" Il y a d'abord dans ce récit une chaleur humaine qui ne trompe pas, et qui, recréant une réalité disparue, crée le miracle : l'Occupation, la guerre, ces années terribles de 1940 à 1945, Yves Jacob ne les a pas directement vécues, mais il nous les fait vivre ou revivre dans leur intime vérité... " Jean Huguet (ancien président du Prix des Libraires pour la première parution du roman aux éditions Le Cercle d'Or). Septembre 1939. A dix-huit ans, Hugo découvre Dinan où sa famille s'est réfugiée, une ville fascinante dont les pierres lui parlent. Il rencontre Françoise. Malgré tout ce qui les oppose - il est fils de bourgeois, elle est sympathisante communiste - va naître et grandir en eux un amour qui transcendera leurs destins. Quand la guerre totale éclate, Françoise aide les réfugiés, se dévoue pour tout ce qui touche à l'humain. Hugo l'observe avec ironie, curiosité, l'admire, s'interroge. Il s'engage alors dans la Résistance. Si Françoise l'aime toujours, elle ne veut pas être un frein pour ce jeune homme en quête d'absolu. Elle s'éloigne quand leurs rapports pourraient se figer dans une banale histoire d'amour. Les années passent dans la clandestinité. A la Libération, Hugo pleure ses amis disparus. Il a le sentiment, devant cette jeunesse sacrifiée, qu'il n'a pas donné assez de lui pour sa patrie blessée. Pire, il pense que Françoise l'a trahi. Il s'enrôle alors dans l'armée de Lattre de Tassigny afin de porter le fer et le feu sur les terres allemandes, espérant ainsi égaler l'héroïsme de ses frères de combat et participer enfin à la paix. Il part, mais Françoise est toujours là, hantant son coeur et ses pensées...
En Normandie, Hélène, en l'absence de son mari parti au front de 1914, doit assurer sans discontinuer les travaux de la ferme et des champs, et préserver le foyer familial.Le 1er août 1914, le tocsin résonne ; tous les hommes valides sont mobilisés et parmi eux Louis, instituteur à Cheux. Sa femme Hélène, fille de paysans du bocage, et leur fils Pierre partent habiter dans la ferme de la belle-mère de Louis. Ils y demeureront durant toute la guerre, offrant leur sueur à l'exploitation familiale.
En quatre ans, Louis ne reviendra que trois fois en permission. Des étreintes du couple naîtra la petite Blanche. Une naissance entachée par l'absence.
A la ferme, plus de nouvelles du soldat. Le 11 novembre, l'armistice est signé. Les mois s'écoulent et Louis n'a toujours pas écrit. Est-il vivant, mort ou disparu ?
Bouleversements, passions, deuils se succèdent dans ce roman où s'entrecroisent l'horreur des tranchées et le quotidien de personnages gouvernés par la loi des saisons et les travaux des champs.
Une histoire d'amour terrifiante et véridique. Julien et Marguerite, enfants du seigneur de Tourlaville, s'aimaient passionnément malgré l'interdit, la raison, Dieu... Frère et soeur, ils furent jugés et exécutés pour adultère et inceste en 1603.Julien et Marguerite sont frère et soeur. Inséparables. D'une exceptionnelle beauté. Leurs innocents jeux d'enfants laissent vite place à une singulière attirance. En dépit des mises en garde, de l'interdit, de la religion, des séparations, ils cèdent malgré eux à une passion dévastatrice et coupable.
Marguerite est mariée de force à treize ans avec le seigneur de Hautpitois, bien plus âgé et auprès duquel, battue, violée, séquestrée, elle vivra un véritable calvaire. Mais les deux adolescents vont se retrouver tels deux aimants appelés l'un vers l'autre, et commettre l'impardonnable adultère. Ils fuient, le mari furieux à leurs trousses, traversant la Bretagne, le Maine, l'Anjou jusqu'à Paris où ils espèrent se fondre dans l'anonymat des rues grouillantes. Ils y sont attrapés, jugés, condamnés à mort et guillotinés devant une foule horrifiée.
