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Fabrice Hadjadj
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Devant les dégâts que l'activité humaine déréglée produit sur les écosystèmes et fait planer sur nos sociétés, le doute n'est plus guère permis : le nom du sursaut attendu est "écologie". Mais il est décliné de tant de façons différentes qu'on ne peut que s'interroger : "Quelle écologie ?" Car si la Nature est puissance de fécondité, elle est indissociable, aussi, de la violence et de la mort. Entre idéalisation excessive et désespoir, entre muséification généralisée et pulsion nihiliste, il s'agit donc de trouver la juste attitude qui donne réellement sa chance à la vie. Le pari de ce livre est que la solution, ô combien inconfortable, est chercher dans la volonté de tenir ouverte la contradiction - c'est-à-dire dans la tragédie. Car la Vie, en effet, est peut-être moins désir de conservation de soi que désir de se donner tout entier, dans un geste fugace aussi dérisoire que sublime.
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Des loups déguisés en agneaux
Fabrice Hadjadj
- Éditions du Cerf
- ACTUALITES HORS COLLECTION
- 25 Janvier 2024
- 9782204159197
Ainsi les loups se sont déguisés en agneaux - et même en bergers. Ceux qui devaient prendre soin du troupeau en ont fait leur pâture. Et nous voilà sidérés, au point que toute considération semble impossible. Le plus souvent, en effet, nous sommes pris entre le journalistique et
l'hagiographique : d'un côté, le fait brut nous laisse en position de spectateur désabusé ; de l'autre, le saint tombé (l'impossible !) nous pousse à nous abuser nous-mêmes, courant tantôt au lynchage tantôt au déni...
Ce petit livre tente d'échapper à pareille alternative. Revenant notamment
sur l'« affaire » des frères Philippe et de Jean Vanier, il en propose une lecture biblique : ne rien minimiser de ce qu'elle a de grave, ne pas négliger
ce qu'elle recèle de grâce. Ne confirme-t-elle pas une Bonne Nouvelle qui
nous avait depuis longtemps avertis du pire ? Gardez-vous des faux prophètes, ils viennent en vêtements de brebis... Aussi nous donne-t-elle de penser le risque inouï de l'Incarnation, et de remettre en cause certains aspects de la spiritualité récente : l'esprit d'enfance, la compassion qui excuse tout, gages donnés à l'irresponsabilité, boulevard pour ces « monstres mous » dont Bernanos annonçait l'empire.
S'il est un bon usage des abus, c'est de faire en sorte qu'ils nous interrogent personnellement. Les apôtres furent envoyés comme des agneaux au milieu de loups. Il faut en conclure que l'Église n'est constituée que de loups convertis (et tant mieux ! sans quoi nous ne serions que des moutons bêlant). Gare à nous, donc, et à cette petite gueule carnassière qui s'ouvre à même nos coeurs.
Fabrice Hadjadj a reçu le prix Montherlant de l'Académie des Beaux-Arts et le prix cardinal Lustiger de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre. Directeur de l'Institut Philanthropos (Fribourg, Suisse), il a été membre du Conseil pontifical pour les laïcs. -
La petite fille blanche... : et autres contes de Noël
Fabrice Hadjadj
- Éditions Salvator
- 24 Octobre 2024
- 9782706727863
Une petite fille naît blanche, mais vraiment blanche, comme la neige et le lait...
Un petit garçon entend sa mère défunte lui parler à travers un GPS...
Un pauvre menuisier doit fabriquer un cercueil le soir de la Nativité...
Trois contes de Noël, dans trois styles différents, pour rassembler trois générations de lecteurs, comme cette table de fête où s'offrent la dinde farcie ou la bûche glacée.
Ils sont écrits pour être lus en famille. « et vieux se réjouiront ensemble », dit le psaume. C'est ce que voudrait faire ce petit livre de contes, mieux qu'un livre de compte, afin que chacun s'ouvre, selon son âge, à l'imaginaire de la grâce. -
Des enfants, Siffreine et Fabrice Hadjadj en ont eu neuf, avec une inconscience telle qu'elle paraît friser le surnaturel. Aussi les accuse-t-on d'activer le "suicide de la planète" et de "ne pas penser aux générations futures", car y penser, bien entendu, c'est éviter de les faire naître. Jusqu'ici l'auteur répondait en aggravant son cas : "Dès le premier enfant, nous étions complètement dépassés... C'est pourquoi nous nous sommes dit que nous pouvions en avoir d'autres..." L'éditeur l'a enjoint d'étoffer son argumentation. Voilà pourquoi il s'explique, dans les deux sens du terme : querelle et éclaircissement.Dans une première partie, il a une explication avec ses détracteurs, et s'abaisse jusqu'à considérer la démographie, son empreinte carbone familiale, la "pilule d'or" selon soeur Sourire et le "suicide occidental" selon Michel Houellebecq...Dans une seconde partie, non plus diatribe, mais essai, il ose expliquer que le problème renvoie à une question beaucoup plus radicale : "Pourquoi donner la vie à mortel ?" C'est un peu comme si, après la course, il se tirait une balle dans le pied. Comment en aurait-il été autrement ? Ses éclaircissements ne pouvaient que le reconduire au mystère de la vie, dans sa gratuité dramatique, oscillant sans cesse entre l'aberration et la grâce.
