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Robert Kahn
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Comment les cancers surviennent-ils, et comment sont-ils dépistés ? Des traitements innovants ont-ils fait leurs preuves ? Dans quelles directions s'oriente la recherche, et quelles sont les bonnes et les mauvaises nouvelles qu'elle apporte ?
Comment les cancers surviennent-ils, et comment sont-ils dépistés ?
Des traitements innovants ont-ils fait leurs preuves ? Dans quelles directions s'oriente la recherche, et quelles sont les bonnes et les mauvaises nouvelles qu'elle apporte ? Voici un livre qui fait le point sur nos connaissances sur ce fléau. Le cancer n'est pas seulement une maladie terrible, c'est aussi le champ d'une aventure scientifique hors du commun, qui a apporté à l'ensemble des disciplines biologiques des éléments décisifs.
Cet ouvrage, destiné au grand public, décrit les avancées majeures dans la compréhension et la prise en charge des cancers. L'étude des cellules cancéreuses a ainsi permis de comprendre pourquoi elles sont malignes. Le lien entre style de vie et apparition d'un cancer a par ailleurs été réaffirmé : l'usage du réfrigérateur a ainsi fait chuter ceux de l'estomac du premier rang de la mortalité par cancer en 1950 au 8e en 2010. Les progrès de la thérapeutique n'ont pas été moins spectaculaires, et à l'heure actuelle, la moitié des cancers diagnostiqués sont guéris, grâce à l'utilisation concertée des grands outils que sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l'hormonothérapie, et l'immunothérapie.
Cette évolution s'est accompagnée d'un changement de perception de la société face à cette maladie et du lancement de plans nationaux, venus affirmer des principes de solidarité et d'équité.
Un ouvrage pour prendre la mesure des progrès accomplis et des défis que doit encore relever la science.
Préface d'Axel Kahn -
Images, passages : Marcel Proust et Walter Benjamin
Robert Kahn
- FeniXX réédition numérique (Kimé)
- Détours littéraires
- 7 Mai 2016
- 9782402110631
L'origine de l'affinité qui lie Benjamin à Proust est à rechercher dans leur théorie du langage. Tous deux refusent de partager une conception linguistique qui pose le principe de l'arbitraire du signe. Benjamin tend vers une « Ursprache », émanation du langage divin. Proust fait du Nom l'objet même de la quête du roman. Cette conception mystique du langage attire Benjamin vers la Recherche, dont il traduit la moitié vers la fin des années vingt. On étudie ici de manière détaillée cette traduction, la confrontant avec la théorie de son auteur telle qu'il l'expose dans « La tâche du traducteur ». L'intérêt de Benjamin pour la vie et l'oeuvre de celui qu'il a ainsi rencontré la plume à la main se retrouve dans tous ses écrits ultérieurs. On peut même considérer qu'Enfance berlinoise, entre exorcisme et emprise, est une authentique « réécriture » de la Recherche, un passage obligé dans ses images, une galerie labyrinthe. Les courts textes de Benjamin tissent les motifs communs aux deux écrivains : nostalgie de l'enfance, pouvoir et limites de la mémoire et du langage, vertiges du désir et de la mort, mise en scène de l'allégorie. Mais Benjamin permet aussi de lire Proust « autrement », en réexaminant son rapport au judaïsme et à l'Histoire.