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La Gibecière à Mots
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C'est avec ce recueil de neuf nouvelles que nous faisons connaissance du gentleman cambrioleur, Arsène Lupin. Bien qu'insaisissable de par ses multiples métamorphoses et facettes, Arsène Lupin gagne vite la faveur du public grâce à sa gouaille, sa désinvolture apparente, le fait qu'il ne s'en prend qu'aux voleurs, aux escrocs et puis... il ne tue pas !
Arsène Lupin a fait son apparition, pour la première fois, dans le magazine "Je sais tout" de juillet 1905, avec la nouvelle "l'arrestation d'Arsène Lupin". -
Arsène Lupin !
On ne présente plus l'empereur de la cambriole, ce mystérieux personnage mi-aristo mi-populo qui est aussi à l'aise dans le haut vol que dans la résolution d'énigmes.
Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur, se confie à nouveau à son biographe et ami : Maurice Leblanc.
En neuf aventures, nous apprendrons qu'Arsène Lupin ne cambriole pas seulement les coffres... mais les coeurs aussi ! -
Maurice Leblanc (1864-1941)
"Le 8 décembre de l'an dernier, M. Gerbois, professeur de mathématiques au lycée de Versailles, dénicha, dans le fouillis d'un marchand de bric-à-brac, un petit secrétaire en acajou qui lui plut par la multiplicité de ses tiroirs.
"Voilà bien ce qu'il me faut pour l'anniversaire de Suzanne, pensa-t-il."
Deux maîtres dans leur matière ! Arsène et Herlock nous offrent un combat de titans ! Austerlitz ou Waterloo ? Ah ! si ces deux-là unissaient leur génie... peut-être la réconciliation de la France et de l'Angleterre... une véritable entente cordiale !
« Arsène Lupin contre Herlock Sholmès » est constitué de deux histoires : « La dame blonde » et « La lampe juive » -
Une nouvelle aventure pour Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur.
Non content d'avoir cambrioler le château d'Ambruméy à ses risques et périls, Lupin décide de cambrioler l'Histoire de France...
Mais il a forte affaire avec un jeune détective en herbe : Isidore Beautrelet, lycéen en rhétorique ! Si ce gamin n'est pas vraiment dangereux mais plutôt enquiquinant, le gentleman-cambrioleur ne doit pas oublier l'ennemi anglais : Herlock Sholmès... Sans oublier l'amour, toujours l'amour, sa grande faiblesse ! -
Maurice Leblanc (1864-1941)
C'est la première aventure d'Arsène Lupin et sans doute eût-elle été publiée avant les autres s'il ne s'y était maintes fois et résolument opposé...
Publié en 1924, soit 17 ans après la parution de la première histoire du célèbre gentleman-cambrioleur, "la comtesse de Cagliostro" relate les 20 ans de Raoul d'Andrésy qui n'est pas encore Arsène Lupin. Mais déjà il promet ! Et si sa capacité à résoudre les énigmes ne fait aucun doute, celle de comprendre les femmes est déjà absente ! Josine ou Clarisse ? La raison ou la passion ? -
Maurice Leblanc (1864-1941)
"Je voudrais marquer ici que, tout en appréciant comme il convient, et en certifiant comme conformes à l'exactitude les aventures qui me sont attribuées par mon historiographe attitré, j'apporte néanmoins certaines réserves sur la façon dont il les présente dans ses livres.
Il y a cent manières d'accommoder au goût du public une aventure réelle. Peut-être n'est-ce pas choisir la meilleure que de me montrer toujours sous l'aspect le plus avantageux et de me mettre obstinément en relief et au premier plan. Non content de négliger les nombreux épisodes de ma vie où je fus dominé par les circonstances, démoli par mes adversaires ou rabroué par les respectables agents de l'autorité, mon historiographe arrange, atténue, développe, exagère et, sans aller contre les faits, les dispose si bien que j'en arrive parfois à être gêné dans ma modestie..."
Arsène Lupin, alias Raoul d'Averny, se retrouve mêlé à une sombre affaire de meurtre crapuleux, en suivant un certain Philippe Gaverel jusqu'au Vésinet.
Mystères, vengeances et amours sont au rendez-vous mais le passé d'Arsène Lupin lui revient en pleine face...
Peut-être sa dernière "affaire" ? -
Maurice Leblanc (1864-1941)
Un peu de géographie... un peu d'histoire... et c'est reparti pour une nouvelle aventure du célèbre gentleman-cambrioleur ! Mais si Arsène Lupin nous a prouvé plusieurs fois qu'il pouvait résoudre n'importe quelle énigme, il nous démontre encore une fois qu'en amour : "rien ne va plus" ! -
Maurice Leblanc (1864-1941)
Huit nouvelles.
