippe de Villiers dresse un constat accablant de l'état de la France. Il évoque ses souvenirs d'enfance, de créateur du Puy du Fou et livre des confidences sur l'homme politique qu'il a été. Philippe de Villiers se refuse à abandonner toute espérance, et son amour de la France éternelle demeure plus vivant que jamais. -
" Un roi qui perd son fils de sang a-t-il le droit de pleurer comme un être de chair ? Si je cède à l'éploration, on va me suspecter de me distraire du malheur du peuple. Et si j'ai les yeux trop secs, on va me réputer insensible au malheur de ma famille. Tant pis. Je m'abandonne à mon chagrin qui emporte mon royaume, mon État, ma charge, ma vie. Je pleure comme un petit enfant du Bon Dieu qui ne comprend pas l'amputation si soudaine, si cruelle. Je pleure comme un père qui va mettre en terre une part de ses affections, comme un roi qui voit sa lignée brisée même s'il sait que dans le mot "souffrance', il y a encore le mot "France'. "
Avec le style et le panache qui ont fait ses succès littéraires, Philippe de Villiers brosse un portrait unique, époustouflant, du Roi-Soleil, monarque qui n'eut d'autre ambition que de hisser la France au pinacle des nations. -
L'un des maîtres du roman historique nous offre une plongée spectaculaire dans la France de l'après-Révolution et de l'Empire.Tout commence le 8 août 1808. L'Empereur s'arrête aux Quatre Chemins de l'Oie. Il passe en revue les Vendéens. À chacun, il pose la question :
-; Que faisiez-vous pendant la Grand'Guerre ?
-; Sire, j'étais neutre, lui répond le maire Jean Rogronille, qui est aussi un luthier réputé.
L'Empereur le foudroie :
-; Vous n'étiez qu'un jean-foutre !
Alors le destin de celui qu'on n'appelle plus désormais que " le Jean-Foutre " bascule dans l'errance. Contraint de s'engager dans la Grande Armée, il participe à la retraite de Russie.
Sur le chemin de son retour en France, il fait une incroyable rencontre, celle du jeune Frédéric Chopin. Leur destin sera désormais lié, pour le meilleur et pour le pire. Alors qu'il est convoqué par le roi, Jean Rogronille pense sa dernière heure arrivée quand, à sa grande surprise, il va être sauvé... par la magie d'une valse. -
Pour rendre à Jeanne, au-delà de la place qu’elle occupe dans l’Histoire, un peu son humanité et de sa fragilité, Philippe de Villiers est parti sur ses traces : il a visité et revisité Domrémy, Chinon, Orléans et Compiègne, Le Crotoy et Rouen. Il a longé la Loire, refait la route du Sacre et celle de la capture. Il s’est imprégné de l’air qu’elle a respiré, a renoué avec sa langue, son univers, les saisons de son enfance. Il a relu les dernières minutes du procès et s’est laissé habiter par la force unique de cette guerrière.Avec le style et le panache qui ont fait le succès du Roman de Charette et du Roman de Saint Louis, Philippe de Villiers dessine ici le portrait d’une Jeanne loin des stéréotypes, celui d’une âme simple et portée par la grâce, tout entière vouée à la sincérité de son combat – à l’amour de son pays, la France.
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J'ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu
Philippe de Villiers
- Fayard
- Documents
- 6 Mars 2019
- 9782213714011
À la fin d'une conversation qui roulait sur la « construction européenne », l'ancien ministre des Affaires étrangères du général De Gaulle, qui savait tout sur tout le monde, laissa tomber d'un air entendu : « Philippe, il vous suffira de tirer sur le fil du Mensonge et tout viendra... »
Des décennies plus tard, en y consacrant un temps discret et beaucoup d'ardeur, bénéficiant par ailleurs de complicités au plus haut niveau des arcanes de l'Europe, Philippe de Villiers décide de tirer sur le fil.
Alors tout est venu.
Il a mené ses recherches jusqu'au bout du monde, à Stanford, à Berlin, à Moscou et partout où pouvaient se trouver des documents confidentiels récemment déclassifiés. Et les archives ont parlé. Elles ont livré des secrets dérangeants.
L'envers de l'Europe est apparu. Ce n'est pas du tout ce qu'on nous avait dit.
