Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l'univers ; reconnais tes droits. Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l'usurpation. L'homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. Ô femmes! femmes, quand cesserez-vous d'être aveugles?Un ton résolument frondeur, une langue énergique, un propos engagé, par l'une des grandes voix féminines de la Révolution française.
Première pièce du théâtre français à porter à la scène les réalités d'un commerce ignoble et à dénoncer l'horreur du système économique qui depuis déjà plusieurs siècles faisait la prospérité des colons aux Caraïbes, L'Esclavage des nègres ou l'Heureux Naufrage est aussi le premier drame à mettre en scène des esclaves noirs qui soient de vrais personnages avec une réelle prise de parole sur leur condition et à utiliser la scène comme une tribune contre l'esclavage afin d'atteindre l'opinion publique, de susciter son indignation et de provoquer le débat.
Las ciencias sociales no pueden ignorar la organización social que resulta de la división de sexos. En este simposio la reflexión se articuló alrededor de dos ejes: la dimensión simbólica del imaginario, en la reproducción de la jerarquía de sexos en las sociedades latinoamericanas y la naturaleza y contenido de los valores con los cuales se entretejen las relaciones de dominación sexual. Los artículos tratan sobre las relaciones entre la practica simbólica y la práctica política y económica...
La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est un texte juridique français, exigeant la pleine assimilation légale, politique et sociale des femmes, rédigé le 5 septembre 1791, par l'écrivaine Olympe de Gouges sur le modèle de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclamée le 26 août 1789, et publié dans la brochure Les Droits de la femme, adressée à la reine. Premier document à évoquer l'égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne a été rédigée afin d'être présentée à l'Assemblée législative le 28 octobre 1791 pour y être adoptée.
La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne constitue un pastiche critique de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui énumère des droits ne s'appliquant qu'aux hommes, alors que les femmes ne disposaient pas du droit de vote, de l'accès aux institutions publiques, aux libertés professionnelles, aux droits de propriété, etc. Olympe de Gouges y défend, non sans ironie à l'égard des préjugés masculins, la cause des femmes, écrivant ainsi que « la femme naît libre et demeure égale en droits à l'homme ».
Ce projet fut refusé par la Convention.
(Source : Wikipédia)
Texte intégral révisé suivi d'une biographie d'Olympe de Gouges. En 1791, Olympe de Gouges s'installe à Auteuil, où elle fréquente les milieux intellectuels avant-gardistes de l'époque, se liant d'amitié avec Sophie de Condorcet et Fanny de Beauharnais. Le 14 septembre, elle publie une brochure radicalement féministe, intitulée "Les Droits de la femme", qu'elle adresse à la reine Marie-Antoinette. Entre la dédicace à la reine et une proposition de "Contrat social entre l'Homme et la Femme", l'opuscule inclut surtout sa désormais célèbre "Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne", pendant polémique de la "Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen" de 1789. Outre une exhortation à donner enfin la parole aux femmes - "La femme a le droit de monter sur l'échafaud; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune", proclame l'article X - le texte dénonce le fait que la Révolution oublie les femmes dans son projet puisque une bonne partie des droits fondamentaux - droit de vote, droit de propriété, droits professionnels, etc. - ne s'applique qu'aux hommes. Destiné à être présenté à l'Assemblée nationale le 28 octobre 1791, ce premier document juridique français évoquant l'égalité des sexes et proclamant le droit des femmes à devenir des citoyennes égales aux hommes en matière civile et politique, est refusé par la Convention.
Extrait : "Homme, es-tu capable d'être juste? C'est une femme qui t'en fait la question ; tu ne lui ôteras pas du moins ce droit. Dis-moi? qui t'a donné le souverain empire d'opprimer mon sexe? ta force? tes talents?..."