Un homme fortuné acquiert un village abandonné dans les gorges du Tarn. Il veut le reconstruire à l'identique et lui redonner vie.
Constantin Méliès a bâti sa fortune dans le monde de la publicité mais souffre de ne pas avoir donné un but à son existence. En 2000, sous le charme du village, il acquiert Peyreméjean, commune caussenarde, sans communication aucune. A sa surprise, un habitant, irréductible ermite du nom d'Eusèbe Flahaut y vit encore. Cet original aux multiples facettes, est le dernier témoin de l'histoire compliquée des familles qui ont fait prospérer le village jusqu'à son déclin. Mais Eusèbe se révèle surtout être un vieil hibou taciturne difficile à apprivoiser. Un jour, pourtant, le déclic s'opèrera. Et Constantin comprendra alors qu'il n'est guère aisé de porter sur ses épaules la mémoire de Peyreméjean et de ses fantômes...
C'est l'histoire d'une solitude et d'un secret. Joseph, ivrogne invétéré, est un semeur d'embrouilles notoire dans son village de Corrèze. Personne ne connaît le secret qui l'a contraint à quitter sa fiancée Margot. Son amitié avec le petit Alexandre saura peut-être panser ses plaies... Un roman dédié aux humbles et aux oubliés. Il chantait bien, Joseph, tout le monde s'en souvient à Beaulieu-sur-Vézère. Et il avait fière allure au bras de sa promise Margot. Pourtant, un jour, soudainement, il s'est volatilisé et a parcouru toutes les mers du monde. Des décennies plus tard, il revient au village, en vieux loup de mer que rien n'a assagi ou presque. Seule son affection pour Alexandre, enfant désemparé après la séparation de ses parents, trouve une place dans son coeur fatigué. Exproprié de la Messonière, sa vieille demeure délabrée, Joseph se lance dans un projet pharaonique. Un peu pour clouer le bec à certains villageois, un peu pour épater Alexandre et surtout pour éblouir Margot qu'il n'a jamais oubliée. Car Joseph, le m'as-tu-vu, cache un secret qui a miné toute sa vie...
Après les Ardennes et la Provence, Françoise Bourdon explore la côte atlantique et le bassin d'Arcachon. Elle en décrit l'histoire, et l'atmosphère si particulière, à travers le destin de cinq héroïnes. 1849. Léonie, fille de modestes résiniers, grandit blessée par le désamour de sa mère, qui, un jour, lui assène : " Tu n'es pas faite pour le bonheur, tout comme ta dernière fille. ". Elle deviendra ramasseuse de sangsues. Sa benjamine, Margot, refuse cette existence de labeur et de honte : à elle la Ville d'Hiver, à elle le choix d'une autre vie. Par amour, un homme bâtira pour elle la Maison du Cap...
Se poursuit au fil des décennies et des tumultes de l'histoire une grande saga d'héroïnes : Charlotte la photographe, Dorothée l'aviatrice, Violette la résistante. De génération en génération, elles perpétuent une lignée de femmes fortes et ardentes.
La Maison du Cap demeurera un refuge pour Margot et ses héritières, et le bonheur, une quête ardue, dans une société toujours corsetée.
Françoise Bourdon peint un tableau captivant du bassin d'Arcachon de 1849 à 1947 en évoquant traditions et histoire d'un lieu fascinant, terre élective d'artistes et station balnéaire en vogue.
Une traversée du siècle dernier, de Corrèze en Charente limousine, sur les traces de Marie dont la vie marquée d'épreuves et de joies nous livre un tableau réaliste de la vie des femmes d'autrefois.Orpheline, Marie espère pouvoir un jour goûter à la douceur d'un foyer. Recueillie par une riche famille charentaise, les Cuzenac, elle perd rapidement ses illusions. Elle est employée comme servante dans leur belle propriété, aux Bories. Elle travaille dur, confrontée quotidiennement à l'animosité de sa patronne ainsi qu'au mépris du neveu Macaire. Heureusement, Pierre, son ami et voisin, vient la réconforter et jouer inlassablement avec elle près du bois des Loups. Les années passent, Marie connaîtra la révélation de ses singulières origines. Soulagée de retrouver un pan de sa propre histoire, elle épouse son compagnon d'enfance, Pierre. Une vie somme toute tranquille s'annonce pour eux, n'étaient les mauvais penchants de Pierre, la jalousie de l'imprévisible Macaire mais aussi les affres de la Seconde Guerre mondiale...
