La vie romanesque de la Reine du crime.
Comme beaucoup d'écrivains, l'oeuvre de "la duchesse de la mort" a éclipsé sa vie (1890-1976). Or, celle-ci est passionnante. Jeune fille, elle écrit son premier roman policier à la suite d'un pari avec sa soeur jusqu'à devenir l'écrivaine de langue anglaise la plus lue de son vivant. Pourtant, Mrs Miller, imaginative et romantique, n'aspirait qu'à rencontrer le prince charmant. L'échec de son mariage avec un séduisant aviateur l'affecte au point qu'en 1926, elle se cache pendant dix jours sous une fausse identité, mettant toute l'Angleterre en alerte. Elle en gardera une blessure pour toujours à vif mais aussi une volonté sans faille d'aller de l'avant. Son remariage avec un archéologue de quatorze ans son cadet décide de sa nouvelle existence, entre les champs de fouilles d'Irak et de Syrie, ses maisons de Londres et son Devon natal sans oublier l'écriture de nombreux best-sellers :
La mort n'est pas une fin, Dix petits nègres. Devenue une véritable institution britannique, à la tête du premier empire multimédia mondial, elle génère une fabuleuse fortune dont la plus grande partie lui échappe, happée par le fisc ou par des montages financiers qui profitent davantage à ses proches. Eternelle optimiste, consacrant de plus en plus de temps au théâtre - sa véritable passion -, d'une gourmandise qui lui vaut un physique peu flatteur, elle demeure malgré tout "la patronne " en toutes circonstances.
Tôt captivée par l'univers d'Hercule Poirot et de Miss Marple, Marie-Hélène Baylac décrypte avec maëstria les secrets de fabrication d'une oeuvre exceptionnelle, matrice de toute la littérature policière contemporaine.
La république oubliée.De février 1848 au coup d'Etat du 2 décembre 1851, la France semble rejouer l'histoire de la Grande Révolution en accéléré : la chute de la monarchie (de juillet) laisse place à une république dont les divisions et l'instabilité favorisent une restauration de l'ordre ponctuée par un coup d'Etat et la Restauration de l'Empire au profit de Louis-Napoléon Bonaparte, devenu Napoléon III.
Pourtant, l'histoire ne se répète jamais et la IIe République présente des caractères propres et d'une étonnante modernité. C'est avec elle que se découvre la fracture moderne entre la droite (ou plutôt les droites : légitimiste, orléaniste et bonapartiste) et la gauche autour de la question sociale, fracture qui apparaît lors des terribles journées de juin 48 qui préfigurent la Commune. C'est elle qui sacralise le drapeau tricolore, le suffrage universel et l'abolition de l'esclavage qui ne seront plus jamais remis en cause. Encore elle qui instaure l'élection du président de la République (Louis-Napoléon Bonaparte demeure le président le mieux élu de notre histoire) et découvre un paysage politique dont le spectre est toujours globalement d'actualité.
La richesse des acteurs épouse celle, presque incroyable, des événements. Dans l'ordre chronologique : Lamartine, Louis Blanc, Ledru-Rollin, Cavaignac, Thiers, Louis-Napoléon Bonaparte mais aussi tous les grands écrivains du temps (Hugo, Flaubert, George Sand, Tocqueville...) qui furent non seulement des grands témoins mais souvent des acteurs de premier ordre.
Un grand récit, presque une fresque, porté par la plume, enlevée et experte, de l'auteure.
Prix Guerres et Paix 2022
Les 188 entrées de ce dictionnaire original " racontent " toute notre gastronomie : petite et grande histoire des aliments et des mets, recettes et tours de main inattendus, précisions nutritionnelles, extraits d'oeuvres d'écrivains, références picturales, musicales, cinématographiques...
" Ce Dictionnaire gourmand est la somme de passions.
Passion de cuisiner des plats sophistiqués comme des plats simples pour faire de tout repas un moment de plaisir.
Passion de choisir des produits de qualité : variétés pour les fruits et légumes, morceaux pour la viande, cépages pour les vins, saisons, qualités nutritionnelles...
Passion d'élaborer, guidée par l'extraordinaire littérature culinaire française, mais aussi par les envies, les réminiscences et les découvertes.
