Ludovic est rejeté par son grand-père adoptif qui refuse de donner son amour à ce petit-fils noir, tandis que les années passent...
?Ludovic a été adopté. Sa mère est médecin et son père, chercheur. Il s'est très vite intégré et s'est fait des amis à l'image d'Aurélie, qui, à dix ans, n'a d'yeux que pour son petit copain noir. Des sentiments irréversibles. Si les enfants n'attachent aucune importance à la couleur de la peau, il en va autrement pour certains adultes. À commencer par le grand-père de Ludo. Cardiologue de renom, fondateur du laboratoire familial, à la tête d'un empire immobilier, il renie son petit-fils jusqu'à l'humiliation. Et jamais, au grand jamais, sa fortune ne lui reviendra.
Les années s'écoulent et Ludovic devient docteur à son tour. Il travaille maintenant au laboratoire permettant ainsi à ses parents de se consacrer à leur passion, la voile en mer. Au cours d'un voyage, le drame couve : le couple ne donne plus signe de vie. L'inquiétude est à son comble. Chez le grand-père aussi, car si son fils unique venait à disparaître, son héritier direct et incontestable serait Ludovic. Impossible d'y déroger?! Mais Louis-Étienne, lui, l'entend d'une tout autre oreille. La haine, comme l'amour, n'a pas de limites.
Les préjugés sont tenaces, parfois même obsessionnels, et étrangers à toute notion de génération ou d'époque. Roger Vannier n'a de cesse de croire qu'un jour l'homme finira par les éradiquer pour construire un monde meilleur.
Il est l'auteur de précédents romans parus aux éditions Lucien Souny, dont Les Âmes voyageuses, Une Histoire en suspens, La Ferme des lilas.
Un roman profondément humain.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Roger Vannier est né dans le Cher, à Reigny. Instituteur, il a d'abord enseigné en Algérie, puis il est rentré sur ses terres natales pour terminer sa carrière. Aujourd'hui à la retraite, il mène une activité artistique à laquelle il associe l'écriture. Il vit à Chateaumeillant. Son univers s'enracine dans sa région natale. Il en restitue toute la finesse, l'âme et la beauté.
Escalier d'eau nous entretient de ce lien permanent avec le monde : saisir dans leur présence les lieux, les saisons, les êtres, les souvenirs...
Voici la première traduction française du Soûtra de l'Entrée à Lankâ (Lankâvatâra) qui, avec le Soûtra des Dix Terres (Dashabhûmika) et le Soûtra du Dévoilement du sens profond (Sandhinirmocana), forme l'assise scripturaire de ce qu'il est commode mais inexact d'appeler l'«idéalisme bouddhiste».
Négation pure et simple des Idées - platoniciennes, cartésiennes ou «modernes» -, cet idéalisme singulier n'est pas le contraire du matérialisme car, s'il ramène effectivement l'être au concept et les choses à la pensée, il n'admet pas non plus la réalité ultime de la conscience ni de tout ce qui entre dans les catégories du spirituel : il s'agit plutôt, comme l'ensemble de la philosophie bouddhiste, d'une dénonciation rationnelle des limites et dangers du réalisme naïf qui semble dominer la pensée humaine.
Manuel de réalisation intérieure, le Lankâ décrit la vacuité de la matière, où il ne voit que les représentations, et la vacuité du psychique, lequel peut se ramener à autant d'idées fictives, avant de proposer une méthode contemplative radicale, fondée sur la «nature de bouddha» en tant que «claire lumière naturelle de l'esprit», dont le chan/zen et le tantrisme sont les applications les plus abouties.
La présente traduction, réalisée sur la version chinoise de Shikshânanda (702), est agrémentée de quelques indispensables notes que devraient compléter les brillantes remarques de Fazang du Huayan, assistant styliste du traducteur, dans ses Mystères essentiels de l'Entrée à Lankâ, à paraître prochainement.
Afin de raviver la mémoire en particulier des habitants du Var et des Fréjusiens et grâce à une véritable enquête policière à travers broussailles et au prix d'égratignures, l'auteur restitue une iconographie émotionnelle de ces monuments millénaires. Les questions et lectures ne sont venues que plus tard pour comprendre. Invitant ainsi par son regard singulier à conjuguer la précision des références historiques et les discrètes intuitions d'un promeneur réfléchi. Peut-être aussi afin de préserver les vestiges de ce bel ouvrage.
