Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1912, Kafka a écrit "Le Verdict". De la première ligne à la dernière, ce texte est empreint de vertige. Kafka nous propose la traversée périlleuse d'un pont qui mène d'une rive - l'enfance - à une auter, qui n'a pas de nom. Le père est le gardien royal de ce pont et il convient, malgré l'amour et la piété, de monter sur ses épaules pour voir plus loin, mieux et ailleurs, quelle que puisse être la douleur éprouvée.
Le Terrier, l'une des dernières nouvelles écrites par Franz Kafka, est celle où se mêlent avec le plus de violence l'issue inexorable d'une destinée tragique et une extraordinaire distanciation comique. L'humour noir atteint ici un paroxysme.
Un troglodyte nous fait partager l'extrême ingéniosité de sa vie enterrée, et ce lieu de sécurité maximale devient celui de tous les dangers ; lieu où la paix du « chez-soi » devient mortelle : un tombeau pour l'éternité.