Lupin s'amuse... huit nouveaux coups ! Notre gentleman-cambrioleur national, sous les traits du détective Jim Barnett, rend la justice en résolvant gratuitement huit enquêtes que l'inspecteur Béchoux lui apporte sur un plateau ! Ne serait-ce point ce brave inspecteur le "cie" d' "Agence Barnett et cie" ?
"Gratuitement"... oui... mais pour qui ? -
Maurice Leblanc (1864-1941)
"Sous un ciel lourd d'étoiles, où s'accrochait un dernier quartier de lune, la roulotte dormait sur l'herbe du chemin, ses volets clos, ses brancards allongés comme des bras. Dans l'ombre du fossé voisin, un cheval ronflait et soupirait.
Très loin, par-dessus la crête noire des collines, une bande plus claire annonça l'approche de l'aube. Une horloge d'église sonna quatre heures. Quelques oiseaux s'éveillèrent de place en place, et se mirent à chanter. Il faisait doux et tiède.
Brusquement, à l'intérieur, une voix de femme cria :
"Saint-Quentin ! Saint-Quentin !"
Et une tête passa par la lucarne qui donnait sur le siège, par-dessous l'avancée du toit.
"C'est bien ça, je m'en doutais ! Le gredin a déguerpi cette nuit. L'animal ! Quelle correction !"
D'autres voix lui répondirent. Il s'écoula deux ou trois minutes. Puis la porte d'arrière fut ouverte et une silhouette descendit les cinq marches de l'escalier, pendant que, à la fenêtre latérale, deux têtes ébouriffées apparaissaient.
"Dorothée ! où vas-tu ?
- Chercher Saint-Quentin ! répliqua celle qu'on appelait Dorothée.
- Mais il est rentré de promenade avec toi hier soir, et je l'ai vu se coucher sur son siège.
- Tu vois bien qu'il n'y est plus, Castor.
- Où est-il ?
- Patience ! Je vais vous le ramener par les oreilles."
1921 : La route d'un petit cirque ambulant, composé de 4 orphelins et de Dorothée qui les a recueillis, passe par le château de Roborey. Roborey... un nom qui n'est pas inconnu à Dorothée : c'est celui que son père a prononcé plusieurs fois avant de mourir... -
Maurice Leblanc (1864-1941)
"Le formidable événement du 4 juin, dont les conséquences agirent de façon plus profonde encore que la guerre sur les rapports des deux grandes nations occidentales, a suscité depuis cinquante ans une floraison de livres, de mémoires, d'études, de relations véridiques et de récits fabuleux. Les témoins ont raconté leurs impressions. Les journaux ont recueilli leurs articles. Les hommes de science ont publié leurs travaux. Les romanciers ont imaginé des drames inconnus. Les poètes ont chanté. Et de cette journée tragique il ne reste plus rien dans l'ombre, ni de celles qui la préparèrent, ni de celles qui la suivirent, et rien non plus de toutes les réactions morales ou sociales, économiques ou politiques, par quoi, au long du XXe siècle, elle a retenti sur les destinées de l'univers.
Seule manquait la parole de Simon Dubosc. Et c'était chose étrange de ne connaître que par des reportages, le plus souvent fantaisistes, le rôle de celui que le hasard d'abord, puis son courage indomptable, et, plus tard, son enthousiasme clairvoyant, avaient jeté au coeur même de l'aventure.
Aujourd'hui que les peuples se sont groupés autour de la statue qui domine l'arène où combattit le héros, ne semble-t-il pas permis d'apporter à la légende l'ornement d'une réalité qui ne la dépare point ? Et, si l'on trouve que cette réalité touche de trop près à la vie secrète de l'homme, doit-on s'en alarmer ?
Simon Dubosc, en qui, pour la première fois, l'âme occidentale a pris conscience d'elle-même, Simon Dubosc tout entier appartient à l'histoire."
Simon est amoureux de la belle aristocrate anglaise : Isabel. Mais le père de celle-ci refuse de donner la main de sa fille à un roturier français, à moins que... Simon accomplisse un exploit planétaire sous 20 jours ! Un cataclysme sismique survenu dans la manche va-t-il l'aider ? -
Maurice Leblanc (1864-1941)
L'inspecteur Victor se met sur la piste du célèbre gentleman-cambrioleur un peu par hasard en suivant une jolie femme...