1931 : pose de la première tôle au Chantier de la Méditerranée à La Seyne. 1933 - Lancement, premiers essais en mer. 1936 : armement à Lorient, campagnes avec la Flotte de l'Atlantique. 1940 : raid éclair dans le Skagerrak avec l'Indomptable et le Triomphant. En route pour Dakar. 1942 : grand carénage à Casablanca. Atteint par un obus de 406 mm tiré par le cuirassé américain Uss Massachusetts. 1943 : réparation et modernisation à Boston. 1944 : en division avec le Fantasque et le Terrible-Atlantique, Anzio, Naples, Adriatique, mer Egée. Débarquement de Provence. Collision au large de Naples avec le Terrible. 1945 : réparation à La Ciotat. Reçoit l'étrave de l'Indomptable sabordé à Toulon. 1946 : mission du temps de paix. 1949 : mise en réserve à la base de Sidi Abdallah, en Tunisie, en compagnie de ses frères d'armes. 1951 : escorte le porte-avions Arromanches en Indochine. 1953 : sert à l'instruction des élèves officiers de l'École Navale à Lanvéoc Poulmic. 1965 : sert de brise-flot devant la base des Fusiliers Marins à Lorient. 1976 : la coque Q 359 est livrée aux ferrailleurs.
« On ne joue pas avec la fraise... » dit-on, en ce poème. Père et poème, discrètement mais très intimement, mêlés aux fibres des fraisiers et du jardin. Mémoire et langage, sans cesse tels les gourmands, naviguant entre les vertus du marcottage, et les éblouissements d'une absente présence.
J'ai savouré la double approche joueuse et savante - gravité sous les brins d'humour -, en particulier lorsqu'elle traduit l'énigmatique de notre lien parental. Le peintre a plongé au coeur du poème, dans le fouillis du jardin, et la chair de la fraise. Ce me fut une joie très singulière, au marché de la Poésie place Saint-Sulpice, de faire se rencontrer ces deux êtres.
Anne-Marie Vidal
Le catéchisme de référence de l'Église catholiqueLe catéchisme catholique de référence fait le point sur "toute la doctrine chrétienne, tant sur la foi que sur la morale".Il comprend :la profession de foi : exposé du contenu du Credola célébration du mystère chrétien : les sacrementsla vie dans le Christ : la morale chrétiennela prière chrétienne, avec un commentaire du Notre Père.Un document incontournable pour comprendre et connaître la foi catholique.
Une histoire du costume à travers les âges jusqu'au début du XXe siècle, nous permettant de découvrir les us et coutumes de chaque époque.
Casterman est un éditeur de bandes dessinées tous publics et de livres pour la jeunesse. Nos héros sont depuis longtemps des compagnons de route au long cours, ils ont fait rire et rêver plusieurs générations de lecteurs, de Tintin à Martine, d'Alix à Emilie, de Corto Maltese à Ernest et Célestine, entre eutres... Ainsi, les premières lectures, les romans, le documentaire s'écrivent-ils aussi en bande dessinée. Découvrez l'actualité de la bande dessinée jeunesse chez Casterman.
Votre guide de lectures pour l'été 2019 ! Des livres à savourer sur votre transat.
Télémania, Sarah MlynowskiJ'ai toujours détesté la télé-réalité.Pourtant, j'ai tout de suite craqué quand je suis tombée sur ce questionnaire : Vous avez toujours rêvé de devenir une star, qu'on parle de vous dans les journaux, que les gens vous reconnaissent dans la rue ? Évidemment ! Comme tout le monde...Vous êtes une fille sexy, branchée, drôle, intelligente ? Ça alors, c'est mon portrait tout craché !Vous aimez la vie la nuit, vous habitez New York ? Moi ? Je suis la fille branchée par excellence ! New York by night, j'adore ! Même si je n'y ai jamais mis les pieds...Vous êtes une célibataire pure et dure, les mecs, vous n'en faites qu'une bouchée ? Euh... Pas tout à fait.Mais ça n'a pas d'importance, je ferai comme si ! Gagné ! Vous êtes une vraie télémaniaque, et nous avons besoin de vous ! Alors venez vite passer le casting de Party Girls, notre nouvelle émission de télé-réalité. Du jamais vu sur vos écrans !
