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Rayons
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Collection XIX
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Je vous transporte en Suisse, chers lecteurs. Regardez autour de vous les sombres forêts poussant sur les cimes escarpées. Montez vers les champs de neige d'un éclat éblouissant et redescendez vers les plaines verdoyantes, où tant de rivières et de torrents mugissants coulent avec rapidité comme s'ils craignaient de ne pas arriver assez tôt pour disparaître dans la mer.Le soleil darde ses rayons brûlants dans les profondes vallées. Il fond les masses de neige, qui regèlent la nuit et forment des blocs de glace, des avalanches, des glaciers superposés l'un à l'autre.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Lorqu'après l'orage, on passe dans un champ de sarrasiil paraît noir et tout languissant. On serait tenté de croire qu'il a été ravagé par la flamme. Le fermier a coutume de dire alors : « Ah ! ce sont les éclairs qui ont fait tout cela ! »
« Mais pourquoi les éclairs ont-ils fait tout cela ? » demandera peut-être quelque voyageur solitaire cherchant une cause naturelle, ou du moins une simple explication pour tout ce que fait la nature.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
A l'aube du jour, au firmament vermeil, brille une grosse étoile, la plus brillante étoile du matin ; ses rais tremblent sur la page blanche du ciel, comme si elle voulait y tracer ce qu'elle a à raconter, ce que depuis des milliers d'années elle a vu, ici et là, sur notre terre tournante.
Ecoutons un de ses récits :
Tout dernièrement, - le « dernièrement » d'une étoile se traduit pour nous autres hommes par « il y a des siècles, » - mes rayons accompagnaient un jeune artiste ; c'était dans la ville des papes, à Rome, la ville universelle, où beaucoup de choses ont passé avec la fuite du temps, mais pas toutefois aussi rapidement que l'homme passe de l'enfance à la vieillesse.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
Les Souliers rouges - Et autres contes
Hans Christian Andersen
- Collection XIX
- 20 Septembre 2016
- 9782346099894
Il y avait une fois une petite fille, toute charmante, toute mignonne. Mais en été elle marchait toujours pieds nus ; sa mère, une pauvre veuve, ne pouvait pas lui acheter des souliers ; en hiver, elle portait de grands sabots ; ses petits pieds n'étaient pas garantis du froid et devenaient tout rouges, tout rouges.
Dans le village demeurait une vieille cordonnière ; elle eut pitié de Karen, c'est ainsi que s'appelait la petite. Elle rassembla quelques restes de drap rouge, les arrangea, les cousit comme elle put et en fit des souliers.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
Histoire d'une mère - Suivi de : Le Canneton, Le Mauvais Prince, Les Souliers rouges, Les Cigognes
Hans Christian Andersen
- Collection XIX
- 14 Septembre 2016
- 9782346096756
Une mère était assise auprès de son jeune enfant ; le chagrin se peignait sur son visage, elle pensait que peut-être il allait mourir. En effet, l'enfant était pâle, ses petits yeux se fermaient, sa respiration était faible, et quelquefois traînante comme un gémissement. La mère contemplait cette pauvre créature avec des regards pleins de tristesse.En ce moment on frappa à la porte, et un pauvre homme âgé s'y présenta, enveloppé dans une sorte de houppelande fourrée, car il était glacé par le froid.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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« La nuit dernière, ce sont les propres paroles de la Lune, je traversais le ciel limpide de l'Inde ; je me mirais dans les eaux du Gange, et mes rayons essayaient de percer les branches entrelacées et le feuillage épais des platanes, voûtés comme la carapace d'une tortue. Une jeune fille hindoue, belle comme Ève et légère comme une gazelle, sortit en bondissant du taillis. Quelle apparition aérienne que cette fille de l'Inde, et cependant quelles formes marquées et gracieuses !Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.