Aux lendemains du concile Vatican II, les exposés de la foi chrétienne ont abondé. Les ouvrages, qui revisitaient le Credo à la lumière des débats conciliaires, s'adressaient à un public baigné par une culture encore fortement christianisée.À l'aube du XXIe siècle, alors que la culture ambiante a largement perdu ses références judéo-chrétiennes, un exposé de la foi catholique ne peut plus se contenter de "mettre au goût du jour" les formulations de la foi sans d'abord en "mettre en examen" les principales affirmations.C'est à cette tâche que s'attelle Bernard Sesboüé dans cet ouvrage. Sans simplification mais dans un vocabulaire compréhensible par tous, il affronte toutes les questions, toutes les objections et toutes les accusations d'une société sécularisée en proie au doute et au soupçon. Ensuite et ensuite seulement, il développe dans un style fluide et délié un exposé dense, cohérent et organique de la foi catholique reçue des Apôtres.Éminent théologien, Bernard Sesboüé nous donne là un ouvrage de référence, indispensable aussi bien pour les incroyants qui souhaitent penser la foi catholique en toute connaissance de cause, que pour les croyants qui veulent progresser dans l'intelligence de leur foi afin de mieux la vivre.
Cet ouvrage parle du Christ d'une fac
Ce second recueil de sermons inédits de M. Zundel fait suite au premier, paru en 1987 sous le titre : Ta parole comme une source. Il en a l'originalité et les qualités, présentées déjà en ces termes dans l'Introduction de ce premier ouvrage."Les homélies de l'abbé Zundel, comme les autres prédications - conférences, récollections, retraites - n'étaient pas destinées à la publication. Elles ont toutes été improvisées, telle une méditation publique, et données sans notes, sauf dans le cas de longues citations. Publier lui semblait figer dans le passé une pensée qui se voulait avant tout prospective et en créativité continue. Il était avant tout soucieux de relation personnelle et donc homme de parole, jusque dans les silences". Le but de cet ouvrage en quelque sorte a posteriori, comme le sont les nombreux textes du même auteur publiés en livres, est de recréer, par la lecture cette fois, les conditions de cette relation privilégiée avec un homme de Dieu étonnamment moderne; homme de Dieu qui sut être aussi, et combien, par la qualité de sa présence chrétienne au monde contemporain, l'homme des hommes.On sait que Paul VI admirait grandement M. Zundel, qu'il invita en 1972 à prêcher la retraite annuelle au Vatican. De celle-ci, il convient de connaître les premiers mots, qui résument admirablement l'esprit sacerdotal et la démarche spirituelle de l'auteur: "Très aimé et Très Saint Père, le 17 février 1967, Votre Sainteté daignait me faire écrire pour m'inciter à étudier la problématique de notre temps et, éventuellement à écrire à ce sujet. Il m'était facile d'obéir puisque, toute ma vie, j'ai cherché à être à l'écoute de mon temps. Mais il faut avouer qu'à l'époque où je reçus la lettre de la Secrétairerie d'État, les choses avaient bien changé. Je veux dire que cette problématique s'était terriblement compliquée, et elle est devenue encore plus difficile aujourd'hui. C'est une raison de plus de l'affronter puisque ce sont les hommes de notre temps qu'il s'agit d'évangéliser. Il faut donc les connaître et il faut essayer de voir par où il est possible de les atteindre".
Cet essai fut rédigé fin 1939; il resta inédit du fait de la guerre. Cinquante ans après, il n'en garde pas moins une étonnante actualité. Aussi aidera-t-il à cette libération intérieure à laquelle tout homme aspire au moins secrètement.
L'auteur nous engage sur le chemin étroit et exigeant, le seul authentique, d'un pèlerinage aux sources les plus profondes de notre vie intellectuelle et spirituelle. Ce faisant, il déjoue admirablement la tentation de facilité qui consiste à n'en rester qu'au stade d'une biologie primaire, trop encombrée de préjugés trompeurs ou d'idées toutes faites. Le plus souvent en effet, "l'homme reste à faire": tel est le programme dont cet ouvrage nous dit la nécessité et nous montre la voie.
À Jésus qui venait de déclarer: "Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité", Pilate avait répliqué: "Qu'est-ce la vérité?". Cette fausse réponse continue de nous interroger viscéralement; et M. Zundel nous propose l'éclairage vif et pertinent de la parole du Christ.
