Dans sa version ePub, une véritable boussole pour aborder avec sérénité l'enseignement en classe multiniveau aux cycles 2 et 3.
Enseigner pour la première fois dans une
classe multiniveau est une
véritable aventure, parfois choisie, mais souvent subie. Pourtant, les raisons de choisir d'y rester ne manquent pas : ne pas quitter son
école rurale, garder ses élèves un an de plus ou
enseigner autrement.
Un
enseignant qui débute dans ces classes souvent à la recherche d'un point de repère, de
conseils pratiques et d'
aide méthodologique, pour avancer en confiance.
Les questions sont nombreuses :
Comment vais-je pouvoir faire tout le programme dans chaque niveau ?
Comment me rendre disponible pour chaque niveau ?
Comment différencier au sein de chaque niveau ?
Comment travailler avec des élèves de cycles différents ?
Comment gérer l'écart d'âge ?
Que répondre aux parents inquiets ? Ce livre propose des exemples d'emploi du temps et des fiches pratiques, mais aussi les éléments théoriques nécessaires pour bien comprendre ce qui se joue dans ces classes, ce qui est demandé, ce qui est possible. Il permet de comprendre les enjeux du travail en classe multiniveau, les points d'appui, les écueils, les outils à adapter; il offre un éventail de possibilités d'action... Il aborde également concrètement la question de l'organisation spatiale et temporelle de la classe et de ses spécificités, en détaillant notamment la question de l'autonomie des élèves.
Un ouvrage, ici dans son format ePub, passionnant et très inspirant, fidèle à Maria Montessori.
Face à l
'engouement pour la pédagogie Montessori dans les courants éducatifs actuels, l'auteur a souhaité comprendre
comment l'adapter à sa classe " ordinaire ".
Après avoir lu toute son oeuvre, elle l'a expérimentée à la lumière des savoirs actuels, a expérimenté des pistes concrètes, et publié quelques séquences sur son blog. Face au grand nombre de sollicitations qui en ont découlé, elle a décidé d'exposer plus longuement son fonctionnement, ses découvertes, ses choix...
Cet ouvrage invite à se saisir " de l'esprit " de Maria Montessori afin d'en faire
une pédagogie active et vivante, qui réponde aux besoins et attentes d'un enseignant d'aujourd'hui, en charge d'une classe standard.
Le climat de classe étant, pour Montessori, un élément essentiel pour les apprentissages, une large partie de l'ouvrage y est consacré.
Mais l'auteur
croise et enrichit également les principes de Maria Montessori avec
des recherches plus récentes publiées par Goigoux, Cèbe, Bucheton, Ouzoulias, Brissiaud, Baruck, Charnay, Dehaene...
Cet ouvrage mêle enfin
méthodologie et pistes pratiques : à chaque fois, après une présentation de l'idée force, une rubrique "
Et dans la classe ? " propose une
transposition concrète et donne de nombreux exemples.
Dyslexiques, dysphasiques, dyspraxiques, dyscalculiques... Nombreux sont les enfants qui souffrent de ces troubles cognitifs que l'on regroupe de façon générique sous le préfixe « dys », et qui compromettent l'acquisition des savoirs fondamentaux. Avec parfois de graves conséquences sur leur future vie professionnelle et sociale. Comment les dépister ? Quels sont les traitements et les méthodes pour les surmonter efficacement ? Comment accompagner au mieux les enfants et leur famille ? Marie Wahl et Gabriel Wahl passent en revue un large éventail de dys, y compris les plus méconnus (dyschronie, dysmnésie, etc.). Proposant des pistes et des exemples concrets, ils prouvent, à l'appui d'une solide expérience de terrain, que les troubles dys ne sont pas une fatalité.
