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Romain Rolland
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Lui-même souhaitait, au milieu de ses souffrances, que son exemple pût être un soutien pour les autres misérables, « et que le malheureux se consolât en trouvant un malheureux comme lui, qui, malgré tous les obstacles de la nature, avait fait tout ce qui était en son pouvoir, pour devenir un homme digne de ce nom ». Parvenu par des années de luttes et d'efforts surhumains à vaincre sa peine et à accomplir sa tâche, qui était, comme il disait, de souffler un peu de courage à la pauvre humanité, ce Prométhée vainqueur répondait à un ami qui invoquait Dieu : « Ô homme, aide-toi toi-même ! ». -
Au-dessus de la mêlée est le plus célèbre manifeste pacifiste de la Grande Guerre. Comparable au J'accuse de Zola, il fut publié par Romain Rolland le 24 septembre 1914 dans Le Journal de Genève. Ce texte exceptionnel, qui exhorte les belligérants à prendre de la hauteur pour saisir l'ampleur du désastre, provoqua aussitôt de nombreuses réactions violentes et haineuses envers son auteur, dont la lucidité, l'idéal de non-violence et de communion entre les peuples furent néanmoins récompensés, dès l'année suivante, par le prix Nobel de littérature.
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Romain Rolland (1866-1944) "La maison était plongée dans le silence. Depuis la mort du père, tout semblait mort. Maintenant que s'était tue la voix bruyante de Melchior, on n'entendait plus, du matin au soir, que le murmure lassant du fleuve. Christophe s'était rejeté dans un travail obstiné. Il mettait une rage muette à se punir d'avoir voulu être heureux. Aux condoléances et aux mots affectueux il ne répondait rien, raidi dans son orgueil. Il s'acharnait à ses tâches quotidiennes, et donnait ses leçons avec une attention glacée. Ses élèves qui connaissaient son malheur étaient choquées de son insensibilité. Mais ceux qui, plus âgés, avaient quelque expérience de la douleur, savaient ce que cette froideur apparente pouvait, chez un enfant, dissimuler de souffrance ; et ils avaient pitié. Il ne leur savait point gré de leur sympathie. La musique même ne lui apportait aucun soulagement. Il en faisait sans plaisir, comme un devoir. On eût dit qu'il trouvât une joie cruelle à ne plus avoir de joie à rien, ou à se le persuader, à se priver de toutes les raisons de vivre, et à vivre pourtant. Ses deux frères, effrayés par le silence de la maison en deuil, s'étaient empressés de la fuir. Rodolphe était entré dans la maison de commerce de son oncle Théodore, et il logeait chez lui. Quant à Ernst, après avoir essayé de deux ou trois métiers, il s'était engagé sur un des bateaux du Rhin, qui font le service entre Mayence et Cologne ; et il ne reparaissait que quand il avait besoin d'argent. Christophe restait donc seul avec sa mère dans la maison trop grande ; et l'exiguïté des ressources, le paiement de certaines dettes qui s'étaient découvertes après la mort du père, les avaient décidés, quelque peine qu'ils en eussent, à chercher un autre logement plus humble et moins coûteux." Fin du XIXe siècle : "Jean-Christophe" retrace, en 10 tomes, la vie d'un musicien et compositeur de génie allemand : Jean-Christophe Krafft. A travers ses souffrances, ses révoltes, ses amours et surtout sa musique, il cherche un sens à sa vie. Peut-il y avoir une entente entre l'Allemagne et la France, ces deux pays si différents et ennemis ? Un espoir de réconciliation de l'humanité ? Tome III : "L'adolescent" Tome IV : "La révolte"
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« Quant à Madame Aubier, elle était aussi bonne chrétienne que son mari était bon républicain. Aussi sincèrement, honnêtement, qu’il se faisait l’instrument docile du pouvoir contre toute liberté qui ne fût officielle, elle mêlait ses prières, en toute pureté de cœur, aux vœux homicides que formaient pour la guerre, en chaque pays d’Europe, les prêtres catholiques, les pasteurs, les rabbins et les popes, les feuilles et les gens bien pensants de ce temps. Et tous deux, père et mère, adoraient leurs enfants, n’avaient, en vrais Français, que pour eux d’affection profonde, essentielle, leur eussent tout sacrifié, et, pour faire comme les autres, les sacrifiaient sans hésiter. A qui ? Au dieu inconnu. En tous temps, Abraham a mené Isaac au bûcher. Et sa glorieuse folie reste encore un exemple pour la pauvre humanité. »
Écrivain, musicologue, biographe, essayiste, romancier et dramaturge, Roman Rolland (1866-1944) est l'auteur d'une œuvre considérable. Si de nombreux textes inédits - notamment son Journal - éclairent le parcours de cet homme, sa véritable personnalité demeure méconnue.