Voici le premier volume d'une publication qui en comprendra deux ; publication qui se veut à la fois une introduction simple aux Pères de l'Église et une anthologie commentée de leur oeuvre immense.Cet ouvrage est consacré aux pionniers de la réflexion chrétienne qui a suivi le Nouveau Testament, du Ier au IVe siècle : d'Ignace d'Antioche et Irénée de Lyon à Athanase d'Alexandrie et Hilaire de Poitiers. On y découvrira les principaux écrivains et penseurs de l'antiquité chrétienne dans leur effort pour dire le message évangélique au sein de la culture et des aspirations de leur temps, et aussi face aux défis extérieurs comme aux problèmes internes de leur jeune Église. Il s'agit là d'une découverte indispensable pour comprendre le christianisme dans la réalité de sa vivante histoire.
Ce livre est un outil de travail complet pour l'étude de la patrologie. Tous les auteurs, tous les genres, tous les sujets y sont passés en revue avec méthode. Drobner ne se limite pas aux Pères de l'Église, qui restent le centre de son ouvrage, mais présente avec eux l'ensemble des penseurs et des écrivains ecclésiastiques, des grands hérésiarques et des débats qui ont jalonné les sept premiers siècles du christianisme. Professeurs, chercheurs et étudiants, mais aussi tous ceux que ce sujet intéresse, apprécieront:
- des introductions précises à la vie et aux oeuvres des écrivains ecclésiastiques
- des orientations pour la recherche
- des bibliographies amples, rigoureuses et ordonnées
- un index thématique complet
- une carte et des graphiques
- une présentation claire et un style aisé.
Ce tome IV est la conclusion de la publication. Il concerne principalement la foi, l'histoire et les fondements de son discours. Sept concepts fondamentaux et solidaires y sont la matière essentielle : la connaissance de Dieu, la parole de Dieu, la révélation, la foi elle-même, la tradition, l'Écriture et le magistère.
Cet ouvrage propose une étude de première main sur la christologie de saint Thomas d'Aquin. S'appuyant sur les récents progrès de l'histoire des doctrines philosophiques et théologiques, il veut faire bénéficier le lecteur d'une redécouverte des textes eux-mêmes, qu'il cite abondamment en traduction originale. Il s'agit aussi bien des textes devenus classiques - comme la Somme théologique et la Somme contre les gentils - et de ce fait souvent soumis aux réductions académiques, que des commentaires de l'Écriture habituellement négligés.L'intérêt d'un tel ouvrage, doté d'une documentation si riche, sera bien sûr culturel car il incitera à la lecture des textes d'un grand auteur ; mais il sera avant tout doctrinal. Il y a en effet grand profit à remonter, des commentaires plus ou moins inspirés de la scolastique tardive qui l'ont trop souvent recouverte, à la source irremplaçable que sont et restent les écrits du Maître de Paris, de Viterbe et Orvieto, de Rome et de Naples. Là se dégage l'articulation vive, ménagée par celui qu'on a pu avec raison nommer le Prince de la théologie, de fortes exigences rationnelles et philosophiques avec l'affirmation centrale.La visée théologique de ce livre reste primordiale. À découvrir l'importance ontologique et la portée théologale dont saint Thomas crédite l'activité de connaissance et de vouloir exercée par l'homme Jésus, on assiste à la mise en oeuvre de la belle ambition, couronnée de succès : surmonter l'antagonisme multiséculaire, trop vite jugé inévitable, de la démarche théologique dite d'« en haut » et de celle qualifiée d'« en bas ». Au dossier des plus grandes réponses offertes dans l'histoire à la redoutable question qui est latente dans l'affirmation « vrai Dieu et vrai homme », la christologie retracée ici servira de forte référence.Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.
