Le chemin que nous découvrons est divisé en plusieurs étapes, chacun l'escalade suivant son engagement, ses possibilités.
La prière ne s'apprend pas, elle se vit simplement.
Sur fond de haines, de violences, d'inégalités sociales et de dérèglements écologiques, la démocratie paraît menacée.
Face à ce risque, la théorie critique (de l'école de Francfort à Bourdieu) reste indispensable pour alerter sur l'ampleur des aliénations et des dominations. Mais elle ne suffit plus. D'autres approches sont à mobiliser.
Bruno Frère et Jean-Louis Laville les identifient et soulignent notamment l'apport des pragmatismes et des épistémologies du Sud. Croisant ces analyses, ils concentrent leur attention sur des combats de plus en plus présents (zapatisme, zones à défendre, mobilisation pour le climat, défense des libertés associatives, écoféminisme...) et des résistances encore trop souvent invisibles (circuits courts, communs, économie solidaire...).
Les auteurs montrent ainsi que, par-delà les dangers, la démocratie se réinvente déjà, y compris en tissant de nouveaux liens entre humains et non humains, entre acteurs et chercheurs.
Parce qu'il conjugue une synthèse originale des travaux les plus marquants du XXe siècle avec l'examen d'expériences foisonnantes, cet ouvrage formule les bases d'une nouvelle théorie critique et d'une conception renouvelée de l'émancipation. En ce sens, il est force de propositions pour celles et ceux qui ne se satisfont ni de l'immobilisme ni du catastrophisme.
Bruno Frère est directeur de recherches au FNRS et professeur à l'université de Liège. Il a coordonné Le Tournant de la théorie critique aux éditions Desclée de Brouwer.
Jean-Louis Laville, après avoir été chercheur au CNRS, est professeur du Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire économie solidaire, membre du laboratoire HT2S. Il a publié au Seuil L'Économie sociale et solidaire. Pratiques, théories débats.
La spirituelle française la plus étonnante d'aujourd'hui commente la plus éternelle des prières, accompagnée des peintures d'un moine bénédictin. Un livre de bord pour traverser le carême. Une main tendue pour réapprendre à rendre grâces.
" Comment prier ?
À celui qui demande, Jésus a donné des mots.
Chacun de nous peut mettre sa voix dans les mots du Notre Père. Nous pouvons nous y abriter comme en une maison sûre. Cette prière est pour tous, tissée de mots simples pour parler à Dieu. "
Les lettres de Frère Luc, l'un des sept martyrs de Tibhirine, le moine médecin incarné avec brio par Michael Lonsdale dans le film Des hommes et des dieux, enfin publiées. À travers cette correspondance transparaît l'amour de Dieu et du prochain. Une humanité accessible, offerte à tous. Les lettres de frère Luc, le moine médecin de Tibhirine, viennent compléter le testament spirituel des frères martyrs.
Ancien camarade d'études, et ami de toujours, le professeur Georges Guillemin a correspondu avec le trappiste durant plus de trente ans. Entre les joies et les peines de la famille Guillemin, le quotidien du médecin d'un village de l'Atlas, les questionnements sur la foi ou les difficultés de la vie en Algérie dans les années noires, transparaît l'amour de Dieu et du prochain. Accompagnées de notes, repères et photographies, ces missives émouvantes offrent un regard réaliste et serein sur la mort qui débouche sur la Vie.
L'histoire d'une belle amitié. Le témoignage unique d'un martyr. Un traité d'espérance pour tous.
Ce dixième et dernier volume des Écrits de frère Roger présente les textes du fondateur de la communauté de Taizé rédigés entre 1991 et 2005, année de sa mort brutale. On y trouve notamment ses lettres annuelles aux jeunes, de beaux témoignages sur mère Teresa ou sur le pape Jean-Paul II, l'expression de son espérance pour le futur de l'Europe et pour la paix mondiale. Il y formule sa vision originale de la réconciliation des chrétiens. Le livre contient aussi un certain nombre de documents inédits : pages de journal personnel, messages à la communauté où frère Roger évoque la vie des frères, la solidarité avec les plus pauvres, la recherche de Dieu, sa propre succession comme prieur.