Victime de partis pris et de préjugés, Romain Rolland vécut une Histoire qui a bouleversé l'Europe, avec deux guerres mondiales et l'avènement des totalitarismes. Il fut aussi un Européen convaincu qui a lutté contre le fascisme et le nazisme, un internationaliste qui a jeté une arche entre l'Occident et l'Orient. -
C'est en pleine Première Guerre mondiale, pendant l'année 1917 que Romain Rolland écrit Liluli - Liluli c'est l'illusion, « Liluli, reine du monde » - une farce satirique qui met en scène des guignols grimaçants englués dans la guerre, deux princes de contes qui s'entretuent pour les beaux yeux d'une déesse, métaphore de la France et de l'Allemagne qui s'étripent pour la conquête de l'Alsace-Lorraine. C'est une oeuvre d'amertume aux accents douloureux dont Stefan Zweig dit qu'elle « dégage une ironie tragique dont Rolland se sert comme d'une arme défensive contre sa propre émotion. »
Cette oeuvre, illustrée avec les bois originaux de Frans Masereel, a été publié pour la première fois en juin 1919 par les éditions du Sablier à Genève. -
« Colas Breugnon est une réaction contre la contrainte de dix ans dans l'armure de Jean-Christophe, qui, d'abord faite de mesure, avait fini par me devenir trop étroite. J'ai senti un besoin invincible de libre gaieté gauloise, oui, jusqu'à l'irrévérence. En même temps, un retour au sol natal, que je n'avais pas revu depuis ma jeunesse, m'a fait reprendre contact avec ma terre de Bourgogne nivernaise, a réveillé en moi un passé que je croyais endormi pour toujours, tous les Colas Breugnon que je porte en ma peau. Il m'a fallu parler pour eux ».
« Que les facteurs prennent ce livre comme il est, tout franc, tout rond, sans prétention de transformer le monde, ni de l'expliquer, sans politique, sans métaphysique, un livre à la « bonne françoise », qui rit de la vie, parce qu'il la trouve bonne, et qu'il se porte bien. Bref, comme dit La Pucelle (il était inévitable que son nom fût invoqué, en tête d'un récit gaulois), amis, prenez en gré... -
« Jamais voix pareille à celle de Tolstoï n'avait encore retenti en Europe. Comment expliquer autrement le frémissement d'émotion que nous éprouvions alors à entendre cette musique de l'âme, que nous attendions depuis si longtemps et dont nous avions besoin ? Mais c'était trop peu pour nous d'admirer l'uvre : nous la vivions, elle était nôtre. »La découverte des grandes uvres de Tolstoï en France entre 1885 et 1887 a été une révélation pour la jeune génération des intellectuels français. Parmi eux, Romain Rolland, futur prix Nobel de littérature, qui fut, avec Gandhi, un des disciples de l'écrivain russe. D'un même mouvement, Romain Rolland raconte, dans ce portrait publié en 1928, la vie mouvementée et les grandes fresques de celui qui fut pour lui autant un « Titan des lettres » qu'un messager spirituel. Il montre en quoi sa vie fut une épopée : enfance aristocratique, guerre de Crimée, fuite dans l'inconnu et mort dans la petite gare d'Astopovo ; ou encore comment Tolstoï fut un mystique et un prédicateur, un prophète de génie et, dès lors, l'ennemi de l'Eglise orthodoxe et des religieux.Cette biographie est à la fois le récit d'une uvre et le roman d'un homme en quête d'absolu. À l'occasion du centenaire de la mort du grand écrivain russe, un classique à découvrir pour comprendre un mouvement de pensée qui allait révolutionner la littérature.
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Écrivain, musicologue, biographe, essayiste, romancier et dramaturge, Roman Rolland (1866-1944) est l'auteur d'une oeuvre considérable. Si de nombreux textes inédits - notamment son Journal - éclairent le parcours de cet homme, sa véritable personnalité demeure méconnue.