De ce travail d'enquête, Philippe de Villiers a fait un livre de révélations sur le grand Mensonge. Il a résolu de publier les preuves. Elles sont accablantes. Tout y passe : les Mémoires apocryphes, les dollars, la CIA, les agents, le passé qu'on efface, les allégeances qu'on dissimule, les hautes trahisons.
Le récit est parfois glaçant. Mené au rythme d'une enquête haletante, il se lit comme un polar. On n'en ressort pas indemne. C'est la fin d'un mythe : ils travaillaient pour d'autres et savaient ce qu'ils faisaient, ils voulaient une Europe sans corps, sans tête et sans racines. Elle est sous nos yeux. -
« Je rêvais de retrouver la trace et l'image d'un Saint Louis à l'humanité sensible, un Saint Louis de chair, à figure humaine. Le temps, en l'élevant au-dessus de nos natures, lui a peut-être rendu un mauvais service. Il m'a imposé d'aller puiser aux sources les plus authentiques. Là où repose le trésor des paroles vivantes, laissées par les premiers témoins. Ceux qui ont vraiment connu le roi Louis IX, qui l'ont approché, accompagné depuis l'enfance jusqu'au trépas. J'ai remonté le filet d'eau vive. Je n'ai rien inventé. Ni les événements, ni les personnages, ni même l'insolite. Il m'a fallu plonger dans l'époque, en étudier la vie quotidienne dans ses moindres détails, sentir battre les passions, pour faire revivre un Saint Louis de notre temps. »
Philippe de Villiers -
« Ce que nous avons vécu a déjà été joué. À New-York. Lors d'une réunion ou plutôt d'un exercice de simulation d'une pandémie de coronavirus, le 18 octobre 2019 ; tout a été filmé et se trouve sur internet.
Cela s'est passé plusieurs mois avant la survenance du virus. En réalité, les participants - les géants du capitalisme de surveillance - anticipaient ainsi la catastrophe à venir. Ils avaient voulu un monde d'un seul tenant, sans cloisons. Ils savaient que ce monde-là serait hautement pathogène. Ils le savaient et ils s'y préparaient. Ils attendaient la pandémie et ils la voyaient venir.
Quand elle survint, ils la saluèrent comme « une fenêtre d'opportunité ».
Pour les rentiers du numérique et de la Big Tech, ce fut une aubaine. Mais aussi pour les gouvernements qui mirent au ban d'essai l'idée d'une « société disciplinaire ».
Ainsi les élites globalisées ont-elles préparé le jour d'après. Occasion rêvée pour tout changer, changer la société, changer de société. Et imposer enfin leurs codes de désocialisation, leur esthétisme woke, leur idéologie du Bien total. »
Ayant entre les mains des éléments d'information fiables, recoupés, glaçants, Philippe de Villiers a décidé de prendre la plume pour alerter les Français, en espérant contribuer ainsi à l'insurrection des consciences. -
Les cloches sonneront-elles encore demain ?
Philippe de Villiers
- Albin Michel
- 12 Octobre 2016
- 9782226421562
La France est meurtrie par le terrorisme. Mais il y a plus grave : elle est en train de perdre son identité. Si l'on ne fait rien, selon Philippe de Villiers, la voix du muezzin couvrira le son des cloches de nos terroirs.
L'auteur a eu accès à de nombreuses informations qu'il divulgue ici pour que les Français sachent et prennent conscience de l'extrême gravité de la situation.
à travers une mise en perspective vertigineuse, il rappelle comment, depuis les années 1980, notre pays a été lentement mais surement « islamisé ». Rien n'a été fait pour répondre aux vagues migratoires et au plan secret de l'Europe. Pire, ce projet d'un « Eurislam », révélé ici au grand jour, a été encouragé par les élites françaises.
Il faut renouer avec notre pays. Philippe de Villiers propose d'inventer un nouveau roman national qui soit un roman d'amour. Pour que chaque Français puisse partir dans la vie avec un bagage imaginaire qui porte ses rêves. -
Dans une évocation gorgée de couleurs fortes et de furieuses sonorités, Philippe de Villiers fait revivre Clovis et lui donne la parole. Le roi fondateur dévoile les épisodes les plus intimes, les plus secrets, de ses enfances, de ses amours, de ses chevauchées.Ce livre éclaire d'un jour nouveau le mystère de sa conversion, rétablit la vérité sur la date de son baptême et renouvelle ainsi la perspective symbolique de tout notre passé, de notre destin. Au fil d'un récit haletant, affleurent parfois des correspondances troublantes entre les tribulations du monde de Clovis et les commotions de notre temps : le va-et-vient des peuples en errance, les barbares, les invasions, les fiertés évanescentes, les civilisations qui s'affaissent... Une restitution spectaculaire, passionnante, inattendue, qui nous fait revivre comme jamais les temps mérovingiens et les origines de la France.
