Filtrer
Langues
Formats
Les Presses de l'Université de Montréal
-
Études françaises. Volume 53, numéro 1, 2017
Micheline Cambron, Pierre Popovic, Isabelle Daunais, François Dumont, Marie-Andree Beaudet, Michel Biron, Gilles Mar
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 26 Juin 2019
- 9782760641044
Qu'une gerbe d'études, d'essais et de témoignages s'intitule « Présences de Gilles Marcotte » n'est que pure justice. L'auteur du Roman à l'imparfait et de La prose de Rimbaud, qui présentait son travail comme un accompagnement, qu'il se soit agi de suivre des jeunes chercheurs dans leur progression ou de faire équipage avec l'écriture d'un poème pour l'entendre au plus creux de son murmure, demeure présent pour nous. Ce numéro réunit des interventions qui mettent en valeur de multiples facettes du travail de Gilles Marcotte. On y lit des textes sur ses romans et ses nouvelles, sur ses essais et sa conception de la critique littéraire, sur son apport fondamental à la sociocritique, sur son approche de la poésie, sur son invention personnelle de Montréal, sur sa vision du XIXe siècle. À cela s'ajoutent des fragments libres qui évoquent de façon plus intime la personne et la pensée de celui qui répondait naguère en ces termes à une question sur l'avenir du vers en poésie : « Nous vivons de la mémoire du monde : tout a un avenir, tout peut avoir du sens. »
-
Sociologie et sociétés. Vol. 50 No. 1, Printemps 2018
Myriam Chatot, Isabelle Van Pevenage, Chloe Dauphinais, Didier Dupont, Laurence Hamel-Roy, Valerie Bourgeois-Guerin, Mar
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 11 Mars 2020
- 9782760641006
La solitude a récemment fait son entrée en politique : un premier « ministère de la solitude » a été créé au Royaume-Uni en 2018, suivi, quelques semaines plus tard, d'une proposition similaire en Russie. Si la question sociale de la solitude est loin d'être nouvelle, son institutionnalisation en enjeu de politiques publiques est récente, et entérine un réel changement d'échelle dans la façon d'appréhender ce phénomène. Longtemps considérée comme insaisissable, subjective et diffuse, exigeant exclusivement des actions locales et ciblées, elle est de plus en plus envisagée comme un fait social à part entière, et donc comme un objet légitime de politiques publiques à la fois nationales et transversales. La solitude, expérience intime par excellence, peut désormais relever d'un ministère d'État.