Victime de partis pris et de préjugés, Romain Rolland vécut une Histoire qui a bouleversé l'Europe, avec deux guerres mondiales et l'avènement des totalitarismes. Il fut aussi un Européen convaincu qui a lutté contre le fascisme et le nazisme, un internationaliste qui a jeté une arche entre l'Occident et l'Orient. -
Romain Rolland offre une biographie de l'homme qui a soulevé trois cents millions d'hommes, ébranlé l'Empire anglais, et lancé un des plus puissants mouvements planétaires : la résistance non-violente. L'auteur, qui rencontrera Gandhi en 1931, s'attarde plus particulièrement sur les années de lutte pacifiste pour libérer l'Inde. Cet ouvrage participera grandement à faire populariser Gandhi auprès du monde occidental dans l'entre-deux-guerres.
Né le 29 janvier 1866 à Clamecy (France), Romain Rolland est un écrivain français, pacifiste engagé pour la non-violence et célèbre pour son humanisme. Il rédige de nombreuses biographies (Tolstoï, Beethoven, Ramakrishna, Vivekananda, etc.) des essais et romans. L'un d'entre eux, « Jean-Christophe », obtient le prix Nobel de littérature en 1915. Il entretient une correspondance avec Freud, Louis Aragon, Hermann Hesse, Richard Strauss, André Suarès, ou encore Stefan Zweig dont il sera proche. En 1936, il participe activement à la fondation du Front Populaire. En 1938, Romain Rolland quitte la Suisse pour revenir en France, à Vézelay. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il achève ses travaux d'écriture et se réfugie dans le silence, même s'il reçoit encore. Il décède en décembre 1944. Son oeuvre est encore aujourd'hui massivement traduite dans le monde. -
Cet ouvrage essentiel a paru pour la première fois en 1910. Près d'un siècle plus tard et alors que l'oeuvre de Haendel a retrouvé une place éminente dans la vie musicale, le Haendel de Romain Rolland garde toute son actualité. « Il y a cent ans, explique Dominique Fernandez dans sa préface, on avait de Haendel l'image d'un type guindé, pompeux, ennuyeux à force d'emphase ; "une perruque", et même un peu mitée. [...] C'était une sorte de musicien officiel, dont la grandiloquence était l'élément naturel.
Telle était l'idée qu'on se faisait de Haendel lorsque Romain Rolland publia sa monographie. Il avait alors quarante-quatre ans, déjà une longue oeuvre derrière lui, à la fois littéraire et musicologique, sans compter une embardée du côté de la peinture. Seul Proust, son contemporain, montra pour la musique une passion aussi soutenue. Mais, contrairement à l'auteur de La Recherche, les préférences de Romain Rolland vont à l'opéra et à l'oratorio, et l'on comprend qu'un Haendel, par les proportions épiques de ses oeuvres et la foi qui les soulève, soit devenu un de ses auteurs de prédilection. »
Il en résulte un livre merveilleusement écrit, d'une grande pertinence de jugement, qui replace Haendel l'humaniste non loin de Beethoven, dont il serait, par bien des aspects, le plus évident précurseur. -
Voyage a moscou (juin-juillet 1935), cahier n 29
Romain Rolland
- Albin Michel
- 1 Décembre 2012
- 9782226227782
En 1935, au moment o, signant un pacte d'alliance, la France et l'U.R.S.S. se rapprochent, Romain Rolland se rend Moscou, invit par Gorki. Il y sjourne un mois, rencontre les dignitaires du rgime : Iagoda, Boukharine..., et passe plusieurs heures avec Staline. Il note ses impressions, ses rencontres, il rsume ses conversations. Rentr Villeneuve, il fait le point, dresse les portraits des uns et des autres, s'interroge sur les contradictions qu'il a perues. Malgr tout il reste fidle son engagement et dfend l'U.R.S.S. Mais la mort de Gorki en 1936, puis les procs de Moscou commencent branler sa foi. En 1938 il ajoute des Notes complmentaires au rcit de son voyage. En 1939, aprs la signature du pacte germano-sovitique, il rompt nettement avec Moscou : Cette magistrale sclratesse me dgote jamais du Kremlin.
