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Markus Gabriel
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N'ayez pas peur de la morale : la philosophie au secours des démocraties en crise
Markus Gabriel
- JC Lattès
- Essais et documents
- 2 Novembre 2022
- 9782709668859
La morale a mauvaise réputation. Synonyme de prêche ou de bonne conduite, cette magnifique notion est pourtant fondamentale au vivre-ensemble.
Markus Gabriel, le philosophe allemand connu dans le monde entier, montre combien la morale sait s'adapter, et transformer ses valeurs en impératifs : ainsi la « compassion » est-elle devenue « solidarité » lors de la crise du Covid. Cette dernière a également signé l'avènement de nouveaux principes moraux, comme la certitude qu'on ne peut pas soumettre nos hôpitaux à une logique de marché.
Face au péril sanitaire, mais aussi technologique et démocratique, il devient urgent de repenser nos valeurs morales afin de garantir la dignité humaine.
Un manuel de philosophie indispensable, qui s'oppose au nihilisme de notre époque et dessine le projet de Nouvelles Lumières.
Traduit de l'allemand par Georges Sturm. -
L'homme animal : Saurons-nous adapter à la Nature ?
Markus Gabriel
- JC Lattès
- Essais et documents
- 14 Février 2024
- 9782709672269
Les humains ont tellement dépassé leur animalité que, désormais, ils y sont complètement étrangers. Qu'advient-il de notre lien à la Nature, nous qui sommes aussi prompts à la détruire qu'à la sauver ?
Dans cette exploration de l'Homme-Animal, Markus Gabriel nous apprend à reconnaître la Nature mais aussi à accepter que nous ne pouvons pas la contrôler. Et si, au fond, l'Homme et la Nature étaient profondé-ment incompatibles ?
Le philosophe allemand le plus influent de notre siècle aborde ces questions de manière ouverte, intelligente et sans préjugés, en combinant brillamment les der-nières découvertes scientifiques avec la philosophie contemporaine. -
Le regard exercé ou curieux, vous pensiez peut-être qu'en vous rendant à une exposition vous alliez voir des oeuvres d'art exposées à votre attention.
C'était vrai jusqu'à ce que Markus Gabriel s'en mêle.
Le jeune prodige de la philosophie allemande le démontre avec virtuosité : ce n'est pas vous qui décidez si ce que vous voyez est une oeuvre d'art, ni même l'artiste ou les collectionneurs, encore moins les critiques d'art ou de cinéma. C'est l'oeuvre elle-même qui prend possession de vous. Car c'est vous qui vous exposez à elle et non l'inverse. Le Penseur de Rodin vous fait penser et Alien fait de vous l'hôte du film étrange que vous regardez.
Par cet essai incisif, l'auteur bouscule notre rapport à l'art, en nous révélant son immense pouvoir, pour le meilleur et pour le pire. -
Pourquoi le monde n'existe pas
Markus Gabriel
- JC Lattès
- Essais et documents
- 17 Septembre 2014
- 9782709646406
« La vie, l'univers et tout le reste... chacun d'entre nous s'est probablement déjà souvent posé la question de savoir ce que tout cela veut dire au juste. Où nous trouvons-nous ? Ne sommes-nous qu'un agrégat de particules élémentaires dans un gigantesque réceptacle qui contient le monde ? (...)
Je vais développer dans ce livre le principe d'une philosophie nouvelle qui part d'une idée fondamentale simple : le monde n'existe pas. Comme vous le verrez, cela ne signifie pas qu'il n'existe absolument rien. Notre planète existe, mes rêves, l'évolution, les chasses d'eau dans les toilettes, la chute des cheveux, les espoirs, les particules élémentaires et même des licornes sur la lune, pour ne citer que quelques exemples. Le principe qui énonce que le monde n'existe pas implique que tout le reste existe. Je peux donc d'ores et déjà laisser entrevoir que je vais affirmer que tout existe, excepté le monde. » Markus Gabriel
Traduit de l'allemand par Georges Sturm
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Pourquoi la pensée humaine est inégalable ?
Markus Gabriel
- JC Lattès
- Essais et documents
- 13 Février 2019
- 9782709663687
Comment la philosophie met au défi l'intelligence artificielle
Qu'est-ce que penser ? Cette interrogation, aussi vieille que la philosophie, n'a rien perdu de son intérêt. Au contraire : à l'âge numérique, où l'on identifie souvent la pensée à l'intelligence artificielle, la question est plus actuelle que jamais. Le philosophe Markus Gabriel nous invite à penser à propos de la pensée, et nous explique pourquoi la pensée humaine ne sera jamais remplacée par des machines intelligentes. Dans ce livre incisif, mêlant comme à son habitude théories philosophiques et références culturelles contemporaines, Markus Gabriel prend résolument parti sur l'une des plus importantes discussions de notre temps.
