Filtrer
Langues
Prix
Jean françois Pradeau
-
Si l'histoire de la philosophie a donné lieu à quelques monuments éditoriaux depuis un siècle, très rares ont été les entreprises synthétiques, accessibles aux néophytes comme aux initiés, et retraçant en un unique volume plus de deux millénaires de débats et de révolutions intellectuels. C'est le défi de la présente Histoire de la philosophie, somme rédigée par des spécialistes de toutes nationalités, qui offre une présentation avisée et didactique de l'ensemble de la tradition occidentale, des origines à nos jours. Le lecteur y est guidé parmi la pensée et les œuvres des principaux philosophes, depuis les premiers penseurs de l'antiquité grecque jusqu'aux auteurs qui réfléchissent aujourd'hui à notre connaissance de la nature, des nouvelles technologies ou au gouvernement de la cité. Il pénètre en outre au cœur des grandes joutes culturelles, religieuses, scientifiques ou politiques auxquelles les philosophes ont pris part ; celles-là mêmes au sein desquelles la philosophie s'est élaborée, renouvelée et ne cesse de poursuivre son questionnement.
Jean-François Pradeau est professeur de philosophie à l'université de Lyon 3. Spécialiste de l'Antiquité, il est l'auteur de nombreux livres consacrés notamment à l'œuvre de Platon, dont Platon, l'imitation de la philosophie (Aubier, 2009).
-
Manger de la chair
Jean-François Pradeau, Plutarque
- PUF
- Hors collection
- 14 Février 2024
- 9782130858430
Manger de la chair est une conférence en deux parties que le philosophe platonicien Plutarque mène comme un virulent réquisitoire contre une habitude alimentaire aussi malsaine que fâcheuse moralement : notre consommation de viande nous pousse à tuer des animaux sans véritable nécessité et à nous faire du tort à nous-mêmes, en adoptant un régime d'excès qui ne fait qu'exciter notre goût du sang. Pour en finir avec le carnage, pour être enfin pleinement humains, Plutarque en appelle à notre « philanthropie », dont il fait une vertu de douceur et de justice. La nourriture que la terre offre à nos cultures est à ses yeux le premier remède contre la sauvagerie dont nous sommes capables. Avec Manger de la chair, le philosophe grec défend des arguments qui n'ont rien perdu de leur actualité tant ils sont au coeur des débats sur l'alimentation carnée et le végétarisme.
-
Métaphysique, livre gamma
Jean-François Pradeau, Aristote
- PUF
- Quadrige
- 19 Octobre 2022
- 9782130834304
Dans le livre Gamma de la Métaphysique, Aristote met en oeuvre le programme exposé dans les deux précédents livres du recueil : il y définit la philosophie, cette « science première » qu'ont recherchée sans succès ses prédécesseurs, comme la science qui « contemple ce qui est en tant qu'il est ». Ces pages sont à leur tour le début de la tradition métaphysique occidentale, à laquelle Aristote donne pour projet une connaissance de l'essence des choses, de leur « réalité », l'ousia. Une réalité qui ne peut être atteinte et connue qu'à la condition d'une réflexion sur les contraires qui semblent constituer toutes choses et d'une réflexion sur le principe de contradiction que doivent respecter tous nos discours et toutes nos pensées : « il est impossible que le même appartienne et n'appartienne pas à la même chose en même temps et sous le même aspect ». Avec ce principe, Aristote donne à la parole et à la pensée rationnelles leur condition première.
-
Metaphysique, livre alpha
Jean-François Pradeau, Aristote
- PUF
- Quadrige
- 30 Octobre 2019
- 9782130820895
Métaphysique. Alpha, est le premier des quatorze livres d'Aristote réunis sous le titre de Métaphysique par le péripatéticien Andronicus de Rhodes au Ier siècle avant J.-C. Il est à redécouvrir dans cette traduction inédite de Jean-François Pradeau, véritable événement éditorial et philosophique. « Tous les hommes désirent par nature connaître.?» écrit Aristote en ouverture de cette oeuvre fondatrice qui se présente comme une introduction générale à l'étude de la science qu'il nomme «?la philosophie première?». Aristote s'attache à définir et hiérarchiser les différents domaines de la connaissance : le savoir empirique, la capacité technique et la science. La connaissance première pour Aristote est celle de la sagesse car les spéculations philosophiques, qui ont pour origines l'étonnement et l'admiration et sont à elles-mêmes leur propre fin, constituent la seule science véritablement libre. Ce texte constitue également la toute première histoire de la philosophie occidentale, de Thalès à Platon.