Arsène Lupin aurait-il trouvé un adversaire à sa mesure en la personne du vieux policier ? A voir... -
Maurice Leblanc (1864-1941)
"Nous publions ici, sur l'extraordinaire énigme des Trois Yeux, le récit même de Victorien Beaugrand, tel qu'il l'écrivit d'après ses notes et ses souvenirs vers le milieu du vingtième siècle, et tel que nous l'avons trouvé dans la liasse volumineuse des manuscrits laissés par le savant orientaliste.
Si le caractère de ses études ne semble pas lui donner qualité pour résoudre le problème purement scientifique qui passionna toute une époque, n'oublions pas que Victorien Beaugrand, esprit subtil, assoupli par de bonnes méthodes de travail, fut, en outre - et c'est là le point essentiel - mêlé de la façon la plus intime aux événements dont il entreprit la relation véridique.
Acteur dans le drame, il en vécut au jour le jour toutes les péripéties, en connut les moindres détails, en supporta les contrecoups, une à une entendit sonner les heures les plus solennelles de l'histoire du monde, et, chaque fois que s'ouvrit le gouffre béant du formidable mystère, communia de toute son âme éperdue avec les foules hurlantes d'enthousiasme et d'effroi.
Son témoignage a donc un poids considérable. C'est celui d'un homme qui a vu, et nous devons l'accueillir avec d'autant plus de faveur que, s'il apporte de nouvelles clartés et rectifie certaines erreurs, il confère, en définitive, par ses conclusions, un surcroît d'autorité à la magnifique hypothèse sur laquelle s'est mise d'accord la presque unanimité des savants modernes."
Quelle est donc cette mystérieuse et bouleversante découverte scientifique dont Noël Dorgeroux veut faire part à son neveu Victorien Beaugrand ? -
Maurice Leblanc (1864-1941)
"- Ainsi, mon petit monsieur, vous avez pu croire que moi, Charles Rondot, commerçant honorable, et connu comme tel dans les quartiers des Batignolles, j'accorderais la main de ma fille à un homme qui n'a pas de père ?
Le haut du corps agressif, les bras croisés et projetés en avant de la poitrine, la figure écarlate, les sourcils en bataille ainsi que les crocs de la moustache, le buste trop lourd pour les jambes fluettes, Charles Rondot aurait dû logiquement perdre l'équilibre et s'écrouler sur le malheureux prétendant dont l'audace le gonflait d'indignation.
Balthazar s'en rendit compte avec effroi. Assis du bout des fesses à l'extrême bord d'une chaise, il se faisait tout petit devant la menace, rentrait son cou dans son faux col, cachait son unique gant jaune beurre dans son chapeau haut de forme, et son chapeau sous le pan d'une redingote noire dont les mites n'avaient pas dédaigné le drap luisant.
D'aspect chétif, les genoux et les coudes pointus, Balthazar était mince et pâle. Son menton et ses joues s'ornaient d'une toison molle et soyeuse comme des cheveux, tandis que son crâne portait une végétation courte et drue comme les poils d'une barbe clairsemée. Le nez était large et sensuel, un nez d'homme gras, les yeux aimables et doux.
Essayant de plaisanter, il insinua timidement :
- Tout enfant suppose un père, cher monsieur...
- Un enfant qui n'a pas de nom n'a pas de père, jeune homme ! rugit Charles Rondot et quand on n'a ni père, ni état civil, ni situation sociale, ni domicile avouable, on ne cherche pas à capter la confiance d'un honorable commerçant.
- Pas de domicile ! s'écria Balthazar qui se rebiffait. Et la villa des Danaïdes ? Pas de situation ! Et mon poste de professeur ?"
Balthazar, trentenaire orphelin et professeur d'un peu de tout, veut épouser Yolande. Mais Charles Rondot ne veut pas d'un gendre désargenté et sans père... Balthazar, après de nombreuses péripéties, se retrouve avec plus de pères qu'il n'en faut ! -
Maurice Leblanc (1864-1941)
"Mme Destol rentra chez elle plus tôt qu'elle ne le croyait. Elle passa sous la voûte cochère, s'arrêta pour prendre dans la loge de la concierge les lettres qui l'attendaient, et monta le premier des deux étages qui conduisaient à son appartement.
Au palier, elle fit sa pause habituelle devant la grande glace dont s'ornait le mur. Couperosée malgré son fard, trop forte, d'une élégance un peu tapageuse, elle présentait encore quelques vestiges d'une beauté qui, sous la présidence de Félix Faure, l'avait fait remarquer et demander en mariage par M. Destol, homme d'affaires puissamment riche, qu'elle avait désolé par ses coquetteries, ses extravagances et ses prodigalités.
