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John Banville
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" Banville est sans conteste l'un des plus grands maîtres vivants de langue anglaise. Infinis est un exemple éblouissant de sa maîtrise, tout comme son humour érudit, audacieux et espiègle... "Los Angeles Times
Adam Godley, un brillant mathématicien - spécialiste de l'infinité des infinis, et de la possibilité d'univers parallèles - repose dans sa chambre, au seuil de la mort. Autour de lui, dans une maison à l'atmosphère oppressante, le veillent sa deuxième épouse, sa fille - une adolescente fragile -, son fils, accompagné de sa femme, Helen, une comédienne à la beauté troublante.En un jour, en un lieu, ce monde mortel et imparfait va recevoir la visite invisible des dieux de l'Olympe, des dieux à l'esprit facétieux, qui vont se plaire à prendre la place des humains pour satisfaire leurs désirs illicites. Zeus, follement épris d'Helen, se fera passer le temps d'une nuit pour son mari afin de jouir de ses charmes. Puis en prenant l'apparence de Rody, le fiancé de la fille d'Adam, il poursuivra son oeuvre de séduction.Hermès, le fils de Zeus, est le narrateur espiègle de cette tragi-comédie ensorcelante, qui évoque le Songe d'une nuit d'été, en illustrant la folie de l'amour et des actes qu'il peut nous pousser à commettre. Hermès se déguisera lui-même en fermier pour conquérir l'une des servantes, sans se soucier des conséquences. Ainsi la présence des dieux va bientôt faire exploser les tensions jusque-là silencieuses, exaspérer les drames, tandis qu'Adam, toujours mourant, revit dans son esprit le souvenir de ses années passées.En s'inspirant de l'Amphitryon de Kleist, Banville mêle les genres avec virtuosité, dans une langue iridescente et poétique. Le texte oscille constamment entre gravité et ironie. Le réel et le merveilleux se répondent, donnent une profondeur envoûtante au récit. En mêlant des questions métaphysiques et humaines, Banville ne cesse d'interroger le sens de notre existence, son mystère et sa beauté. -
'If you're interested in Dublin, or if you're interested in the novelist John Banville, or if you're interested in radiantly superb sentences about whatever - I'm all three - then Time Pieces: A Dublin Memoir is a book you'll not be able to put down' The Guardian
'A trove of arresting imagery, from the lushly poetic to the luridly absurd ... utterly delightful' Irish Times
'Delicious ... Banville's soarings, like a hawk's, are both wild and comprehensive, taking in everything and imagining more' New York Times
For the young John Banville, Dublin was a place of enchantment and yearning. Each year, on his birthday - the 8th of December, Feast of the Immaculate Conception - he and his mother would journey by train to the capital city, passing frosted pink fields at dawn, to arrive at Westland Row and the beginning of a day's adventures that included much-anticipated trips to Clery's and the Palm Beach ice-cream parlour.
The aspiring writer first came to live in the city when he was eighteen. In a once grand but now dilapidated flat in Upper Mount Street, he wrote and dreamed and hoped.
It was a cold time, for society and for the individual - one the writer would later explore through the famed Benjamin Black protagonist Quirke - but underneath the seeming permafrost a thaw was setting in, and Ireland was beginning to change.
Alternating between vignettes of Banville's own past, and present-day historical explorations of the city, Time Pieces is a vivid evocation of childhood and memory - that 'bright abyss' in which 'time's alchemy works' - and a tender and powerful ode to a formative time and place for the artist as a young man.
Accompanied by images of the city by photographer Paul Joyce.