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Puisque tout est en voie de destruction ; réflexions sur la fin de la culture et de la modernité
Fabrice Hadjadj
- Le passeur
- 10 Avril 2014
- 9782368901045
L'humanité ne vit plus dans la perspective de son progrès, mais dans celle de sa disparition. C'est le moment d'entrevoir, enfin, ce qui nous fera vivre ! Un essai salutaire et singulier.
Hésiode déjà déplorait un âge d'or et dénonçait une race de fer. Il est donc probable que nous soyons en crise depuis l'origine. Néanmoins, l'état critique de notre époque possède des traits spécifiques, extrêmes, et ressemble fort à un stade terminal : il se peut même que nous ne vivions plus dans une époque, mais dans un délai.
Aussi, comme toujours, c'est à l'heure où une chose est sur le point de disparaître qu'elle se révèle à nous dans ses contours singuliers et sa présence irremplaçable. Le mot " apocalypse " le suggère, dans lequel on entend " désastre ", et qui veut dire " dévoilement ". Dans cette situation où l'humain est trois fois menacé d'extermination (technologique, écologique ou théocratique), les lignes bougent, les ennemis d'hier deviennent alliés, les plus révolutionnaires éprouvent la nécessité de recourir à une certaine tradition...
C'est sur cette alliance de la tradition et de la modernité, de l'eschatologie et de la culture, de la lucidité devant la mort et de l'éducation ouverte à la vie, que porte ce recueil de textes et conférences. Il voudrait, passant du transhumanisme de J. Huxley au trasumanar de Dante, dégager un gai savoir de l'apocalypse. -
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Dieu peut-il être un sujet de conversation ? Peut-on le placer entre les derniers résultats de Coupe d'Europe et le prochain bulletin météorologique ? Serait-il toutefois beaucoup mieux de disserter savamment dessus, d'en faire un beau concept théologique, de le resituer entre les antinomies de Kant et les généalogies de Nietzsche?
La bouche qui vient de dire : « Passe-moi le sel ! » ou « La France forte, c'est maintenant » ou « Vous êtes belle, Monica, puis-je monter prendre un verre chez vous ? », est-elle habilitée à dire quelque chose du divin ? Du reste, le mot « Dieu » peut-il être un mot parmi d'autres dans une phrase, un gros mot, un mot avec une grande majuscule ?
L'Infini tient-il en quatre lettres communes (comme le fini en cinq lettres) ? N'est-ce pas le diminuer au moment même où l'on prétend l'exalter ? Ou l'honorer alors qu'on voudrait s'en débarrasser pour toujours ?
Au moins deux espèces de personnes ne s'embarrassent pas de ces difficultés : le fondamentaliste et l'athée. Tous deux parlent de Dieu à tort et à travers. Si bien que deux autres types vont s'insurger contre une telle arrogance : l'agnostique et le chrétien enfoui. Tous deux prennent le parti de ne plus en parler du tout.
Et puis il y a ceux qui ne se retrouvent pas dans le quadrige de ces factions. Ceux pour qui l'on ne peut parler de Dieu, mais pour qui l'on peut encore moins se taire. Et les voici qui bégayent, bafouillent, balbutient, clowns qui doivent témoigner de ce qui les surpasse... Ils sont envoyés comme hérauts du « Royaume », alors qu'ils font leurs courses chez Leclerc. Ils sont désignés comme « lumière du monde » alors qu'ils cherchent l'interrupteur de leur chambre. Enfin, ils se savent fils du Dieu infini et néanmoins fils de Lucette et Ferdinand, finis, extrêmement finis...
Fabrice Hadjadj, essayiste et dramaturge, dirige Philanthropos (Institut européen d'études anthropologiques à Fribourg, Suisse). Il collabore aussi au Figaro littéraire et à Art press, ainsi qu'à Panorama et à Prier. -
- À moi la gloire ! Vous n'avez pas honte ?