En couverture du numéro d'automne de la revue Ciné-Bulles, retrouvez Antigone, adaptation des pièces classiques de Sophocle et Anouilh, et cinquième long métrage de la cinéaste Sophie Deraspe. Marie Claude Mirandette s'est entretenue avec elle et Ambre Sachet passe à la loupe le travail d'adaptation dans son commentaire critique. Deux autres entretiens sont au sommaire : un d'André Forcier par Michel Coulombe pour la sortie du film Les Fleurs oubliées et l'autre de Myriam Verreault par Ambre Sachet pour Kuessipan. Sur le plan rétrospectif, redécouvrez Jésus de Montréal, 30 ans après sa sortie, un portrait de la filmographie de Quentin Tarantino et l'histoire du travail collectif ayant mené en 1981 au succès du film Les Plouffe de Gilles Carle. Le numéro comprend aussi des critiques de Parasite, Aquarela, Douleur et Gloire, La Fille du cratère, L'Heure de la sortie, The Last Black Man in San Francisco, Matthias et Maxime, Midsommar et Soleils noirs
En couverture du numéro d'hiver de la revue Ciné-Bulles, retrouvez Portrait de la jeune fille en feu, un film de Céline Sciamma ayant remporté le Prix du scénario au dernier festival de Cannes. Le long métrage raconte une histoire d'amour impossible au XVIIIe siècle entre une peintre et son modèle. Frédéric Bouchard en signe le commentaire critique. Le numéro présente aussi deux entretiens, l'un avec le Winnipegois iconoclaste Matthew Rankin dont le premier long métrage prendra l'affiche prochainement. Le réalisateur est déjà bien connu des adeptes d'animation et de cinéma expérimental. Le second entretien a été mené avec Guillaume de Fontenay dont le premier long métrage, Sympathie avec le diable, raconte l'histoire vécue du siège de Sarajevo en 1992 à travers les yeux du correspondant de guerre Paul Marchand. Aussi au sommaire : un portait du cinéma de Ken Loach, un retour sur Où êtes-vous donc ? de Gilles Groulx en 1969 et une analyse du Joker de Todd Phillip, entre autres.
Nous sommes plus de 50 millions de Français. Comment fonctionne la « Société » complexe que nous formons ? Quel avenir commun va naître de nos activités dispersées ? À ces questions, la collection « Société » apporte une réponse. Les meilleurs experts - et les plus divers - font ici le point de ce qu'ils savent, de ce qu'il faut savoir. Dans la collection « Société », les experts s'adressent aux citoyens. Thomas Robert Malthus (1766-1834) est avec Keynes. Marx et quelques autres, l'un des économistes dont la pensée radicale n'a jamais perdu de son actualité. Depuis L'essai sur le principe de population, il n'est plus possible d'ignorer les liens - plus ou moins étroits ou modifiables - qui unissent l'effectif de la population au volume des ressources disponibles. Et toute la réflexion moderne sur le sous-développement, l'équilibre démographique, les maladies de la croissance, etc. rencontre nécessairement - que ce soit pour le nier ou le repenser - le pessimisme tragique de Malthus.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Avoir le « goût du pain », cela signifie simplement vivre, pour l'âme comme pour le corps. « Perdre le goût du pain », cela, pour les bonnes gens, veut dire : mourir. La Parole et l'Eucharistie, ces « deux tables », comme on dit aujourd'hui volontiers, n'en font qu'une en réalité. Il n'y a qu'un seul « Pain vivant » et qui fasse « vivre pour toujours » (Jean, 6) : on ne peut refuser sous une espèce ce qu'on accepte sous l'autre, car l'une et l'autre sont nécessaires : « celui qui ne reçoit pas ma parole est déjà jugé » ; « celui qui ne mange pas ma chair... n'aura pas la vie en lui ». La dissociation qui s'opère sous nos yeux trop souvent entre la « prédication apostolique » et le « culte eucharistique » est une erreur funeste : elle divise le sacerdoce lui-même et le ruine, après avoir divisé le Christ. Quelle merveilleuse intelligence au contraire de la Parole de Dieu chez celui qui sait « goûter au don céleste » ! Quelle intelligence de l'Eucharistie chez celui qui « savoure la belle Parole de Dieu » ! (Hebr. 6, 4-5). De part et d'autre en effet c'est le même pain, le « pain unique » : Jésus-Christ. De tout cela on pourra juger sur un simple et pur exemple, celui d'une femme admirable dont l'enseignement est pour la première fois mis au jour.
