Les immigrants ont-ils tous les droits? Devant certains constats aberrants, je me pose de sérieuses questions. Est-ce que les gens qui choisissent de venir s'établir au Québec sont suffisamment informés qu'ils vivront dans une société laïque qui prône l'égalité entre les sexes? Est-ce qu'ils sont au courant qu'ici, pour la majorité des Québécois, voiler les femmes est perçu comme une attitude machiste, d'emprise et de supériorité de la part des hommes? Est-ce qu'ils sont informés que c'est aux nouveaux arrivants de s'adapter à la culture de leur pays d'accueil et non le contraire? Les immigrants sont-ils au courant que quitter leur pays inclut forcément un renoncement et qu'ils ne peuvent pas prendre juste ce qui fait leur affaire dans leur pays d'accueil? Un pays libre se donne la liberté d'avoir ses règles et de poser ses limites. Je considère que le Québec fait partie des rares endroits qui acceptent tout et n'importe quoi au nom de la tolérance.
Blandine Soulmana, elle-même immigrante, s'interroge...
Le numéro d'été de la revue Histoire Québec se consacre à l'histoire des Bois-Francs, histoire qui était aussi à l'honneur du 53e congrès de la Fédération Histoire Québec. Cette histoire, c'est celle du début de la colonisation régionale au Québec, celle de l'étalement des empires britannique, français et espagnol, celle de la recherche de terres fertiles où les colons cherchent à fuir la famine, la surpopulation et les épidémies. Sous la plume des collaboratrices et collaborateurs, découvrez l'Union des Cantons-de-l'Est, le rôle de Victoriaville dans le développement durable, lors de la grippe espagnole, dans l'industrie du meuble et du vêtement, puis revisitez Wilfrid Laurier et rencontrez René Jutras. En image, revenez sur un double meurtre ayant marqué la région d'Arthabaska en 1972 et sur Internet, parcourez L'Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française.