Ce passé de la gastronomie française, ce Dictionnaire gourmand veut aussi le faire ressurgir : quand et comment les produits que nous consommons sont-ils entrés dans le répertoire culinaire ? Comment sont nés et ont évolué les plats les plus emblématiques ? Quels témoignages en véhiculent la littérature, la peinture, le cinéma, la chanson ? Pourquoi, finalement, le "repas gastronomique des Français' a-t-il été inscrit par l'Unesco au patrimoine culturel immatériel de l'humanité ? "
Marie-Hélène Baylac, historienne, a déjà réalisé plusieurs encyclopédies culinaires.
L'habit fait parfois le moine !
Quoi de commun entre le petit chapeau de Napoléon et le keffieh de Yasser Arafat, le rouet de Gandhi et l'étendard de Jeanne d'Arc, le couteau de Ravaillac et la baignoire de Marat... ? Ils sont tous liés à un personnage de l'histoire, si fortement que l'un ne va pas sans l'autre aux yeux du grand public !
Symboles de la personnalité de leur possesseur, ces objets sont l'emblème d'un idéal, d'une politique, d'un combat ainsi. (Le cigare de Churchill n'est-il pas devenu symbole de la détermination du Premier ministre britannique à vaincre le nazisme ?) Ils témoignent également de l'écriture ou de la réécriture de l'histoire (Napoléon par exemple a décidé lui-même de se distinguer des autres généraux en arborant le petit chapeau noir orné d'une simple cocarde tricolore tandis que Vercingétorix n'a probablement jamais porté de casque ailé !) Du casque de Vercingétorix au sac de Margaret Thatcher en passant par le béret de Che Guevara et le collier de Marie-Antoinette, Marie-Hélène Baylac retrace pour vous l'aventure de ces objets qui ont fait l'histoire, au même titre que ceux qui les ont liés à leur nom !
Les vrais révolutionnaires n’étaient pas forcément ceux que l’on croit.
Qui sait aujourd’hui que sans l’influence de l’Amérique, 1789 aurait peut-être été une année comme les autres ? Que le rôle des femmes fut déterminant ? Que la Révolution n’était pas seulement celle du peuple mais aussi celle du clergé et de la noblesse ? Que le vote de la mise à mort du roi fut loin de faire l’unanimité ?
Marie-Hélène Baylac nous fait découvrir, par le biais d’archives oubliées, le quotidien de la prison du Temple où croupit la famille royale, le gigantesque trafic des pierres de la Bastille, les vraies raisons de l’assassinat de Marat, ou encore les rocambolesques débuts de la guillotine qu’on expérimente initialement sur des… moutons.
Entre pressions et calculs politiques, vols de diamants et armoires cachées, sur fond d’échafaud et de famine, s’écrit l’une des périodes les plus violentes et tourmentées de l’histoire de France.
Marie-Hélène Baylac est agrégée d’histoire, spécialiste de la période révolutionnaire et de l’Empire. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages de référence parmi lesquels Hortense de Beauharnais (Perrin, 2016).
Au lendemain de la modification du Code Civil qui reconnaît enfin que les animaux sont des " êtres vivants doués de sensibilité ", Marie-Hélène Baylac nous invite à une redécouverte inédite et jubilatoire du monde animal à travers ses figures de proue les plus célèbres.Si la loi française vient de les reconnaître comme " êtres vivants doués de sensibilité ", les animaux ont toujours été des personnages historiques à part entière. De ces héros réels ou imaginaires qui ont fait l'Histoire, la liste est longue, depuis le cheval de Troie et l'éléphant fétiche d'Hannibal jusqu'à Milou, le compagnon de Tintin, le
First Dog de la Maison Blanche et le chameau offert par le Mali à François Hollande, en passant par la girafe de Charles X, le guépard de Joséphine Baker ou le chimpanzé de Michael Jackson.
D'une plume alerte, Marie-Hélène Baylac brosse leurs portraits riches en découvertes et anecdotes. Elle souligne le lien particulier qui les attachait à leurs maîtres illustres, tel Baltique, le labrador de François Mitterrand, ou à leur patrie, comme Laïka, la petite chienne soviétique sacrifiée à la conquête de l'espace.
Un panorama toujours passionnant, souvent émouvant, qui offre un autre regard sur les nations et les grands de ce monde, sans oublier les milieux du sport, de la science ou de la technologie.