Avant la Révolution, les troupes royales constituaient l'armée permanente ; les milices provinciales, une réserve mobilisée seulement en temps de guerre. Les ordonnances du Roi fixaient le nombre de miliciens que devait fournir chaque généralité. Les intendants établissaient un état indiquant le nombre d'hommes à fournir par chaque subdélégation ou paroisse et le lieu de rassemblement de chaque compagnie.Des officiers, des magistrats ou des commissaires des guerres surveillaient dans leurs élections, qui comprenaient une ou plusieurs subdélégations, toutes les opérations du tirage au sort.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Dans sa brièveté, ce livre est un long témoignage doublé d'un constat et d'un message. Le présent et l'avenir y sont d'abord concernés, ceux de l'homme et ceux de l'Église. Rempli de clarté, d'ouverture et de finesse, la foi en l'Église immortelle du Christ y domine comme facteur de vigueur, de justesse et d'équilibre. Il comprend deux parties : 1. Du pré-Concile au post-Concile. 2. L'Église et le chrétien « dans le monde de ce temps ». Postface : Vers l'avenir. Le Cardinal Garrone s'exprime aussi avec courage et originalité. Parfois il n'hésite point à désigner les précipitations ou lenteurs, voire les omissions de certaines phases du Concile, dont il est le chantre admirable. Son attention à l'après-Concile est également très vive. Il tire dès lors les meilleures leçons, pour le croyant et tout simplement pour l'homme d'aujourd'hui, du grand ébranlement conciliaire et de la stabilisation en cours. Un mot jaillit de son propos, qu'il résume presque : celui d'espérance comme vertu chrétienne. « Oui, l'Église a un avenir. Le monde a plus que jamais besoin d'elle. Quel sera l'avenir du monde ? Elle l'ignore quant à ses prochaines démarches, mais elle a les suprêmes promesses. Sans doute l'évolution modifiera son visage terrestre. Elle ne peut donc être pessimiste, et sans doute est-il vain d'attendre « des siècles d'or », mais demain comme hier il lui appartient de dire de quel côté est l'espérance. Le demi-siècle passé lui apporte par lui-même la certitude que Dieu la conduit. Elle peut y puiser de quoi servir le monde pendant le siècle qui vient. »
This book examines human rights as political battlefields, spaces that are undergoing constant changes in which political conflicts are expressed by a translation process within networks of interactions. This translation, in turn, contributes to modifying the scope and understanding of human rights. Ultimately, these battlefields express the legitimacy encounter of different versions of human rights in contemporary political practices. The volume thus challenges both the tendency to minimize the changing nature of human rights as well as the struggles emerging from the use of human rights discourses as a legitimization tool. By shifting the focus on what stakeholders do instead of solely on the origin, nature or foundations of human rights, the authors reveal that human rights are not static objects: they are constantly transformed and, as such, affect the horizon of universal rights.
Il y a trois ans, Mgr Garrone, alors archevêque de Toulouse, confiait à cette collection - groupées sous le titre général : La religieuse, signe de Dieu dans le monde - toute une série de réflexions, primitivement destinées aux Religieuses de son diocèse. Ce petit volume obtint un très grand succès. Aussi, l'éditeur, se fondant sur les instances des Religieuses de France et de l'étranger, demanda-t-il à l'éminent auteur de bien vouloir continuer, en livrant à un plus vaste public ces précieux « petits mots », par lesquels il aidait ses Religieuses à faire leur récollection mensuelle. Entre-temps, Mgr Garrone était appelé par le Saint-Père à une haute fonction dans la Curie romaine. Ces nouvelles « méditations pour une action véritable » se trouvent ainsi présentées d'elles-mêmes, sans qu'il soit nécessaire de les commenter ici. Elles sont « dans le sillage des précédentes », nous dit l'auteur. Et aussi dans le sillage du Concile, comme le suggèrent à la fois leur titre et la place qu'a prise Mgr Garrone à Vatican II, notamment comme rapporteur de la Constitution pastorale sur l'Église dans le monde d'aujourd'hui. Dieu, le monde : double présence, double - et unique - fidélité.
