Les poèmes portent une date et une marque, non dans une chronologie explicite qui indiquerait les année, les mois ou les jours, mais à l'intérieur des signes et des séquences, au contour des assonances et des analogies. Une manière pour ponctuer les métaphores et thématiser les étapes, du fait que toute l'écriture se trouve consignée depuis le premier poème intitulé Au seuil avec un soleil qui couve dans la nuit, jusqu'au terme du voyage qui s'arrête sur un Post Scriptum.
Quelle réponse littéraire et artistique les écrivains et artistes africains donnent-ils à la mondialisation comme question incontournable adressée à notre imagination ? Comment se donne à penser la responsabilité de l'écrivain/artiste africain aujourd'hui ? S'agit-il d'un accueil passif au risque d'une altération aliénante ou d'une hospitalité active qui fait de ce qui est reçu l'ingrédient d'une nouvelle création, s'inscrivant dans le sillage d'une mémoire locale ?