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Jaime Garcia Alvarez
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Prier avec Sainte Monique, : Mère d'Augustin
Jaime Garcia Alvarez
- Saint-Léger Editions
- 3 Juillet 2025
- 9782385223984
Sainte Monique est une femme de prière. Elle prie et elle nous apprend à prier comme elle l'a appris à son fils Augustin. La prière est un dialogue avec le Seigneur, mais l'initiative de la prière vient du Seigneur. Pour l'écouter, il nous faut commencer par garder le silence et par nous faire présents à nous - mêmes. Dieu nous parle au plus profond du coeur mais accueillir la parole que Dieu nous adresse soit par la Sainte Écriture, soit par les événements de la vie n'est pas simplement L'écouter mais en toute confiance laisser notre vie se transformer en prière. Cette confiance performative se trouve à la base de la prière de sainte Monique. Elle est l'âme de sa prière que Dieu remplit et enflamme au point qu'elle ne peut que Le louer. Sa louange est l'expression de son émerveillement devant la contemplation d'un Dieu qui la fait fondre en larmes au moment de la conversion de son fils Augustin, et surtout s'émerveillement devant Sa miséricorde. Alors la prière de sainte Monique va se transformer en charité active et l'on verra ensuite combien dans les écrits d'Augustin la doctrine de la grâce, de la prière et de l'Église se fon dera sur l'exemple de sa sainte mère Monique.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jaime García Álvarez osa appartient à l'Ordre de Saint-Augustin. Il est docteur en Philosophie, Professeur à la Faculté de Théologie du nord de l'Espagne : Burgos. Professeur invité à l'Université de Strasbourg, au Grand Séminaire de Reims et au Centre d'Études du Saulchoir de Paris. Il a été directeur de la revue Burgense et est actuellement le directeur de La Ciudad de Dios-Revista Agustiniana (Madrid). Il est membre du Conseil de Rédaction de la revue Connaissance des Pères de l'Église (Paris). Il a dirigé l'édition espagnole du Dictionnaire de saint Augustin (Monte Carmelo, Burgos 2001). Il anime et dirige des cours et de récollections sur la spiritualité augustinienne en France, Belgique et Canada. -
Ta parole est la lumière de mes pas : la lectio divina à la lumière de saint Augustin
Jaime Garcia Alvarez
- Saint-Léger Editions
- 28 Avril 2022
- 9782364528352
La Lectio divina, presque inconnue du grand public jusqu'à la moitié du XXe siècle, est aujourd'hui un peu à la mode. Bien des fidèles soit individuellement, soit communautairement cherchent à la faire. Benoît XVI dans son Exhortation Apostolique Verbum Dei encourage vivement à la faire. À la lumière de saint Augustin nous pouvons nous approcher de la Parole de Dieu pour connaître, à l'exemple de Samuel (1 S 3,121), à discerner la parole que Dieu nous adresse chaque jour; comme le prophète Élie (2 R, 19,115), nous devons faire l'expérience du passage de Dieu à côte de nous; à l'exemple de Zacharie (Lc 1,580), à reconnaître la fidélité de Dieu dans notre vie; Nicodème (Jn 3,121) nous apprend à « naître d'en haut »; Zachée (Lc 19,110), à lui préparer une demeure dans notre coeur; l'Aveugle-né (Jn 9,138) à ouvrir les yeux de notre coeur pour voir Jésus dans toute sa gloire, comme à la Transfiguration (Mt 17,19) ; mais pour y arriver il nous faut nous laisser ressusciter par Jésus comme Lazare (Jn 11,1,45); c'est à ce moment-là que nous pouvons accompagner Jésus sur la croix (Lc 23,3249) et dire ensuite, comme les femmes (Mc 16,18; Jn 20,118): « Nous avons vu le Seigneur » . La Lectio divina, à la lumière de saint Augustin, nous fait revivre la rencontre des disciples d'Emmaüs avec Jésus (Lc 24,1335): « Notre coeur ne brûlait-il pas en nous tandis qu'il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Écritures? »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jaime García Álvarez osa appartient à l'Ordre de Saint-Augustin. Il est docteur en Philosophie, Professeur à la Faculté de Théologie du nord de l'Espagne: Burgos. Professeur invité à l'Université de Strasbourg, au Grand Séminaire de Reims et au Centre d'Études du Saulchoir de Paris. Il a été directeur de la revue Burgense et est actuellement le directeur de La Ciudad de Dios-Revista Agustiniana (Madrid). Il est membre du Conseil de Rédaction de la revue Connaissance des Pères de l'Église (Paris). Il a dirigé l'édition espagnole du Dictionnaire de saint Augustin (Monte Carmelo, Burgos 2001). Il anime et dirige des cours et de récollections sur la spiritualité augustinienne en France. -
Dieu a disposé des ascensions dans notre coeur : les psaumes graduels à la lumière de saint Augustin
Jaime Garcia Alvarez
- Saint-Léger Editions
- 22 Avril 2023
- 9782364528925
Notre vie est un chemin et nous devons tous le parcourir : il va de la naissance à la mort. Et le terme de notre pèlerinage est Dieu. Mais, sur ce chemin, chaque être humain ne s'engage pas de la même manière et Dieu ne se donne qu'à ceux qui le cherchent.