Dans cette période, il déclare volontiers : « J'irais jusqu'au bout du monde pour dire et redire ma confiance dans les jeunes générations. » Et les lecteurs sont invités à l'accompagner à des rencontres de jeunes que, avec des frères, il anime aux Philippines aux États-Unis, en Afrique du Sud.
Sainte patience, priez pour nous... ! Devant la difficulté, à laquelle personne n'échappe, à mettre cette vertu en pratique, comment progresser ?Un peu de patience... commençons d'abord par analyser les mécanismes psychologiques et spirituels expliquant le pourquoi de toutes nos impatiences.Prenons ensuite le temps de découvrir et contempler dans l'Évangile la sainte patience de Dieu.Nous pourrons alors mettre en oeuvre tous les exercices clés proposés dans cet ouvrage qui nous permettent de sortir des impasses de l'impatience. Notre croissance spirituelle et notre vie quotidienne n'en seront que plus heureuses et pacifiées.
Prêtre du diocèse de Gap et d'Embrun (Hautes-Alpes), le père Ludovic Frère est licencié en théologie biblique. Recteur du sanctuaire Notre-Dame du Laus depuis 2010, il est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages sur de grandes questions de vie et de spiritualité.
La Passion du Christ est le lieu du plus grand amour et le grand moment de notre salut. L'Église nous invite, chaque vendredi, à la méditer. Traversé comme une flamme par le thème de l'amour divin qui va « jusqu'au bout », ce livret propose cinq niveaux d'approche : l'Écriture, la parole d'un auteur de l'Église, une courte méditation théologique et spirituelle, une intention de prière et enfin une suggestion de résolution pratique.
On trouvera dans cet ouvrage une vingtaine de neuvaines, dont quinze totalement nouvelles, toutes porteuses d'une intention principale : le secours d'une ou de plusieurs personnes en difficulté.
Parmi les neuvaines originales, on découvrira celles à la Trinité, la Vierge, saint Joseph, saint Antoine de Padoue, sainte Rita, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, l'Ange gardien.
On appréciera aussi d'y retrouver la neuvaine de grâce à saint François-Xavier ou celle dite « irrésistible » du Padre Pio. Notre Dame s'y trouve honorée sous bien des titres qui lui sont chers, y compris celui de « Notre Dame qui défait les noeuds » (elle aussi originale).
La neuvaine est une forme de prière médiévale toujours appréciée des croyants. Elle consiste à méditer, durant neuf jours consécutifs, des textes de l'Écriture et de la tradition ecclésiale, tout en confiant à Dieu une intention particulière. Cette démarche spirituelle précède souvent la célébration d'une fête liturgique.
Du trésor biblique inépuisable, voici quelques bribes. S'y mélangent effort exégétique, réflexion théologique et un souci de lire, en même temps que la Bible, notre temps et notre monde. C'est d'abord le Christ ressuscité qui, sur le chemin d'Emmaüs, « ouvrait les Écritures » à ses compagnons de route. À son école et à sa suite, nous tirons de leur trésor « du neuf et du vieux ».
La neuvaine est une forme de prière toujours appréciée des croyants. Elle consiste à méditer, durant neuf jours consécutifs, des textes de l'Écriture et de la tradition ecclésiale, tout en confiant à Dieu une intention particulière. Ce livret présente une neuvaine inédite à Notre Dame qui ôte les épines. Le texte, revêtu de l'Imprimatur, est riche de citations bibliques et de références à la spiritualité mariale des plus grands saints. Cette neuvaine, qui se prie facilement, obtient de nombreuses grâces, notamment dans l'ordre d'une libération des blessures intérieures et extérieures qui font cruellement souffrir : épines de haine, d'incrédulité, de désespoir, d'orgueil, de mensonge, d'égoïsme, de dépendances aliénantes, de conflits relationnels, d'emprises démoniaques. Elle prend toute sa force si l'on veut bien se plier à une authentique démarche de conversion, qui passe par le repentir et la réconciliation.