Traduit de l'allemand par Georges Sturm
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Pourquoi je ne suis pas mon cerveau
Markus Gabriel
- JC Lattès
- Essais et documents
- 8 Février 2017
- 9782709656580
« Mon but est de défendre la liberté de l'esprit. »
La conscience humaine fait partie des derniers mystères non encore résolus. Le Moi n'est-il déterminé que par de la biochimie ? N'est-il que l'interface de notre cerveau, une sorte de scène de théâtre sur laquelle se joue une pièce que nous ne pouvons pas mettre en scène librement ? C'est ce que prétend le neurocentrisme. Cette doctrine issue des sciences de la nature part de l'hypothèse que le Moi est identique au cerveau.
Markus Gabriel émet des doutes légitimes. Contre cette thèse rendant impossible toute connaissance de soi, il défend le libre-arbitre et nous livre une introduction à une réflexion philosophique moderne sur notre conscience.
Avec verve et humour, il s'attaque à l'image scientifique du monde et nous invite à réfléchir à ce que nous sommes - grâce à Kant, Schopenhauer et Nagel, mais aussi en compagnie du Dr. Who, de The Walking Dead et de Fargo.
Traduit de l'allemand par Georges Sturm -
From ancient philosophy to contemporary theories of fiction, it is a common practice to relegate illusory appearances to the realm of the non-existent, like shadows on the wall of Plato's cave. Contrary to this traditional mode of drawing a metaphysical distinction between reality and fiction, Markus Gabriel argues that the realm of the illusory, fictional, imaginary and conceptually indeterminate is as real as it gets. Being in touch with reality need not and cannot require that we overcome appearances in order to grasp a meaningless reality which exists `out there', outside and maybe even beyond our minds. Human mindedness (Geist) exists in the mode of fictions through which we achieve self-consciousness. This novel approach provides a fresh perspective on our existence as subjects who lead their lives in the light of self-conceptions. Fictions also develops a social ontology according to which the social unfolds as a constant renegotiation of dissent, of different points of view onto the same reality. Thus we cannot ever hope to ground human society in a fiction-free realm of objective transactions. However, this does not mean that truth and reality are somehow outdated concepts. On the contrary, we need to enlarge our conception of reality so that it fully encompasses ourselves as specifically minded social animals. This major new work of philosophy will be of interest to students and scholars throughout the humanities and to anyone interested in contemporary philosophy and social thought.
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In this highly original book, Markus Gabriel offers an account of the human self that overcomes the deadlocks inherent in the standard positions of contemporary philosophy of mind. His view, Neo-Existentialism, is thoroughly anti-naturalist in that it repudiates any theory according to which the ensemble of our best natural-scientific knowledge is able to account fully for human mindedness. Instead, he shows that human mindedness consists in an open-ended proliferation of mentalistic vocabularies. Their role in the human life form consists in making sense of the fact that the human being does not merely blend in with inanimate nature and the rest of the animal kingdom. Humans rely on a self-portrait that locates them in the broadest conceivable context of the universe. What distinguishes this self-portrait from our knowledge of natural reality is that we change in light of our true and false beliefs about the human being.
Gabriel's argument is challenged in this volume by Charles Taylor, Andrea Kern and Jocelyn Benoist. In defending his argument against these and other objections and in spelling out his theory of self-constitution, Gabriel refutes naturalism's metaphysical claim to epistemic exclusiveness and opens up new paths for future self-knowledge beyond the contemporary ideology of the scientific worldview. -
Where do we come from? Are we merely a cluster of elementary particles in a gigantic world receptacle? And what does it all mean? In this highly original new book, the philosopher Markus Gabriel challenges our notion of what exists and what it means to exist. He questions the idea that there is a world that encompasses everything like a container life, the universe, and everything else. This all-inclusive being does not exist and cannot exist. For the world itself is not found in the world. And even when we think about the world, the world about which we think is obviously not identical with the world in which we think. For, as we are thinking about the world, this is only a very small event in the world. Besides this, there are still innumerable other objects and events: rain showers, toothaches and the World Cup. Drawing on the recent history of philosophy, Gabriel asserts that the world cannot exist at all, because it is not found in the world. Yet with the exception of the world, everything else exists; even unicorns on the far side of the moon wearing police uniforms. Revelling in witty thought experiments, word play, and the courage of provocation, Markus Gabriel demonstrates the necessity of a questioning mind and the role that humour can play in coming to terms with the abyss of human existence.
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Many consider the nature of human consciousness to be one of the last great unsolved mysteries. Why should the light turn on, so to speak, in human beings at all? And how is the electrical storm of neurons under our skull connected with our consciousness? Is the self only our brain's user interface, a kind of stage on which a show is performed that we cannot freely direct?
In this book, philosopher Markus Gabriel challenges an increasing trend in the sciences towards neurocentrism, a notion which rests on the assumption that the self is identical to the brain. Gabriel raises serious doubts as to whether we can know ourselves in this way. In a sharp critique of this approach, he presents a new defense of the free will and provides a timely introduction to philosophical thought about the self - all with verve, humor, and surprising insights.
