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Bienvenue au Moyen-Âge ! Ou plutôt bienvenue dans le merveilleux, l'imaginaire, l'aventure du Moyen-Âge. Il nous est à la fois familier, des chevaliers de la table ronde à la série télévisée Kaamelott, et il nous paraît si lointain : « Nous ne sommes plus au Moyen-Âge ». En quarante séquences vivantes et imagées, Michel Zink, l'un des plus grands spécialistes mondiaux de la littérature médiévale nous fait entrer dans le monde des poèmes, des romans, des chansons, des légendes du Moyen-Âge. L'univers des troubadours n'était pas celui des baba-cool à guitare mais celui des poètes exigeants et des hommes de cour. Ils recherchaient avant tout l'élégance des manières, de l'esprit, des sentiments. Le Moyen-Âge, c'est aussi la voix amoureuse des femmes qui se fait entendre en poésie. Sait-on par exemple que « Malbrough s'en va t'en guerre » est une chanson du XVIIe siècle mais héritière d'une tradition qui remonte au Xe siècle. La légende de Roland a t-elle existé réellement ou est-elle une invention qui a modelé notre histoire nationale ? Qui était le roi Arthur imaginé par Chrétien de Troyes ? L'amour occupe une place essentielle au Moyen-Âge et particulièrement l'amour conjugal. Ici, la vie est une quête au plus près de la nature : Quête du Graal et du merveilleux. Entrez de plain-pied dans le Moyen-Âge, voici sans doute la plus belle des invitations au voyage proposé avec humour et légèreté par un troubadour du XXe siècle. Ces chroniques ont pour origine une série d'émissions diffusées pendant l'été 2014 sur France Inter. L'ouvrage sera accompagné d'une forte promotion sur les antennes de France Inter et de Radio France.
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Les troubadours ; une histoire poétique
Michel Zink
- Tempus Perrin
- Tempus
- 9 Novembre 2017
- 9782262074937
" Michel Zink, professeur au Collège de France, fait partager la sensualtié et le charme de la poésie en langue d'oc du XIIe siècle. Émouvant. "Le MondeLes troubadours sont, au XIIe siècle, les auteurs, immensément admirés, des plus anciennes chansons d'amour composées dans une des langues nouvelles de l'Europe, la langue d'oc. Le tremblement du désir et celui de la crainte, la ferveur et la frustration, la jalousie et la jouissance, tout cela ils l'ont dit de façon si nouvelle et si intense que leurs chansons résonnent encore dans les mots d'amour d'aujourd'hui.
Le beau livre de Michel Zink rend sa fraîcheur à cette poésie vieille de neuf siècles en la suivant dans ses méandres, en disant au fil des poèmes, qu'il cite en grand nombre, juste ce qu'il faut pour qu'elle nous parle, pour qu'elle nous enchante et pour qu'elle vive en nous. -
Parler aux " simples gens " : Un art médiéval
Michel Zink
- Éditions du Cerf
- Culture
- 4 Mai 2023
- 9782204140027
Les « simples gens » au Moyen Âge ? Ils ne sont pas rien. Au contraire, on leur parle. Et dans leur langue ! Pourquoi ? Parce que le christianisme exige l'adhésion personnelle des individus. Parce qu'il faut donc s'adresser à tous. Et non pas en latin.
Les langues nouvelles existent à peine quand les conciles exhortent à y recourir pour prêcher au peuple. Mais qui sont les « simples gens » ? On voit en eux la figure du Christ, mais on les méprise, on les exploite, on s'en moque. Les auteurs et les prédicateurs sont déchirés entre le modèle de la grande rhétorique antique et la puissance qui émane de la simplicité biblique.
Parler aux simples, parler des simples, faire parler les simples : tout se mêle, les formes littéraires en jouent et s'en enrichissent. C'est cet univers méconnu que parcourt ici le grand historien Michel Zink.
Il rend aussi hommage à l'effort de vulgarisation que nous devons à
ce Moyen Âge si décrié. Et à son influence décisive sur notre langue,
notre littérature et notre civilisation.
Une synthèse brillante, accessible et vivante. -
L'humiliation nous révulse parce que nous la redoutons mais aussi parce que nous nous identifions à l'humilié. Signe d'exclusion, marque d'infamie, elle éveille en nous une douloureuse empathie.
Cette ambivalence, le Moyen âge nous l'a léguée. Dans la société féodale et chevaleresque comme dans celle de l'Antiquité et dans bien d'autres, chacun doit tenir son rang et rien n'est pire que de perdre l'honneur. Mais le monde médiéval adhère profondément à une religion de l'humilité fondée sur une scène d'humiliation, la passion du Christ. Il est ainsi partagé entre deux idéaux contradictoires.
Comment parvient-il à concilier cette contradiction ? Comment considère-t-il Lancelot montant dans sa charrette ? Comment le poète lépreux, que sa maladie, souvent vue comme une punition divine, condamne à l'exclusion et à la honte, se voit-il lui-même ?
