Quel sens donner à la transgression, aux notions de formel et d'informel ? Peut-on organiser les activités économiques qui échappent au contrôle des autorités politiques ? Celles-ci participeront-elles à l'institutionnalisation de pratiques transgressives ou poussent-elles à la formalisation entendue comme possibilité de régularisation ? En s'appuyant sur des terrains d'Afrique et d'Europe, les auteurs en établissent une cohérence thématique certaine et permettent de saisir les fondements de l'organisation des transgressions.
L'auteur mène l'enquête sur les bienfaits réels du bio. Elle a commencé par étudier l'évolution du monde agricole et de nos assiettes avec l'arrivée de la mécanisation et de la chimie. Observant d'importants dangers sanitaires et environnementaux, elle a découvert un label AB pour deux bios aux concepts quelque peu... différents. Elle a cherché à savoir pourquoi ces bios étant meilleurs à de nombreux points de vue, ils ne remplacent toujours pas l'agriculture dite conventionnelle. Après analyse de nos comportements et de notre société de consommation, elle met en lumière un jeu d'acteurs aux intérêts divergents voire très préoccupants, fort révélateur d'une cohabitation entre le développement et le durable.
L'employabilité, soit la "possibilité que quelqu'un a d'être affecté à un nouvel emploi", devient un enjeu majeur. Cette capacité à conserver ou à retrouver un emploi concerne tout le monde, partout : l'individu, l'entreprise, mais aussi l'Etat. Elle est l'antidote au chômage et constitue une valeur sociétale. L'analyse menée ici repose sur l'observation du "management de l'employabilité" par des dirigeants d'entreprises d'insertion.
S'étant consacré jusque-là à la protection des migrants déplacés pour des raisons exclusivement politiques, le HCR est intervenu auprès des victimes du tsunami en 2004. Pourtant qualifiée d'"exceptionnelle" par le Haut Commissaire Lubbers, cette opération a marqué le début d'une série d'interventions destinées aux victimes de catastrophes naturelles. Le champ d'intervention du HCR a changé depuis le tsunami.
Le livre propose de répondre, entre autres, aux questions suivantes. Comment répartir le pouvoir entre le global et le local ? Comment mesurer et trouver un bon niveau d'autonomie de mes collaborateurs ? Comment définir clairement leur champ d'action ? Pourquoi et quand utiliser le principe de subsidiarité ? Par quel chemin la vision d'entreprise détermine l'autonomie ? Comment se protéger des dérives vers la surcentralisation ?
Auditeurs, comptables, consultants et experts, journalistes, juges, policiers, mais aussi chercheurs en sciences sociales gagnent souvent leur vie en dénonçant des pratiques considérées comme déviantes, transgressives ou tout simplement mauvaises, pratiques en général dissimulées par les agents politiques ou économiques. Faire l'économie de la dénonciation dans une approche sans doute plus psychologique, c'est essayer de comprendre ce qui pousse des individus à la délation. Ces contributions se proposent de saisir les fondamentaux de cette économie, mais aussi de questionner une thématique connexe, la transparence.
Que le management emplit désormais nos existences contemporaines est un fait, et ne saurait être remis en cause : en effet, de notre naissance à notre disparition, nous sommes désormais constamment en prise, directe ou indirecte, avec les organisations. Mais le constat du fait social total suffit-il à assimiler le management à la civilisation ? C'est tout l'enjeu de cet ouvrage collectif que de répondre à cette question en analysant les liens qui unissent ou séparent management, civilisation et barbarie.
À l'heure des fake news et de la « post vérité », une interrogation s'impose : comment distinguer réalité et fiction ? S'il importe d'éviter les confusions et la désinformation, il apparaît que ces deux mots ne sont pas systématiquement antinomiques et que des relations se nouent entre ces concepts, dans la narration, le discours et le récit. Dans quelle mesure les récits peuvent-ils être assimilés à des fictions ? Quelles sont les fonctions de ces récits, parfois instrumentalisés ? La fiction peut d'ailleurs être partie prenante de l'activité scientifique en aidant le chercheur à illustrer, voire à structurer et à finaliser, ses travaux.
Cet ouvrage explore les logiques organisationnelles internes et les rapports sociaux des banques qui opèrent en Afrique centrale. Il s'appuie sur une logique transdisciplinaire en sciences sociales, le domaine de départ étant le Management, et privilégie l'approche coopérative entre universitaires et professionnels. La fertilisation croisée du regard des auteurs aide à décrypter des questions aussi différentes que celles relatives à la gouvernance informationnelle, la digitalisation, la responsabilité sociale, l'éducation des clients, la gestion des risques, les normes, l'opportunisme des actionnaires, l'hypocrisie organisationnelle, l'investissement technologique, la gestion ethnique et les problèmes décisionnels complexes ou dialectiques.
Ce livre propose une exploration à travers trois prismes rarement associés pour essayer de décrire comment devrait fonctionner une entreprise : les règles, les processus et le métier. La confrontation de ces visions fait émerger des pistes de réflexion et d'action originales, potentiellement fécondes pour les dirigeants et leurs managers. Les auteurs sont des praticiens qui commentent des cas concrets issus de leur propre expérience.
Il est étonnant de constater à quel point la pensée de Hannah Arendt se prête à une analyse critique du management et des sciences de gestion. Du travail à l'action, de la banalité du mal à la bureaucratie, de l'autorité à l'éducation : ces thématiques font écho aux questions que se posent chercheurs et professionnels. Cet ouvrage témoigne de l'intérêt significatif porté à la pensée inclassable d'Hannah Arendt et à l'apport incontournable de la philosophie dans la compréhension du management.
