Au sommaire notamment : Les projets d'arsenaux de Pierre Puget (1671-1676) ; La concurrence étatique pour les ressources et l'innovation fiscale sous Louis XIV ; Guerre et activités de la marine marchande au Canada (1743-1763) ; L'essor de l'économie de la plantation à Saint-Domingue dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
Comment l'homme médiéval percevait-il le temps qu'il fait ? Cette série d'études centrées sur la météorologie tente de répondre à la question. Les textes scientifiques sont confrontés aux textes littéraires, à la pensée religieuse.
On croit souvent que la notion d'Europe, conçue comme un ensemble politique, n'est apparue qu'après 1945. Or il n'en est rien. Le sentiment d'une certaine forme de communauté politique unissant les Européens, d'un Ordre européen, a surgi bien plus tôt, dès le XVIe siècle. Les travaux rassemblés dans cet ouvrage montrent que la notion d'Ordre européen est restée permanente jusqu'à ce que les deux guerres mondiales aient fait douter les Européens d'eux-mêmes. Cette notion était fondée au départ sur les valeurs de la Chrétienté, par la suite sur les valeurs libérales issues des Lumières et sur l'ensemble juridique progressivement construit depuis les traités de Westphalie, approfondi par le Congrès de Vienne, perfectionné tout au long du XIXe siècle et qui fut modifié mais non point aboli par les Traités de 1919, et qui survécut même à 1945. L'Ordre européen n'était pas simplement un équilibre mécanique entre les puissances, c'était un équilibre organique, reposant sur une unité de civilisation. En apparence la notion d'Ordre européen, généralement contestée après la catastrophe des deux guerres mondiales, paraît dépassée avec les progrès de la Construction européenne depuis les années cinquante. En fait elle n'a jamais totalement disparu, même après 1945, et elle retrouve son actualité avec la fin de la Guerre froide et l'établissement d'une architecture paneuropéenne de sécurité, concernant tout le continent, au-delà des limites géographiques de l'Union européenne.
Un vaste panorama de recherches nouvelles sur la France et l'époque moderne, recherches qu'Yves Durand, historien et spécialiste de l'histoire de l'Etat et de la société française aux XVIIe et XVIIIe siècles, a largement inspirées, guidées et suscitées.
Du IVe au XVIe siècle, la sexualité dans l'Occident médiéval passe du divin à l'humain, de l'extérieur à l'intérieur du mariage. Cette métamorphose se fait par la passage de l'inceste et de la polygamie au couple monogame. A l'association de l'amour, de la violence et de la mort succède celle de l'amour, de la séduction et de la vie. Les bases de la société européenne ont été ainsi posées.
Des origines de la royauté aux débuts de l'Empire, la Chine a vu se mettre en place les grands courants de pensée qui irrigueront en permanence et jusqu'à nos jours sa vie politique, sociale et intellectuelle.
Elaborées pour l'essentiel en 1883, Les complaintes de Jules Lafargue témoignent d'une modernité poétique placée sous le double signe d'une crise du vers et d'une crise du sujet. Ces dix études tentent de prendre la mesure historique et littéraire de ce mirage personnel de l'univers laforguien où se réfractent toutes les expériences et tous les savoirs d'une vie prématurément interrompue.
On n'ignore plus que la littérature médiévale est un monde fascinant où voisinent prouesse héroïque et merveilles, contes et légendes, fées et démons. Elle nous présente un univers où tout est possible, ou presque, où les lois de causalité sont encore largement inconnues, où les hommes rencontrent des êtres surnaturels, des monstres et des morts, où l'on se rend dans l'autre monde et où des lueurs jaillissent la nuit des trésors enfouis. À cette époque, la parole était toute-puissante et les charmes, conjurations et bénédictions vous protégeaient des esprits malins ainsi que les phylactères, amulettes, ligatures et médailles pieuses... Cette seconde édition comporte trois chapitres supplémentaires touchant aux génies domestiques, aux nuages et au loup-garou.
Bertran de Born, un troubadour dont la figure se dresse au carrefour de l'histoire et de la poésie.