à travers récits et poèmes du Moyen âge, Michel Zink déchiffre des attitudes qui éclairent les nôtres et nous renvoient à nos propres contradictions. -
Ce que nous devons aux anciens poètes de la France
Michel Zink
- Collège de France
- 26 Juin 2018
- 9782722604742
Quelle relation la littérature du Moyen Âge entretient-elle avec le temps et la mémoire ? Quelle est la place de la religion et de la spiritualité dans cette littérature ? Peut-on concevoir la poésie comme un récit ? Michel Zink, dans sa leçon de clôture au Collège de France, jette un regard rétrospectif sur ses vingt-deux années d'enseignement. Les grands thèmes ayant servi de fil conducteur à ses cours y sont analysés, et en tout premier lieu le temps : le regard que porte la littérature médiévale sur son propre passé, l'imbrication du temps subjectif et du temps de l'histoire, la réception moderne de ces textes anciens. Des questions de poétique ensuite : poésie et récit, anonymat et sujet poétique, poésie et nature. Enfin, la constante imprégnation religieuse des lettres médiévales, qui brouille la notion même d'une littérature profane.
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La Subjectivité littéraire
Michel Zink
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Ecriture
- 9 Novembre 2018
- 9782130678427
Ce livre fait appel à la notion de subjectivité littéraire pour mettre en lumière une étape décisive dans la constitution de la littérature française au Moyen Age. « Copyright Electre »
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Dans les lettres médiévales se cristallisent toutes les associations entre le passé et la littérature, tous les indices qu'un lien essentiel unit la notion de littérature au sentiment du passé. La curiosité qu'a éveillée la littérature du Moyen Âge depuis sa redécouverte à l'aube du romantisme suppose de telles associations. Les formes de cette littérature elle-même recèlent de tels indices. Ils invitent à embrasser d'un même regard l'intérêt de l'époque moderne pour le passé médiéval et les signes du passé dont le Moyen Âge marque sa propre littérature. Bien plus, ils invitent à chercher dans la relation avec le passé un critère de définition de la littérature, tâche tout particulièrement nécessaire s'agissant d'une époque où le mot ne s'entend pas dans son acception moderne et où l'existence même de la notion correspondante n'est pas assurée.
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Voix de la conscience ; parole du poète et parole de Dieu dans la littérature médiévale
Michel Zink
- Corsaire Editions
- 1 Janvier 1992
- 9782868784148
Recueil de textes de la littérature médiévale qui tire ses formes propres d'une attention simultanée aux ombres de la conscience à la lumière de Dieu.
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Froissart et le temps
Michel Zink
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Moyen Age
- 9 Novembre 2018
- 9782130682448
Jean Froissart n'est pas seulement l'auteur des «Chroniques» qui sont une des principales sources pour la connaissance du XIVe siècle et de la guerre de Cent Ans. Il a pratiqué presque toutes les formes qu'offrait la littérature de son temps. L'objet de ce livre est donc d'étudier la perception et l'expression du temps dans cette oeuvre si variée. « Copyright Electre »
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« Lire un texte vieilli, c'est ce que fait tout lecteur dès lors qu'il lit autre chose que le journal du jour ou un roman de l'année. Dans tous les cas, la distance ainsi créée suffit à elle seule à en faire, quel qu'il soit, de la littérature. Cette distance est la première cause qui fait de la littérature une expérience du temps et un arrachement à soi-même. Pour mieux se retrouver. Plus le texte est ancien, plus le lecteur s'étonne et se réjouit d'être touché par lui, d'être en harmonie avec lui, de se reconnaître en lui. Il n'existe pas au monde de civilisation dont la littérature ne s'enracine dans des poèmes, des légendes, des récits, des mythes supposés issus du passé le plus reculé. Partout, la littérature se fonde sur des classiques et un canon qui ne retient par définition que des textes déjà vieux. Autrement dit, ce qui la définit, c'est la distance créée par le vieillissement du texte. Distance subie, car le texte ancien est difficile, mais aussi goûtée. » M. ZinkMichel Zink, spécialiste de littérature médiévale, est membre de l'Institut et professeur au Collège de France. Contributions de G. Angeli, A. M. Babbi, Y. Bonnefoy, J. Cerquiglini-Toulet, A. Compagnon, C. Galderisi, D. Heller-Roazen, P. Labarthe, M. Mancini, E. Mochonkina, P. Oster-Stierle, K. Stierle, H. Tétrel, J.-C. Vegliante, H. Weinrich, M. Zink.
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Le moyen age de gaston paris - travaux du college de france
Michel Zink
- Odile Jacob
- 9 Septembre 2004
- 9782738183781
Le Moyen Âge est loin de nous. Ne l'est-il pas plus encore, perçu à travers le regard d'un savant du XIXe siècle ? C'est tout le contraire. Gaston Paris (1849-1903), comme les romantiques, sent dans la poésie du Moyen Âge la « source fraîche » qui a renouvelé et revigoré la culture de l'Europe en reflétant la sensibilité de ses peuples. Mais, selon l'esprit du second XIXe siècle, il cherche aussi à faire de la philologie une science, en s'inspirant des méthodes pratiquées dans les universités allemandes, et il est convaincu que seule l'étude du passé en rend la connaissance féconde. Il est de son vivant considéré dans l'Europe entière comme le guide et la conscience des études de langue et de littérature du Moyen Âge, qui font alors des progrès décisifs. Homme d'esprit, d'éloquence et de coeur, dreyfusard engagé, il est si peu oublié que, dans de nombreux pays, des chercheurs se penchent sur son oeuvre. À l'occasion du centenaire de sa mort, ils se sont réunis au Collège de France, où il fut professeur et dont il fut l'administrateur, pour mesurer ce qu'il a apporté à son époque et ce qu'il représente encore aujourd'hui. Michel Zink est membre de l'Institut et professeur au Collège de France. Spécialiste de littérature médiévale, il est l'auteur de nombreux ouvrages qui font référence, dont récemment Poésie et conversion au Moyen Âge.