Engrenage criminel dans la campagne normande.1891. Dans le hameau de Troussebourg au coeur du pays d'Auge, la vie s'écoule paisiblement. Même l'ivrognerie de Coeur de chiffon, une chiffonnière qui sillonne le canton en compagnie de son fils simplet, Hyppolite, trouve grâce aux yeux des paysans.
Léonard, cacochyme et avare, maltraite sa femme Modeste. Il héberge dans une dépendance de sa ferme, adossée à la porcherie et à l'écurie, une cousine, la jolie Alphonsine, et son vigoureux mari, Victor. Elle est employée comme servante. Lui travaille comme ouvrier agricole.
En plus du gîte, le jeune couple a droit au couvert mais l'atmosphère à table est tendue car Victor est irascible. Pour venger un affront, il a égorgé l'âne d'un rival et écopé d'une semaine de prison.
L'air devient irrespirable quand Léonard accueille à demeure sa mère, une octogénaire invalide, dont l'unique occupation est d'exaspérer son entourage...
A l'aube du XXe siècle, près de Falaise en Normandie, un fait divers qui suscita l'émotion et un énorme scandale. Avec leur manoir et leur généalogie flatteuse, les Ménard de Couvrigny présentent l'image d'une famille respectable. Nul ne peut imaginer les scènes de débauche qui ont lieu derrière les murs de la grosse bâtisse, et dans lesquelles madame la baronne elle-même, toute honte bue, entraîne à sa suite enfants et domestiques. Un seul obstacle à ces dépravations : le père, homme d'une autre époque, aimé de tout le village mais haï par les siens.
Par une nuit de novembre 1872, sur les hauteurs de Rouen, Delphin Luce, un garçon de dix ans, et la jeune Justine Boulard sont sauvagement agressés, au retour de l'usine de tissage où ils sont employés. L'enfant périt dans cette attaque qui bouleverse la Normandie.
Lorsqu'elle recouvre la parole, Justine varie dans la description de son agresseur et la police multiplie les arrestations, aiguillonnée par la presse, les rumeurs, les dénonciations. Enfin, à la surprise générale, la jeune fille désigne un proche, père de famille jouissant d'une honorable réputation.
Faut-il la croire ? Confronté à la fragilité des témoignages, à l'ambiguïté des faits, aux silences de Justine qui réveillent les spectres de l'occupation prussienne récente, le juge d'instruction Julien Delavigne doit éclairer de bien sombres mystères. Avant de guider la justice vers un inattendu coupable...
« ENQUÊTE, SUSPENSE, HUMOUR, ÉMOTION ET UNE SUPERBE PLONGÉE DANS ROUEN IL Y A 150 ANS : UNE RÉUSSITE ! »
MICHEL BUSSI
Tout en dénouant les fils d'une authentique énigme judiciaire, Yves Jacob, récompensé notamment par le prix Guillaume-le-Conquérant et le prix du Roman populaire, brosse une passionnante peinture de la Normandie du XIXe siècle, entre ville et campagne, bourgeoisie distinguée et monde ouvrier.
Claudius a quatre ans lorsque la Seconde guerre mondiale éclate. La mère tient la maison, le père, plombier-zingueur, écrit des romans qui ne seront jamais publiés. Défile alors l'enfance de Claudius, de son frère, sa soeur, et de leurs copains à Dinan et dans ses environs, pendant et après l'Occupation. Ils côtoient les Allemands, observent émerveillés les forains poser leurs tréteaux et manèges sur la place Du Guesclin, assistent fascinés aux exploits d'un contorsionniste, d'un avaleur de grenouilles, de lutteurs de foire et d'un gigantesque briseur de chaînes, qui empêche les avions de décoller avec ses dents, et deviendra l'ami de Claudius. Mais, pour les enfants de cette époque, quoi de plus exaltant que la guerre ? Aussi, pendant que les adultes achèvent la grande, Claudius et ses amis s'exercent à la petite, affrontant une bande rivale autour des tanks américains éventrés, sans réaliser qu'un de leurs camarades, condamné par la médecine, ne partagera plus longtemps leurs jeux. Dans ce roman aux multiples rebondissements, qui nous rappelle irrésistiblement La guerre des boutons, Yves Jacob nous présente des garnements cocasses et hauts en couleur. Il nous conte aussi avec force, émotion, et parfois cruauté, ce qui a été, pour la plupart d'entre nous, les plus belles années de notre vie.