Cet essai sur la rédemption et le salut, publié en 1988, a rencontré un tel succès qu'il devenait nécessaire d'en présenter une nouvelle édition.Nombre de questions demeurent sur ce mystère central de la foi chrétienne : le salut chrétien est-il une oeuvre de vie ou une oeuvre de mort ? L'idée d'un Dieu vengeur qui exige la mort de son Fils pour satisfaire sa propre justice a été alimentée par la théologie et la prédication de ces derniers siècles. Elle habite encore les consciences. Qu'en est-il exactement ?Le salut des hommes, c'est-à-dire à la fois leur libération du mal et leur entrée dans une communauté pleine de vie avec Dieu et entre eux, est l'oeuvre de l'unique médiateur, Jésus, le Christ. Cette médiation s'accomplit selon deux mouvements croisés : l'un, descendant, allant de Dieu vers nous dans le Christ qui nous aime à en mourir ; l'autre, ascendant, allant de nous à Dieu par le Christ qui, Chef de l'humanité, aime le Père à en mourir. La mort reste le fait des hommes pécheurs, dont Jésus convertit l'oeuvre de mort en oeuvre de vie.Ce travail de mémoire doctrinale, si éclairant soit-il, ne peut suffire. Aussi, l'auteur propose-t-il, dans un second tome, un essai sur « l'histoire du salut », à travers les récits de l'Ancien et du Nouveau Testament. L'enquête menée dans la tradition est ainsi prolongée à partir d'une lecture nouvelle de l'Écriture, « âme de toute la théologie » selon Vatican II.Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.
Une collection de référence sur l'histoire du christianisme. Entre 1750 et 1840, christianisme et Lumières s'affrontent et se fécondent mutuellement dans un cycle continu de crises, de guerres et de révolutions (en Europe comme dans les Amériques). Aucune confession (catholiques, protestants, orthodoxes) ne peut échapper à la culture d'une modernité née d'une rupture instauratrice : la démocratie. De là des réponses souvent originales selon les espaces-temps culturels et politiques, les aires confessionnelles et des thématiques sensibles spécialement abordées dans ce volume.Tolérance et intolérance, affirmations des laïcs (hommes et femmes), transferts du sacré, messianismes, "athéisme" dans la faillite des christologies constituent une pluralité de défis qui s'apparentent à autant de "possibles", romantiquement pressentis dans cette période de transition.
L'abbé René Laurentin nous prend ici par la main, avec sa maîtrise incomparable des choses de Dieu mais aussi en pédagogue attentif aux besoins spirituels de tous, jusqu'aux plus démunis. Il nous aide à retrouver la prière, simplement, concrètement, mais à partir de l'essentiel : un nouveau regard sur Dieu méconnu.L'ouvrage comprend cinq parties, correspondant respectivement à chacun des actes fondamentaux de la prière personnelle : l'Adoration, l'Action de grâce, la Demande, l'Offrande et la Résolution.La prière se retrouve donc abordée par l'essentiel : Dieu Créateur, Dieu Sauveur des hommes qui vivent dans le péché. L'auteur, théologien qui met son savoir au service des humbles véritables, rappelle cette Existence méconnue, la seule qui tienne vraiment et qui donne sens à tous le reste.
La démarche de cet ouvrage est principalement chronologique et nous permet de suivre le développement et l'évolution de la pensée de Maurice Blondel à la fois chrétien et philosophe, et philosophe parce que chrétien : « De la foi au Christ à la christologie philosophique » (Y. Perico) ; « Le pancosmisme dans l'Action et les premiers écrits » (X. Tilliette) ; « La christologie blondélienne dans la crise moderniste » (R. Virgoulay) ; « Le Christ et l'énigme du monde » (M.-J. Coutagne) ; « Blondel et le "lien substantiel" chez Leibniz » (Cl. Troisfontaines) ; « Le médiateur » (P. de Cointet) ; « Vinculum et Sursum » (E. Gabellieri).De ce parcours, émerge un Christ avant tout glorieux. Jusque dans la Passion, Blondel voit en lui l'Ecce homo, l'homme générique, plus que l'individu unique dont la singularité tient à ses limites propres. Cette gloire implique une présence et une action de l'Esprit : l'Esprit unit en lui le Père et le Fils et le Verbe unit en lui le Père et l'Esprit en tant que « pensée parfaite et charité substantielle ».Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.