Bernard Duchatelet, professeur l'universit de Brest, spcialiste de l'oeuvre de Romain Rolland, retrace dans une prsentation nourrie l'volution politique du partisan de l'Indpendance de l'Esprit, depuis son enthousiasme, en 1895, pour le socialisme, jusqu' l'aveu, en 1940, de ses erreurs rappelant quels furent entre ces deux dates ses refus, ses hsitations, ses doutes et son engagement.
Voyage Moscou contribue clairer les ambiguts et les difficults de l'engagement des intellectuels de l'entre-deux-guerres pris entre la ncessit de la lutte contre le fascisme et l'invitable reconnaissance des drives du rgime stalinien. -
Chere sofia - tome 2 - choix de lettres de romain rolland a sofia bertolini guerrieri-gonzaga (1909-
Romain Rolland
- Albin Michel
- 2 Janvier 2013
- 9782226227904
Écrivain, musicologue, biographe, essayiste, romancier et dramaturge, Roman Rolland (1866-1944) est l'auteur d'une oeuvre considérable. Si de nombreux textes inédits - notamment son Journal - éclairent le parcours de cet homme, sa véritable personnalité demeure méconnue.
Victime de partis pris et de préjugés, Romain Rolland vécut une Histoire qui a bouleversé l'Europe, avec deux guerres mondiales et l'avènement des totalitarismes. Il fut aussi un Européen convaincu qui a lutté contre le fascisme et le nazisme, un internationaliste qui a jeté une arche entre l'Occident et l'Orient. -
Fraulein elsa - lettres de romain rolland a elsa wolff, cahier n 14
Romain Rolland
- Albin Michel
- 2 Janvier 2013
- 9782226227874
Écrivain, musicologue, biographe, essayiste, romancier et dramaturge, Roman Rolland (1866-1944) est l'auteur d'une oeuvre considérable. Si de nombreux textes inédits - notamment son Journal - éclairent le parcours de cet homme, sa véritable personnalité demeure méconnue.
Victime de partis pris et de préjugés, Romain Rolland vécut une Histoire qui a bouleversé l'Europe, avec deux guerres mondiales et l'avènement des totalitarismes. Il fut aussi un Européen convaincu qui a lutté contre le fascisme et le nazisme, un internationaliste qui a jeté une arche entre l'Occident et l'Orient. -
Cette extraordinaire biographie est une oeuvre péguyste sur Péguy, où seuls comptent la mémoire et le travail de remémoration, et non la froide histoire des " savants ". Tout en dressant un portrait saisissant des fabuleuses années 1900, son fidèle ami romancier reconstitue le parcours du poète philosophe, raconte la genèse et le contenu de son oeuvre gigantesque, dont tous ceux qui ne se résignent pas au pouvoir de l'argent n'ont pas fini de découvrir l'importance,
Romain Rolland (1866-1944) a été un des plus proches compagnons de combat de Péguy (1873-1914). Son roman
Jean-Christophe, a d'abord été publié par Péguy dans les
Cahiers de la quinzaine. Ils se sont battus côte à côte pour Dreyfus et ont vibré pour les mêmes idéaux socialistes.
À la fin de sa vie, en pleine désillusion sur l'URSS, Romain Rolland nous livre une biographie de Péguy qui reste inégalée. Il reconstitue le parcours du poète philosophe, raconte la genèse et le contenu de ses oeuvres tout en dressant un portrait saisissant des fabuleuses années 1900 où Einstein formule sa première théorie, où le pape condamne le relativisme et met Bergson à l'index. Mais il ne cache pas non plus l'exaltation nationaliste de Péguy avant la guerre de 1914 et sa haine de Jaurès. On est frappé par la profondeur du travail et le style de Romain Rolland. Il sait nous entraîner dans ce fleuve qui le (et nous) déborde de toute part.
Le sens des engagements de Péguy - que l'ami Rolland n'a, loin de là, pas toujours partagés - fait l'objet d'un décryptage minutieux. Son dreyfusisme " mystique ", son socialisme irréductible, sa détestation de la Sorbonne et du " parti intellectuel ", son bergsonisme jamais pris en défaut et son appel à la révolution dans l'Église deviennent enfin compréhensibles dans leur complémentarité.