Claudius a quatre ans lorsque la Seconde guerre mondiale éclate. La mère tient la maison, le père, plombier-zingueur, écrit des romans qui ne seront jamais publiés. Défile alors l'enfance de Claudius, de son frère, sa soeur, et de leurs copains à Dinan et dans ses environs, pendant et après l'Occupation. Ils côtoient les Allemands, observent émerveillés les forains poser leurs tréteaux et manèges sur la place Du Guesclin, assistent fascinés aux exploits d'un contorsionniste, d'un avaleur de grenouilles, de lutteurs de foire et d'un gigantesque briseur de chaînes, qui empêche les avions de décoller avec ses dents, et deviendra l'ami de Claudius. Mais, pour les enfants de cette époque, quoi de plus exaltant que la guerre ? Aussi, pendant que les adultes achèvent la grande, Claudius et ses amis s'exercent à la petite, affrontant une bande rivale autour des tanks américains éventrés, sans réaliser qu'un de leurs camarades, condamné par la médecine, ne partagera plus longtemps leurs jeux. Dans ce roman aux multiples rebondissements, qui nous rappelle irrésistiblement La guerre des boutons, Yves Jacob nous présente des garnements cocasses et hauts en couleur. Il nous conte aussi avec force, émotion, et parfois cruauté, ce qui a été, pour la plupart d'entre nous, les plus belles années de notre vie.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Son rêve achevé, les yeux grands ouverts fixés sur le mur opposé, Monsieur Lebrun épia les trépidations du temps. Il n'avait plus de corps, plus de bras, plus de cerveau. Il n'aurait su affirmer qu'il respirait. Et le mur, là-bas, reculait, s'agrandissait inexorablement. Et Monsieur Lebrun riait aux éclats. Il les voyait maintenant, dans un halo de nuages, la trompe au vent, leurs larges oreilles recouvrant leurs épaules, entraînés par un mâle énorme aux défenses recourbées. Et il les entendait qui martelaient furieusement le sol de leurs talons épais. « Ils savent ! Ils savent que j'ai tué sciemment, sans cruauté. Il faut aller au bout des ténèbres. Il faut sauver ce qui peut être sauvé. Ils savent eux aussi. Ils savent la grande souffrance, la grande résignation de la terre. » Et il riait. Et il les appelait. Et ils venaient vers lui avec leur rugueuse peau amicale. Et il les serrait contre son sein. Et ils étaient doux et légers sur sa poitrine. Ainsi était Monsieur Lebrun quand il décida d'abandonner sa retraite et de redescendre vers la ville. Dans ce roman fascinant qui débute comme une intrigue policière pour s'achever dans le marécage de la folie, Yves Jacob nous conte l'histoire d'un homme qui tue des enfants pour les préserver de la souillure.
Une fragile midinette Loetitia, une trop jeune fille Inès, chavirent le coeur et meurtrissent l'âme de Karl Weidman, un écrivain que hante le mal d'être et d'aimer. Fasciné par l'impalpable « péril » féminin, griffé par l'inéluctable fuite du temps qui chiffonne visage et corps, c'est la vie d'un homme qui bascule au gré de ses passions. À la manière de Marcel Proust, il se demande comment l'on peut glisser jusque vers la folie à cause d'une femme qui n'est « même pas son genre »... Épicé d'un érotisme délicat, porté par une écriture ciselée, ce roman de l'amour et de la solitude s'éclaire pourtant d'espoir. Et, derrière ces soleils gris où se meurent les flammes, on rêve d'un soleil incandescent... Mais la passion saurait-elle être simple et transparente ?
