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Marilou Craft
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JEU Revue de théâtre. No. 155, 2015.2
Michelle Chanonat, Emilie Jobin, Marilou Craft, Jasmine Catudal, Vincent De Repentigny, Pascale Joubert, Paul Lefebvre,
- Cahiers de théâtre Jeu inc.
- Jeu
- 26 Mai 2015
- 9782924356104
Dirigé par Michelle Chanonat, le dossier de ce numéro est consacré aux relations théâtrales entre la Belgique francophone et le Québec. Les deux communautés partagent une langue minoritaire et les problématiques qui s'y rattachent, une crise économique et culturelle, ainsi qu'un goût immodéré pour... la bière et les frites ! On lira notamment les propos d'Emmanuel Schwartz, de Salvatore Calcagno, de Jasmine Catudal, de Vincent de Repentigny et d'Émile Lansman. Hors dossier, il est entre autres question de Claude Poissant, de Jonathan Capdevielle, de Frédéric Dubois et de Richard Maxwell.
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JEU Revue de théâtre. No. 165, 2017.4
Raymond Bertin, Sophie Pouliot, Carmen Jolin, Christian Saint-Pierre, Michel Vais, Ralph Elawani, Marilou Craft, Josia
- Cahiers de théâtre Jeu inc.
- 11 Janvier 2018
- 9782924356203
Codirigé par Raymond Bertin et Christian Saint-Pierre, le dossier de ce numéro est consacré à la liberté d'expression, sujet brûlant s'il en est. Cette liberté de dire, de créer, de déranger, de provoquer n'est jamais garantie, toujours à conquérir et à protéger. Nous nous intéressons ici aux limites de la liberté d'expression dans la création artistique. N'est-il pas dans les fonctions mêmes de l'art de repousser, de tester, d'interroger ces limites? Hors dossier, on trouve notamment un coup de gueule de Carmen Jolin, une Carte blanche à Simon Boulerice, un entretien avec Catherine-Anne Toupin, et la recension d'une biographie de Paul Buissonneau.
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Moebius. No. 179, 2023
Laura Doyle Pean, Alex Noel, Marilou Craft, Chloe Savoie-Bernard, Danus, Antoine Beauchamps, Eve Nadeau, Ismaelle Rose C
- Moebius
- 21 Décembre 2023
- 9782924781531
La revue de création littéraire Moebius invite des auteur·rices à écrire en s'inspirant de la citation-thème tirée de femme-rivière de Katherena Vermette (traduction de Rose Després), «Nous pouvons enfin laver nos blessures».
«nous pouvons enfin laver nos blessures». Le verdict tombe comme un soulagement, aussi minime soit-il, dans le recueil femme-rivière de Katherena Vermette. À moins qu'il s'agisse plutôt d'un espoir. Laver n'est pourtant pas guérir. Laver sa blessure est nécessaire pour qu'elle guérisse, pour qu'elle cicatrise. Il faut en retirer la terre et la roche, la rincer. C'est un geste préalable à la guérison. Le point de départ du processus. Combien d'années de poussière s'accumulent dans cet «enfin»? Et surtout, qu'a-t-il été nécessaire de faire pour arriver à les déloger?
Pour laver les blessures, encore faut-il avoir accès aux ressources qui permettent de le faire, à commencer par l'eau. Dans un monde blessé par le colonialisme, les violences étatiques et sexuelles, la crise écologique, trouver un instant de répit pour laver sa blessure ne va pas de soi. Trop souvent nous ne faisons que passer d'une blessure à une autre. Nous ajoutons une fatigue sur une fatigue, un chagrin sur un chagrin, une crise sur une autre.
L'inventaire de nos blessures collectives fut entamé dans le numéro double Depuis la crise(no 168-169, hiver 2021). Les blessures collectives demandent une guérison collective, et nous souhaitons ouvrir ici un espace pour penser ce qui suit, ce qui arrive lorsque nos blessures ne sont pas nettoyées, ce qui arrive à l'eau qui a servi à les laver. Est-ce que le texte la recueille? Quel rôle joue-t-il dans tout cela? Les vers permettent-ils de traverser cette zone grise entre le nettoyage et la cicatrisation, ou viennent-ils ronger les points de suture, gardant à jamais la plaie ouverte?