L'idée de ce livre est née de la rencontre entre une préoccupation - qui mérite d'être aujourd'hui celle de tous, celle de la prière - et la lecture, dans les Homélies de Saint Jean Chrysostome sur Saint Matthieu, du texte admirable qu'on va lire aussitôt : c'est le Christ qui parle à l'homme. (...) Apprendre ou réapprendre la prière, n'est-ce pas, aujourd'hui, l'un des plus graves problèmes qui se posent à nous ? Il me semble que bien des questions théologiques se seraient présentées - et se présenteraient autrement -, que bien des catastrophes intellectuelles ou morales n'auraient jamais été, si la pensée de Dieu demeurait toujours en nous, dans un contexte de prière.
En novembre 1955, un petit bulletin Retraites, destiné à aider les Religieuses dans leur recollection mensuelle, prenait naissance à Toulouse. Vers cette même date, la ville de Toulouse se préparait pour une Mission générale, à laquelle les Religieuses devaient être étroitement associées : dans un feuillet joint au bulletin, l'archevêque - à la demande des Religieuses et à leur intention - commentait le thème mensuel de prière et de réflexion proposé au diocèse. Ce petit feuillet survécut à la Mission... et dépassa largement les limites du diocèse de Toulouse. On a souhaité voir ces pages rassemblées. Les voici donc, gardant leur libre allure, et la trace des événements ou des circonstances qui en fournirent le thème. Ce sont bien des méditations « pour une action véritable » qui, en mots toujours très simples, font réfléchir l'âme consacrée sur le sens divin de son action quotidienne, afin de lui permettre d'être « signe de Dieu dans le monde ».
Si nous portons notre regard sur les installations pétrolifères de Syncrude à Fort McMurray en Alberta, sur les forêts abitibiennes scarifiées par les coupes à blanc ou le site minier Manitou-Goldex, abandonné, à Val-d'Or, on se demande assez vite si nous savons encore habiter le monde. Le sol, la boue, l'humus, l'air, les quenouilles, les maringouins semblent aujourd'hui être pour nous plus abstraits et, du coup, moins sensés, moins signifiants, que les retombées économiques, le taux de chômage ou le bourdonnement de la bourse de Tokyo.
Comme l'avançait le sociologue Jean-Philippe Warren en 2005 dans nos pages - plus précisément celles du no 268, intitulé Intellectuel sans domicile fixe -, la nature s'est, pour nous tous, transmutée en environnement. Elle n'est plus un cosmos, un espace avec lequel dialoguer, une part du récit nous englobant en tant que communauté, mais un pur objet extérieur à nous et, de là, une simple ressource. Or, la ressource, comme chacun sait, ne s'habite pas. Elle s'exploite.
S'il nous est bien sûr impossible, à tout le moins peu souhaitable, de revenir au cadre des cosmogonies grecques ou romaines, il nous faut pourtant trouver le moyen d'investir de nouveau la Terre comme un lieu, c'est-à-dire apprendre à la percevoir et à la lire autrement afin de développer avec elle un nouveau commerce - à entendre ici au sens de relation et de façon de se comporter à l'égard d'autrui. Chacun à sa manière, les textes du présent dossier nous invitent à cette tâche.
Vous trouverez dans cet extrait tous les articles du dossier «Tous banlieusards, l'hégémonie d'un idéal urbain» tirés du numéro 300 de la revue Liberté.
On peut concevoir la banlieue comme un miroir grossissant de notre société tout entière. Que nous révèle-t-elle de nos propres pratiques, valeurs et idéaux? Comment son modèle en vient-il à façonner notre vision du monde? La logique du «chacun chez soi, chacun pour soi» est inquiétante à l'heure où nous devons revoir l'organisation de nos villes pour les rendre plus viables aux plans social et environnemental. S'il est bien sûr légitime de rêver d'un chez-soi paisible, d'un bout de jardin à cultiver, pouvons-nous imaginer d'autres façons d'y arriver? Nous l'espérons.