Un ouvrage joliment illustré qui permettra aux professeurs de faire étudier l'une des beaux contes des frères GRIMM ! Le loup et la peur pourront être des objets d'étude passionnants pour les élèves du cycle 3 (CM1, CM2, 6e). L'ouvrage contient une présentation de l'auteur, de l'oeuvre ainsi que des fiches pédagogiques pour travailler en classe.
Au début des années 1980, frère Roger propose aux jeunes qui viennent de plus en plus nombreux à Taizé de se faire pèlerins de confiance et de réconciliation : accomplir de multiples petits pèlerinages d'une personne à une autre, d'un groupe à un autre, aller rencontrer ceux qui sont différents d'eux, en nourrissant de temps en temps leur vie intérieure lors de rassemblements de prière et de partage. Dans ce livre on le voit en donner lui-même un signe, se mettre en route à Séville, au sud de l'Espagne, remonter l'Europe, franchir le « rideau de fer », traverser l'Atlantique. On assiste aussi aux rencontres européennes de Rome, de Londres, de Paris.
Ce huitième volume des Écrits de frère Roger reprend la deuxième moitié de « Passion d'une attente » puis présente des récits qu'il fait aux frères, des paroles qu'il prononce lors de certaines étapes du pèlerinage, quelques-unes des lettres annuelles qu'il adresse aux jeunes. Une partie de ces textes étaient jusqu'ici restés inédits.
« À vous de commencer ». Pour Kierkegaard, c'est le message que le Christ adresse à l'humanité. Ressuscité, il convie les humains à l'initiative et aux combats. Sa présence et sa vie « autorisent » des commencements neufs. C'est le désir de chercher la fraîcheur des commencements qui caractérise les textes qui sont ici rassemblés. Fraîcheur qui distingue nombre d'écrits des premiers chrétiens, mais qui ne cesse de refaire surface tout long de l'histoire chrétienne, parfois à des périodes les plus improbables. La fraîcheur des commencements côtoie souvent la « vieillesse » d'un monde divisé qui exténue ses habitants. On pourrait y voir une contradiction. L'auteur de ce livre s'efforce d'y discerner un appel. La foi somme de voir le monde tel qu'il va, à ne pas détourner les yeux de sa dureté implacable et, en même temps, elle demande d'avoir des yeux pour voir le ferment qui le travaille, le traverse et le renouvelle, à chercher, comme le dit Hopkins, « l'exquise fraîcheur vivant au plus profond des choses ».
Cet ouvrage propose au lecteur de parcourir les écrits de Charles de Foucauld à travers quinze thèmes fondamentaux.
À l'occasion du centenaire de sa mort, cet ouvrage présente Charles de Foucauld par un choix de textes ordonné de manière thématique : Beauté, Joie, Miséricorde, Humilité, Nazareth, Prière, Désert, Travail... Découvrir la vie, les questionnements, les souffrances, les rencontres de ce frère universel, par des textes choisis parmi ses écrits spirituels et sa correspondance et rencontrer un homme qui parle au coeur, un frère pour aujourd'hui. « Les dévots qui veulent aimer Dieu sans aimer les hommes rêvent une absurdité », telle est la conviction que Charles partage avec son ami Balthasar pour souligner l'unité de l'amour (amour de Dieu, amour des hommes), car nous n'avons qu'un seul coeur.
Découvrez la vie, les questionnements, les souffrances et les rencontres de ce frère universel.
EXTRAIT
Étant trappiste, Charles cherche la dernière place pour imiter Jésus :
Notre-Seigneur Jésus-Christ a vécu pauvre, travaillant, jeûnant, obscur et dédaigné, comme le dernier ouvrier, il a passé des jours et des nuits solitaires au désert ; j'aime Notre-Seigneur Jésus-Christ, bien que d'un coeur qui voudrait aimer plus et mieux, mais enfin je L'aime, et je ne puis supporter de mener une vie autre que la Sienne, une vie douce et honorée quand la Sienne a été la plus dure et la plus dédaignée qui fut jamais... Je ne veux pas traverser la vie en première classe pendant que Celui que j'aime l'a traversée dans la dernière...