À qui appartient Péguy ? Romain Rolland montre comment cette oeuvre immense est irrécupérable par l'extrême droite et en quoi elle réjouira tous ceux qui ne se résignent pas au pouvoir de l'argent. -
Romain Rolland s'était souvenu du décret du Comité de Salut Public projetant, le 20 ventôse an II, d'instituer un Théâtre du Peuple destiné à « célébrer les principaux événements de la Révolution française. »
Il voulait donner là « le spectacle d'une convulsion de la nature, d'une tempête sociale, depuis l'instant où les premières vagues se soulèvent du fond de l'océan jusqu'au moment où elles semblent de nouveau y rentrer et où le calme retombe lentement sur la mer. [...]
Le 14 Juillet en était la première page et Danton le centre, la crise décisive, où fléchit la raison des chefs de la Révolution et où leur foi est sacrifiée à leurs ressentiments. »
(Théâtre de la Révolution, préface). -
Écrivain, musicologue, biographe, essayiste, romancier et dramaturge, Roman Rolland (1866-1944) est l'auteur d'une œuvre considérable. Si de nombreux textes inédits - notamment son Journal - éclairent le parcours de cet homme, sa véritable personnalité demeure méconnue.
Victime de partis pris et de préjugés, Romain Rolland vécut une Histoire qui a bouleversé l'Europe, avec deux guerres mondiales et l'avènement des totalitarismes. Il fut aussi un Européen convaincu qui a lutté contre le fascisme et le nazisme, un internationaliste qui a jeté une arche entre l'Occident et l'Orient. -
Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Romain Rolland. Biographie de Gandhi. Gandhi domina la scène politique et sociale durant toute la première moitié du XXe siècle. Dès 1893, après des études de Droit à Londres, il part pour l'Afrique du Sud où le double idéal qui guidera toute sa vie commence à se manifester: un amour fervent pour l'Inde tout entière et un besoin inné de remplir un devoir difficile dans un esprit d'amour et de charité envers l'humanité. Imprégné par la tradition religieuse de l'Inde ancienne et l'esprit de la Bhagavad-Gîta, par le Sermon sur la montagne et l'oeuvre de Tolstoï, il inaugure contre les oppresseurs une méthode qui renonce à la lutte armée et respecte la personne humaine. Il prône la Non-violence et la Résistance passive, d'abord en Afrique du Sud, puis en Inde, afin de mener son pays à l'indépendance. La tactique passe par l'autonomie économique obtenue par la Désobéissance civile. En 1947, après trente ans de lutte, il atteint enfin le but si ardemment rêvé pour son peuple, l'indépendance de l'Inde, quoique son voeu de cohabitation harmonieuse entre hindous et musulmans ne se réalise pas entièrement. L'indépendance s'accompagne en effet de la partition du pays entre l'Inde et l'état musulman du Pakistan. Un attentat, perpétré à Dehli par un fanatique hindou, met fin à la vie de Gandhi le 30 janvier 1948. L'appellation de Mahatma l'honore et le désigne à la postérité comme l'une des personnalités de premier plan dans l'histoire de l'Inde et du monde. Fervent partisan de la Non-violence, Romain Rolland retrace dans cette biographie le parcours et le combat mené par son ami.
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J'avais trente ans, lorsque j'entrepris d'écrire une vaste épopée dramatique de la Révolution française, en une douzaine de drames. J'ai soixante-douze ans, lorsque j'achève le drame, qui, dans ma pensée, devait constituer le sommet de la courbe : « Robespierre », Je n'avais jamais cessé d'y songer ; mais j'attendais de me sentir en pleine possession du sujet. Cette année, il m'a paru que le temps était venu.
La tragédie se résume en peu de mots :
Trois mois et demi s'écoulent entre le début et la fin de la pièce, entre l'exécution de Danton et celle de Robespierre.
Tous les hommes que je mets en scène sont de sincères et passionnés Républicains. Leurs convictions s'allient à leur intérêt pour les obliger tous à sauver la République : car leur sort est lié au sien ; ils se sont tous compromis irrévocablement, en votant la mort du Roi. Et cependant, ils vont s'acharner à détruire leur oeuvre : la République. Ils seront pris par leurs passions, par leurs fureurs, par leurs soupçons, dans une véritable frénésie qui ne leur permettra plus de voir où ils vont, qui les jettera même dans les bras des pires ennemis de la République. Par moments, ces hommes auront des lueurs de l'abîme où ils courent, et ils seront épouvantés, - mais incapables de revenir en arrière.
