Une nouvelle édition revue et augmentée
Originaire de la Chine, le thé a traversé toutes les frontières pour devenir la boisson la plus consommée au monde. Que sa délicatesse rappelle les premières récoltes du printemps ou que ses arômes complexes se soient développés au terme d'un long vieillissement, qu'il provienne d'une lointaine montagne sacrée ou que chacune de ses feuilles ait été soigneusement roulée à la main, chaque thé raconte une histoire, évoque des paysages, révèle un savoir-faire, ouvre la porte d'un univers...
Dans ce livre qui vous emmène dans tous les terroirs d'importance, vous ferez connaissance avec les producteurs sur le terrain et verrez les artisans du thé rouler ou oxyder les feuilles sous vos yeux. Explorez les cultivars de thé et découvrez les rituels associés, les procédés de transformation préconisés, les modes d'infusion privilégiés et les techniques de dégustation appropriées.
Grâce aux recettes des plus grands chefs et mixologues, relevez les saveurs de vos plats et desserts et faites de cette boisson le clou de vos cocktails. Apprenez à en apprécier tous les arômes et mariez-le au fromage, au chocolat ou - pourquoi pas? - au scotch, pour des dégustations inoubliables dans les règles de l'art.
C'est à la citation « Je finirais par croire au sang » (Constance Debré, Love me tender, Flammarion, 2020) que répondent les textes de la section thématique de ce cent soixante-dix-septième numéro de Moebius. En soumettant au public cette proposition conditionnelle, les copilotes de ce numéro, Lula Carballo et Maude Lafleur, étaient portés·es par ces questionnements : qu'est-ce c'est que le sang anime, et que faut-il pour prêter foi à celui-ci? Comme iels l'écrivent dans leur liminaire, « [l]es textes ici réunis explorent un large éventail d'expériences vitales et mortifères. Certains ont su créer une douceur dans laquelle il fait bon s'abandonner, alors que d'autres se font tranchants, acérés. Ce qu'ils ont en commun, c'est d'être portés par une écriture impudique, mimant cette capacité qu'a aussi le sang de s'immiscer dans les failles et de coaguler les brèches ». En rubriques, Zéa Beaulieu-April et Ma-Au Leclerc, membres du duo La Fièvre, pensent l'interdisciplinarité et la relationnalité de la création musicale. Lucile de Pesloüan F. écrit à Annie Ernaux. À l'occasion de ce numéro, Olivia Tapiero, rédactrice en chef, a rencontré l'artiste Eruoma Awashish, qui signe la première couverture de sa résidence. Maryse Andraos débute sa résidence d'écriture, sous le thème Fondations, avec un texte intitulé « Perdre pied ». Avec des textes de : Lula Carballo et Maude Lafleur, Chloé Bragantini, Jeanne Goudreault-Marcoux, Jonathan Lamy, Marie-Hélène Racine, Frédérike Clermont, samy benammar, Geneviève Lagacé, Isabeau Guérette, Isabel Corona-Charbonneau, Stéphanie Fortin, Audrey Beaulé, Rachel Henrie et Virginia Pesemapeo Bordeleau (texte du fonds).