Célèbre présentateur de télévision, Brian Quinn est habitué aux cocktails mondains, où le champagne coule à flot et où les femmes n'ont d'yeux que pour lui. C'est au cours de l'une de ces soirées qu'il rencontre Lily. Dès le premier regard, il est sous le charme de cette pétillante jeune femme, pleine de charme et d'entrain. Grisés par un désir réciproque, ils passent ensemble une merveilleuse nuit de passion. Mais le lendemain matin, le retour à la réalité est douloureux. En effet, Brian découvre que Lily n'est autre que l'assistante de son plus grand rival : un homme d'affaires influent dont il entend prouver publiquement la corruption. Une mission que Brian entend bien mener jusqu'au bout, même si pour cela, il doit affronter la seule femme qui l'ait jamais troublé.
À la porte des songes, C.E. MurphyUne étrange maladie du sommeil s'est abattue sur Seattle.Des gens s'endorment, sans crier gare, et ne se réveillent plus.Comme si leur énergie vitale s'échappait peu à peu, les plongeant dans un coma profond. D'où vient cette invasion insidieuse ? C'est ce Que cherche à découvrir foanne Walker, officier de police dotée de pouvoirs chamanîQues. D'autant Que ses amis les plus proches sont touchés les uns après les autres, menaçant de la laisser seule face au mystérieux fléau. Aidée de Gaiy, son confident, et de Coyote, son guide spirituel, elle entame une Quête oui l'entraînera bien plus loin Qu'elle ne le voudrait : au-delà de la porte des songes, dans le monde du dieu navajo Begochidi, et dans les arcanes de son propre passé... Car, apprend-elle au cours de son voyage oniriQjie, pour aider efficacement les autres et maîtriser ses dons, elle doit d'abord affronter ses propres démons...
Petite fille pas sage... Un jour, attendant que leur repas refroidisse, les membres de la famille ours partent se promener. Boucle d'or découvre alors la maison vide.Avec ce titre, Mango renouvelle sa collection de contes classiques : des adaptations superbement illustrées pour inviter les enfants à se plonger dans un univers magique et enchanté.
Le « Parisien de Marguerite », c'est ainsi que tout le monde nomme le petit Michel, enfant de l'Assistance, élevé par Marguerite, une bienveillante mère de famille, dans un village de campagne. À la maison, son origine citadine ne fait aucune différence : «... il y a quatre gosses de tailles décroissantes et bien pareils dans leurs quatre paires de sabots ! » Dès ses premiers pas à l'âge adulte, il suit « un chemin creux qui sent la noisette » et mène aux bêtises d'homme...
L'ouvrage éclaire la manière dont se sont constituées, au XVIe siècle, les poétiques de la Renaissance française. Il fait le point sur les théories qui les fondent, il apprécie la façon dont les auteurs définissent la place de la poésie parmi les autres «disciplines», conçoivent leur nature et leur inspiration, envisagent leur mission au sein de la société et élaborent un langage qui leur est propre, tout en empruntant à leurs devanciers, ainsi qu'au monde des arts, certaines de leurs stratégies. Une équipe internationale et pluridisciplinaire s'est attachée à examiner comment cette nouvelle poétique française s'est développée, non sans débats parfois ardents, à partir d'un double héritage : une tradition nationale, aujourd'hui couramment désignée sous le nom de rhétorique se-conde, et l'humanisme du Quattrocento italien. L'ouvrage fournit à ceux qui étudient la Renaissance, mais aussi, plus largement, à tout chercheur intéressé par des questions de poétique générale, une sorte de panorama génétique des idées sur la poésie conçues à cette époque-charnière de la «pré-modernité».
