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Jean Noël Robert
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Rome
Jean-Noël Robert
- Les Belles Lettres éditions
- Guide Belles Lettres des civilisations
- 23 Juin 2017
- 9782251903378
Rome. On croit savoir beaucoup de la civilisation romaine. C'est sans doute vrai. On pense la connaître parce qu'elle est la source vive de la nôtre. Là réside l'erreur. Il faudrait pouvoir restituer, sur les hommes et sur les choses, le regard des Romains. L'objectif de ce guide est d'initier cette démarche.
Jean-Noël Robert, latiniste et historien de Rome, a publié aux éditions Les Belles Lettres une quinzaine d'ouvrages sur l'histoire des mentalités dans l'Antiquité romaine, parmi lesquels Les Plaisirs à Rome (1986, nlle édition 2005), Rome la gloire et la liberté (2008), Les Romains et la mode (2011) ou L'Empire des loisirs (Signet, 2011). Il dirige en outre la collection « Realia » et celle des « Guides Belles lettres des civilisations » dans laquelle il a signé deux volumes, Rome et Les Étrusques. -
Après une duodécennie d'enseignement et de recherche au Collège de France, Jean-Noël Robert retrace avec enthousiasme son parcours consacré à la philologie japonaise. Grâce à ce domaine d'étude, il a pu mettre en lumière la dialectique sino-japonaise scellée par la doctrine bouddhique qui, du haut Moyen Âge à l'époque moderne, a insufflé sa dynamique à la civilisation du Soleil levant. Cette dialectique s'est traduite par un apport fondamental de la culture écrite chinoise dans les sphères à la fois littéraires et religieuses dont le Japon a su éviter l'emprise totale en instituant, dès les plus anciens textes, la langue japonaise comme langue des dieux autochtones, et donc irréductible à l'apport continental. Au-delà de l'exemple sino-japonais, l'auteur propose d'étendre son approche « hiéroglossique » à d'autres aires culturelles et linguistiques pour mieux comprendre notre monde actuel.
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Les Etrusques
Jean-Noël Robert
- Les Belles Lettres éditions
- Guide Belles Lettres des civilisations
- 23 Juin 2017
- 9782251903552
Les Étrusques: une civilisation rayonnante. L'une des trois plus puissantes en Méditerranée au VIe siècle avant notre ère, avec la Grèce et Carthage, à l'heure où Rome balbultie. Moins mystérieuse qu'on se plaît à le dire, mais fascinante avec ses ombres qu'illumine peu à peu un art subtil et spontané.
Un peuple qui crie son goût de la vie et dont la culture raffinée, aux sources de la civilisation italienne, donne une haute idée du génie humain.
Jean-Noël Robert, latiniste et historien de Rome, a publié aux éditions Les Belles Lettres une quinzaine d'ouvrages sur l'histoire des mentalités dans l'Antiquité romaine, parmi lesquels Les Plaisirs à Rome (1986, nlle édition 2005), Rome la gloire et la liberté (2008), Les Romains et la mode (2011) ou L'Empire des loisirs (Signet, 2011). Il dirige en outre la collection « Realia » et celle des « Guides Belles lettres des civilisations » dans laquelle il a signé deux volumes, Rome et Les Étrusques. -
L'agonie d'une République ; la violence à Rome au temps de César
Jean-Noël Robert
- Les Belles Lettres éditions
- Realia
- 8 Mars 2019
- 9782251910802
« La République est morte », écrit Cicéron à son ami Atticus près de quinze ans avant que César ne tombe sous les dagues des conjurés. Un siècle. Telle fut la durée de l'agonie de la République romaine qui succomba sous les coups d'ambitieux dictateurs et chefs militaires, avides d'exercer un pouvoir personnel. De 133 avant notre ère, lorsque Tiberius Gracchus fut éliminé après avoir trahi les institutions républicaines, jusqu'à la mort d'Antoine à Alexandrie, vaincu par Octave à l'été 30, un siècle de guerres civiles, de violences et d'affrontements sanglants ont ravagé Rome et l'Italie. Les plus grands généraux, Marius, Sylla, Pompée, César, Antoine, Octave... sont parvenus à faire chuter un régime politique que plusieurs siècles avaient réussi à édifier sous l'égide de la célèbre « vertu romaine » et dans l'affirmation du bien le plus précieux pour les Romains : la liberté. Comme toujours en pareil cas, c'est le peuple romain qui s'en trouva la principale victime. Pourquoi assassiner la liberté ? Comment un engrenage fatal a-t-il conduit des hommes jadis fiers de leur République à renier leurs valeurs fondamentales ? Telles sont les questions que pose l'auteur qui, pour mieux faire revivre ces heures brûlantes, assortit son propos de relations évocatrices comme autant d'ouvertures vivantes sur cette époque tragique. L'observation de ce moment historique pendant lequel se déchaîna une violence qui faillit tout emporter avec elle n'est sans doute pas inutile à la réflexion de ceux qui s'interrogent également sur l'évolution de notre temps.