En bonus : une nouvelle de Jean Anglade, Le Roi des fougères.Elle a dit au revoir à ses poules, rangé ses affaires dans son baluchon, fermé les volets de sa maison. Prête pour l'ultime aventure, à vingt kilomètres de là... Le Doux Repos, un nom qui promet tant : activités ludiques, repas à heures fixes, nouveaux compagnons et service impeccable ! Pour Mathilde, qui a toujours vécu au fil des saisons -" nom de gueux ! " -, cohabiter avec les angoisses et les lubies de Lulu, Mauricette et autres édentés, relève d'une expérience stupéfiante et drolatique !
Car pour Mathilde, digne et bonhomme, si l'âge est bien là, la vie frémit, toujours...
Drôle, caustique et tendre. A siroter sans modération !
1962-1968. Deux familles, les Pérez, pieds-noirs, et les Chaptal, languedociens, s'affrontent pour faire naître de leurs domaines les meilleurs crus. Un crime odieux et un amour interdit marqueront pour le pire et pour le meilleur les relations entre les deux clans.En 1962, la famille Pérez débarque à Marseille et assiste, atterrée, à l'accueil haineux qui lui est réservé. Pour elle, son pays c'est l'Algérie et l'Algérie c'est la France ! Munis de quelques valises et de ressources bien cachées, les Pérez décident de s'installer dans la région de Montpellier. De rien, d'un bout de terrain sec et moribond acheté naïvement à prix d'or, les Pérez père et fils vont bientôt créer des vins fameux dans leur domaine baptisé les Rives Blanches. Mais ces " émigrés " à l'accent marqué dérangent ceux qui sont implantés dans la région depuis des générations. Les Chaptal se considèrent comme maîtres de leur royaume et tiennent à garder le monopole du marché viticole. L'aîné, Philippe, cache des traumatismes liés à la guerre et manifeste une haine à l'encontre des Maghrébins qui va causer sa perte...
Dans un climat de tensions, dans un contexte politique en pleine ébullition, les Pérez et les Chaptal vont traverser des années de turbulences, de passions, de haine attisées par un crime odieux et par la révélation d'une liaison entre les jeunes Camille et Pierre, membres des clans ennemis.
Cabri d'or 2013, prix de l'Académie cévenole
Bienvenue au paradis des voileux ! Après Un été à Pont-Aven, le commissaire Dupin tient bon la barre et enquête au coeur de l'archipel des Glénan après la découverte de trois cadavres, mystérieusement échoués sur le rivage... Un suspense fort en iode signé par un auteur amoureux de la Bretagne.Les Glénan, au large du Finistère. Comment croire que dans cet archipel paradisiaque, où la mer est bleu lagon, on découvrirait en ce matin de mai trois cadavres, échoués sur le rivage ? A-t-on affaire à un naufrage dû à la tempête de la veille ? Dur, dur, pour le commissaire Dupin : lui qui déteste le bateau, le voilà sur le pont dès le petit matin, sans avoir pu siroter son premier café de la journée. Tout prête à croire que les victimes se sont simplement noyées. Mais l'une d'elles se révèle être un sombre entrepreneur et acteur non négligeable de la politique locale, et une autre, un navigateur hors pair collectionnant les ennemis. Dupin flaire l'embrouille. L'enquête l'entraînera au plus profond de l'histoire de l'archipel et de ses inénarrables habitants - chercheurs d'or, biologistes militants, belles plongeuses et nombreux intrigants - et révélera au grand jour une réalité aussi complexe que dramatique.
Avec le retour du commissaire Dupin égal à lui-même : ronchon, imprévisible, caféinodépendant, mais diablement efficace !
