.
.
.
.
.
Ç'aurait pu être pour l'équipe du commissaire Griffon une affaire comme une autre, à peine un peu plus tordue, un peu plus délicate à traiter que d'habitude en raison de la personnalité des protagonistes, parmi lesquels figuraient un tueur japonais, une chimiste lesbienne, un travesti et le vice-président bissexuel d'une grosse firme métallurgique. Seulement il y avait le policier Griffon - le Keibu Matsura - avec lequel les circonstances autant que les ordres venus de très haut allaient obliger l'inspecteur Sophie Leclerc à faire équipe. Et ça, ça changeait tout...
Quand Manon était arrivée à Paris, elle avait à peine 19 ans. Après divers petits boulots elle avait rencontré Francine Lazière qui en avait fait une call-girl de haute volée. Maintenant Manon avait de l'argent et aussi des relations utiles, comme par exemple Alex Bérigny qui utilisait occasionnellement ses talents sans qu'elle cherche à en comprendre les raisons. Mais malgré son obéissance aveugle et son manque de curiosité elle en savait encore trop pour rester en vie, compte tenu du gros coup qui se préparait.
Belle, elle l'était. Jeune aussi. Elle venait de Thaïlande et personne ne devait la toucher. Pourquoi ? Elle même l'ignorait. Seul un homme savait ! Un homme dont le cerveau malade confondait l'horreur et le plaisir... Il est des rituels dont l'Occident ignore tout. Même la police des Moeurs !
.
.
Un délit d'initié implique une importante société française qui souhaite prendre le contrôle d'une entreprise américaine.La COB, l'organisme en charge des opérations de bourse missionne l'une de ses enquêtrices pour découvrir l'origine de la fuite. Mais quand cette dernière découvre que les coupables sont de hauts fonctionnaires qui fréquentent les boîtes à parties fines parisiennes, c'est vers la Brigade des Moeurs qu'elle se tourne.
.
Latifa Oulhadj a été tuée et violée alors qu'elle arrivait clandestinement en France. Son cadavre, retrouvé dans un dépôt de la Plaine Saint-Denis, plonge les Affaires Spéciales dans le monde de l'esclavage moderne. Un univers où le harcelement et l'exploitation sexuels semblent ne connaître aucune limite !
Elle était assise et feuilletait Le Pornographe de John McGahern en sirotant un irish coffee. Dissimulé dans l'ombre du vestibule, l'homme la contempla un instant, se délectant à l'avance de cette proie savoureuse. Il émanait d'elle, de sa chevelure flamboyante et de son teint d'albâtre, un mélange d'animalité obscure et de candeur angélique. Vaguement consciente d'une présence auprès d'elle, la fille leva la tête, lâcha son livre et, incapable de prononcer un mot, offrit au regard de l'intrus un visage déformé par l'effroi.
Fiorina Giogi, célèbre top-modèle du grand couturier Pierre Seigner est tuée froidement avec son amant. Sur la base d'un éclat de vernis marin, Gribovitch et Leclerc débutent une enquête compliquée, sur les traces de la mafia russe : "Elle était bien là, debout dans l'entrée de la chambre, brandissant un pistolet muni d'un silencieux qui luisait doucement dans la pénombre. Il ne ressentit rien. Il y eut juste un bruit sourd, un bourdonnement et un voile noir lui tomba devant les yeux. Et puis le néant."
.
.
Gribovitch secoua la tête. Sophie plissa les yeux. " Je suis sûre que la voiture entre dans l'équation. Ce truc que les mecs (excuse-moi, mais c'est surtout une histoire de mecs) ce rapport bizarre que les mecs ont avec leur voiture. Et vas-y que je te pomponne, ma chérie, que je te passe la peau de chamois sur ta carosserie. Les mecs ont un rapport hystériques à leur bagnole. Ils l'ont amenée là, cette fille, parce qu'ils voulaient la violer et la tuer dans ce magnifique objet de luxe, cette pièce de collection.
Le blondinet, qui en était maintenant à la déshabiller du regard, se pencha vers Sophie et lui murmura à l'oreille. - Surtout, vous ne partez pas sans venir me dire au revoir, madame... Sophie Leclerc se tourna vers son cavalier : - Viens, Alexandre. Le poisson a mordu. Le contact est établi. Pour l'heure, je crois qu'on peut considérer notre mission comme accomplie. Allez, on s'éclipse. Le lieutenant Gribovitch jeta : - Tu as raison. J'en ai ma dose pour ce soir. Tandis qu'ils se dirigeaient vers la porte vitrée, Sophie ajouta, dans un soupir : - Putain de métier !
Dès qu'il parvint dans la salle des pas perdus, le lieutenant Gribovitch les repéra. Elles étaient deux, une blonde et une brune, les yeux rivés sur les grappes de voyageurs qui s'éparpillaient à la sortie du quai. Elles attendaient quelqu'un. Vu le lieu, ça n'avait rien de surprenant. Ce qui l'était beaucoup plus, c'est qu'elles l'attendaient, lui. Or, sinon aux Affaires spéciales, personne n'était censé être au courant de son arrivée à Rennes. Intrigué, Gribovitch les examina à la dérobée. Elles étaient jeunes, et elles étaient belles et elles souriaient. Un sourire angélique de madone...
Valérie sursauta et lâcha le manche du couteau qui tomba sur la moquette imbibée de sang. Le sang de Jérôme... - Je... Je sais pas... Je... Je comprends pas... bredouilla-t-elle. Je l'ai trouvé comme ça... J'étais en train de prendre une douche et quand je..." Les deux flics qui l'encadraient la toisèrent d'un regard méprisant. Elle vit le plus grand sortir une paire de menottes de son blouson et comprit qu'elle venait de franchir les portes de l'enfer.
.
.
.