À PROPOS DES AUTEURS
Depuis quinze ans, sept religieux et religieuses de communautés variées de la famille spirituelle de Charles de Foucauld mettent leurs compétences au service des textes, en lien avec la postulation de la cause de canonisation du bienheureux Père de Foucauld.
L'introduction a été rédigée par Mgr Bouvier, vice-postulateur de la cause de canonisation de Charles de Foucauld, et la postface par Mgr Claude Rault, évêque du Sahara algérien.
Le Carême est un moment intense de la vie spirituelle du chrétien.
Durant 40 jours, l'Église invite les humbles fidèles à se tourner davantage vers le Christ pour le suivre dans ses combats au désert et son coeur à coeur avec le Père dans un même Esprit. Pour chaque jour, ce livre propose différentes pistes de réflexion pour aider à mieux prier, aimer et agir dans le sens de ce que vit l'Église dans la liturgie.
On trouvera d'abord une citation extraite des lectures du jour et un texte d'enseignement ecclésial emprunté aux meilleures sources de la théologie spirituelle d'Orient et d'Occident.
Enfin, l'auteur propose une courte méditation, suivie de suggestions pratiques dans le sens de la conversion et de la pénitence.
Une brève prière finale fait écho au thème de la journée. Le lecteur trouvera dans ces pages un accompagnement de qualité pour chacun des 40 jours du Carême, ainsi que pour les six dimanches de ce Temps, augmenté du dimanche de Pâques qui donne sens et lumière à tout ce qui précède.
Frère Roger est arrivé seul dans le petit village de Taizé en 1940, à l'âge de vingt-cinq ans. Soixante-cinq ans plus tard, le fondateur de la Communauté de Taizé retrace ici quelques étapes de son itinéraire et de sa réflexion.
Passant de ses souvenirs d'enfance à ses rencontres avec Mère Teresa, de ses relations avec Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul II à ses visites dans les pays d'Europe de l'Est aux temps difficiles, de la vie parmi les déshérités des continents du sud à l'accueil des jeunes à Taizé, sa méditation évoque les multiples démarches entreprises pour poser des signes de communion et de paix, en particulier dans les lieux de fracture de l'humanité.
Ce livre est né d'une rencontre : celle du frère Jean-Pierre Schumacher et de Nicolas Ballet. Pendant un mois et demi, le journaliste est allé recueillir la parole du moine trappiste au monastère Notre-Dame de l'Atlas, à Midelt (Maroc), où il vit depuis douze ans.
Au fil de longs entretiens, le dernier survivant de Tibhirine a accepté de se confier sur le drame qui a emporté sept de ses frères au printemps 1996. Il apporte des informations inédites sur la nuit de l'enlèvement et détaille les nombreuses épreuves traversées par l'abbaye au cours des décennies précédentes : c'est le premier témoignage direct sur les difficiles années de relance de Tibhirine au lendemain de l'indépendance algérienne, dans un pays à la fois socialiste et musulman. À travers l'itinéraire spirituel de cet homme de foi se dessine le portrait du XXe siècle, entre guerres, décolonisation et ouverture au monde.
Aujourd'hui, frère Jean-Pierre et les siens poursuivent, fidèles à l'esprit de Tibhirine, le dialogue avec les musulmans dans leur prieuré marocain de Midelt, " laboratoire d'espoirs pour nos sociétés " crispées par la question de l'islam.
Frère Jean-Pierre, 88 ans, est moine trappiste et prêtre au prieuré de Notre-Dame de l'Atlas, à Midelt. La nuit du 26 au 27 mars 1996, il a échappé par miracle à l'enlèvement de sept de ses frères au monastère de Tibhirine.