Pont-Aven. Enquête iodée pour le commissaire parisien Georges Dupin, muté au coeur du Finistère, qui suit la piste de suspects tout désignés - héritiers gourmands et impatients - après le meurtre d'un riche hôtelier et la disparition d'une toile de Gauguin...Pont-Aven. Entre fest-noz et ciel azur, trop azur, la saison estivale démarre en fanfare. Jusqu'à ce qu'on retrouve le propriétaire du mythique hôtel Central dans une mare de sang.
Tous les témoignages, membres du personnel, héritiers, voisins et amis, convergent lisses et sans faille. Et pourtant... Le commissaire Dupin, un Parisien récemment muté dans ce bout du monde et en voie d'adoption, suit la piste d'une toile de Gauguin, inconnue jusque-là, et s'adjoint les services d'une ravissante experte en art, pour confondre un assassin qui se rêvait millionnaire.
Pendant la guerre de 14-18, l'histoire de deux jeunes gens que tout sépare. Une étonnante histoire d'amour pour un vibrant hymne à la paix.
Les blés deviennent paille et la paille devient chapeau, dans ce pays de Quercy où, au début de 1914, Janotte, la protestante pacifiste, rencontre Albin, le catholique nationaliste. L'amour est-il possible entre la militante et l'héritier de la fabrique Au joli canotier ? Sans doute, puisque Albin épouse Janotte. Mais cet amour entre deux êtres si différents sera-t-il assez fort pour résister ?
Un roman d'amour qui est aussi un chaleureux hymne à la paix.
Quatrième enquête du commissaire Dupin, qui nous plonge dans le milieu des ostréiculteurs, de Riec-sur-Bélon à l'Ecosse avec un détour par les monts d'Arrée. Un nouvel hymne à la Bretagne signé Jean-Luc Bannalec !Port Bélon, perle de Bretagne, célèbre dans le monde entier pour ses huîtres... Et théâtre de
nouveaux mystères pour le commissaire Dupin appelé à la rescousse après la découverte d'un
corps, inerte, ensanglanté. Aussitôt signalé, celui-ci a disparu. Volatilisé ? Dans les monts
d'Arrée, on trouve un second cadavre Il s'agirait d'un Ecossais, modeste pêcheur et saisonnier
dans les parcs à huîtres. Sur son bras gauche était gravé le Tribann, symbole d'une association
druidique...
De l'Ecosse aux monts d'Arrée jusqu'à Port Bélon, y a-t-il un lien entre les deux affaires ?
Pour le découvrir, Dupin plonge en eaux troubles au coeur du milieu, très concurrentiel,
des ostréiculteurs...
Après Les Rochefort et L'Enfant rebelle, suite de la saga des Rouvière-Rochefort. En 1936, le coeur tiraillé entre deux femmes, entre sa terre d'adoption et son pays natal, Emilio doit choisir son camp, son amour, son destin. 1934. A l'âge de dix-huit ans, Emilio quitte sa famille et son pays pour travailler de l'autre côté des Pyrénées. Ouvrier agricole aux vignobles des Grandes Terres, son sérieux et son expertise de la vigne donnent toute satisfaction à son patron, Lansac. Mais sa rencontre avec Justine, fille cadette de ce dernier, fait basculer son quotidien laborieux. Il tombe fou amoureux de la jeune fille.
Quand le grand reporter Sébastien Rochefort, ami de Lansac, propose à Emilio de l'accompagner en tant qu'interprète pour couvrir le conflit espagnol, ce dernier accepte.
Un choix qui l'oblige à quitter Justine et la douceur d'un ciel clément.
Un choix auquel il ne peut se dérober : au nom des siens, de ses profondes convictions et de Maria, sa fiancée, qu'il n'a pas oubliée et qui l'attend...
Roman sur l'exil, la fraternité, l'engagement, les tourments du coeur,
Le Goût du soleil est une grande fresque cévenole à la fois intimiste et universelle.
Première moitié du XXe siècle, le roman de deux familles que tout sépare mais qu'un secret va lier à jamais : les Rochefort, fabricants de la toile " de Nîmes ", et les Rouvière, exploitants de terres cévenoles.Les uns croyaient à la terre, les autres au textile.