« L'histoire politique a mauvaise presse chez les historiens français. Condamnée il y a une quarantaine d'années par les meilleurs d'entre eux, un Marc Bloch, un Lucien Febvre, victime de sa solidarité de fait avec les formes les plus traditionnelles de l'historiographie du début du siècle, elle conserve aujourd'hui encore un parfum Langlois-Seignobos qui détourne d'elle les plus doués, les plus novateurs des jeunes historiens français. » Ainsi décrivait en 1974 l'historien Jacques Julliard le statut alors peu enviable de ce créneau de la recherche historique jadis florissant qu'est le politique. Il stigmatisait par ailleurs - et les cautionnait - les « attendus du jugement ». « L'histoire politique est psychologique, et ignore les conditionnements ; elle est élitiste, et ignore la société globale et les masses qui la composent ; elle est qualitative et ignore le sériel ; elle vise le particulier et ignore la comparaison ; elle est narrative et ignore l'analyse ; elle est idéaliste et ignore le matériel ; elle est idéologique et n'a pas conscience de l'être ; elle est partielle et ne le sait pas davantage ; elle s'attache au conscient et ignore l'inconscient ; elle est ponctuelle et ignore la longue durée ; en un mot, [...] elle est événementielle. » Et J. Julliard d'ajouter : « Elle ne mérite pas le nom de science, même affublée de l'épithète d'"humaine", et surtout pas de sociale. Car désormais, de l'aveu général, il n'est d'histoire que sociale, c'est-à-dire collective, mettant en scène des groupes, et non des individus isolés. [...] depuis longtemps, elle a cessé de sécréter sa problématique, et d'inspirer des travaux novateurs. » Nul doute que l'ouvrage créé par les Actes du Colloque international qui s'est tenu à Liège en mai 2000 s'attirera certaines des critiques énoncées plus haut. Et nous aimons à dire, du thème du présent volume, à l'instar de Philippe Contamine à propos du maître ouvrage de Bertrand Schnerb sur les maréchaux de Bourgogne, qu'« il y a encore quelques années, un semblable sujet, ressortissant d'abord et avant tout à l'histoire des institutions, aurait paru quelque peu démodé ». « Son auteur, poursuit-il, aurait été stigmatisé par les maîtres de l'historiographie dominante - du moins en France - comme un tenant attardé de l'histoire positiviste traditionnelle. » Et Ph. Contamine termine en précisant fort à propos que « traiter de la "maréchaussée", c'est traiter des maréchaux, donc faire de l'histoire sociale, de la prosopographie ».
On appelle Gavots, les bonnes gens de Provence qui vivent dans les vallées de beauté et d'équilibre depuis Castellane et Forcalquier jusqu'à Gap et Allos. De méchantes langues les prétendent taciturnes comme leurs rochers et rustres à la façon des sangliers des collines. Pures médisances ! Paysans courtois, d'anciennes traditions, nos Gavots sont attentifs aux propos de leurs interlocuteurs. Observateurs à l'oeil vif, sachant toute chose de leur contrée, ils ajustent longuement leurs propos pour une remarque ou une critique. Avec des images de poète et des mots précis, ils se gaussent des travers et des prétentions de leur entourage et des mille mensonges et tartuferies de la vie quotidienne. Aussi des minauderies et des cachotteries de leurs aimables compagnes et de petits cocus infortunés. Toi, lecteur gavot, que ces nouvelles te fassent rire de bon coeur si tu t'y reconnais. Et toi, lecteur complaisant, amuse-toi de ces récits légers un peu osés, en te souvenant que les Gaulois étaient assurément, les ancêtres des Provençaux.
Fait découvrir, avec évidence, le côté caché du savoir bien manger. « Chez nous, près de la cuisinière à bois, à deux pas d'un abri précaire pour barques du temps passé, on se plaît à parler de nos calanques. Pas celles que font visiter les bateaux-usines-à-touristes, mais nos calanques profondes que chacun d'entre nous garde dans son coeur d'enfant. C'est là, dans ce monde venu d'un univers de légendes, où l'on s'amuse à inventer, tous les plaisirs conjugués avec le mot bonheur. Ainsi, on offre aux épicuriens de toujours, les innombrables parfums et les saveurs infinies, frôlant avec volupté les palais affolés des mille et une gourmandises. Si je me plais à exagérer dans les mélanges, où semblent accourir les plus délicieux mariages, c'est pour déposer devant vos yeux étonnés, les plus belles et les plus conviviales tables nappées de simplicité, et de classe certaine. La découverte d'une nouvelle merveille où il est facile de s'apercevoir, que la réussite dans la cuisine, n'est pas dans le temps qu'on y passe, mais dans la passion qui nous y conduit ».
Mane en Haute Provence, XVIIIe siècle, la Révolution sévit à Paris et les Manarains deviennent les Mange-chien. Alliant la rigueur de plusieurs années de recherche à une écriture vive, Jean François Lefort présente son oeuvre comme « un portrait de famille » dressé grâce aux documents conservés aux archives municipales et aux témoignages des descendants directs de ces Manarains qui ont écrit l'histoire de leur village.
Après « Matière à fraise », les surprises des marrons aux multiples visages - tant symboliques, ludiques que réels. Jacques Moulin n'en a pas fini d'être marronculteur et de nous inviter à sourire de ses - les nôtres en écho ressurgissent - aventures, de ses jardins d'enfance réveillés, de ses humeurs. Et Jean Grosjean, dans son salut, s'interroge : « Qu'est ce marron avec ses souvenirs et ses présages ? Et qu'est son camarade le poète ? Le poète le sertit dans des proses serrées qui lui donnent l'éclat des pierreries ou bien il l'entraîne par de brefs poèmes dans une espèce de lente danse sacrée. »
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