Cet ouvrage expose la doctrine sur le Christ de plusieurs personnalités ou mouvements considérés comme les dissidents de la Réforme au XVIe siècle, à savoir : Thomas Müntzer, les anabaptistes suisses, Hans Denck, Sébastien Franck, Melchior Hoffman, Pilgram Marpeck, Caspar Schwenckfeld et les anabaptistes polonais. Souvent rejetés tant par les réformateurs classiques que par l'Église romaine, d'aucuns ont vu dans tous ces gens les représentants de la « Réforme radicale ».L'examen de toutes ces doctrines révèle l'existence d'une multitude d'options différentes : qu'il s'agisse par exemple de l'apocalyptique « révolutionnaire » du mouvement paysan, des communautés confessantes anabaptistes ou du Christ « intérieur » des spiritualistes. Cette diversité est frappante, comme l'est aussi la critique sévère de Luther qui l'accompagne.Il est possible toutefois de discerner quelque communauté de vue, sur des points essentiels qui ramènent précisément aux premiers moments de la Réforme. Ainsi, ces dissidents, qui se réclament tous de la Sola Scriptura, préconisent-ils tout d'abord le retour au texte biblique. Et sous l'influence de la Sola Fide réformatrice, critiquent-ils de concert l'Église « médiatrice » issue de la synthèse « constantinienne » du Moyen Âge.Ces mouvements et les représentations du Christ qu'ils ont élaborées, ont été souvent combattus, farouchement même. Ils n'en demeurent pas moins importants à connaître au-delà de leur intérêt historique. Car leurs recherches et leurs visées ne sont pas sans écho dans nombre de questions posées par le monde moderne.Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.Ont collaboré à cet ouvrage : N. Blough, F. Laplanche, W. Packull, A. Seguenny, J. Séguy, L. Szczcuki, S. Voolstra, J.-H. Yoder.
L'ouvrage ici présenté, Zundel le publie pour la première fois en 1926, sous le pseudonyme de frère Benoît. Il avait, en effet, fait l'expérience de la liturgie à Einsiedeln, chez les Bénédictins, où il résida comme élève de 1913 à 1915, Abbaye dont il devint oblat en 1921. Signer de cette manière, c'était, pour Zundel, payer sa dette envers les moines de saint Benoît; c'était aussi marque de réserve et d'humilité de sa part. Il devra finalement sorti de l'incognito et signer de son nom Le Poème de la Sainte Liturgie, ouvrage revu, corrigé et amplifié, publié en 1934.L'actualité de cet ouvrage est évidente. Le lecteur en sera facilement convaincu, surtout après avoir pris connaissance de la préface.Zundel fut l'un des précurseurs du renouveau liturgique qui précéda le Concile Vatican II. La première édition a été adaptée aux séquences de la liturgie post-conciliaire.
Lorsque le Père Sesboüé donnait la première édition de ce livre, il y a près de vingt ans, il comblait une relative lacune de la recherche christologique qui s'était orientée massivement vers un retour à l'Écriture. Sans contester les bénéfices de cette recherche, le Père Sesboüé souhaitait parcourir la tradition dogmatique, et en particulier l'enseignement des conciles, pour y retrouver Jésus-Christ dans la tradition de l'Église.Ce faisant, il donne une interprétation actuelle des grandes affirmations doctrinales des trois premiers siècles et des formulations dogmatiques des conciles de Nicée, Éphèse, Chalcédoine I et II.Dans une dernière partie, il risque une proposition théologique personnelle qui tient compte à la fois des données de la tradition et de la recherche d'aujourd'hui. Il essaie en effet de dire l'identité de Jésus en respectant le relief de son événement.Ce travail garde aujourd'hui une parfaite actualité. Bernard Sesboüé l'a d'ailleurs complété, dans cette même collection, par les deux tomes de Jésus-Christ, l'unique médiateur. Cette édition, corrigée et mise à jour, remet à la disposition des lecteurs la pierre angulaire de l'oeuvre christologique de Bernard Sesboüé.Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.
La collection « Jésus et Jésus-Christ » consacrera un ouvrage à la théologie du Christ de chacun des évangélistes. La présente synthèse théologique inaugure cette série en s'attachant au premier des Synoptiques, l'Évangile de Matthieu.Une telle entreprise suppose à la fois, et la maîtrise de l'ensemble de l'oeuvre, dont la personne du Christ imprègne chaque ligne de ses gestes ou de ses paroles, et la lecture plus approfondie de passages particuliers. Aussi traîte-t-on comme par surcroît mais pertinemment de la plupart des questions plus générales relevant de l'introduction générale à l'évangile étudié.L'ouvrage de M. Quesnel met tout spécialement en relief deux dimensions de la christologie matthéenne.
La lecture de Matthieu fait passer d'une reconnaissance tâtonnante de Jésus comme Messie historique d'Israël à son identification expresse comme unique et vrai Fils de Dieu. Ce titre est le centre de la confession de foi ; par rapport à lui, les autres dénominations de Jésus semblent s'effacer comme pour figurer au second plan.