-
BnF collection ebooks - "J'allais de l'Académie directement au Lycée par la route extérieure qui longe les murs. Parvenu à la petite porte où se trouve la source de Panops, je rencontrai là Hippothalès, fils d'Hiéronyme et Ctésippe de Paenie, et avec eux un groupe nombreux d'autres jeunes gens."
BnF collection ebooks a pour vocation de faire découvrir en version numérique des textes classiques essentiels dans leur édition la plus remarquable, des perles méconnues de la littérature ou des auteurs souvent injustement oubliés. Tous les genres y sont représentés : morceaux choisis de la littérature, y compris romans policiers, romans noirs mais aussi livres d'histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou sélections pour la jeunesse. -
« Platon a écrit une philosophie de la cité. Pour rendre compte de l'ensemble de la pensée politique des dialogues du philosophe athénien, on a choisi de suivre les différentes étapes de la définition de la cité comme des enjeux qui lui sont liés. Si la philosophie peut être une intelligence de la totalité du réel, ce n'est qu'à travers une communauté de citoyens, de savoirs et d'oeuvres. Si du moins cette communauté réalise les conditions d'une vie équilibrée. La philosophie doit donc concevoir et penser la cité. » (J.-F. Pradeau)
-
D'Héraclite, il ne nous reste que des fragments. Des passages, des citations, des éclats d'une pensée que l'on peine à restituer dans sa globalité. Toutefois, aujourd'hui, lorsque l'on évoque ce grand présocratique dont la renommée a traversé près de vingt-six siècles, c'est immanquablement au nom de Jean-François Pradeau qu'on l'associe. C'est à lui que l'on doit la remarquable édition scientifique d'une oeuvre parcellaire qui est devenue un succès populaire.Conflit cosmique, mobilité perpétuelle, unité des contraires : grâce à ce livre qui offre une introduction claire, pédagogique à la vie et aux écrits de ce précurseur, Héraclite apparaît enfin sans hermétisme.Et sa pensée, d'une profonde actualité.Professeur de philosophie ancienne à l'université Jean-Moulin de Lyon (Lyon-3), Jean-François Pradeau a publié une trentaine de traductions commentées et une dizaine de monographies savantes qui font de lui l'un des grands spécialistes internationaux de l'étude des pensées antiques.
-
Quand Plotin (205-270) arrive à Rome, c'est pour y enseigner la philosophie de Platon. Formé à Alexandrie, il se donne pour mission de défendre une culture païenne que la philosophie stoïcienne ne parvient plus à servir. Il veut également renouveler cette culture à un moment où les mouvements chrétiens lui disputent son autorité.Si longtemps après Platon et Aristote, qu'il connaît et travaille sans relâche, Plotin est l'auteur d'une doctrine singulière qui pose qu'au-delà de ce qui est, au-delà de l'être que la philosophie cherche à connaître dans sa totalité et ses principes, il existe pourtant autre chose : un principe absolument premier. Un principe au-delà de l'être et de toute pensée, un principe de tout ce qui est mais que l'on ne peut embrasser par la pensée, ni même nommer autrement que « Un ».Une superbe introduction à la pensée de celui qui fut le plus grand philosophe de l'Empire.Professeur de philosophie ancienne à l'université de Lyon, Jean-François Pradeau est spécialiste de la tradition platonicienne et de Plotin.
-
La communauté des affections ; études sur la pensée éthique et politique de Platon
Jean-François Pradeau
- Vrin
- 1 Décembre 2008
- 9782345000495
L'éthique et la politique platoniciennes ont en commun deux objets homogènes : l'âme et la cité. L'âme, qui est l'agent moral, est le sujet de l'éthique, quand la cité est le véritable sujet de la perfection constitutionnelle auquel Platon entend consacrer la pensée politique. Les études ici réunies observent la manière dont tous les dialogues définissent conjointement ces deux agents et rendent raison des actions et des passions qui les affectent. Le traitement platonicien de la constitution politique, de l'exercice savant du pouvoir ou encore de la législation, ne saurait être distingué de l'examen des facultés de l'âme, des désirs qui la traversent et modifient sa nature éminemment plastique. Les âmes humaines sont dans la cité, qui s'institue en même temps qu'elle les éduque. La cité est à son tour une réalité animée, sujet d'une pensée commune dont Platon tenait qu'on pouvait la souhaiter unique, à l'encontre de la diversité tumultueuse des opinions qui caractérisait à ses yeux la faiblesse empêchée et malheureuse de l'âge démocratique. La communauté des affections nomme aussi bien la réalité de la cité et celle de l'âme, en même temps qu'elle désigne l'horizon de leur commun équilibre, où se rejoignent les principales leçons de la psychologie, de l'éthique et de la politique platoniciennes.