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Les romains et la mode
Jean-Noël Robert
- Les Belles Lettres éditions
- Realia
- 30 Avril 2018
- 9782251907369
Le grand Scipion l'Africain, comme tous les Romains, porte la barbe. Un jour, en Sicile, au contact des moeurs grecques, il décide de se faire raser. Aussitôt, tout ce que Rome compte d'hommes jeunes et modernistes suit son exemple. La mode du visage glabre est lancée... Les tapis de Babylone font fureur au temps de Caton: ils s'arrachent 800 000 sesterces pièce quand un poulet, au marché, vaut 2 sesterces... L'esclave Roscius a du charme, et du talent. Son maître décide d'en faire une vedette de théâtre. En quelques années, il devient la coqueluche des Romains, et son nom reste comme celui d'un des plus grands du « star system »...
À Rome, comme le montrent ces quelques exemples, la mode s'immisce autant dans les habitudes de vie - le vêtement, la nourriture, le cadre familier - que dans l'art ou la littérature où la notion d'imitation est centrale. Par la suite aussi, Rome demeure l'arbitre des élégances, en devenant un modèle de référence pour la culture et le goût européens. -
De Rome à la chine
Jean-Noël Robert
- Les Belles Lettres éditions
- Realia
- 12 Février 2018
- 9782251906836
Après un voyage périlleux et exténuant, des citoyens romains arrivèrent en Chine, en l'an 166 de notre ère, et furent reçus par l'empereur des Han dans sa capitale, Tch'ang-an, près de l'actuelle Xian. C'était le terme d'un périple extraordinaire durant lequel, d'Alexandrie en Inde, à travers le golfe du Bengale jusqu'à la péninsule malaise et aux côtes d'Annam, ils durent affronter tous les dangers pour parvenir jusqu'aux fabuleuses richesses de la Chine.
Jean-Noël Robert ne nous fait pas seulement partager, avec une exceptionnelle puissance d'évocation, cette aventure hors du commun. Il nous montre aussi quelle était l'image de la Chine dans la Rome impériale, quels furent les points de rencontre des cultures romaines et chinoises, et leurs influences réciproques : c'est une des pages les plus méconnues et les plus étonnantes de l'histoire du monde qui revit ici.
Jean-Noël Robert, latiniste, historien de Rome, a déjà publié aux Belles Lettres plusieurs ouvrages dont Les Plaisirs à Rome, Éros romain et Rome, la gloire et la liberté. Aux sources de l'identité européenne. Il dirige en outre la collection « Realia » et celle des « Guides Belles Lettres des Civilisations » dans laquelle il a signé deux volumes, Rome et Les Étrusques. Grand voyageur, il a parcouru de nombreuses fois l'Asie centrale, la Chine et l'Asie du Sud-Est, périples dont il témoigne dans un livre plus personnel, L'Asie au coeur (publié aux Belles Lettres).
