Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
La femme de Max, Gabrièle, s'absente pour quelques mois. Max, quarante ans, dans la solitude de sa maison, est confronté à son ordinateur d'échecs. Mais d'une semaine à l'autre les qualités, ou les défauts, de l'ordinateur, imperturbable, se communiquent à l'homme. Le voici joueur froid, plus efficace peut être. Du jeu à la vie, que peut devenir cette efficacité sans trouble ? Menace ou promesse ? Pour lui, et pour l'humanité à venir ? Réponse, début de réponse, sans doute, dans le retour de Gabrièle, s'il remet à leur place les soixante-quatre cases ternes ou éblouies d'un jeu sans pareil. Les « Soixante-quatre coquelicots » est un roman d'amour, amour pour les échecs, amour pour une femme.
La générale écoute l'aide de camp. Il raconte les dernières heures du général président alors que le pouvoir l'a quitté. On pensera bien sûr à de Gaulle. Pour la silhouette, le ton. Pour cela seulement : les événements rapportés ici ne prétendent pas à la vérité, à peine à la vraisemblance. Car les statues ne bavardent pas dans les restoroutes avec les serveuses, ne crèvent pas les pneus de leurs gorilles, les statues ne fuient pas leur socle, ne meurent jamais au coin d'un bois.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Par désoeuvrement et par curiosité un homme suit un autre homme choisi au hasard. Balade rocambolesque, jeu de voyeur, variation sur l'art, cette fable en forme de rébus est un prétexte pour Rafaël Pividal à développer de nombreux thèmes dont l'apparente logique n'exclut pas l'absurdité. Décors inquiétants, Paris et Rome vivent ici à l'ombre d'une Amérique qui les marque de son signe.
Dans la banlieue d'une capitale d'Amérique latine, se joue la dernière mise en scène de Manuel de la Peña. En vingt-quatre heures, du petit matin d'hiver austral à l'aube suivante, ce vieillard de soixante-seize ans qui fut l'un des grands cinéastes mondiaux avant de se retirer, complètement sourd, dans sa vaste maison natale, vit le dernier acte de son existence, et espère y trouver une justification de son destin. Il revoit ses amours sans lendemain, visionne quelques-uns de ses vieux films, arpente les allées tourmentées de ses créations les plus spectaculaires. Butant sans cesse contre le mur de ses contradictions intellectuelles, esthétiques et politiques, enfermé plus que jamais à l'intérieur de son infirmité...
Dans un vaste domaine aux confins de la Normandie, Lucienne est au service d'une vieille dame aussi prude que despotique. Un matin, la jeune fille aperçoit Marc Andria qui franchit la grille du château. Visiblement, il est blessé. Prise de compassion, elle le soigne et peu à peu s'éprend de lui. Mais la prudence commande aux deux jeunes gens de cacher leurs amours. Au long des jours de cet été torride, Lucienne, toute à son bonheur, devine cependant un mystère dans la vie de cet étrange garçon. Et puisqu'il existe des fatalités de nature, celle qui emporte Marc a les couleurs violentes de ces mois de soleil et d'orages.
Au cours d'une excursion dans les Vosges, un homme jeune mais déjà marqué par la guerre et ses premières amours découvre un village au pied du Petit Ballon où il croit qu'il va reprendre goût à la vie. Le village est surmonté par les ruines d'un château fort dont seule subsiste une tour. Il identifie cette tour au souvenir de son ami mort et cet ami lui apparaît comme pour lui confirmer cette intuition. La propriétaire de l'auberge où il a pris pension lui révèle qu'il existe dans le pays une variété très rare d'églantine, la rosa wasserburgica. Cette rose symbolise à la fois l'amour de la femme et le souvenir de la mère. Il faudra des circonstances exceptionnelles pour qu'il prenne possession de cette rose et l'offre à la femme que, sur l'injonction de son ami, il s'apprête à aimer.
Un frère et une soeur vieillissent ensemble. Un jour leur parvient une dépêche envoyée par un inconnu. On les convie à une cérémonie. Ils cherchent à comprendre d'où vient cette invitation, quelle signification elle a. Elle pense qu'il s'agit d'un mariage, lui penche pour un enterrement. De souvenirs en souvenirs, ils remontent alors le cours de leur vie et une étrange haine s'installe entre eux.
La découverte d'une statue volée dans la remise d'un brocanteur peut-elle devenir pour Barn la révélation d'une connaissance jusque-là scellée ? A travers l'objet dérobé - lequel va changer sa vie et dans un premier temps l'amener à s'enclore - Barn renoue les fils de son passé, découvre son identité, un sens des choses et des êtres encore insoupçonné. Autour du masque de l'énigme tout redevient lisible. La statue ne retrouvera pas sa place dans un musée, Barn préférant la rendre à ses profondeurs originelles.
Une ville de la province française, riche, secrète. Deux hôtes de passage : un antiquaire qui, otage des objets animés, rêve d'une autre vie ; un fouineur de bibliothèque qui l'espionne, le jalouse, apprend à le connaître. Et un singulier petit personnage qui vient, entre les deux, imposer ses fantaisies. Trois êtres venus de la solitude et de la nostalgie amoureuse unis dans une complicité moqueuse.