Interroger l'organisation avec les concepts psychanalytique n'est pas chose aisée. Lorsqu'il s'agit de comprendre l'implication de l'inconscient dans les actions, les décisions, les processus, voire dans le déterminisme organisationnel au sens large, il est difficile de trouver une réponse. Comment voir l'organisation à l'échelle du savoir analytique ?
Ce livre allie réflexion de fond et technique pratique d'analyse et d'intervention dans les organisations. Son originalité (les 12 principes directeurs et l'évaluation circulaire) réside dans la méthode d'analyse et de diagnostique systémique qu'il décrit. Deux méthodologies originales de pilotage des organisations sont proposées, l'une concernant l'absentéisme aigu du personnel, l'autre les difficultés rencontrées par une société offshore.
De nombreux événements a priori "inconcevables" (le 11 septembre, Fukushima, les printemps arabes etc.) font désormais partie de notre quotidien et affectent nos décisions. La dimension "hors cadre", qui met en mode échec tous les plans, doit être intégrée dans le pilotage des crises. La viabilité des concepts, la robustesse des modes d'organisation, la pertinence de la prise de décision doivent être questionnées. Cet ouvrage se livre ici à cet exercice.
L'erreur de représentation, dans les entreprises et les organisations, est un phénomène structurel difficile à appréhender. La complexité croissante des activités économiques et socio-organisationnelles, l'essor des délocalisations, de la dématérialisation ou encore la recherche de transversalité accrue en présence d'acteurs multiples sont autant de phénomènes pouvant faciliter la survenue d'erreurs humaines. Ces contributions démontrent l'importance et la récurrence des enjeux de gestion qui y sont associés.
Dans un contexte d'inflation normative, il est tentant d'assimiler l'expert à un "gardien du temple" garant de la parfaite application des normes ; encore faut-il cerner précisément sa place dans le processus d'élaboration et de mise en oeuvre de ces normes, et mieux comprendre les dysfonctionnements dont l'actualité se fait régulièrement l'écho. Cet ouvrage analyse alternativement le rôle social et la dimension politique des normes et de l'expertise, par un double questionnement sur leur légitimité et leur utilité.
Ajustement, restructuration et réformes, les fondements de la gestion de l'économie bancaire sont complexes. Pourquoi les pratiques bancaires exercent-elles des effets d'entraînement sur l'activité économique? Existe-t-il des pratiques efficaces de gestion structurelle? Y a-t-il une stratégie de gestion face aux enjeux? Ce livre s'attelle à la compréhension de la gestion opérationnelle bancaire et de ses évolutions, pour saisir les mécanismes qui façonnent cet ensemble et analyser en détail ses ressources et leur mode de gestion.
Qu'est-ce que la confiance ? La confiance est-elle source de vulnérabilités ? Est-elle nécessaire en matière d'éducation ? Peut-on parler de culture(s) de la confiance ? Le droit permet-il d'assurer la confiance ? Telles sont les principales questions abordées au sein de cet ouvrage interdisciplinaire qui offre une réflexion approfondie sur la thématique de la confiance. Cet ouvrage passionnant permet de mieux cerner cette notion polysémique grâce à la qualité des trente-cinq auteurs réunis.
De nombreux conflits existent dans le monde mais une autre forme de guerre existe, elle est numérique. A l'horizon 2020, on estime à 4 milliards le nombre d'internautes soit une exposition accrue à une intelligence malveillante. Alors, comment améliorer la sécurité intérieure du pays et structurer nos processus de "cybersécurité" contre toute forme d'intelligence ou d'inintelligence malveillante ?
Cette enquête menée auprès des entreprises marocaines cotées en Bourse des Valeurs de Casablanca (BVC) donne une vision claire et nette sur la pratique du Contrôle de Gestion décisionnel et ses multiples retombées en terme d'externalités positives : pertinence, économie, efficience et efficacité. La pratique du Contrôle de Gestion a-t-elle un impact significatif sur la performance des entreprises cotées à la Bourse (BVC) de Casablanca ?
Fernando Cuevas s'attache à décrire les différentes relations humaines que nous mettons tous en jeu les uns envers les autres, que ce soit au sein de notre vie privée, ou bien dans le cadre de notre vie professionnelle. Cet ouvrage explore différentes modalités de la relation humaine allant du refus à la fusion avec l'autre.
La gestion des risques est un enjeu stratégique contribuant à la sauvegarde de la valeur pour les organisations. Il s'agit d'un "objet frontière" car gérer le risque consiste à faire le lien entre les différentes parties prenantes au sein des entreprises. Une partie met en exergue les notions et enjeux liés à la gestion des risques, une autre vise à apporter un éclairage complémentaire sur des enjeux précis auxquels la gestion des risques peut apporter des solutions.
Ce livre est le fruit de la rencontre des préoccupations convergentes d'associations impliquées dans le métier de consultant en organisation. Il rend tout d'abord compte de la pratique des auteurs, puis présente une analyse historique des relations et interactions entre les mouvements d'organisation et l'environnement social, économique et culturel. Enfin, il étudie les problématiques émergentes et l'évolution du métier.
L'objectif de la SPSG (Société de Philosophie des Sciences de Gestion) est de stimuler le développement d'un travail philosophique systématique sur les sciences de gestion qui puisse ouvrir un dialogue avec la philosophie des sciences, afin que les sciences de gestion ne se cantonnent pas dans le rôle de "fabrique du management". Inscrite de plain-pied dans les sciences de gestion, la SPSG entend en devenir le principal outil de réflexivité.