Cet ouvrage a été traduit dans de nombreux pays, et notamment en Chine, au Japon et en Corée. -
La vie à la campagne dans l'Antiquité romaine
Jean-Noël Robert
- Les Belles Lettres éditions
- Realia
- 30 Avril 2018
- 9782251907277
La civilisation romaine est née avec la fondation de la ville de Rome. La postérité a surtout retenu l'extraordinaire extension d'une cité qui s'est imposée comme la maîtresse du monde antique. Et Rome fut, il est vrai, le phare de la Méditerranée. Le Forum symbolisait par excellence la scène de la politique mondiale. Mais c'est en coulisses qu'il faut aller chercher les racines de cette culture, jusque dans les bourgs obscurs de l'Italie. Avant d'être un citadin, le citoyen romain fut un paysan. Rome s'est fortifiée de la campagne, au physique comme au moral, et la plupart des grands noms qui ont tracé son destin ne sont souvent que des provinciaux montés pour réussir (ou échouer) dans la capitale.
Mais que sait-on de ces hommes de la terre, des paysans libres comme des esclaves ruraux ? Que connaissons-nous de leur vie quotidienne au service de leurs champs ou de leurs troupeaux, de leurs soucis économiques, de leurs croyances religieuses ? L'auteur propose une plongée dans ce monde rural méconnu, à la rencontre de ceux qui ont oeuvré anonymement, et souvent douloureusement, pour que resplendisse la gloire de Rome. Il nous entraîne aussi à la découverte de ces domaines mythiques dans lesquels les grands du monde romain viennent se ressourcer et toucher un peu, en privé, à la magnificence des rois orientaux qu'ils ont réduits à merci. -
L'empire des loisirs
Jean-Noël Robert
- Les Belles Lettres éditions
- Signets Belles Lettres
- 16 Janvier 2018
- 9782251906430
« Du pain et des jeux », mais aussi des spectacles, des promenades, de la lecture, du sport, des banquets ou des voyages:l'Antiquité a élevé le divertissement en art de vivre. L'Empire romain a fait davantage:il l'a étendu à tous, octroyant à chaque homme libre, en même temps que la citoyenneté, le plus grand des privilèges, le loisir.
Rome à la légendaire vertu, Rome qui réunit sous sa coupe les peuples de l'Atlantique à l'Euphrate et du Rhin aux sables du Sahara, nous a laissé pour modèles des citoyens oisifs qui, chacun selon son éducation et sa fortune, s'adonnent aux plaisirs de l'otium, la liberté de jouir de son temps.
À travers plus de cent textes traduits du grec et du latin, ce livre nous propose de poser nos pas dans ceux des Anciens à l'heure du repos afin de goûter à la volupté tranquille du Roman way of life. -
« Ce qui fait notre vie? Les bains, le vin, les femmes », fut-il écrit sur le marbre d'un tombeau. Plaisirs et volupté! Nous sommes loin de l'image sévère dont pâtissent trop souvent les Romains, cantonnés dans un rôle de légionnaire endurci ou de politicien phraseur. Si les débuts furent austères et difficiles, avec la conquête du monde, ils ont rapidement affirmé leur détermination à profiter de la vie.
Sénèque, en professeur de morale qui connaît bien l'âme de ses contemporains, ne s'y trompe pas quand il fustige leur appétit de jouissance: il leur prête une philosophie assez éloignée de ses préceptes rigoureux: « l'unique félicité, c'est de faire fête à la vie manger, boire, jouir de son bien, cela c'est vivre, c'est ne pas oublier que l'on est mortel. Les jours s'écoulent, la vie achève son cours irretrouvable. Et nous hésitons? Que sert d'être sage puisque notre âge ne sera pas toujours apte aux plaisirs... Tu n'as point de maîtresse, point de mignon pour rendre jalouse ta maîtresse tous les matins tu sors le gosier sec... Ce n'est pas là vivre, c'est regarder vivre l'autre. Quelle folie de se constituer l'intendant de son héritier! » (Lettres à Lucilius, 123, 10).