Dans la glace complaisante, elle ne vit ni sa couperose, ni ses paupières trop bleues, ni ses joues trop rouges. Mais, en revanche, elle admira fort la fière coquetterie de ses yeux et se sourit à elle-même pour avoir l'occasion, une fois de plus, de s'extasier devant le charme de son sourire.
Eh, mon Dieu, quelle animation, quelle ardeur de vivre dans l'attitude et dans la physionomie ! Elle avait déjeuné au restaurant avec quatre de ses amis - ceux que sa fille, Nelly-Rose, appelait les mousquetaires, et dont les méchantes langues disaient que trois d'entre eux, du vivant de son mari, avaient été fort liés avec elle -, et, à ce déjeuner, elle s'était montrée spirituelle, aimable, coquette. Allons, malgré tous les ennuis, l'existence avait encore du bon !
Au second étage, cependant, elle eut un geste de mauvaise humeur. On entendait, à l'intérieur, un bruit de musique. Piano et violon."
Nelly-Rose, par insouciance, se propose comme premier lot de la tombola qu'organise le laboratoire où elle travaille ! Baratof, un russe peu honnête, envoie un chèque de 5 millions au laboratoire pour passer une nuit - de minuit à sept heures - avec la jeune fille... -
Maurice Leblanc (1864-1941)
Sûrement la plus périlleuse et la plus dramatique des entreprises du sieur Lupin. Un énigmatique adversaire, silencieux, invisible, sans scrupule et capable du pire, arrive à contrecarrer et faire ployer le célèbre gentleman-cambrioleur. Arsène perdra-t-il la partie ou la gagnera-t-il ? Mais n'est-ce point dangereux de vouloir devenir le maître du monde ? -
Maurice Leblanc (1864-1941)
"Mais après tout, pourquoi ne pas vous dire mon vrai nom ? Il vous renseignera davantage : Arsène Lupin."
Une aventure d'Arsène Lupin... sans Arsène Lupin ! Juste une petite apparition ! Il ne faut pas lui en vouloir... c'est la guerre ! Une histoire de guerre, d'espionnage, de vengeance... et d'amour !
Mais qui est H.E.R.M. ? -
Maurice Leblanc (1864-1941)
"Au bruit des pas et dès les premiers mots échangés dans la pièce voisine, Marc Hélienne s'aperçut que toute retraite lui était coupée. Sauf la porte de communication, nulle issue ne l'autorisait à sortir.
Un geste de colère l'apaisa. D'ailleurs la moindre imprudence l'eût trahi, ce à quoi il ne voulait point se risquer. Il resterait donc immobile jusqu'à ce que cessât l'odieux emprisonnement auquel sa maîtresse le condamnait.
Aussitôt il lui sembla que quelque chose s'arrêtait brusquement en lui et autour de lui. Bien des fois, depuis Le jour où dix ans auparavant il refusait de suivre son père en Normandie, Marc Hélienne avait deviné que sa vie s'en allait d'un mouvement égal vers un horizon indistinct. Il se refusait à toute velléité d'examen et fermait les yeux devant les paysages nouveaux. Mais il éprouvait, précise et douloureuse, la sensation d'une descente continue.
Et soudain cette chute s'interrompait.
Le cours des faits et des actes aboutissait là, entre les quatre murs de sa prison."
Marc Hélienne, jeune provincial à Paris, ne cesse de se torturer l'esprit afin de comprendre son devenir. N'arrivant à rien, il vit aux crochets d'une femme qui se vend pour le nourrir. Insatisfait, il retourne chez son père, un ancien bijoutier avare, qu'il n'a pas vu depuis 10 ans : un père qui n'a aucun sentiment ou intéret quelconque pour son fils... -
Maurice Leblanc (1864-1941)
"James Mac Allermy, fondateur et directeur de Allô-Police, le plus grand journal de criminologie des États-Unis, venait d'entrer, en fin d'après-midi, dans la salle de rédaction. Entouré par quelques-uns de ses collaborateurs, il leur disait son opinion - encore bien incertaine d'ailleurs - relative à l'abominable crime commis, la veille, sur trois jeunes enfants, et que l'opinion publique, révoltée par ses circonstances particulières, avait aussitôt baptisé le « massacre des trois jumeaux ».