- Si, un peu.
- Comment pouvez-vous être aussi vain ?
- C'est que j'essaie d'être honnête.
- Vous voulez briller.
- Je voudrais illuminer même.
- Ne savez-vous pas que c'est à Dieu que revient toute la gloire ?
- Si, un peu.
- Vous vous prenez pour Dieu ?
- Je ne suis pas assez humble pour cela. Mais je prends Dieu pour Dieu, je ne le crois pas avare de sa lumière.
- Toujours le dernier mot, n'est-ce pas ?
- L'avant-dernier, seulement. Ou l'antépénultième.
- Vous êtes vraiment lourd.
- En hébreu, la gloire se dit kabod. Ce qui veut dire « poids ».
Extrait d'une interview par Marie-Christiane Léthérée pour le magazine Je crois que je crois (numéro d'automne 2019).
La notion de gloire, essentielle à la révélation biblique plus encore qu'à la raison païenne, a été souvent négligée au profit d'une humilité qui semble mieux convenir aux pusillanimes. Dans ces pages, Fabrice Hadjadj essaie de la repenser, allant gaiement de la gloire de Dieu à celle du caillou, du paon ou de la coquette - en passant par sa propre gloire à lui, sans vergogne.
Fabrice Hadjadj, essayiste et dramaturge, dirige l'Institut Philanthropos à Fribourg (Suisse). Il collabore aux revues Art Press et Limite. Son oeuvre est traduite en onze langues. -
Dernières nouvelles de l'homme (et de la femme aussi) ; chroniques d'une disparition annoncée
Fabrice Hadjadj
- Tallandier
- 5 Septembre 2019
- 9791021042308
N'étant pas progressiste, je ne suis pas décliniste non plus. Le monde est encore trop beau pour moi. Un ver de terre n'a pas fini de me fasciner. Et je sais qu'aucune technologie ne me permettra de comprendre ma femme, ni de l'aimer mieux. Ma résistance au progressisme procède de mon accueil du monde tel qu'il est donné, jusque dans son drame.
Je n'ai pas encore appris à bâtir une maison, cultiver un potager, penser comme saint Augustin, chanter comme Dante - pourquoi me jetterais-je sur un casque de réalité augmentée ? Je ne suis pas encore assez humain, pourquoi chercherais-je à devenir cyborg ? Ce serait, sous couvert d'être à la pointe, abandonner mon poste.
Voici quatre-vingt-dix textes drôlatiques et profonds dans lesquels Fabrice Hadjadj s'interroge sur le devenir de notre humanité sous l'emprise croissante de la technologie et de la consommation. Se refusant à tout discours moralisateur, il transmet, par sa langue jubilatoire, une irrésistible joie de vivre, tout en dégageant les bases qui permettent de refonder notre rapport à l'économie et au politique. -
Comme un écho lointain aux vagabonds d'En attendant Godot de Beckett, ce court récit incisif propose une expérience métaphysique, celle de la gratuité de l'existence, oscillant entre l'absurde et la grâce.
Et s'il n'y avait pas de spectacle ? Si, pour une fois, après la montée du rideau rouge, le public était mis face à une scène vide, sans décor ni réplique ? C'est ce à quoi nous convie Pol Bouchard, clown de son état, qui devient ici guide du rien, commentateur du silence, saisi par
l'intrigue du simple fait d'être là... Comme si le seul acte de présence suffisait à nous faire entrer dans une aventure plus vivante que les cinq actes du théâtre classique.
Mais son invitation se change bientôt en parasitisme. Lui qui chantait l'espace nu se met à le meubler autant que possible. Ce qui l'émerveillait tout à l'heure et qu'il voulait partager, subitement le jette dans l'angoisse et le voilà qui cherche à s'en décharger sur vous. Il ne reste pas longtemps impuni, celui qui s'est dérobé au divertissement. Sa joie de vivre se voit rongée par la fatalité d'avoir à mourir.
Ce texte dense et incisif invite à prendre conscience de la gratuité de l'existence et à en apprécier toute la profondeur, entre l'absurde et la grâce. -
Pasiphae
Fabrice Hadjadj
- Desclée de Brouwer
- Littérature hors collection
- 26 Février 2009
- 9782220088440
Comment devient-on la mère d'un enfant à tête de veau ? C'est ce que nous raconte le mythe si moderne de Pasiphaé, reine de Crète et maman de Phèdre comme du Minotaure.Frappée de folle passion pour un taureau blanc, elle demande à Dédale de lui fabriquer une machine de vache où s'étendre et s'accoupler avec la bête. Si bien que son époux, le volage Minos, va se retrouver cocu sous d'incroyables cornes.Une pièce très actuelle, donc, sur les noces du Désir et de la Technique, avec leur petite fabrique de monstres, mais aussi sur ce trou béant au milieu de la femme, où la vie se donne dans son drame toujours nouveau.