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Les gaulois réfractaires demandent des comptes au nouveau monde
Philippe de Villiers
- Fayard
- Documents
- 10 Juin 2020
- 9782213719153
Ce livre se lit d'une traite, à bride abattue.
Il porte la rage des « Gaulois réfractaires » et la met en récit pour la rendre intelligible à ceux qui la ressentent.
C'est la chronique glaçante d'une histoire terrifiante : on y découvre le chemin des aveuglements qui a conduit à cette débâcle, l'engrenage des mensonges, la révélation hallucinante des alertes des militaires, les ignorances savantes du biopouvoir liberticide ; sans oublier un morceau d'anthologie : la rencontre du Puy du Fou, quand Emmanuel Macron s'enivrait encore de l'Ancien Monde.
La plume de Philippe de Villiers est inspirée. On se laisse emporter par l'expression aboutie, dense, littéraire et cinglante de la colère qui gronde partout aujourd'hui contre le Nouveau Monde, mort du coronavirus. -
Le moment est venu de dire ce que j'ai vu
Philippe de Villiers
- Albin Michel
- 1 Octobre 2015
- 9782226384065
« J'ai été un homme politique. Je ne le suis plus. Ma parole est libre. Je suis entré en politique par effraction. Et j'en suis sorti avec le dégoût.Le désastre ne peut plus être maquillé. Partout monte, chez les Français, le sentiment de dépossession. Nous sommes entrés dans le temps où l'imposture n'a plus ni ressource ni réserve. La classe politique va connaître le chaos. Il n'y a plus ni précaution à prendre ni personne à ménager. Il faut que les Français sachent. En conscience, j'ai jugé que le moment était venu de dire ce que j'ai vu. »Philippe de Villiers
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« Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais » : la vie de François-Athanase Charette de la Contrie est à l’image de sa devise. Vendéen comme lui, Philippe de Villiers nourrit depuis longtemps un attachement tout particulier pour ce héros dont le destin fait écho à sa propre histoire familiale. Au point de s’identifier à lui et de ressusciter, sous forme de mémoires imaginaires, la vie aventureuse de cet homme aussi séduisant qu’intrépide, fidèle envers et contre tout à une cause : « la Patrie, la Foi, le Roi ».De sa brillante carrière dans la Marine royale, intégrée à l’âge de quatorze ans, à ce jour de 1793 où, à la tête d’une troupe de paysans du Marais breton, Charette part à l’assaut de la République, Philippe de Villiers ressuscite la flamboyante épopée d’un homme dont l’audace et le courage, la personnalité singulièrement libre et moderne, n’ont pas fini de fasciner.
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Le Colisée de Rome, ses gladiateurs et ses courses de chars ; en plein bocage vendéen… La plus vaste scène du monde animée chaque soir par 1 200 comédiens bénévoles et 120 cavaliers, un époustouflant ballet aérien de 150 oiseaux, la plus grande écurie de spectacles d’Europe, des effets spéciaux dignes d’un Spielberg, des jeux d’eau et des pyrotechnies inédits et grandioses… Le Puy du fou fait revivre dans ses spectacles démesurés deux mille ans d’Histoire de France.
Philippe de Villiers révèle pour la première fois les secrets de ce site magique qui l’a envoûté un soir de l’été 1977 alors qu’il n’était que ruines. Il a réalisé son rêve d’en faire un lieu de spectacle à nul autre pareil : élu « plus beau parc thématique du monde » en 2012 par un jury international de professionnels, le Puy du Fou attire chaque année plus de 1,5 million de spectateurs émerveillés. -
La France paralysée ? Roissy, Orly, Le Bourget, hors service, sous contrôle étranger ? Des attentats visant des cibles stratégiques, préparés chez nos voisins de palier, dans les sous-sols de nos caves ?
Ce scénario-catastrophe n'est pas une fiction. Car, malgré les discours et les plans de toutes sortes, nous sommes devenus vulnérables. C'est ce que montre, dans ce document-choc, Philippe de Villiers, en nous révélant des rapports confidentiels inédits et des notes d'alerte destinées aux plus hautes autorités de l'État.