Nicolas Ballet est journaliste au Progrès à Lyon et chargé de cours à l'Institut d'études politiques de cette ville. Son enquête " Tibhirine : tous les chemins mènent à Lyon " a obtenu le 3e prix Varenne de la presse quotidienne régionale en 2011.
À la fin des années 1960, le cheminement vers la réconciliation des chrétiens, qui a tant occupé frère Roger, lui semble être en panne. Il se demande : si l'oecuménisme a atteint un plafond, qui fera une trouée ? Seraient-ce les jeunes générations ? Mais beaucoup de jeunes sont découragés et désorientés, la grande crise de 1968 n'a pas abouti à ce qu'ils avaient imaginé : comment partager avec eux une nouvelle espérance ?
Le fondateur de Taizé pense alors à un moyen pour stimuler une recherche : réunir un concile des jeunes. Il sait que pour toucher cette génération exigeante il faut un langage fort et absolu : « lutte et contemplation » est le mot d'ordre qu'il propose.
Les pages rassemblées dans ce livre font découvrir comment frère Roger et ses frères traversent ces années tourmentées. Elles donnent aussi accès aux racines des options actuelles de la communauté de Taizé.
Ce cinquième volume des Écrits de frère Roger réunit Ta fête soit sans fin, publié en 1971, et Lutte et contemplation, publié en 1973. Les pages de journal que contenaient ces deux livres sont enrichies d'autres textes, interviews, lettres aux jeunes, extraits inédits du conseil annuel de la communauté.
Smartphones, tablettes, ordinateurs portables et bien d'autres objets connectés ont envahi notre quotidien. Ils nous fascinent et nous relient les uns aux autres comme jamais. On comprend que le pape François ait qualifié internet de « don de Dieu » !
Mais le développement vertigineux du numérique peut aussi inquiéter et on peut se demander si les rencontres virtuelles n'ont pas tendance à prendre le pas sur les rencontres réelles, sans compter les graves périls que le numérique fait courir à la dignité humaine : cyberpornographie, harcèlement, masses de données récoltées par les Big Data et projets transhumanistes...
Jésus-Christ est venu éclairer toute la réalité humaine, la transfigurer par sa présence et la porter à son accomplissement dans l'éternité par sa mort et sa résurrection. Les chrétiens ne sont pas seulement appelés à utiliser internet comme un nouvel outil d'évangélisation, ils doivent refuser de se connecter à ce qui déshumanise et discerner les déconnexions nécessaires à une vie plus libre pour se reconnecter à l'essentiel.
La réflexion percutante de ce livre peut rejoindre les adeptes d'internet comme ceux qui n'y connaissent rien. Elle peut toucher ceux qui cherchent des conseils concrets pour une bonne utilisation des outils numériques, comme ceux qui veulent s'ouvrir à une spiritualité du net authentiquement chrétienne.
Prêtre du diocèse de Gap et d'Embrun (Hautes-Alpes), le père Ludovic Frère est licencié en théologie biblique. À l'écoute de l'expérience des pèlerins au sanctuaire Notre-Dame du Laus qu'il dirige depuis 2010, il a rédigé plusieurs ouvrages sur de grandes questions de vie et de foi, notamment : Laissez-vous réconcilier (2012), Je n'ai pas le temps (2013), La tendresse de Dieu (2015), La miséricorde face au terrorisme (2016).
Le portrait d'un dieu courroucé et avide de condamner, qu'on croit trouver dans les pages de la Bible, est sans doute l'un des obstacles les plus forts à la foi. Rien de plus compréhensible, alors, que de vouloir effacer toute trace de colère dans notre image de Dieu. Mais cette entreprise va-t-elle mutiler le visage authentique du Dieu de la Bible ? Si le thème de la colère divine, bien compris, loin d'être un vestige primitif ou une aberration, se révélait comme une clé pour l'intelligence d'un Amour « fort comme la mort », une porte ouvrante sur le mystère de notre rédemption dans le Christ... C'est le pari que ce livre tente de relever.