N'en doutons pas, le Romain sut goûter les plaisirs. -
Témoin de la deséducation nationale
Jean-Noël Robert
- Les Belles Lettres éditions
- 21 Août 2017
- 9782251905358
La démagogie et l'hypocrisie sont les deux mamelles de la déséducation nationale. C'est peu de dire que l'école se porte mal. Elle constitue la principale caisse de résonance d'un malaise qui la dépasse et qui gangrène la société. Elle souffre surtout d'une entreprise de destruction massive orchestrée par une administration ministérielle aux mains d'idéologues pédagogistes qui ne sont pas seulement de naïfs Trissotins. L'auteur de ce petit livre a supporté, non sans peine, pendant plus de quarante ans, les affres de cette « décérébration » programmée. Il a eu la chance d'exercer parallèlement dans le secondaire et dans le supérieur et s'est trouvé confronté à nombre de maux qui ont aujourd'hui engendré la débâcle de notre école : la succession des réformes, la complexité des programmes, les aberrations de l'orientation, les atteintes répétées contre la laïcité... Une vision à la fois personnelle et élargie, simplement nourrie d'une expérience et d'un bon sens qu'exigent la pratique du « terrain » et surtout l'amour du métier.
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At a very early stage, Japanese civilization asserted itself in a relationship of "linguistic competition" with Chinese, in both the religious, the literary, and the intellectual spheres. This cultural symbiosis linked to the shaping of a language, that Jean-Noël Robert has called hieroglossia, was the primary source of the speech that Yasunari Kawabata delivered upon receiving the Nobel Prize in Literature in 1968: By drawing on Japanese Buddhist poetry, he placed himself in the Zen tradition and the mysticism of the language of the Shingon school, according to which there is a direct link between linguistic signs and the substance of things.
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Langue et science, langage et pensée
Jean-Noël Robert, Collectif
- Odile Jacob
- 7 Octobre 2020
- 9782738150172
Fonctions naturelles de l'espèce humaine, la langue et le langage ont cette particularité, à la différence des battements du coeur, de pouvoir subir l'action volontaire de l'individu. Mais que trouve-t-on au commencement : la langue, le langage ou la pensée ? Des mathématiques aux sciences de l'homme et de la nature, ce livre propose une lecture interdisciplinaire des problématiques intrinsèques à la langue et au langage. Comment concevoir la traduction des textes philosophiques ou religieux qui est censée assurer la continuité de la pensée d'une langue à l'autre ? Que nous apprennent les mathématiques, qui semblent libérées des contraintes linguistiques ? Peut-il y avoir une pensée en dehors du langage, voire un langage sans pensée, comme le suggère aujourd'hui la traduction automatique ? Qu'en est-il du monde animal et que révèlent les pathologies du langage ? Face au foisonnement et à l'actualité de ces questionnements, une réflexion collective s'avère essentielle pour tenter d'articuler langue et science, langage et pensée, ces fondements de notre humanité et de notre vie en société. Jean-Noël Robert est membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et professeur au Collège de France, titulaire de la chaire Philologie de la civilisation japonaise. Contributions de Gérard Berry, Jean-Pierre Bourguignon, Karine Chemla, Alain Connes, Stanislas Dehaene, Laurent Dubreuil, Joël Fagot, William F. Hanks, Gérard Huet, Marwan Rashed, François Recanati, Luigi Rizzi, Irène Rosier-Catach, Guy Theraulaz.
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Vers l'apocalypse ; le syndrome de Tubalcaïn
Robert-noël Castellani
- Les Impliqués
- Les Impliqués
- 8 Janvier 2015
- 9782336366296
Après Le Testament politique de l'Antiquité paru en 2001, l'auteur aborde avec ce nouvel ouvrage l'analyse des cheminements historiques qui ont conduit aujourd'hui à un risque angoissant d'autodestruction de la planète. Cet ouvrage, soucieux de vérité, fondé sur une connaissance approfondie de la science politique et des philosophies sociétales, appelle à une réaction lucide des peuples contre l'aveuglement de ceux qui laissent le champ libre aux complexes militaro-industriels, indifférents à l'aspiration de l'Humanité au bonheur.