Je n'ai pas cherché à les idéaliser. Je n'ai ménagé ni aux uns ni aux autres les erreurs et les fautes. J'ai été pris moi-même par la grande vague qui les emporte. J'ai vu la sincérité de tous ces hommes, qui s'exterminent, et la fatalité terrible des Révolutions. - Elle n'est pas d'un temps. Elle est de tous les temps. J'ai tâché de l'exprimer.
Romain Rolland
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« Compagnons de Route », paru en 1936 aux Éditions du Sablier, n'a pas été composé par Romain Rolland d'un seul tenant, mais rassemble une série d'articles écrits et publiés au cours des années et des occasions les plus diverses. (On en trouvera les dates dans les notes en fin de volume.) Le titre choisi par Romain Rolland ne réunit donc pas tous ceux qu'il a considérés, à telle ou telle époque, comme ses compagnons de route, mais seulement une partie d'entre eux. Si la composition du livre avait obéi à une idée préconçue, Romain Rolland y aurait certainement introduit d'autres noms, comme celui de Mazzini, pour une Vie duquel il avait réuni une quantité de documents et qui aurait dû paraître dans les Cahiers de la Quinzaine, où elle fut annoncée, - et celui de Diderot, auquel il aurait voulu consacrer un livre. Sans doute y aurait-il aussi ajouté un chapitre sur Stendhal et un autre sur René de Chateaubriand. Nous avons introduit dans notre édition un article que Romain Rolland écrivit en 1918 sur Empédocle d'Agrigente, et qui parut la même année en plaquette, sous le titre Empédocle d'Agrigente ou l'Âge de la Haine, aux Éditions du Carmel (Genève) ; il fut repris en 1931 par les Éditions du Sablier à Paris, et publié sous le titre Empédocle d'Agrigente, suivi de l'Éclair de Spinoza.
L'Éclair de Spinoza faisait partie d'un chapitre du Voyage Intérieur (Les trois Éclairs), alors inédit, et qu'on trouvera maintenant à sa place dans l'édition définitive de cet ouvrage. Marie Romain Rolland. -
Correspondance entre Louis Gillet et Romain Rolland
Romain Rolland
- Albin Michel
- 1 Mai 2015
- 9782226303516
On a tellement écrit sur l'amour, comment se fait-il que l'on se soit si peu occupé de ce sentiment plus pur et plus mystérieux que l'on appelle l'amitié ? de cette élection et de cette étude par notre âme de quelqu'un que nous réalisons à notre propre atteinte sensible et à qui nous ne demandons rien d'autre que lui-même ? Le monde est entièrement fait de la même étoffe, et qui sait si pour expliquer l'âme rien vaille mieux que les découvertes les plus délicates de la physique ? Imaginons donc que chacun de nous est le foyer, chacun de nous est le pôle ou l'électrode d'un rayonnement continuel, sans cesse puisant à nos sens, à notre coeur, à notre volonté, à notre mémoire, à notre intérêt, et qualifié par le timbre, par l'accent, par l'arome indéfinissable de la personne. Ce rayonnement, comment s'étonner qu'il soit électif, et qu'il lui arrive de se réjouir, pour s'en nourrir, plus ou moins longuement et peut-être toujours, d'une rencontre entre toutes appropriée ? Nous voyons bien que tel livre, tel penseur, tel artiste, a pu exercer sur nous une telle action qu'elle nous recrée, pour ainsi dire, quoique pas forcément à son image, et modifie radicalement notre « manière d'être ». Que sera-ce si, au lieu d'une érection inerte à travers l'onde, notre poste personnel de radar en travail continuel d'émission se sente sondeur par l'écho d'un autre poste à lui adapté, amorcé à quelqu'un de vivant en état soi-même par rapport à lui de sensibilité, de compréhension et de réponse ? si une telle communication est de l'un à l'autre établie que l'un apprenne ce que l'autre pour lui s'est mis en position de comprendre ? Rare fortune, réservée, fût-ce aux jours seuls de la jeunesse, à des êtres exceptionnels. Celle de Louis Gillet et de Romain Rolland dont s'enregistre ici la correspondance. Paul Claudel
