« On ne doit jamais se fier à sa première impression. Contrairement à ce que prétend le dicton. En matière de voyage, du moins. »
Pour Tristan Savin, chaque pays possède son « trou du cul du monde ». Simple formule provocatrice ? Non pas ! En trente ans de voyages lointains, ce drôle de curieux a plus d'une fois eu l'occasion de vérifier cette assertion peu révérencieuse.
Un TDCDM (pour rester poli) est un lieu méconnu, de préférence sordide, voire hostile, situé au milieu de nulle part... ou d'ailleurs. Une ville oubliée des dieux, inévitablement galère. Un bout du monde, une zone frontière, un village fantôme, un îlot paumé : du Mexique à l'Inde et des Galápagos à l'Amazonie, en passant par l'Éthiopie et la Polynésie, la diversité de ces endroits paraît sans fin. C'est surtout le genre de lieux où se produisent des phénomènes étranges. Et de drôles de rencontres : zombies haïtiens, racketteurs du désert, espion birman ou dragons de Komodo.
Vous voilà prévenu, et prêt à embarquer pour le plus désopilant des tours du monde, décalé et totalement subjectif.
Faisant le bilan de trente années de voyages, Tristan Savin se rend compte que ses destinations ont toutes été guidées par un espoir secret : retrouver la paix et la sérénité du Paradis perdu. Outre l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal, cette terre, il en est convaincu, accueillait alors de nombreux végétaux qui, par leur verticalité, indiquaient la direction à suivre.
Au cours de ses pérégrinations aux quatre coins du monde, l'auteur n'a eu de cesse de retrouver ce jardin de l'enfance de l'humanité. Cette quête spirituelle l'a conduit au Mexique, en Afrique, en Indonésie, en Amazonie, à Bornéo et dans les îles du Pacifique. Chacun de ses périples dans les dernières forêts vierges de la planète lui a permis de renaître, de retrouver l'émerveillement. Conquis par la beauté d'un monde sauvage, peuplé d'animaux en liberté, où chaque créature a sa place, il y a cultivé sa terre intérieure.
Tristan Savin croit à l'esprit des lieux. Né dans un massif boisé des Vosges, au milieu des lacs, des rivières et des cascades, il s'est installé il y a quelques années en Bretagne pour retrouver cette complicité avec la nature. Dans ce cadre en vert et bleu, il médite sur cette fraternité avec les arbres. Il nous offre ici cette méditation en partage.
Redécouvrez le vrai sens des mots, adoptez-les de nouveau et brillez en société !Amphigourique, borborygme, cacochyme, kafkaïen, picaresque, surréaliste... Chacun s'approprie les mots à sa façon. Mais les emploie-t-on à bon escient ? Voici 320 termes éloignés de leur sens originel par l'usage, mal interprétés ou indûment employés. Tristan Savin a retrouvé leur étymologie pour explorer les causes de ces glissements sémantiques, et le lecteur connaîtra enfin le sens réel de mots que leur succès a détourné de leur signification première. Sait-on qu'un
sbire, aujourd'hui "homme de main", est un mot d'argot attribué à Rabelais qui signifiait "policier" ?
Sait-on que "glauque" désigne à l'origine la couleur vert pâle ou gris-vert, celle de la mer ou de certains yeux ? Sait-on que "médiocre" signifie exactement la moyenne "entre le grand et le petit, entre le bon et le mauvais" d'après le Littré
?
Après deux années de pandémie et de frustration, un écrivain baroudeur s'offre une escapade dans la péninsule du Yucatán, au Mexique. Au lendemain d'une folle soirée à Cancún, livrée aux jeunes Américains alcoolisés, il se rend à Tulum, station à la mode de la Riviera maya. Dans un bar, une mystérieuse archéologue lui parle d'une cité perdue au coeur d'une jungle impénétrable. On y aurait découvert, noyée sous les arbres, la plus grande pyramide du monde...
Subjugué par cette histoire, notre aventurier décide d'accompagner Chelsie dans sa quête, sans se douter des épreuves qui les attendent. Confrontés à la chaleur d'une forêt primaire peuplée de serpents corail, de fourmis de feu et de singes hurleurs, il leur faudra franchir illégalement la frontière du Guatemala, gagner la ville de Flores en avionnette puis marcher des jours pour parvenir dans la zone la plus inaccessible du monde maya, où règne le dieu jaguar.
Pour Tristan Savin, chaque pays possède son « trou du cul du monde ». En trente ans de voyages lointains, ce drôle de curieux a eu l'occasion de vérifier cette assertion peu révérencieuse. Un trou du cul du monde (ou TDCDM, pour rester poli) désigne un lieu méconnu, de préférence sordide, voire hostile. Une ville oubliée des dieux, inévitablement galère. Un bout du monde, une zone frontière, un village fantôme, une mégalopole chaotique, un îlot paumé. La diversité des TDCDM est d'une richesse inépuisable... C'est surtout le genre de lieux où se produisent des phénomènes étranges. Une succession de malchances. Un enchaînement de catastrophes ! On sent que tout peut y arriver : devenir zinzin, se prendre le ciel sur la tête, assister en direct à la fin du monde... Les trous du cul du monde ont aussi la louable faculté de dévoiler au voyageur égaré tout un pan oublié de l'humanité... Zombies haïtiens, mère maquerelle des Galápagos, espion birman, petroleros d'Amazonie, racketteurs éthiopiens et dragons de Komodo... Les trente histoires de cet ouvrage vous invitent à embarquer pour le plus désopilant des tours du monde.