Inspiré de la conquête des îles Fortunées (les Canaries) en 1402 par Jean de Béthencourt et Gadifer de la Salle, ce roman d'aventures nous entraîne dans le sillage d'Isabelle « la Canarienne » qui revient sur son île en qualité d'interprète auprès des Français. L'esclave affranchie se retrouve tiraillée entre les Guanches, son peuple à la société primitive, et les conquérants arrivés à bord de nefs, vêtus de fer, brandissant la croix, et parmi lesquels elle rencontre l'amour. Faits d'armes, trahisons, querelles entre Gascons et Normands, cruautés et passions sont prétexte à découvrir, jusque dans le langage employé, la civilisation guanche disparue et les moeurs féodales. « Jadis, l'existence était belle. Nos pères nous le contaient. Puis il y a eu les vaisseaux, les hommes fer-vêtus. Depuis, la crainte est entrée en nous tous. Nous ne sommes que quelques grains d'orge devant eux. Layna m'a affirmé qu'ils recouvraient le monde et qu'après leur mort, ils sillonnaient le ciel avec leur Dieu du Paradis. Elle m'a affirmé aussi qu'ils étaient si nombreux qu'ils parlaient mille langues et que leurs armes étaient si puissantes qu'elles transperçaient les nuages ! [...] Si nous ne cédons pas, nous perdrons tout. La richesse de notre culture. Notre identité. Alors, va vers Layna. Elle sait ce que nous ignorons encore. Elle connaît l'avenir de notre peuple. Ses yeux grouillent de la beauté et de la cruauté du monde. Si elle t'aime ou si elle peut t'aimer, elle te le dira. Ne t'inquiète pas pour Téguise. Elle est belle, grasse, prête à rendre un époux heureux. »
Du coup de foudre à la passion, de la vie en couple à la première dispute... Récit des amours et les dérives d'un couple d'aujourd'hui : Romain, écrivain à succès, et Juliette, professeur entre Saint-Malo, Dinan et Dinard.A la faveur d'un séjour en Thaïlande chez des amis communs, Romain Le Garrec, écrivain à succès, trouve en Juliette, jeune professeur d'histoire-géographie, l'incarnation de son idéal féminin. Débute alors une passion dévorante qui se prolonge à leur retour, en Bretagne.
Mais la puissance d'un amour se mesure à son exigence et... à ses réalités.
Car soudain, l'inimaginable survient.
Au prix d'un douloureux sacrifice, Juliette quitte Romain, dévasté...
Entre Saint-Malo, Dinard et Dinan, radiographie d'un couple d'aujourd'hui, et récit bouleversant de leur amour et de ses dérives.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en Normandie, l'histoire vraie d'un Lorrain face à un incroyable destin. Pendant la Seconde Guerre mondiale, en Normandie, l'histoire vraie d'un Lorrain face à un incroyable destin.En 1943, un régiment blindé allemand est transféré à Epaignes, en Normandie. Parmi les soldats, le jeune Nicolas Fischer, un Mosellan incorporé contre son gré dans la Wehrmacht. Au cours de la bataille de Normandie, à bord de son char, il perd tout contact avec son unité. Arrivé indemne au Sap, dans la région de Camembert, Nicolas part en quête de nourriture. Au détour d'un champ, leur route croise celle de Rose-Marie. La vie de Nicolas bascule, il vient de tomber follement amoureux...Deux jours plus tard, à Bosrobert, Nicolas, habillé en civil, déserte et rejoint Rose-Marie dans la ferme de ses parents. Là, il apprend au fil des jours le rude métier de paysan. Les saisons s'égrènent, la paix revient enfin. Les jeunes gens ont décidé de se marier mais dans le village on s'interroge sur le passé du nouveau venu. Un ouvrier agricole éconduit par Rose-Marie a juré de tuer Nicolas le jour de ses noces.