« Comme le monde a besoin de tendresse ! » Ces paroles du pape François dans l'homélie de la messe de Noël 2014 sont une invitation à mettre la tendresse de Dieu au coeur de notre vie. Osons donc la tendresse, « qui n'est pas la vertu du faible, mais qui dénote une force d'âme et une capacité d'attention, de compassion, de vraie ouverture à l'autre, d'amour », dit encore le pape François, dans la messe d'inauguration de son pontificat.La tendresse est une réalité à vivre en même temps qu'un profond besoin de l'être humain. Jésus lui-même a des gestes, des paroles tendres.Ce livre lumineux invite à cette conversion à la tendresse. Il est urgent d'oser la vivre !Le père Ludovic Frère est recteur du sanctuaire de Notre-Dame du Laus et vicaire général du diocèse de Gap et d'Embrun. Il assume ces deux missions, en cherchant à y apporter la tendresse de Dieu à laquelle le message des apparitions à Notre-Dame du Laus l'a rendu particulièrement sensible.
Ce livre est né d'une série d'introductions bibliques, données pendant les rencontres intercontinentales de jeunes à Taizé.
Il tente d'approfondir le mystère du Notre Père en creusant l'une après l'autre toutes les phrases de cette prière de Jésus. On y découvre sous des apparences ordinaires, sous des expressions d'origines juive et biblique, quelque chose d'unique, comme une plongée dans la vie intime de Dieu.
Une prière dans laquelle nous n'aurons jamais fini de puiser des trésors d'Évangile. Une prière capable d'alimenter, pendant toute la vie, un pèlerinage de confiance sur la terre.
Cette nouvelle édition comporte un chapitre supplémentaire sur la doxologie « Car c'est à toi qu'appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire... »
Ces pages font découvrir comment la communauté de Taizé, petite et peu connue, devient en quelques années un lieu où accourent des jeunes du monde entier car ils s'y sentent accueillis et compris.
Au début des années 1960, frère Roger espère que la vague oecuménique soulevée par le pape Jean XXIII provoquera rapidement une réconciliation des chrétiens séparés et que le concile Vatican II en sera l'instrument privilégié.
Espérance déçue ! Alors, vers la fin du concile, il pressent que l'oecuménisme n'a d'avenir qu'en se lançant sur des chemins tout nouveaux. Il les décrit dans Dynamique du provisoire. Du même coup, il entraîne la communauté qu'il a fondée vers des horizons beaucoup plus larges.
L'un de ces chemins est l'écoute des nouvelles générations. De fait, trois ans plus tard, en écrivant Violence des pacifiques, il montre qu'il ose aller très loin à la rencontre de l'effervescence des jeunes de 1968.
Ces deux livres sont réunis ici avec quelques autres textes de la même époque.
Dans un monde marqué toujours davantage par le profit, le rendement et la consommation, l'amitié reste pour beaucoup un lieu où s'affirme notre humanité. Or, Jésus ne nous dit-il pas : « Je vous appelle amis » ?
Ce livre emprunte le concept d'amitié universelle pour éclairer le message évangélique. Il commence avec la question, « Quelle est la spécificité de la foi chrétienne ? », ce qui fait découvrir la notion de communion et donc l'importance du rassemblement des croyants en Église. Il explore ensuite l'amitié et les transformations que celle-ci a subies sous l'influence du christianisme. Le chapitre suivant est consacré à l'aventure de Taizé et de son fondateur, prise comme parabole de ce que pourrait être un vaste tissu d'amis, réunis à cause du Christ et de l'Évangile. Finalement, à partir de cet acquis, l'auteur essaie de tirer quelques conclusions pratiques pour la vie des chrétiens dans la période actuelle.
Au sein d'une civilisation planétaire qui cherche son identité et son unité, l'Église chrétienne peut jouer un rôle irremplaçable si elle redécouvre sa vocation essentielle. Présence du « Christ de communion » au coeur du monde, elle est appelée à être en tout lieu un ferment d'amitié avec Dieu et entre les humains. En vue de cela il n'y a qu'une voie, un retour aux sources.