Alors comment y arriver ? Comment y parvenir ?
Les cantiques des montées - ou des degrés, des marches, ou graduels, série de quinze psaumes qui se succèdent, allant du ps. 120 au ps. 135 - nous y aident.
Certains supposent que ces Psaumes étaient chantés sur les degrés du temple : quinze marches qu'il fallait gravir pour atteindre le parvis d'Israël, lors de la montée à Jérusalem, pèlerinage vers la Ville sainte, située sur le sommet d'une montagne, ou qu'ils ont été chantés lors du retour de l'exil, à la montée depuis Babylone. D'autres pensent que ces chants étaient repris pendant les trois pèlerinages annuels que tout juif devait faire.
Saint Augustin voit dans ces Psaumes l'expression de notre pèlerinage vers Dieu en nous préparant à Sa contemplation et il s'est plu à décrire la vie spirituelle comme une ascension vers Dieu, une progression marquée par une série de degrés à gravir, non pas avec les pieds mais avec le coeur : lieu le plus intime de l'homme, endroit où se fait la rencontre avec Dieu.
C'est à péleriner sur notre chemin au rythme des Psaumes graduels que nous invitent saint Augustin et l'auteur.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jaime Garcia Alvarez appartient à l'Ordre de Saint-Augustin. Il est docteur en Philosophie, Professeur à la Faculté de Théologie du nord de l'Espagne: Burgos. Professeur invité à l'Université de Strasbourg, au Grand Séminaire de Reims et au Centre d'Études du Saulchoir de Paris. Il a été directeur de la revue Burgense et est actuellement le directeur de Revista Agustiniana (Madrid). Il est membre du Conseil de Rédaction de la revue Connaissance des Pères de l'Église (Paris). Il a dirigé l'édition espagnole du Dictionnaire de saint Augustin (Monte Carmelo, Burgos 2001). Il anime et dirige des cours et de récollections sur la spiritualité augustinienne en France, Belgique et Canada -
La pensee philosophique de fray luis de leon - l'intuition lyrique
Alain
- Saint-Léger Editions
- 4 Avril 2024
- 9782364523630
Parmi tant d'hommes célèbres qui honorèrent l'antique Université de Salamanque dont le renom fut immense au Siècle d'Or, se détache une figure : celle de Fray Luis de León. À la fois philosophe, philologue, théologien poète et musicien, Fray Luis de León, qui instruisit et enthousiasma des générations d'étudiants par sa parole, ses ouvrages et ses vers, ne se présente- t-il pas à nous comme un héros de la Légende dorée, lui qui, par surcroît, alla, durant plus de quatre années, expier dans les cachots de l'Inquisition les audaces novatrices de son verbe et de sa plume ?
N'est-elle pas faite pour séduire les philosophes l'attachante personnalité de cet éminent professeur, qui composa, au fond de sa prison, le puissant traité des Noms du Christ : « chef-d'oeuvre de l'humanisme chrétien » où sont exprimées, avec une rare profondeur, les conceptions les plus complexes de la métaphysique et de la théologie ?