Pour la première fois dans Terres de France, le récit romanesque de la vie des terre- neuvas, ces marins de l'extrême, du quotidien des familles restées à terre et de leur douloureuse attente. 1939. A bord de La Valeureuse avec ses compagnons, Gildas Le Morvan, originaire de Cancale, brave le froid, les tempêtes, les glaces flottantes sur les bancs de Terre-Neuve. La pêche est fructueuse mais le vieux trois mâts-goélette doit rentrer précipitamment à Saint-Malo : la Seconde Guerre mondiale est déclarée. Trop jeune pour être mobilisé, Gildas se loue dans les fermes. Il est amoureux de la fière Angélique, mais celle-ci refuse d'épouser un marin : " Je n'ai pas envie de me retrouver veuve à vingt-cinq ans avec deux ou trois marmots à nourrir et mes yeux pour pleurer ! " Gildas, pourtant, poursuit son rêve : devenir capitaine... Dans ce roman où terre et océan, fiction et histoire vraie s'imbriquent savamment, Yves Jacob peint l'inoubliable tableau de la vie des terre-neuvas, dont le plus grand amour, souvent, était la mer.
Près d'un siècle avant l'épopée de Christophe Colomb, le Normand Jean de Béthencourt part à la conquête des îles Fortunées (Canaries). Isabelle, superbe esclave guanche affranchie, sert d'interprète. Elle est tiraillée entre son amour pour Hannibal, fils d'un chef de l'expédition, et son attachement aux siens qu'elle souffre de voir asservis par ces conquérants vêtus de fer et brandissant la croix. Accusée de trahison, Isabelle est violée puis mutilée par des soudards français. Enceinte, se sentant indigne de l'homme qu'elle aime, elle décide de revenir auprès de son peuple, qui, elle le sait pourtant, condamnera son enfant à être un paria du fait de son sang étranger. La lente tragédie d'Isabelle devient alors intimement liée à celle des Guanches, gardiens de traditions séculaires, prisonniers des Européens sur leur propre terre... Récit magnifique d'une conquête méconnue, du choc entre deux mondes et de l'inoubliable destinée d'une esclave, Isabelle ou le Crépuscule des Guanches allie émotion, écriture inspirée, connaissance des moeurs féodales et d'une civilisation mystérieuse aujourd'hui disparue.
L'Amérique a déclenché une attaque neutronienne préventive contre l'Asie soupçonnée de visées expansionnistes à l'échelle planétaire. L'Asie semble effacée de la carte du monde, mais la chaleur provoquée par les rayons neutroniens a fait fondre les glaces des pôles. Trois savants, deux hommes et une femme, sont envoyés dans l'Arctique, à la recherche d'une solution capable d'enrayer cette fonte des glaces qui risque d'engloutir la plupart des populations du globe. Quand, après maintes péripéties, ils reviennent en Amérique, c'est pour s'apercevoir que l'Asie a riposté, et devenir ainsi les témoins, impuissants, de la fin du monde. Les trois savants décident alors de parcourir le globe en quête d'éventuels survivants, sans se douter que c'est avant tout eux-mêmes qu'ils vont découvrir. Dans le domaine de la science-fiction, Grégoire Brainin n'est pas un inconnu. Il y a vingt ans, coauteur d'Henri Keller, il a retenu l'attention du public avec plusieurs ouvrages qui figurent dans les anthologies. Aujourd'hui, il récidive avec le romancier Yves Jacob. Collaboration de nouveau réussie, puisque les deux auteurs nous offrent un roman qui nous change des productions habituelles de science-fiction, au sein desquelles un univers par trop sophistiqué prend le plus souvent le pas sur la psychologie des personnages ou la crédibilité du sujet. L'imagination sans cesse renouvelée de Grégoire Brainin et celle plus cartésienne d'Yves Jacob, se complètent harmonieusement pour nous offrir un roman captivant, dans la ligne de Bradbury ou Barjavel, où l'action se trouve agréablement tempérée par une discrète mais pénétrante méditation sur l'homme et son devenir.