Les uns entrent avec lenteur dans la modernité, attachés à transmettre ce qui leur vient du passé, pendant que les autres n'ont d'yeux que pour le profit, prêts à sacrifier l'un de leurs enfants quand ils l'estiment nécessaire.
Les Rouvière cultivent la vigne, un peu de blé et, bien sûr, mûriers et oliviers sur les pentes des Cévennes tandis que les Rochefort font prospérer leur filature, exploitant la " toile de Nîmes " jusqu'aux Etats-Unis, où leur meilleur client se nomme Levi Strauss.
Les Rouvière et les Rochefort n'en finiront pas moins par s'unir pour le meilleur et pour le pire grâce à la révélation d'un secret qui bouleverse la vie de chacun...
Le petit Raphaël a été adopté en 1898 par un couple de paysans cévenols. Commence pour lui une vie de misère et de labeur. Jusqu'à ce qu'éclate quelque dix ans plus tard la vérité sur ses origines, étroitement mêlées à celles d'un autre orphelin...Janvier 1898. Parce que son petit Raphaël a été conçu dans des circonstances tragiques, Adèle décide de le confier à l'orphelinat des soeurs de la Charité de Nîmes. La jeune paysanne de dix-sept ans espère qu'il aura ainsi une vie meilleure que la sienne. Le lendemain, un autre nourrisson, qui sera appelé Vincent, y est abandonné. Ce dernier sera recueilli par une famille aimante, à l'inverse de Raphaël, adopté par des paysans qui l'exploitent comme main-d'oeuvre corvéable à merci. A sept ans, Raphaël devient un petit berger endurci aimant la solitude des montagnes cévenoles.
Mais les routes des deux orphelins n'ont pas fini de se croiser, d'autant qu'un lourd secret pèse sur eux et sur le coeur de soeur Angèle...
" Chaque fois qu'il contemplait ses arbres, Ulysse songeait à son père, à son grand-père, et aux générations de Valentin qui s'étaient succédé à la Combe aux Oliviers, domaine du pays nyonsais. Tous avaient l'arbre sacré en partage. " A la Combe aux Oliviers, la famille Valentin - Ulysse, le père, Armide et Lucrèce, ses deux filles - vit au rythme des saisons. Tout comme son père, Lucrèce, la cadette, a la passion de l'olivier. Quand, au lendemain de la Grande Guerre, elle prend la direction du domaine, elle consacre sa vie à ses arbres, au nombre desquels Noé, le plus vieux, son confident des bons comme des mauvais jours. A l'aube d'une vie nouvelle, tout bascule. Veuve et mère d'une petite Aurélie, cette femme entière conquiert le droit de vivre de nouvelles amours, traverse la Seconde Guerre en résistante et surtout se bat pour sa fille, atteinte de la poliomyélite, autant que pour la survie de ses oliviers. Une superbe saga familiale autour du destin d'une Provençale passionnée, au coeur de la tourmente du XXe siècle.
1857. Sur la Grande Lande de Gascogne. Gilles enlève Linon, son amour d'enfance, à un mari despotique. Dans cette région perturbée par la disparition de sa lande millénaire, bergers et forestiers s'affrontent. En 1858, Linon Delpeix, fille de métayers, est séparée de son ami de toujours et amant d'une nuit, Gilles, un berger qui a perdu accidentellement le troupeau confié à sa garde. Pour éviter la ruine et le déshonneur, Gilles choisit l'exil. Privée de son seul soutien, Linon est mariée de force à un métayer et placée comme servante chez les fils Larrègue, des hobereaux qui la harcèlent. Jusqu'au retour de Gilles...
Dans un pays en pleine mutation, perturbé par la disparition de sa lande millénaire, jalousies, vengeances et affrontements sociaux vont-ils permettre aux deux jeunes gens de vivre leur passion ?
A l'aube du XXe siècle, " dans le bocage boulonnais, un pays à part tournant le dos à la mer et centré sur la terre ". Desvres, la cité des potiers : Esther, la " belle brune ", travaille au Saint-Eloi, estaminet familial à l'ambiance chaleureuse, où se déroulent des combats de coqs et des concours de chants d'oiseaux. A quelques lieues de là vit Flore, jeune fille solitaire affligée d'un pied-bot. Héritière de la Cour aux Paons, une ferme aux écuries réputées, elle consacre sa vie à ses chevaux. Entre ces deux femmes si différentes, un jeune ouvrier agricole ambitieux, Justin Delfolie, sera l'artisan du destin.