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La première édition du Voyage intérieur parue en 1942 ne comportait que cinq chapitres ; il existait encore quatre chapitres qui étaient terminés, et une série d'autres dont la rédaction était plus ou moins avancée, ainsi que quelques amorces et notes qui devaient servir à d'autres thèmes. La nouvelle édition que nous présentons aujourd'hui comporte les quatre chapitres terminés : - Le Périple, qui aurait dû faire partie de la première édition, mais qu'au dernier moment Romain Rolland en a éliminé, car la censure qui sévissait alors ne l'aurait pas laissé passer (et aurait même peut-être interdit le livre à cause de ce texte), - Le Royaume du T, Le Seuil, et La Ceinture. Nous donnons aussi les amorces des chapitres non terminés, ainsi que la presque totalité des notes retrouvées dans les manuscrits du Voyage, et devant servir à des chapitres qui n'ont jamais été écrits. De plus, la nouvelle édition diffère un peu, par endroits, du texte des cinq chapitres parus en 1942 ; Romain Rolland qui, au moment où il écrivait le livre, n'en prévoyait la publication qu'après sa mort, et qui ne s'était décidé à l'édition de 1942 qu'à cause des difficultés matérielles où il se trouvait alors, en avait éliminé, par ci par là, au moment de cette première édition, certains passages qu'il considérait comme étant d'ordre trop intime pour paraître de son vivant. D'autres passages, vu les circonstances d'alors, furent coupés par lui pour des raisons politiques. Nous avons cru devoir réintroduire tous les passages en question. Enfin, nous replaçons au début de ce livre un texte « prélude », écrit par Romain Rolland en 1940, au début de l'invasion allemande, - et qui avait aussi été éliminé par lui de l'édition de 1942, à cause de la censure.
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Jean-Christophe est un roman de Romain Rolland publié en dix volumes de 1904 à 1912 et ayant reçu en 1905 le prix Femina. Le roman contribua à l'attribution à Romain Rolland du prix Nobel de littérature en 1915.
Résumé de la série romanesque
| Jean-Christophe Krafft est un musicien allemand. Ce héros qui incarne un espoir d'une humanité réconciliée, notamment en montrant la complémentarité de la France et de l'Allemagne, est aussi un héros romantique comme le Werther de Goethe et l'image de Beethoven y apparaît en filigrane.
La vie du héros se transforme ainsi en quête d'une sagesse : il doit passer par une série d'épreuves, les « cercles de l'Enfer », maîtriser ses passions, avant de dominer sa vie et d'atteindre à l'Harmonie, qui est coïncidence avec le rythme de la Vie universelle...|
|Wikipédia| -
Jean-Christophe est un roman de Romain Rolland publié en dix volumes de 1904 à 1912 et ayant reçu en 1905 le prix Femina. Le roman contribua à l'attribution à Romain Rolland du prix Nobel de littérature en 1915.
Résumé de la série romanesque
| Jean-Christophe Krafft est un musicien allemand. Ce héros qui incarne un espoir d'une humanité réconciliée, notamment en montrant la complémentarité de la France et de l'Allemagne, est aussi un héros romantique comme le Werther de Goethe et l'image de Beethoven y apparaît en filigrane.
La vie du héros se transforme ainsi en quête d'une sagesse : il doit passer par une série d'épreuves, les « cercles de l'Enfer », maîtriser ses passions, avant de dominer sa vie et d'atteindre à l'Harmonie, qui est coïncidence avec le rythme de la Vie universelle...|
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Jean-Christophe est un roman de Romain Rolland publié en dix volumes de 1904 à 1912 et ayant reçu en 1905 le prix Femina. Le roman contribua à l'attribution à Romain Rolland du prix Nobel de littérature en 1915.
Résumé de la série romanesque
| Jean-Christophe Krafft est un musicien allemand. Ce héros qui incarne un espoir d'une humanité réconciliée, notamment en montrant la complémentarité de la France et de l'Allemagne, est aussi un héros romantique comme le Werther de Goethe et l'image de Beethoven y apparaît en filigrane.
La vie du héros se transforme ainsi en quête d'une sagesse : il doit passer par une série d'épreuves, les « cercles de l'Enfer », maîtriser ses passions, avant de dominer sa vie et d'atteindre à l'Harmonie, qui est coïncidence avec le rythme de la Vie universelle...|
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