Gabriel criticizes the scientific image of the world and takes us on an eclectic journey of self-reflection by way of such concepts as self, consciousness, and freedom, with the aid of Kant, Schopenhauer, and Nagel but also Dr. Who, The Walking Dead, and Fargo. -
At the centre of modern epistemology lurks the problem of scepticism: how can we know that the forms of our cognition are compatible with the world? How can we state success conditions for knowledge claims without somehow transcending our discursive and fallible nature as knowers?
By distinguishing different forms of scepticism, Markus Gabriel shows how all objective knowledge relies on shared discourses and how the essential corrigibility of knowledge claims is a crucial condition of their objectivity. We should understand scepticism not so much as posing a threat, but as offering a vital lesson about the fallibility of discursive thinking. By heeding this lesson, we can begin to reintegrate the solipsistic subject of modern epistemology back into the community of actual knowers.
Taking his cue from Hegel, Wittgenstein and Brandom, Gabriel shows how intentionality as such is a public rather than a private phenomenon. He concedes that the sceptic can prove the necessary finitude of objective knowledge, but denies that this has to lead us into an aporia. Instead, it shows us the limits of the modern project of epistemology.
Through an examination of different kinds of sceptical paradoxes, Gabriel not only demonstrates their indispensable role within epistemological theorising, but also argues for the necessary failure of all totalizing knowledge claims. In this way, epistemology, as the discipline that claims knowledge about knowledge, begins to grasp its own fallibility and, as a result, the true nature of its objectivity.
The Limits of Epistemology will be of great value to students and scholars of philosophy. -
Le néoexistentialisme. Penser l'esprit humain après l'échec du naturalisme
Markus Gabriel
- Presses de l'Université Laval
- Kairos
- 9 Janvier 2019
- 9782763739557
Dans ce livre très original, Markus Gabriel avance une théorie du soi humain qui surmonte les blocages inhérents aux positions standards en philosophie de l'esprit contemporaine. Son point de vue, le néo-existentialisme, est intégralement antinaturaliste, en ce sens qu'il rejette toute théorie selon laquelle l'ensemble de nos meilleures connaissances scientifiques naturelles serait pleinement capable de rendre compte de l'esprit humain. L'auteur montre plutôt que l'esprit humain consiste en une prolifération ouverte de vocabulaires mentalistes. Leur rôle dans la forme de vie humaine consiste à rendre compte du fait que l'être humain ne se fond pas simplement dans la nature inanimée et le reste du règne animal. Les humains s'appuient sur un autoportrait qui les situe dans un contexte aussi large que possible au sein de l'univers. Ce qui distingue cet autoportrait de notre connaissance de la réalité naturelle, c'est que nous changeons en vertu de nos croyances, vraies ou fausses, au sujet de nous-mêmes.
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The challenges we face today are unprecedented, from the existential crisis of climate change to the global security threats posed by aggression in Ukraine and elsewhere. Add to this the crisis of liberal democracy and we seem to be swirling in a state of moral disarray, unsure whether there are any principles to which we can appeal today that would be anything other than particularistic. In contrast to this view, Markus Gabriel puts forward the bold argument that there are guiding moral principles for human behaviour. These guiding principles extend across cultures; they are universally valid and form the source of universal values in the twenty-first century. In developing what he calls a `New Moral Realism', Gabriel breathes fresh life into the idea that humanity's task on our planet is to enable moral progress through cooperation. It is only by achieving moral progress in a way that incorporates universal values - and thus embraces all of humanity - that we can avoid the abyss into which we will otherwise slide. Written with verve, wit and imagination, Gabriel's call for a new enlightenment is a welcome antidote to the value relativism and nihilism of our times, and it lays out a moral framework within which we can work together - as surely we must - to deal with the great challenges we now face.
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This book presents the latest research, conducted by leading philosophers and scientists from various fields, on the topic of top-down causation. The chapters combine to form a unique, interdisciplinary perspective, drawing upon George Ellis's extensive research and novel perspectives on topics including downwards causation, weak and strong emergence, mental causation, biological relativity, effective field theory and levels in nature. The collection also serves as a Festschrift in honour of George Ellis' 80th birthday. The extensive and interdisciplinary scope of this book makes it vital reading for anyone interested in the work of George Ellis and current research on the topics of causation and emergence.
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Is it possible for reality as a whole to be part of itself? Can the world appear within itself without thereby undermining the consistency of our thought and knowledge-claims concerning more local matters of fact? This is a question on which Markus Gabriel and Graham Priest disagree. Gabriel argues that the world cannot exist precisely because it is understood to be an absolutely totality. Priest responds by developing a special form of mereology according to which reality is a single all-encompassing whole, everything, which counts itself among its denizens. Their disagreement results in a debate about everything and nothing: Gabriel argues that we experience nothingness once we overcome our urge to contain reality in an all-encompassing thought, whereas Priest develops an account of nothing according to which it is the ground of absolutely everything. A debate about everything and nothing, but also a reflection on the very possibility of metaphysics.