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Ce n'est pas nous qui réussissons notre mort, c'est elle qui ne nous rate pas. À nous toutefois de ne pas la rater non plus. Que signifie dès lors réussir sa mort ? Avec verve, humour, espièglerie, mais vérité et sincérité, Fabrice Hadjadj nous invite à passer du confort au combat, à choisir la vie alors même que nous mourons et que nous mourrons.Ce n'est pas nous qui réussissons notre mort, c'est elle qui ne nous rate pas. À nous toutefois de ne pas la rater non plus. Que signifie dès lors réussir sa mort ? Avec verve, humour, espièglerie, mais vérité et sincérité, Fabrice Hadjadj nous invite à passer du confort au combat, à choisir la vie alors même que nous mourons et que nous mourrons.
Vous aspirez à la réussite mondaine ? Hélas ! y parviendriez-vous, plus dure serait la chute : votre dernière heure viendrait vous arracher à une position si chèrement acquise. Mais sondez votre coeur, faites appel à vos rêves d'enfance... Ce n'est pas le confort que vous cherchez, mais une existence héroïque : être chevalier, mourir pour la justice, donner votre vie aux autres ! Attention ! Ce livre entend réveiller votre vocation première. Contre des guides qui réduisent l'existence à des recettes de succès, l'auteur propose une anti-méthode pour accueillir l'échec et la peur, et nous ouvrir à ce qui nous dépasse. Car paradoxalement, une société qui fuit devant la mort ne peut que fabriquer une culture de mort, tandis qu'une société qui l'accueille engendre une culture de vie. Entre une liquidation technique et une vie offerte, il nous faut choisir. Il n'y a pas d'autre alternative : se donner la mort ou bien donner sa vie pour ce qui en vaut la peine. -
L'attrape-malheur Tome 1 : entre la meule et les couteaux
Fabrice Hadjadj, Tom Tirabosco
- La Joie de lire
- ENCRAGE
- 17 Septembre 2020
- 9782889087068
Jakob Traum est un garçon comme les autres, et pourtant... Il est doté d'un étrange pouvoir qui peut le rendre invincible comme extrêmement vulnérable. Forcé de quitter son village natal, il part sur les routes avec un groupe de forains. Alors qu'une guerre éclate entre l'empereur Altemore et Ragar le rebelle, le don du jeune homme éveille l'intérêt des deux clans et, avec eux, celui d'un inquiétant individu au visage dissimulé par une sombre capuche.
Auteur : Né en 1971, Fabrice Hadjadj est un écrivain, philosophe et dramaturge français. Ces différentes facettes lui confèrent un talent certain pour la narration et une capacité peu commune pour le développement d'idée. Entre la meule et les couteaux est son premier roman pour la jeunesse.
Illustrateur : Né en 1966, Tom Tirabosco est illustrateur et dessinateur de bande dessinée. Il a été lauréat de plusieurs concours de bande dessinée. -
L'attrape-malheur, Tome 3 : un berceau dans les batailles
Fabrice Hadjadj, Tom Tirabosco
- La Joie de lire
- ENCRAGE
- 25 Août 2022
- 9782889086863
Avec Un berceau dans les batailles, Fabrice Hadjadj achève en apothéose les aventures de son héros hors norme. À peine remis de la dernière attaque d'Altemore qui a failli lui coûter la vie, Jakob affronte une guerre sans précédent. Ses amis et lui devront faire preuve de courage et d'ingéniosité pour déjouer les plans machiavéliques de l'Empereur. Ce dernier enrage d'avoir perdu Vérène qui a refusé de l'épouser. Décidée d'écouter ses sentiments, la princesse pourrait enfin oser avouer son amour à Jakob. Mais rien n'est moins sûr ; après la guerre, une inquiétante peste pulmonaire s'abat sur le Royaume des Brandes...Avec finesse, Fabrice Hadjadj mêle sujets d'actualité et intrigues fantastiques. La noirceur poétique du trait de Tom Tirabosco souligne une fois encore la profondeur du récit.