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Simon Nora, une volonté modernisatrice
Robert Frank, Eric Roussel, Jean-Noël Jeanneney
- CNRS Editions
- Histoire
- 3 Mars 2016
- 9782271086242
Homme de courage et de conviction, esprit volontaire et visionnaire, Simon Nora (1921-2006) fut l'un des principaux acteurs de la modernisation française. Résistant à vingt ans, ¿énarque à vingt-cinq, il fut l'un des proches collaborateurs de ¿Pierre Mendès France puis de Jacques Chaban-Delmas ¿quand celui-ci, Premier ministre, mit en oeuvre son projet de "¿nouvelle société¿" en 1969. Cofondateur de L'Express dans les années cinquante, ¿directeur général du groupe Hachette, puis directeur de l'ENA, Simon Nora est également l'auteur de plusieurs rapports dont ¿celui sur les entreprises publiques (1967) et le fameux rapport ¿sur l'informatisation de la société française, en collaboration ¿avec Alain Minc (1978). Évoquer le parcours de Simon Nora, c'est revisiter un paysage politique et intellectuel qui reste la toile de fond des débats d'aujourd'hui.
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Exclus et systèmes d'exclusion dans la littérature et la civilisation médiévales
Carole Bercovi-Huard, Danielle Buschinger, Micheline De Combarieu, Noël Coulet, Robert Deschaux, Jean Gautier Dalche,
- Presses universitaires de Provence
- Senefiance
- 17 Janvier 2014
- 9782821835887
La communauté épique des chevaliers a ses exclus. Elle peut se définir par ceux qu'elle ignore s'ils n'ont pas reçu le "sacrement" de chevalerie qui fait d'eux des égaux. Ces étrangers, ce sont d'abord ceux qui ne sont pas chrétiens : les hordes de l'ennemi héréditaire, le Sarrasin. Ce sont aussi tous ceux qui ne combattent pas : ceux qui prient, moines ou prêtres ; ceux qui commercent ou travaillent de leurs mains : bourgeois et vilains.
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Circuit. Vol. 23 No. 2, 2013
Ariane Noel De Tilly, Guillaume Boutard, Fabrice Marandola, Mckinley Maxime, Robert Hasegawa, Eric Legendre, Cleo Palac
- Circuit, musiques contemporaines
- Circuit
- 17 Novembre 2014
- 9782760634480
Devant toute oeuvre d'art, le chercheur, l'historien de l'art, le conservateur, etc. est confronté aux mêmes questions : qu'est-ce que l'oeuvre? Comment l'exposer? Que faut-il préserver? Dirigé par Guillaume Boutard, ce numéro de Circuit se penche sur la préservation du patrimoine culturel contemporain dans sa relation avec la technique et la technologie. Entre autres articles, un entretien avec André Richard, figure emblématique de la musique mixte et ancien directeur de l'Experimentalstudio en Allemagne, apporte un riche point de vue sur ces enjeux technologiques, mais aussi sur les notions de la transmission et de l'enseignement du savoir. Les oeuvres de Ryoji Ikeda, mises en abîme de données numériques à l'intersection du son et de l'image, accompagnent à merveille les textes de ce numéro.
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The Seaward Margin of the Belize Barrier and Atoll Reefs
Noel P. James, Robert N. Ginsburg
- Wiley-Blackwell
- 6 Avril 2009
- 9781444303728
This first IAS Special Publication contains the oral presentations from a special symposium on pelagic sediments held in Zurich in 1973. The aim of the symposium was to bring together sea-borne researchers involved with the Deep Sea Drilling Project and land-locked researchers studying ancient sediments.
If you are a member of the International Association of Sedimentologists, for purchasing details, please see: http://www.iasnet.org/publications/details.asp?code=SP3 -
Les oursseloups
Noel Calef, Robert Picq
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Les trois A...
