Dialogue théâtrale et poétique autour de la rencontre et reconstruction d'un homme et d'une femme.
Distribution : 1 homme/1 femme/1 voix (modulable).
« Comme une eau en décrue et qui donnerait à voir, sur l´estran, sa partition de signes à déchiffrer (branches, pierres, cailloux, algues...), Partage des Eaux se voudrait la mémoire tracée de cette année d´investigation et de rêverie à la fois, construite en un simple mouvement de flux et de reflux. » Laurent Contamin
« Dans sa première publication en 1993, Albane Gellé écrivait qu'un homme lui avait "arraché la langue". Depuis, elle cherche, poète, à se donner une langue neuve, sa langue.
"Je me tais", répète-t-elle (dix fois dans "L'Air libre"), en précisant, à chaque fois, pourquoi : parce que quand j'étais petite, un homme à côté de moi parlait parlait il me donnait envie de vomir ; parce que tout près ça parle bien je ne vois pas ce que je pourrais ajouter ; parce que quelqu'un parle fort il n'y a plus de place ; par hasard ; par habitude ; et croyez-moi c'est mieux comme ça ; parce que je suis fatiguée; par provocation (pas souvent) ; comme ça pour rien ; et alors. Jusqu'à la dernière page, porte qui claque sur un "Je ne me tais pas". Prise de parole (poème) intransitive.
On quitte ce livre un peu comme on sort de "Parle avec elle", le dernier film d'Almodovar : avec une sorte d'anxiété éblouie, de contrariété désirante qui ramène à la surface. Mène à l'air libre, quasi malgré soi.»
« pouvoir être tout à tout souriante en larmes débordée bouleversée en miettes amoureuse casse-cou silencieuse terrifiée fatiguée en colère »
L´album "Rapsodies émosexuelles" (électro-punk et spoken word, sorti en mars 2011/Label Factotum) reprend des textes de "Encore des crépuscules" et d´autres inédits mis en musique par le musicien Vincent Fallacara (issu de Torso). « ma bouche est une machine à vomir des phrases amoureuses ma gorge est un hall de gare où l´on fouille les souvenirs à coups de vigipicrate et mon tout est un appart à l´abandon une salle-cantine de tribunal »
Entre douceur de vivre, parfum estival entre soleil et mer. « veillez veillez de vos yeux emprisonnés scrutez la beauté donnée »
Du fond des mots, l'enfance, le silence des silences.
« Ces carnets sont, dans l´esprit du Journal extime de Michel Tournier (à qui le titre souhaiterait rendre hommage), une tentative d´écriture de l´être, non pas dans une démarche introspective et close, mais au contraire en ouverture, conscient que je suis que l´on n´est et n´existe que dans la rencontre, la confrontation, la découverte, c´est-à-dire en faisant l´expérience de l´altérité : "Je est un autre", écrivait déjà Rimbaud.» Laurent Contamin
Table des matières
a faim creuse
squelettique
le souffle
ce corps-ci
une douleur
vivre de peu
les semences
petit à petit
veine, multiple
sont victorieux
écrire
le château de corne
la pierre use
sous les dents
l'enfant naît :
verbes
l'enfant de pluie
l'enfant rêve
tombe où
éternité
ça parle
la faim
nous dansions
« et ce vent son souffle en toi comme sur l´olivier qu´il te traverse humide irrigue ta soif »
Au coeur d'un mas provençal, de lointains cousins, pour le moins singuliers, se retrouvent. Leurs fantaisies s'en donnent alors à coeur joie. Mais l'apparente légèreté de cette tribu improvisée cache bien des tourments.
Creuser le sillon du deuil pour atteindre la lumière.
« l´instant furtif où nos visages tes yeux les miens comme soudés coïncident de l´inconnu me transperce »
Un chant lumineux au monde. « Comme me brûle cette terre De feu vivant D´avoir chanté A l´unisson du monde. »
Hommage poétique en écho aux poétesses Anise Koltz et Dorotea Montoya Sanchez.
Comédie. Une rencontre pleine de surprise.
Distribution : 1 homme/1 femme (première version de la pièce).
« Loulou - La vie est faite de grandes désillusions. Et autant elles peuvent être cruelles, autant elles donnent de la saveur aux grandes espérances. Même si on se dit ça pour se rassurer... Mais ces petits riens qui nous fracassent, les déceptions qui se glissent sous nos pas afin de nous rappeler le goût de la poussière, tout cela nous ramène à l'essence de ce qui nous fait bouger : l'espoir... Bon, vous me direz que de savoir qu'on va mourir n'égaye pas forcément le quotidien. »
Comédie. Commencement et fin d'un couple. Distribution : 1 homme/1 femme. « Lilas - Il est si facile de s'imaginer solide sous chaque angle. On se dit que malgré la vie qui ne nous a pas fait de cadeau, on a tenu bon, la
Prose poétique. Un quotidien féminin, entre humour et poésie. « Au fond du jardin, les oiseaux pépient. Le corps scellé aux éclats de vie, elle attrape une poignée de consonnes pour essuyer les traces d´hier. Aller mieux s´avère indispensable. Avec une rasade d´humour, ses larmes filent à la vitesse de l´oubli. »
« râles discontinus mélodie suffocante tu n´as jamais appris à respirer à marcher à courir à chanter juste à danser nu tu n´as jamais appris à t´habiller d´un rayon de soleil ou d´un parfum de nuit tu as tout essayé
Nous retrouvons dans ce recueil des éclats du quotidien, de cette beauté, furtive, qui nous est donnée. « Bolée de vert qui ruisselle d´aimables borborygmes pêle-mêle érables hêtres chênes foui
De l'exil du deuil au silence habité. « Quelque chose comme la dureté d´une pierre, qui fond larme à larme Quelque chose qui laisse place à une tendresse inconnue »
Urgence des mots comme lutte contre l'oubli et deuil de l'aimé. Pour un jour retrouver "le bleu du ciel".
Serge Torri poursuit la quête spirituelle commencée dans "l'Abîme radieux" (Eclats d'encre, 2005), entre le noir des mots et le blanc de la neige. « Dans le soleil noir d´avoir ouvert les yeux la nuit m´éveille d
Ce recueil est composé de Haïkus, senryûs et brefs.
« Partager avec le lecteur de petits moments de vie, en espérant qu´ils feront écho en lui. Voilà la seule ambition de ce recueil de haïkus ; rien de plus, rien de moins. » Damien Gabriels