Poursuivez votre trajet en train jusqu'au bout de la ligne, soit de Paspébiac à Gaspé avec l'édition hivernale du Magazine Gaspésie. Passagers, marchandises, courrier et colis continuent de transiter par les gares, sans oublier les télégrammes si essentiels aux communications de l'époque. Ce numéro est le deuxième d'une série de deux : il porte sur le tronçon Paspébiac-Gaspé alors que le no 204 se penche sur le tronçon Mont-Joli-New Carlisle. Également au sommaire : les coulisses des magasins généraux, être arpenteur-géomètre en Gaspésie, et les racines gaspésiennes et jersiaises de la comédienne Sandra Dumaresq.
Et si on vous disait que notre intestin est l'endroit sur la Terre où la densité est la plus élevée ? Et si on vous disait que ces 100 000 milliards de bactéries qui peuplent notre tube digestif sont des amies qui nous veulent que du bien ? Il est urgent aujourd'hui, comme nous le démontrent deux éminents spécialistes des bactéries, de réhabiliter ces mal-aimées qui préservent notre santé.
Nous naissons stériles, mais sommes envahis
dès notre toute première seconde de vie par
des bactéries qui resteront en nous définitivement. Fort heureusement, nous vivons en
parfaite symbiose avec elles. Nos bactéries sont heureuses en nous et elles nous le rendent bien car, malgré leur mauvaise réputation, elles sont bienveillantes et nous protègent de nombre de maladies.
L'intestin, surnommé " deuxième cerveau ", nous contrôle grâce à elles : nos amies les bactéries nous
aident à digérer, à
nous protéger des microbes malveillants et
à les combattre, mais surtout elles nous
défendent contre l'obésité,
les allergies,
les douleurs du ventre et les
maladies digestives. Mieux encore, elles parviennent à nous protéger des
maladies cardiaques ainsi que de certains cancers, et peuvent même modifier notre comportement, nous rendre sensibles ou nous protéger vis-à-vis de la consommation d'alcool.
L'évolution de l'humanité a entraîné avec elle l'évolution des bactéries, mais c'est surtout ces dernière années que notre société s'est transformée, et très vite : modifications de notre alimentation (régime trop gras et/ou trop sucré, additifs alimentaires, édulcorants), augmentation des voyages et migrations humaines, apparition des antibiotiques. Nous avons perdu certaines bactéries, et cela a entraîné des conséquences, d'abord insoupçonnées, mais maintenant mieux comprises : notre déséquilibre bactérien, appelé dysbiose, participe à l'obésité, au diabète, aux douleurs et aux maladies cardiaques ou du tube digestif, à l'augmentation de certains cancers et même au développement de troubles psychiatriques, comme le stress ou l'autisme.
Comment nos bactéries nous contrôlent-elles ? Comment protéger notre capital bactérien dès notre plus jeune âge et retrouver une flore bactérienne normale en cas de déséquilibre, de dysbiose ? Peut-on se soigner en agissant sur nos bactéries bienveillantes ? Que penser des antibiotiques qui détruisent les bactéries ?
Dans le contexte de la crise écologique et climatique mondiale, le verdissement du capitalisme, désigné sous l'euphémisme d'«économie verte», s'impose de plus en plus comme la solution miracle. L'idée séduit, mais masque une inquiétante étape de marchandisation de la nature, vue comme un capital au service de la croissance. Comment cela se traduit-il au Québec et ailleurs, notamment en Afrique? Comment prétendre aller vers une transition écologique sans sortir du régime de la propriété privée et du libre-échange? Au nombre des voies alternatives possibles, plus soucieuses d'égalité, de respect des droits et du bien commun, que propose l'écosocialisme municipal?
À lire également dans ce numéro: un débat sur le populisme, un regard sur la trace des femmes dans l'histoire du Maroc, et une analyse de la situation en République centrafricaine.