Or, si la critique internationale a, sans nul doute, fouillé très exhaustivement les sources françaises, italiennes, anglaises et allemandes de la pensée de cette extraordinaire période de l'Histoire, en revanche il semble qu'elle ail notablement négligé l'apport espagnol.
Certes, on n'a pas manqué de s'intéresser aux aspects proprement artistiques et littéraires du Siglo de Oro ; nul n'ignore, de nos jours, les richesses de l'humanisme poétique, dramatique et romanesque de l'Espagne d'alors. Mais peu d'érudits ont scruté la pensée espagnole elle-même ; préférant s'attacher aux côtés les plus superficiels de l'esprit castillan ou andalou, on a, en retour, trop oublié le fond doctrinal de l'hispanisme sous la Renaissance et la Contre-Réforme. C'est ainsi qu'on a fort peu lu les philosophes et les théologiens d'outre-Pyrénées, si ce n'est peut-être les casuistes vilipendés, de la façon qu'on sait, par notre grand Pascal. A-t-on même soupçonné leur existence ? Seuls, Cervantès, Louis de Grenade, sainte Thérèse, saint Jean de la Croix et Francisco de Vitoria sont aujourd'hui vraiment connus du public cultivé. Mais aucune étude vraiment scientifique ne s'est portée jusqu'à ces derniers temps sur les grands noms, notamment Fray Luis de Léon, de valeur insigne pourtant et dont la pensée résonne en filigrane très fortement encore dans tous les débats philosophiques et théologiques de toute l'Europe
À PROPOS DE L'AUTEUR
Alain Guy - Philosophe et hispaniste français né à La Rochelle le 11 août 1918 et mort à Narbonne le 7 novembre 1998 a été professeur à la Faculté des lettres de l'Université de Toulouse-Le Mirail et fondateur et directeur du Centre de philosophie ibérique et ibéro-américaine. Il s'installe à Salamanque en 1936 pour connaître Miguel de Unamuno. Sa première recherche a été Esquisse des Progrès de la spéculation philosophique et théologique à Salamanque au cours du XVIe Siècle, publiée à Paris, Vrin, 1943. Sa principale thèse présentée à l'Université de Grenoble (1942) intitulée La Pensée de Frère Luis de Léon : Contribution à l'étude de la philosophie espagnole au XVIe siècle, publiée à Paris, Vrin 1943 - date à laquelle il devient docteur èslettres - est traduite en espagnol en 1960. Il a dédié sa vie à l'étude de la philosophie espagnole et latino-américaine, pour la faire connaître non seulement à l'étranger, mais aussi en Espagne. Il a été membre de l'Académie littéraire de la Rochelle, titulaire de la célèbre Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres de Toulouse fondée en 1640. Il était également Officier de l'Institution Post (1967) et Chevalier de la Légion d'Honneur. En Espagne il a appartenu à la Société espagnole de philosophie, fut le fondateur honoraire de l'association Hispanisme philosophique ainsi que le partenaire de la SITA (Sociedad Internacional Tomâs de Aquino). En 1978, il a reçu la Croix de Commandeur de l'Ordre d'Isabelle la Catholique et en 1986 a reçu des doctorats honorifiques de l'Université de Salamanque. Particulièrement remarqué en tant que fondateur et directeur du Centre de philosophie ibérique et latino-américain dans cette université (1967-1987)2, il a visité toute sa vie l'Espagne avec son épouse, également hispaniste, Reine Guy. Il a étudié le travail de frère Luis de León, puis ceux de Juan Luis Vives, Miguel de Unamuno et José Ortega y Gasset tout en s'intéressant à des auteurs plus modernes. Le fruit de cet intérêt était l'Histoire de la philosophie espagnole, publié en 1982 et qu'il a traduit en espagnol en 1985. Il a également traduit Idée de la Métaphysique de Julián Marías, préfacé par Henri Gouhier, publications de l'Université de Toulouse-Le Mirail, Nihilisme et expérience extrême de Victor Massuh ainsi que Au cours des dernières années de la paix à la guerre de Miguel de Unamuno. Il a fait don de sa bibliothèque, riche de 3200 volumes spécialisés dans la philosophie espagnole, au Centre Pompidou.