On découvre ainsi à travers cette enquête, preuves à l'appui, que des islamistes sont parvenus à infiltrer les services de sécurité des grands aéroports et à prendre le contrôle de zones entières où transitent bagages et passagers.
Ce noyautage discret qui inquiète les services de renseignements - apparemment plus que la classe politique - prolonge le prosélytisme qui sévit depuis des années dans l'enseignement et dans de nombreuses cités, où prospèrent censure politico-religieuse et coutumes d'un autre âge (polygamie, excision...), faisant peu à peu reculer les valeurs de la République. L'islamisation avance sans bruit mais avec un indéniable esprit de conquête. -
Sur une petite colline abandonnée des hommes, enfouie dans l'oubli, un jeune homme dépose son rêve d'enfance.Très vite, il se heurte à des difficultés qui paraissent insurmontables. Toutes les conditions sont réunies pour l'échec.Le 16 juin 1978, la colline va s'embraser. La Cinéscénie du Puy du Fou est née. Puis le Grand Parc de l'Histoire de France, la Cité Nocturne, etc...Le Puy du Fou va devenir un fleuron français, un haut-lieu de la mémoire vivante.Au fil d'un récit haletant, Philippe de Villiers révèle comment les obstacles furent avalés. Il raconte la genèse d'un succès foudroyant qui a porté, en quelques décennies, le Puy du Fou sur le toit du monde.Aujourd'hui, depuis Los Angeles, les oscars et récompenses pleuvent. De nombreux pays, de l'Espagne à la Chine, sollicitent le Puy du Fou pour mettre en valeur leur culture, leurs racines. « Chacun veut son Puy du Fou».C'est toute cette histoire improbable que raconte Philippe de Villiers. Et il s'interroge en conclusion : « Pourquoi donc le Puy du Fou connait-il une telle longévité ? Pour trois raisons : l'Idée ne s'est pas affadie, le feu créatif ne s'est pas éteint et nous avons gardé nos ferveurs ».Le Puy du Fou est une oeuvre humaine, fragile, qui n'est pas tout à fait dans la main des hommes.
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« Européen, ami de l'Amérique, j'observe que nous sommes aujourd'hui à front renversé : les Européens des nations ne veulent pas d'une Europe soumise, au moment où les Européens labellisés s'activent pour faire de l'Europe un comptoir franchisé de l'Amérique.
Cette Europe à la dérive n'est plus qu'un concours de lâcheté. Elle est de moins en moins européenne, de plus en plus atlantique et bientôt elle sera eurasiatique.
À vingt-cinq pays, l'Union européenne n'a plus aucune chance face à l'Amérique d'installer une puissance de contrepoids ; elle sera, demain plus qu'hier encore, une puissance additionnelle, supplétive, la 51ème étoile du drapeau américain. »
P. de V.
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Quand les abeilles meurent, les jours de l'homme sont comptes - un scandale d'etat
Villiers Philippe
- Albin Michel
- 1 Décembre 2015
- 9782226378613
« Si l'abeille venait à disparaître, l'homme n'aurait plus que quelques années à vivre », prédisait Albert Einstein pour qui les abeilles étaient « les sentinelles du monde ». N'en sommes-nous pas déjà là ?
Après avoir eu accès au dossier explosif du Gaucho® et du Régent®, deux insecticide ultra-puissants qui continuent leurs ravages dans nos campagnes, Philippe de Villiers s'interroge, révèle et sonne l'alerte.
Il n'hésite pas à mettre en cause non seulement un certain productivisme irresponsable manipulé par des industriels, mais aussi la passivité complice de l'administration. Des comportements qui peuvent nous conduire à un nouveau scandale d'Etat comparable à ceux de la « Vache folle » ou du « sang contaminé ».
Il s'appuie sur des expériences scientifiques accablantes qui montrent les risques de ces neurotoxiques pour la flore et la faune mais, au-delà, pour l'homme lui-même.