Une grande fresque romanesque aux couleurs du Midi avec à l'honneur la batellerie sur le Rhône et la vigne en Vaucluse.
Il aura suffi d'un moment d'inattention dans l'épais brouillard qui parfois enserre le fleuve. Un jour terrible de 1830, Jérôme Sénéchal, batelier du Rhône comme l'ont été son père et son grand-père avant lui, disparaît avec son train de " barques " et leur chargement. Une famille, Manon sa femme et Antoine leur très jeune fils, sombre dans la ruine. Manon et Antoine devront se bâtir une nouvelle vie à Caderousse. Du bagne de Toulon aux vignes de Châteauneuf-du-Pape, les destins s'entrecroisent à une époque où les femmes rebelles étaient montrées du doigt. Eternel recommencement entre deux mondes, celui de l'eau et celui de la terre, dans une Provence détentrice de lourds secrets.
Le récit de la vie étonnante d'un rebouteux, qui au coeur d'une Bretagne rurale, pendant près de cinquante ans, donne un sens à son existence en soignant les douleurs des gens, paysans pour la plupart.Mémoires d'un rebouteux breton est le témoignage d'un homme né en 1927, qui a observé depuis l'enfance son père rebouteux et hérité de sa mère le don de soigner zonas et brûlures. Grâce à ce précieux legs, l'homme ira, itinérant, soulager les souffrances des uns et des autres, ceux du bocage, à la frontière du Mont-Saint-Michel et de la Bretagne. A sa suite, le lecteur pénètre un univers où la raison parfois lâche prise quand le corps et les mots guident les gestes du soignant.
D'une humanité rare, cet homme déroule le fil de sa vie et ponctue ses confessions d'anecdotes incroyables, lesquelles par le talent de Catherine Ecole-Boivin perdureront dans notre mémoire collective.
Des coups de coeur aux coups au ventre, Lena a tout vécu. C'est en prison, accusée de la mort d'un mari tyrannique, qu'elle libère les mots et les souvenirs de sa vie tumultueuse marquée par l'exil, l'univers du cirque, une passion amoureuse et la violence conjugale. Un roman poignant qui met en lumière une cause toujours de triste actualité.1960. Dans sa cellule de la prison de Nancy, Lena attend, sans illusions, l'issue de son procès. 1960, Nancy. Dans sa cellule de prison, Lina attend sans illusions l'issue de son procès.
C'est au parloir, grâce à sa visiteuse, soeur Marie-Bernadette, toute de patience et de douceur, que Lina peut malgré tout libérer sa parole, sa mémoire, et remonter le fil de son histoire : son enfance sous le soleil du Sud, sa vie de bohème dans les cirques, sa folle passion pour un danseur juif allemand pendant l'Occupation. Jusqu'à sa rencontre avec René...
Parce qu'il lui avait montré un visage avenant, parce qu'il semblait réellement épris, elle, la jolie saltimbanque, a accepté de s'unir à lui. Mais comment se relever de l'épreuve quotidienne des coups, de l'humiliation, de la honte ? Un jour, à bout, elle l'a laissé mourir...
Le Pain rouge est une impressionnante évocation de la vie rurale dans le Nord au XVIIIe siècle.
Au XVIIIe siècle dans un village du Nord, entre Douai et Cambrai. La communauté paysanne mène une existence rude, harassée de labeur, accablée d'impôts, souvent menacée par les famines et les pillages. Mathilde a grandi dans la ferme familiale au coeur de cette humble paroisse de neuf cents âmes. En plus de ses corvées quotidiennes, elle doit subir les avances du fils du seigneur tout-puissant du village. Mais elle s'est promise à Blaise, le fils du charron. Bientôt la révolte gronde. Depuis Paris, un vent puissant souffle, chargé de colère. Des temps nouveaux s'annoncent et Mathilde aimerait croire en un monde meilleur pour elle et les siens..." On aime les romans de Marie-Paul Armand pour leur vérité, leur authenticité, la minutie de la reconstitution historique, mais leur force naît de ce que Marie-Paul Armand se situe tout naturellement du côté des femmes ", a écrit Jacques Duquesne.