Jean-François Pradeau est historien de la philosophie ancienne (Université de Lyon III - Jean Moulin), auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l'oeuvre platonicienne et à la tradition platonicienne. -
Gouverner avec le monde : Réflexions antiques sur la mondialisation
Jean-François Pradeau
- Manitoba Les Belles Lettres
- 7 Août 2015
- 9782251900780
Les philosophes anciens ont écrit sur le rapport de la cité et du monde et c'est à eux que l'on doit les premières thèses « cosmopolitiques ». L'objet de l'essai de Jean-François Pradeau est d'exposer ces thèses, en les rendant accessibles à des lecteurs qui ne les connaissent pas. Ainsi l'essai présente-t-il ce que des auteurs comme Diogène le cynique, Platon, les stoïciens ou encore le Père de l'Eglise Saint Augustin ont pu dire de la citoyenneté mondiale et du rêve d'une cité mondiale unique qui réunirait enfin tous les peuples. Les questions qu'agite cette histoire ancienne du cosmopolitisme sont pour beaucoup celles de notre époque, qui a fait l'éloge pendant quelques décennies d'une forme d'émancipation cosmopolitique, qui a inventé une Europe supranationale, mais qui paraît aujourd'hui figée autour de ses frontières. Les grecs anciens qui ont inventé la formule « citoyen du monde » ont quelque chose à nous dire de la mondialisation. Ils nous rappellent avec une certaine simplicité que la vie humaine, qui est une vie politique, c'est-à-dire une vie qui n'est possible que dans les limites instituées d'une communauté civique, ne peut atteindre la tranquillité ou le bonheur sans apprécier à sa juste mesure la place qui lui convient dans le monde. Il est néfaste et finalement impossible de vivre sans se faire une certaine idée de ce monde et de son ordre, sans se représenter, ne serait-ce que de manière vraisemblable, ce qu'est l'univers et la place qui nous revient en son sein.
Professeur de philosophie antique à l'université de Lyon III - Jean Moulin, Jean-François Pradeau est avant tout un spécialiste de l'oeuvre de Platon et de la tradition platonicienne sur lesquelles il a publié de très nombreux ouvrages. Dernièrement il a dirigé l'édition complète des sophistes (2009). Aux Belles Lettres, on lui doit la revue Études platoniciennes ainsi que de nombreux volumes dans la collection « Classiques en poche ». -
Sur la route du front
Jean-François Pradeau
- Manitoba Les Belles Lettres
- 3 Octobre 2016
- 9782251901985
Sur la route du Front observe la situation politique de la France. Celle d'un pays qui depuis deux ans maintenant vote massivement et principalement pour le Front National, devenu le premier parti de France. Le premier parti et le parti des premiers tours, tant il peine encore à franchir un seuil devant lequel les formations politiques au pouvoir lui font barrage. Pour combien de temps et à quel prix ?
Comprendre le succès électoral du Front National exige que l'on s'inquiète de l'état d'épuisement de la vie politique française et de la faiblesse idéologique et morale des partis politiques, de gauche comme de droite. Et que l'on s'intéresse en outre à la manière dont le Front National est l'une des rares formations partisanes européennes qui proposerait au peuple une forme d'exigence qui lui paraît digne. Dans une démocratie en crise, les mouvements populistes ont une puissance proprement politique dont les observateurs ne mesurent ni la puissance, ni à quel point les citoyens la demandent. Dans une Europe qui se déconstruit avant même d'être construite, la société française se disperse et doute d'elle-même. Elle accorde ses suffrages à ceux qui acceptent de lui proposer une identité et un destin.
Penser cette situation très particulière est l'objet de cet essai, qui va chercher parfois quelques lumières du côté des anciens Grecs. Du côté notamment de Platon et du regard qu'il portait en son temps sur un régime démocratique bien éloigné du nôtre. Mais la philosophie ancienne a des choses à nous dire, encore, de notre situation. -
Études littéraires. Vol. 44 No. 1, Hiver 2013
Jean-François Chassay, Maxime Prévost, Christophe Pradeau, Ivanne Rialland, Maxime Decout, Pedro Pardo Jiménez, Véroniqu
- Département des littératures de l´Université Laval
- 13 Octobre 2016
- 9782920949515
Au tournant du XXe siècle, la notion de possibilité s'impose chez les écrivains comme un moyen inédit de comprendre l'existence humaine et de définir sa trajectoire. De Proust à Sartre, en passant par Musil, Gracq et Queneau, les romanciers ont la conviction que la réalité vécue ne recouvre pas la totalité de l'expérience, qu'un « supplément » d'existence se trouve à la portée de celui qui dispose de suffisamment de mobilité et d'imagination pour se lancer sur la voie de la plus belle des aventures : celle de la vie rêvée.