La vie tragique de celle qui fit Napoléon III aprés avoir incarné les fastes du Premier Empire.Hortense de Beauharnais a souvent été réduite au simple rôle de belle-fille de Napoléon. Mariée à un homme qu'elle n'aime pas, assujettie aux obligations de la vie officielle, soumise aux rigueurs de l'exil, frappée par la mort de deux de ses fils et l'éloignement de son amant, la vie de la jeune femme aux yeux bleus semble marquée du sceau du malheur.
Elle est pourtant loin de s'en tenir à un second rôle. Tour à tour princesse, reine puis duchesse, endurcie par les épreuves, Hortense exercera son influence jusque dans l'exil où, retirée à Arenenberg, au bord du lac de Constance, elle reçoit les visiteurs qui affluent de toute l'Europe. Intensément mère, elle se bat en 1831, puis en 1836 pour sauver son fils, Louis-Napoléon, auquel elle inculque des valeurs qui contribueront à faire de lui l'empereur Napoléon III.
Puisant aux sources les plus larges, y compris les fonds d'archives d'Arenenberg et de Ravenne jusqu'alors inexploités, Marie-Hélène Baylac retrace avec brio la vie à la jonction de deux siècles de cette femme d'esprit au destin d'exception.
Paris occupé, le 2 avril 1814. Alexandre Ier, tsar de Russie, reçoit le général de Caulaincourt. Les deux hommes s'entretiennent de l'abdication de Napoléon Ier et du lieu qui accueillera son exil. Quelques jours plus tôt, lâché par ses maréchaux, l'Empereur a été vaincu et la Grande Armée balayée par les armées des Coalisés. Le 3 mai 1814, il débarque à l'île d'Elbe. Durant trois cents jours, il règnera en maître absolu sur cette île d'à peine 224 km², située entre la Corse et la Toscane, qu'il s'emploiera à moderniser. Perpétuellement en mouvement, il s'active sans relâche, visitant chaque recoin de l'île, lançant de nombreux projets, veillant au moindre détail. Loin des grandes batailles qui ont forgé sa réputation, c'est aussi un homme qui tente, malgré les dimensions dérisoires de son «royaume d'opérette», de reconstituer le cadre impérial, avec son organisation, son étiquette, sa cour et son armée. Mais surtout, c'est depuis Elbe qu'inlassablement il prépare son évasion et son retour en France.
À partir des mémoires, de la correspondance officielle et de multiples témoignages de compagnons d'exil, Marie-Hélène Baylac fait revivre avec brio le séjour de Napoléon à l'île d'Elbe, de son arrivée sous bonne escorte à son départ secret dans la nuit du 26 au 27 février 1815. Entre intrigues et manoeuvres, s'agitent les partisans et fidèles de Napoléon, mus par un désir fervent de voir l'Empereur régner à nouveau sur l'Europe.
Les industries mécaniques
L'étude des activités industrielles peut se faire selon plusieurs approches.
La distinction industrie lourde - industrie légère repose sur le caractère plus ou moins pondéreux des matières premières, voire des produits finis. Quant aux filières industrielles, elles cernent un processus plus qu'une activité, et désignent l'ensemble des moyens et des opérations, de la matière première à la vente du produit...
Les industries aéronautiques et spatiales
Elles conservent le prestige qui reste attaché à des réalisations technologiques parmi les plus remarquables du XXe siècle : Concorde traverse l'Atlantique en trois heures et demie, Apollo transporte l'homme sur la Lune, ou la sonde européenne Cassini-Huyghens se dirige vers Saturne, qu'elle atteindra en 2005...
Les industries d'armement
Produire du matériel terrestre motorisé, des avions, des navires de surface ou des sous-marins, des armes nucléaires, chimiques ou biologiques, entraîne l'utilisation de techniques diverses et sophistiquées, nécessitant des efforts permanents d'une partie du tissu industriel et scientifique des pays producteurs...
Les industries textiles
Après avoir joué un rôle fondamental dans le développement économique de l'Europe, au XIXe siècle, le textile constitue - depuis quelques décennies - une branche essentielle dans bien des pays du Tiers Monde. Cette montée en puissance engendre de fortes tensions commerciales, à l'heure où la mondialisation de l'économie exacerbe les concurrences...