Quand, le 1er octobre 1935, Augusta Maupin prend son premier poste d'institutrice face à une classe de petits paysans corréziens, elle a l'enthousiasme chevillé au corps. Jeune normalienne porteuse des valeurs républicaines, elle a été formée aux " nouvelles " méthodes d'éducation. Mais qu'une jeune femme, belle de surcroît, veuille donner à tous ses élèves, garçons et filles confondus, les moyens de devenir de vrais citoyens, crée le scandale. Alors que pointe le Front populaire, elle devra affronter le maire et le curé du village qui exigent de demeurer les seuls garants de l'autorité et de la morale.
Au XVIIe siècle. A Locronan, dans le Finistère sud, une jeune fille, aux dons exceptionnels, est injustement accusée de sorcellerie.
Au XVIIe siècle, l'âge d'or de la Bretagne. Grâce à Mahaut, qui l'a recueillie enfant, Maëlig connaît, à seize ans l'art précieux de guérir par les plantes. Ensemble, elles soignent les bourgeois de Locronan, riche cité de tisserands. Mais les notables oublient bien vite leurs bienfaits, même Foulques Bertrand, dont Maëlig a sauvé l'épouse pendant la Grande Peste. Bientôt, tout Locronan s'enflamme contre la jeune fille : avec sa tache de naissance en forme d'étoile, sa chevelure rousse, son don exceptionnel pour le violon, instrument maléfique par excellence, n'est-elle pas fille de Satan ? De là à évoquer la sorcellerie, il n'y a qu'un pas que Foulques Bertrand, dont la vie éternelle est à ce prix, franchit sans états d'âme, car seule Maëlig connaît son terrible secret... Nathalie de Broc raconte merveilleusement cette Bretagne de forêts impénétrables, où se mêlent l'étrange et l'irréel. Un monde fascinant et captivant qui rejoint celui des légendes.
Dans les années 1990, Port-Louis est le lieu de vie, de bonheur et de souffrance des femmes guettant le retour des marins. La découverte, un matin de printemps, du cadavre d'Eugénie à quelques mètres de la jetée plonge la petite communauté dans un climat lourd de suspicion...A Port-Louis, près de Lorient, la vie suit son cours entre rythme des marées et horizon du grand large. Mais ce matin-là, deux vieilles pêcheuses de palourdes, Guite et Fanch, découvrent sur une petite plage le cadavre d'Eugénie, " brave fille un peu bizarre ". Des indices sur le lieu du crime orientent l'enquête vers trois marins, estimés et respectés. Parti en mer, leur chalutier ne répond pas aux appels radio et tarde à revenir. Au coeur de la tourmente, trois femmes guettent fébrilement le retour des marins, l'une, son mari, la seconde, son frère, la troisième, son fils.
L'un d'eux serait-il l'assassin d'Eugénie ?
Au début du XXe siècle, l'amour d'une mère pour ses trois garçons aux destins très dissemblables : l'un devient prêtre, l'autre officier, le troisième proxénète. .
Viverols, une commune de montagne entourée de bois, de pâturages, aux confins de quatre provinces : Auvergne, Forez, Velay, Vivarais. En 1902, un gendarme corse, Pancrace Cervoni, y est nommé chef de brigade. Il épouse une jeune paysanne à peu près illettrée, Tiennette Farigoule, dont la mère se prétend descendante du dauphin Louis XVII, échappé du Temple et réfugié dans la région. Ils ont ensemble trois garçons. Le premier deviendra prêtre, le deuxième officier, le troisième proxénète. Mais, peu soucieuse de ces carrières dissemblables, Tiennette nourrit pour eux un amour égal et passionné, prêt à toutes les indulgences. Avec Un lit d'aubépine, Jean Anglade nous conte l'histoire captivante et multicolore, burlesque et bouleversante, de cette "mère Goriot' et de ses trois fils. .