- 8 Octobre 2019
- 9782706210983
Si, dans la petite ville de Port-Saint-Marc, un joyeux enterrement et une funèbre noce s'affrontent non sans haine, c'est qu'un crime a été commis. La victime était particulièrement antipathique, mais il faut néanmoins que justice soit faite. Le commissaire Lecuir s'attelle à cette tâche, d'autant plus ingrate, que le principal suspect est fort sympathique ; que la population au grand complet, jusques et y compris le policier, - le défend avec acharnement ; qu'il est peu d'habitants, à Port-Saint-Marc, qui n'aient eu des raisons impérieuses, aussi bien que la possibilité et les moyens de supprimer une vermine gênante pour chacun. Lecuir se heurte à la solidarité des Oursseloups, qui se tiennent farouchement les coudes, sous la férule de leur capitaine, Bonthommas. Il voudrait savoir pourquoi le charpentier Bézu n'avait pas vissé certain cercueil ; comment il se fait que le corps sans vie de Falize a disparu, pour reparaître ensuite. Le lieutenant de marine Pourret a presque avoué le crime... mais va-t-on si loin lorsqu'on est sur le point de gagner la délicieuse Micheline ? Lecuir ne résoud le mystère qu'en arrivant à cette double conclusion ahurissante : a) que les empreintes d'un homme sur l'arme du crime prouvent justement que celui-ci n'est pas le meurtrier, car ; b) le fait qu'il ait été présent à l'heure du crime, prouve justement qu'il ne l'a pas commis. Comme on le voit, C.Q.F.D. !
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Revue Liberté 325 - 60 ans de luttes et d'idées. 1. Une révolution fragile
Camille Toffoli, Véronique Dassas, Robert Lévesque, Jean-Louis Lorrie, Philippe Nemeh-Nombre, Alex Noel, Rach Nadon
- Collectif Liberté
- 16 Septembre 2019
- 9782924414552
Le soixantième anniversaire de Liberté nous apparaît comme un excellent prétexte pour faire, à notre manière, une radiographie du débat d'idées au Québec, tout en revisitant l'héritage intellectuel et littéraire qui s'est constitué dans nos pages, au fil du temps. Ce numéro, le premier de deux volumes, présente un aspect non définitif. Nous tentons de traduire un mouvement, d'amorcer un dialogue. Si, au départ, nous voulions réfléchir à la question des gains et des pertes, le déploiement des textes brouille largement ces catégories, en renégociant l'histoire suivant des axes multiples. Nous réinterrogeons et recontextualisons continuellement le lieu d'où l'on parle. Ainsi, la revue elle-même n'est pas le point focal des réflexions proposées ici, mais elle apparaît en quelque sorte comme une maison, comme un espace d'exception et de contagion, un lieu de relais, où les générations se succèdent. Toujours, nous nous posons cette question : comment l'habiter, cette maison, et avec qui ? Qui manque à l'appel, qui n'est pas encore arrivé ?
Quels combats ont abouti, et lesquels se sont enlisés, ont été abandonnés en cours de route ? Les paramètres de la lutte ont-ils changé et si oui, comment ? Ces questionnements sont à déployer autant sur le terrain de l'art que sur celui du politique. Si l'on regarde dans notre rétroviseur, on remarque que toutes les revendications exprimées à travers la société n'ont pas été considérées avec le même sérieux, au fil du temps. Comment éclairer ces angles morts ? Peut-être réussissons-nous somme toute mieux à faire résonner les voix, à faire parler les marges ? -
La relation avec la langue chinoise, comme véhicule de la culture continentale, est déterminante dans l'histoire de la culture japonaise. Prenant comme modèle cette forme de symbiose culturelle articulée sur le façonnage de la langue, Jean-Noël Robert propose d'adopter le terme de « hiéroglossie » pour désigner l'interaction hiérarchisée entre deux ou plusieurs langues dont l'une apparaît comme l'axe interprétatif de l'autre ou des autres, lesquelles sont menées en retour, par l'action continue de cercles de plus en plus vastes de la société, à rivaliser ensuite de « sacralité » avec leur modèle originel. Ce dialogue constant, cette relation hiéroglossique entre les deux langues s'est maintenue tout au long de l'histoire de la culture japonaise, jusqu'au dernier tiers du XXe siècle. Le discours que prononça Yasunari Kawabata, le premier écrivain japonais ayant reçu le Prix Nobel en 1968, témoigne de cette conscience linguistique. En puisant la plupart de ses sources dans la poésie bouddhique japonaise - par exemple celle des moines Dogen, Myoe, Ikkyoû -, Kawabata s'inscrit dans la tradition zen et la mystique du langage de l'école Shingon (VIIIe siècle), selon laquelle il existe un lien direct entre les signes linguistiques - écrits et oraux -, et la substance des choses, qui n'est autre que la substance même de Buddha.