Jésus étant Fils de Dieu, sa présence parmi les hommes est du même coup celle de Dieu même au coeur de l'histoire, qui, dès lors, change de régime. Matthieu débute par l'annonce de la naissance de l'Emmanuel, « Dieu avec nous » (1,23) ; il se termine par la promesse que le Christ ressuscité est désormais « avec » nous « jusqu'à la fin du monde » (28,20). Le départ de Jésus inaugure une nouvelle modalité du monde appelée à se réaliser par l'Église. Ainsi, chez Matthieu et par l'approche du mystère du « Christ de Dieu » (16,16), passe-t-on comme de plain-pied de Jésus à l'Église. Théologie du Christ et théologie de l'Église y sont en effet indissociables ; même si l'on doit les y saisir séparément, l'une mène immanquablement à l'autre.Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.
Originaire de Smyrne en Asie Mineure où il avait connu Polycarpe - lui-même disciple de Jean, le compagnon et apôtre de Jésus -, Irénée fut évêque de Lyon dans le dernier quart du IIe siècle. Pasteur très attentif aux besoins de son Église, il fut amené à faire également oeuvre de théologien pour aider les chrétiens à faire face aux défis à la fois intellectuels et religieux que représentaient les divers courants dits « gnostiques ». Au-delà de la grande influence d'Irénée sur l'Église ancienne, la redécouverte dont il fut l'objet au XXe siècle lui valut un regain d'actualité.Il ne faut toutefois pas s'y tromper, Irénée se situe à une grande distance culturelle de nous : dix-huit siècles ! Le grand intérêt de ce nouvel ouvrage de B. Sesboüé est précisément qu'il se présente d'abord comme une introduction à la lecture d'Irénée et une présentation de sa pensée. Il montre bien que, si cette dernière est avant tout d'ordre christologique, il s'agit, en fait, d'une christologie si essentielle qu'elle concentre - qu'elle « récapitule » - la totalité de la foi chrétienne. C'est bien dans ce terme même de récapitulation que la théologie irénéenne trouve son principe et c'est en référence à lui qu'elle se déploie comme une « théologie de l'histoire du salut ».Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.
« Commencement de l'Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu. » Ces mots, les premiers de l'Évangile selon saint Marc, en formulent le programme et, même, le plan. Pour autant, cette concision ne fait pas de la christologie de saint Marc une christologie « pauvre », loin s'en faut. À sa manière, qui est narrative, cet Évangile ramasse même toute la confession de foi qui était nécessaire à l'Église pour laquelle il est écrit.Le père Michel Trimaille a choisi de rendre compte, le plus simplement possible, de la manière dont un évangéliste a dit sa foi en Jésus-Christ par le moyen d'un simple récit. Rédigé avec la maîtrise d'un pédagogue reconnu, cet ouvrage fournit les moyens d'une lecture à la fois attentive et savoureuse de l'Évangile de Marc.Comme le rédacteur de cet Évangile et à son exemple, l'auteur de ce livre suggère plus qu'il ne démontre : par touches délicates, il conduit le lecteur vers une découverte progressive de « l'Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu ».Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.
Saint Augustin n'a pas écrit de traité de christologie ; mais le Christ est partout présent dans sa vie, sa pensée, ses oeuvres. Il mène une quête passionnée et difficile de la Vérité, entièrement menée dans le champ du christianisme et qui aboutit à l'expérience décisive du mystère de l'humilité du Verbe incarné.Pour Augustin, « pasteur d'âmes » durant près de quarante années, l'assemblée liturgique est le lieu par excellence de la christologie, parce que c'est le centre générateur de la vie chrétienne: l'interprétation christique des Écritures, la célébration du sacrifice du Christ, l'actualisation de son mystère dans l'Église, l'initiation et la participation des chrétiens, leur incorporation au Christ, leur édification spirituelle au sens fort, la foi et l'intelligence de la foi.L'immense production théologique d'Augustin est à peu près entièrement occasionnelle, faite de réponses à diverses sollicitations d'amis, de disciples ou d'adversaires. Les grandes controverses qu'il eut à mener avaient toutes des enjeux christologiques d'importance : contre le manichéisme, contre le donatisme, contre le pélagianisme...« Le Christ Dieu est la Patrie où nous allons, le Christ Homme est la Voie par où nous allons. C'est à Lui que nous allons, par Lui que nous allons. » (Sermon 123, 3, 3.)Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.
