Regroupe les poèmes des années 90 d'un écrivain inclassable, irrévérencieux, rebelle, dont l'écriture se détourne aussi bien de l'effusion naturaliste que de la préciosité et de la religiosité. Son art est de savoir résister, avec jubilation, aux effets les mieux admis de la poésie contemporaine.
Dans une langue qui laisse entendre le souffle, le rythme de la pensée, l'auteur s'interroge au bord du vide : quelle essentielle respiration nous a abandonnés?
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Voici trois pièces : La Nuit, L'Hiver et Les Fresques de Léonard, entourées de différentes pièces du dossier Katz.
Fenêtre traversant le thorax. Il s'agit bien d'une nouvelle sorte de respiration.
Dans ce recueil, l'évocation des lieux d'une enfance beaucoup trop souvent idéalisée, constitue moins le rappel d'un pays natal, considéré comme la pièce décisive ou la clé d'une existence entière, qu'une tentative d'avancée modeste mais résolue de l'autre côté de ce que nous nommons le réel.
Des pages sur la poésie, la solitude, la vie et la mort.
Ecrits entre 1945 et 1959, ces poèmes dénoncent la misère, surtout celle des enfants, l'indifférence...
Né à Lyon en 1955, l'auteur rencontre Michèle Reverbel, écrivain public, en 1988, lors de la mise en place de l'atelier Tache d'encre, qu'elle anime à l'hôpital Saint-Jean-de-Dieu. Encouragé par Michèle, il commence à écrire et entreprend une correspondance régulière avec elle.
L'élan ici est ponctuel, comme brisé. A la façon dont le monde nous apparaît, vient à nous, quand nous avons dominé le mouvement possessif et trompeur d'aller à lui avec nos pauvres armes.
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L'auteur cherche à se libérer d'un souvenir trop tragique de son enfance, vécu dans les pires tourments de la guerre de quarante : l'histoire d'une famille perdue dans une ferme, aux frontières de l'Est, entre la France et l'Allemagne nazie.
Ce récit n'est pas l'occasion littéraire d'un retour nostalgique et sentimental sur un lieu d'enfance, mais la relation d'une expérience intérieure, vécue à partir d'une maison où l'auteur tente d'approcher, par la pratique de l'écriture elle-même, la source du désir poétique qui l'habite et le conduit à écrire.
Pour attirer l'attention sur une histoire, le meilleur moyen d'en connaître par mille détails les tenants et aboutissants, tous les personnages qui l'animent, pour la rendre sensible aux yeux du plus grand nombre, la montrer au grand jour, le meilleur moyen est de la faire disparaître. La magie s'y connaît, et ses vieilles illusions savent toujours jouer de notre crédulité. Mais un tour de magie, ça ne se raconte pas. Dans « la la la », Jean Lewinski nous fait voyager au coeur de la parole ; nous entendons ce que nous n'aurions pas dû entendre, nous sommes là où nous ne sommes pas attendus : nous voyageons sous de fausses identités, les langues étrangères nous permettent de nous échapper, nous devenons expertes en silence et en explosif, nous voyageons, nous sommes au service d'une histoire qui nous dépasse. Traité de la diversion ? Stratégie de la déception ? Aide-mémoire d'ingénieur du son ? Manuel de traduction, de chant ? Ce texte recèle les destins de plusieurs personnages qui se parlent et disparaissent à vue. Nous nous souvenons de leurs dernières paroles, nous les reconnaissons sous leurs nouveaux déguisements quelques pages plus loin. Familiers de la disparition, nous apprenons en cours de lecture à imiter de petits cris d'animaux, à faire du thé fumé, du thé chinois, à rester au rayon parfum dans les aéroports internationaux, à tenter d'acclimater l'oranger du Mexique par moins dix degrés. C'est indispensable. Une question de survie pour que le grand jeu continue.
Soixante-dix poèmes dont chacun constitue un rapport à la fois familier et étranger, toujours aigu et précis, mais souvent angoissé, aux objets du monde qui l'entourent (une route, une vallée, une grange, un étang).