Après la mort des abeilles, celle des hommes ? Une nouvelle fois, Philippe de Villiers brise la loi du silence. -
La petite pendule soprano vient d'alerter le Président. Jacques Chirac esquisse un rictus en signe d'épilogue. Les jambes se décroisent, les bras se lèvent comme deux soupirs, le geste est d'une politesse régalienne, mais la main s'ouvre et montre la porte. Très intéressant, le mystère Chirac, le mystère de cet homme qu'on décrit comme une feuille morte dans les vents dominants et que j'ai perçu comme un bloc compact d'opinions personnelles. Jacques Chirac change d'idées sur beaucoup de questions. Il y a un sujet sur lequel il ne bouge pas, sur lequel il n'a jamais varié, c'est son tropisme oriental. Pour la première fois dans son histoire, la France est conduite par un Mamamouchi. Il ne s'occupe plus de savoir ce que nous pensons ; il vit sous d'autres cieux, en Eurasie.
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Vous avez aimé les farines animales, vous adorerez l'euro
Philippe Villiers
- Albin Michel
- 1 Juin 2016
- 9782226378811
Né le 5 décembre 1360 à Compiègne, condamné à mort le 10 décembre 1991 à Maastricht, le franc va être exécuté le 1er janvier 2002. Pour lui succéder, l'euro. Il suscite scepticisme et réticences.
Il en faudrait plus pour troubler ceux que Philippe de Villiers appelle " les Pol Pot de la monnaie unique ". Ils envoient commerçants et PME en première ligne, les condamnant non seulement aux 35 heures mais aussi aux doubles caisses et aux surcharges, pour des motifs simplement idéologiques. Après l'Europe des "villes-États ", puis des "États- nations ", voici venu le temps de la " Banque-État ".
Avec le brio du pamphlétaire et la documentation du responsable politique, Philippe de Villiers dévoile les écueils vers lesquels nous voguons et dénonce la propagande répandue. -
Revue des deux mondes : le camp du bien
Revue Des Deux Mondes
- Revue des Deux Mondes
- 27 Janvier 2016
- 9782356501370
Dossier : Le camp du bien -> Entretien avec Jacques Julliard : « Aux origines de la gauche morale »
Jacques Julliard définit les racines philosophiques et politiques du camp du bien dont la gauche morale est l'héritière. Depuis Condorcet, la République apprend à distinguer l'intérêt général de l'intérêt particulier. Or la gauche a trahi ce principe ; il est urgent qu'elle cesse de se complaire dans une mauvaise conscience à l'égard du christianisme et du colonialisme : l'homme est un être historique. -> « Le tricolore, le mal et le bien » par Jean Clair
Dans les années 1990, Jean Clair proposa une réflexion sur les trois couleurs du drapeau. Son analyse déclencha les foudres du clan du bien qui l'accusa d'être un « crypto-nazi ». Aujourd'hui, le tricolore est de retour. L'historien de l'art pose un regard critique sur certaines réactions après les attentats de janvier et de novembre 2015. -> Entretien avec Jean-Pierre Le Goff : « L'hégémonie du camp du bien battue en brèche »
Jean-Pierre Le Goff décrypte ce qu'il nomme le « gauchisme culturel », un mouvement « relativiste, antiautoritaire et hédoniste, moraliste et sentimental » qui ne coupe pas les têtes mais qui les diabolise. Est-il toujours aussi influent ou décline-t-il ? -> « Vive la "bien-pensance" ! » par Laurent Joffrin
Pour Laurent Joffrin, le camp réactionnaire « avance masqué derrière la posture de l'intellectuel indépendant, martyrisé par un odieux complot contre la réflexion libre ». Le directeur de la rédaction de Libération défend la bien-pensance qui, selon lui, se fonde sur des valeurs universelles d'égalité et de justice. -> « Le camp du "pas d'amalgame", quelques réflexions sur les "zones grises" mafieuses » par Jacques de Saint Victor
Jacques de Saint Victor revient sur la formule du « pas d'amalgame » brandie après les attentats de novembre 2015. À travers la notion de « zones grises », il établit des rapprochements entre l'ordre mafieux et le terrorisme islamique. -> « Une cabale des dévots » par Richard Millet
Après la publication de son Éloge littéraire d'Anders Breivik (2012), Richard Millet fut désigné à la vindicte publique. L'écrivain retrace l'épisode et dénonce le clan du bien dont le fonctionnement repose sur l'intimidation et la propagande. -> Et aussi Natacha Polony, Philippe de Villiers, Philippe Val, Marin de Viry. -
Lettre ouverte aux coupeurs de tetes et aux menteurs du bicentenaire
Villiers Philippe
- Albin Michel
- 1 Septembre 2018
- 9782226378675
Il est décidément très difficile aux célébrateurs du Bicentenaire d'échapper au syndrome « Potemkine », du nom de ce Premier Ministre de l'impératrice Catherine II de Russie, qui avait imaginé de montrer à sa souveraine la Crimée et la Tauride en lui faisant admirer les maisons des villages et des bourgs qui n'étaient que des façades de bois décorées en trompe-l'oeil.