Auteur : Né en 1971, Fabrice Hadjadj est un écrivain, philosophe et dramaturge français. Ces différentes facettes lui confèrent un talent certain pour la narration et une capacité peu commune pour le développement d'idée. Des forêts aux foreuses est son deuxième roman pour la jeunesse.
Illustrateur : Né en 1966, Tom Tirabosco est illustrateur et dessinateur de bande dessinée. Il a été lauréat de plusieurs concours de bande dessinée. -
L'attrape-malheur Tome 2 : des forêts aux foreuses
Fabrice Hadjadj, Tom Tirabosco
- La Joie de lire
- ENCRAGE
- 22 Avril 2021
- 9782889087006
Avec la verve et la profondeur du premier tome de L'Attrape-Malheur, Fabrice Hadjadj poursuit les aventures de son héros hors norme. Devenu jeune homme, Jakob est désormais allié à Ragar et bien décidé à se venger de l'Empereur Altemore et à arracher la princesse Vérène des griffes de ce dernier qu'elle a promis d'épouser pour assurer la paix entre l'Empire et le royaume de son père. Mais les choses se révèlent plus compliquées que prévues, surtout lorsque Jakob retrouve Clara, son amour d'enfance...Dans ce deuxième opus, les apparences sont plus trompeuses que jamais et le mal ne se cache pas où l'on croit le reconnaître. Mêlant intrigues politiques et triangle amoureux, Fabrice Hadjadj ne se lasse pas de nous surprendre et nous emporte au coeur des affres de l'âme humaine.
Auteur : Né en 1971, Fabrice Hadjadj est un écrivain, philosophe et dramaturge français. Ces différentes facettes lui confèrent un talent certain pour la narration et une capacité peu commune pour le développement d'idée. Des forêts aux foreuses est son deuxième roman pour la jeunesse.Illustrateur : Né en 1966, Tom Tirabosco est illustrateur et dessinateur de bande dessinée. Il a été lauréat de plusieurs concours de bande dessinée. -
Chrétiens français ou français chrétiens
Natacha Polony, Fabrice Hadjadj
- Éditions Salvator
- 26 Juin 2021
- 9782706715402
L'identité chrétienne fait débat en France !
D'un côté, les tenants d'une affirmation musclée face à l'islam, à la crise migratoire et au "déclin" de l'Europe ; de l'autre, les partisans de la culture du dialogue enseignée par tous les papes depuis Vatican II. Comment expliquer cette focalisation identitaire? Quelle place pour les croyants dans la société ? La foi doit-elle se confondre avec des frontières nationales ?
Natacha Polony, Fabrice Hadjadj et Don Paul Préau répondent à ces questions cruciales à travers une discussion passionnée et captivante, sans faux-semblant ni fausse pudeur.
Natacha Polony - Journaliste (Europe 1 et Le Figaro) et essayiste, elle a publié en 2015 Nous sommes la France chez Plon.
Fabrice Hadjadj - Écrivain, philosophe, directeur de l'Institut Philanthropos à Fribourg, il a publié Résurrection, mode d'emploi, chez Magnificat, en 2016.
Don Paul Préaux - Prêtre, il est modérateur de la Communauté sacerdotale Saint-Martin. -
L'homme et la nature
Philippe Barbaren, Michel Camdessus, Vincent Courtillot, Jean-marc Daul, Fabrice Hadjadj
- Francois-Xavier de Guibert
- Spiritualité
- 15 Mai 2009
- 9782755411690
Les rapports qu'entretient l'homme avec la nature sont un sujet sur lequel le Pape Benoît XVI intervient fréquemment. C'est ainsi que dans son discours de l'Élysée, il disait : " L'état de notre planète me préoccupe aussi. Avec grande générosité, Dieu nous a. confié le monde qu'il a créé. Il faudra apprendre à le respecter et à le protéger davantage. Il me semble qu'est arrivé le moment de faire des propositions plus constructives pour garantir le bien des générations futures. " Quelle plus juste introduction pourrions-nous donner à ce nouveau volume d'Annales que publie l'Académie d'éducation et d'études sociales ? Car telle était bien son intention lorsqu'elle a choisi de consacrer ses séances de l'année 2007-2008 aux rapports de l'homme avec la nature. Dieu a donné à l'homme un rôle particulier dans la création, dans une fameuse recommandation de la Genèse : " emplissez la terre et soumettez-la ", que l'on peut toujours chercher à mieux comprendre. La montée des préoccupations écologiques et de développement durable, mais surtout les prétentions de l'homme d'imposer sa maîtrise de tout mettent en évidence la grande actualité de ce thème.