L'oeuvre de Tertullien figure parmi les plus importantes que nous ait léguées l'Antiquité chrétienne. Constituée de nombreux écrits polémistes sur des sujets intéressant la vie chrétienne, elle compte aussi d'amples traités où s'affirme une pensée théologique de première grandeur.Ainsi l'Apologétique qui a fait toute la réputation du rhéteur carthaginois, défenseur de la Foi ; le Contre Marcion, en cinq livres, qui réfute l'opposition entre la Loi et l'Évangile ; La Chair du Christ et La Résurrection des morts, qui soutiennent, avec une originalité remarquable, la place essentielle de la réalité charnelle dans l'économie du salut ; le Contre Praxéas, premier ouvrage de l'histoire sur la Trinité. Dans tous ces traités s'exprime la conception aussi forte que singulière d'un Christ pleinement humain révélateur d'un Dieu avant tout créateur. Cette conception sous-tend l'ensemble de la pensée et de l'engagement du théologien.Le passé a souvent mal compris Tertullien, notre temps le redécouvre. Plus qu'une simple réhabilitation, ce livre montre que sa théologie peut désormais s'inscrire au nombre des plus grandes références de l'histoire du christianisme.Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.
Un philosophe chre
Professant que Jésus de Nazareth est le Christ et le Seigneur, la foi chrétienne le reconnaît par là-même comme vrai homme et vrai Dieu. Aussi est-ce à juste titre que l'on parle, assez couramment, de lui comme de l'« homme-Dieu ».Une telle désignation manque cependant de précision et peut même prêter à confusion. Soulignant d'emblée ce point, l'ouvrage propose, en conséquence, de serrer de beaucoup plus près le langage néotestamentaire, lorsqu'il décerne à Jésus-le-Christ le titre de Fils de Dieu. L'auteur voit même dans la filiation divine « le principe de synthèse » de toute la christologie... Moyennant quoi, d'ailleurs, il est conduit à préciser bien davantage qu'on ne le fait habituellement le rôle de l'Esprit Saint.Si en effet c'est déjà dans l'Esprit que le Fils est engendré de Marie, c'est aussi par et en lui qu'il réalise sa mission dans l'histoire, puis meurt et ressuscite en Dieu, comme c'est aussi par et en lui qu'il ne cesse de poursuivre parmi nous son oeuvre de révélation de Dieu et de salut des hommes.Ainsi, justement parce qu'elle se veut ancrée dans l'écriture, cette christologie n'est-elle pas seulement filiale, mais pneumatologique et, donc, trinitaire.Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.
Ce dictionnaire théologique cherche d'abord à présenter le sens exact des expressions théologiques, dans les termes les plus simples et les plus accessibles à tous. Ensuite, il s'efforce de proposer, dans des termes également lisibles pour les non-spécialistes, une synthèse succinte de la doctrine catholique en partant de chacun de ses termes-clé.Ainsi, il peut aider les prédicateurs et les catéchistes en leur fournissant à propos de chaque question captiale un exposé très bref, mais qui contienne l'essentiel de ce qu'il faut savoir pour comprendre et expliquer correctement les doctrines catholiques.Il peut également rendre par-là quelques services aux étudiants en théologie en leur permettant une première vue d'ensemble de chaque question, réduite à ses lignes essentielles, comme une introduction à l'étude détaillée des cours ou des manuels.Peut-être un ouvrage aussi simplifié pourra-t-il aussi éviter à des littérateurs ou des journalistes (même catholiques) de choir en quelque piège en leur permettant de se renseigner d'un simple coup d'oeil sur le sens des termes qu'ils emploient quand ils en viennet à parler de ces choses.
Une collection de référence sur l'histoire du christianisme Tout au long du tome VI de l'Histoire du christianisme, consacré à la dernière partie du Moyen Âge, on décèlera les racines du monde moderne. Il est borné par deux conciles qui ont tenté de refaire l'union entre Rome et Constantinople (Lyon en 1274 et Florence en 1439).Les deux ensembles séparés, l'Église latine et l'Église grecque, à travers la cassure et même l'affrontement, évoluent chacun de son côté. L'épisode des papes d'Avignon et le Grand Schisme d'Occident constituent également des moments majeurs et souvent dramatiques.