Ils nous cachent, dans la Révolution, tout ce qui ne rutile pas, multipliant les jeux des miroirs et les effets d'optique. La technique de présentation du Bicentenaire est une technique d'Ancien Régime.
Le Bicentenaire aurait du être l'occasion d'un acte de fierté, au sens de la commémoration de la Déclaraiton des droits de l'homme, mais aussi d'un acte de vérité, au sens d'une remémoration de la Terreur, qui démonte les mécanismes de cette machine infernale, qui deviendra la matrice des grands massacres du XXe siècle. Ce n'était pourtant pas des « points de détail ».
Le premier des droits de l'homme, c'est le droit à la vérité... Y compris sur la Terreur et le « populicide » de la Vendée. Philippe de Villiers, 40 ans, président du Conseil général de la Vendée, est le député le mieux élu des provinces françaises après avoir été secrétaire d'État à la Culture dans le gouvernement Chirac. Il a créé en 1978 le célèbre spectacle du Puy-du-Fou, en 1982 Radio-Alouette F.M., et en 1984 l'école « Sciences-Com ». -
Un vieil instituteur du Pays Bigouden me confiait récemment : « Ce qui se passe à l?Est me rappelle une parabole de mon enfance.
La ?chienne du Monde?, c?était, jadis, en Bretagne, la Misère. Elle s?abattait sur vous et ne vous lâchait plus jusqu?à la mort.
Et puis, voilà qu?un beau soir, alors qu?elle paraissait devoir nous quitter, on entendit un cri bizarre, le miaulement sinistre d?une bête à tête de chien. La ?chienne du Monde? qu?on croyait morte avait mué : elle renaissait sous la forme hideuse d?un croisement raté mais viable, la ?chienne qui miaule?.
Vos enfants vivront ce que j?ai vécu dans mon enfance. Vous aurez des hybrides génétiques : le Marché plus le Plan? ou encore le ?socialisme de marché?, l?alchimie des contraires, la ?chienne qui miaule?, le zébre idéologique.
Après le socialisme réel, vous aurez la social-démocratie ; après l?internationalisme prolétarien, le mondialisme ; après le matérialisme historique, le matérialisme sous vide.
Bien sur, il y a loin de la ?chienne du Monde? à la ?chienne miauleuse? : la social-démocratie n?est pas mortelle. Simplement elle vous laisse des plaies galeuses. En faisant mine de s?attaquer à tout le monde, elle multiplie ce qu?on appelle les ?petites misères? et dépenaille les plus pauvres? » Tard venu au pouvoir, François Mitterrand s?est fait de la France une certaine idée de la Suède, là est son drame. Au moment où l?histoire se remet en mouvement et qu?il faudrait quitter les charentaises, il propose aux Français une politique de géronte blasé.
Et pourtant, chacun sent bien que l?avenir est ailleurs, que nous avons d?abord besoin de morale, de racines et d?identité, de valeurs, de vérité et d?espérance.
Il ne faudrait pas que, demain, aux limites de l?infini, l?homme devienne un produit fini. Philippe de Villiers -
Trois millions de chômeurs, est-ce une fatalité ? On finirait par le croire, à écouter beaucoup d'hommes politiques : « C'est la rançon de la productivité », dit l'un ; « Nous ne pouvons faire mieux que du traitement social », dit l'autre.
Philippe de Villiers ne partage pas la résignation qui s'est emparée des responsables du pays comme de ses administrateurs. Encore faudrait-il, pour mettre un terme à l'augmentation continue du chômage, en finir avec un certain nombre d'idées fausses qui ont contaminé jusqu'aux libéraux.
Dans la foulée de la campagne qui s'est engagée, au nom de « Combat pour les valeurs », contre le traité de Maastricht, Philippe de Villiers dénonce avec la même force de conviction l'aveuglement des technocrates de Bruxelles et du GATT, et le triomphe de l'idéologie du libre-échangisme simpliste qui, en abandonnant la « préférence communautaire », condamne nos industries à se « délocaliser » dans les pays à la main-d'oeuvre bon marché. Un livre essentiel, à lire avant qu'il ne soit trop tard.