Après quelques minutes de considérations sur la criminalité vis-à-vis de l'enfance en général, et sur le forfait de la veille en particulier, James Mac Allermy se tourna vers Patricia Johnston, sa secrétaire, qui, mêlée aux rédacteurs, l'écoutait :
- Patricia, c'est l'heure du courrier. Toutes les lettres sont-elles prêtes pour la signature ? Passons dans mon bureau, voulez-vous ?
- Tout est prêt, monsieur... Mais...
Patricia s'interrompit. Prêtant l'oreille à un bruit insolite, elle acheva :
- ... il y a quelqu'un dans votre bureau, monsieur Mac Allermy !"
Patricia, la secrétaire de James Mac Allermy - le grand patron du journal "Allô-Police" -, est agressée dans un couloir secret des locaux du journal, par un certain "The Rough" (le Sauvage)... Un mystérieux personnage la sauve... Qui est-il donc ? -
Maurice Leblanc (1864-1941)
"- Ça y est !
- Quoi ?
- Le poteau allemand... au rond-point de la Butte-aux-Loups.
- Eh bien ?
- Renversé.
- Non !
- Regarde toi-même.
Le vieux Morestal s'écarta. Sa femme sortit du salon et prit place devant le trépied qui supportait la longue-vue, à l'extrémité de la terrasse.
- Je n'aperçois rien, dit-elle au bout d'un instant.
- Tu ne vois pas un arbre plus haut que les autres, avec un feuillage plus clair ?
- Oui.
- Et à droite de cet arbre, un peu au-dessous, un espace vide entre des sapins ?
- Oui.
- C'est le rond-point de la Butte-aux-Loups, qui marque la frontière à cet endroit.
- Ah ! j'y suis... voilà... Par terre, n'est-ce pas ? couché dans l'herbe... absolument comme si l'orage de cette nuit l'avait déraciné...
- Que dis-tu ? On l'a bel et bien abattu à coups de hache... l'entaille est visible d'ici."
Déjà 40 ans depuis la défaite de Sedan. Dans les Vosges, à la frontière franco-allemande, Morestal, ancien entrepreneur et propriétaire d'une scierie, surveille cette frontière depuis sa propriété. Ce jour-là, le poteau indicateur allemand a été abattu...
Maurice Leblanc est aussi le père du gentleman-cambrioleur Arsène Lupin. -
Maurice Leblanc (1864-1941)
Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur, se heurte encore une fois à une énigme comme il adore.
Une mort inexpliquée... un vol non résolu... une jolie blonde : Antonine ou Clara ?... Innocente ou criminelle... et les certitudes de l'inspecteur Gorgeret !
Et toujours l'amour... -
Maurice Leblanc (1864-1941)
D'Enneris... Barnett... Lupin... Qu'importe son identité pourvu qu'il soit gagnant ! Rendre leur honneur aux Mélamare, retrouver les diamants volés et ravir le coeur de la charmante Arlette ! Encore une aventure palpitante. Et puis quand on évoque Jim Barnett, l'ineffable inspecteur Béchoux n'est pas loin !
Bref, une aventure d'Arsène Lupin pur jus ! -
Maurice Leblanc (1864-1941)
Une nouvelle aventure d'Arsène Lupin...
Cette fois, le célèbre gentleman-cambrioleur devra se surpasser, une fois encore, face à un dangereux adversaire bigrement à la hauteur... Une aventure plus que dangereuse, une vraie partie d'échecs sur fond de scandale et chantage, dans laquelle Arsène Lupin risque de tout perdre, y compris la vie, s'il veut sauver celle de son secrétaire Gilbert promis aux mains de Deibler le bourreau pour être guillotiné... -
Maurice Leblanc (1864-1941)
La réalisation d'une vieille prophétie dans une petite île bretonne, lors de la première guerre mondiale...
Qui ne connaît pas Arsène Lupin ?
Bien qu'il n'apparaisse que dans la seconde partie, cette aventure n'en est pas moins l'une de ses plus belles. Edité en 1919, ce roman allie policier et fantastique : un chef-d'oeuvre du genre ! -
Cette aventure d'Arsène Lupin paraît, pour la première fois, du 8 décembre 1926 au 18 janvier 1927, en 42 épisodes dans "le Journal".
Si vous pensez que le célèbre gentleman-cambrioleur est un "don Juan" comme la télévision ou le cinéma l'ont dépeint, vous verrez qu'il n'en est rien : Arsène Lupin est toujours malheureux ou maladroit en amour !
Cette aventure commence avec deux inconnues aux cheveux blonds... Laquelle doit-il suivre ?