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Thomas Langlois, né comme son aïeul Aimé Bolduc une année bissextile, ne fête son anniversaire qu'une année sur quatre. Mais est-il pour autant, comme l'espère vivement son père, promis au même destin que son ancêtre qui, lui, ne vieillissait que d'une année tous les quatre ans ? En suivant les vies de ces deux personnages d'exception, L'année la plus longue traverse, de Chattanooga à Montréal, des Great Smokies aux monts Chic-Chocs, près de trois siècles d'histoire de l'Amérique. De la prise de Québec par les Britanniques en 1760 au 11 septembre 2001, de la capitulation des Indiens au combat des Noirs américains, c'est l'âme du continent tout entier qui s'invite et s'anime dans cette fresque épique et familiale.Ce premier roman, oeuvre d'un immense conteur, réussit le pari fou de nous plonger au coeur de la grande histoire et, au-delà, de nous en peindre mille et une autres.
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Certains avancent que l'écrivain Ambrose Bierce, auteur du Dictionnaire du diable, est mort fusillé au Mexique en 1915 ; d'autres, qu'il aurait plutôt poursuivi son chemin jusqu'aux tréfonds du Brésil. C'est là que la journaliste Alexandra Pearson, cent ans plus tard, cherche sa trace. Un manuscrit inédit confirmerait cette hypothèse, et Alex devra pénétrer le monde interlope d'Uruguaiana pour mettre la main dessus. Mission impossible sans le concours de son père, Andrew Pearson, gentleman élusif de l'import-export à qui elle s'est pourtant juré de ne jamais rien demander. Car l'univers magique et glauque, chatoyant et ténébreux qui est le sien peut vous avaler. Littéralement.
Quand ses recherches la mènent à des fabulations délétères, à des pièges, quand elle craint que la paranoïa
se substitue au réel, Alexandra choisit de se sauver. Un autre récit s'impose, celui d'une jeune femme qu'elle a accompagnée dans une odyssée américaine il y a très longtemps et qu'elle a abandonnée à son sort dans une forêt du Nord. C'est l'histoire de cette femme-là que la journaliste veut raconter. Mais l'étau se resserre, il est peut-être déjà trop tard.
Avec ce roman d'aventures, hommage à l'oeuvre d'Ernesto Sábato, l'auteur poursuit son exploration de l'Amérique et s'interroge sur la responsabilité de qui raconte les histoires des autres. -
L'auteur Guillaume Morissette est né au Saguenay-Lac-Saint-Jean et a appris l'anglais en écoutant Les Simpson. Aujourd'hui, c'est pourtant dans cette langue qu'il écrit.
«Ce n'est pas un geste politique», dit-il.
Est-ce vraiment possible? Le débat linguistique est-il chose du passé, au Québec? -
Moebius no. 143 : « Territoires » Novembre 2014
Jean Désy, Raoul Duguay, Carole Forget, Robert Giroux, Francois Godin, Daniel Grenier, Louis Hamelin, Natasha Kana
- Moebius
- Moebius
- 1 Décembre 2014
- 9782890319813
Le thème du territoire impose la prospection, l'exploration, le mouvement. Il résonne depuis toujours dans notre littérature, dans nos imaginaires. Que dire aujourd'hui, dans la cartographie connue du monde connu, dans la planète Google accessible de partout du bout du doigt? Qu'intime le territoire aux écrivains d'ici, alors que les déplacements GPS se calculent en nombre de minutes restantes, de tracés prédéfinis et sans surprise, que les paysages défilent sous la poésie d'une voix robotisée servant momentanément de copilote? Le territoire se redéfinit et l'immensité s'amenuise comme peau de chagrin. À la limite des territoires, subitement, la menace du seul et du même, du standardisé et du sans rêve. Les imaginaires se doivent de contre-attaquer. C'est dans cette urgence que Mathieu Blais a suggéré ce projet d'un numéro sur le territoire.
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Moebius no 140 : « Phobies » Février 2014
Caroline Legouix, Lionel Fondeville, Robert Giroux, Daniel Grenier, Carl-Keven Korb, Fannie Langlois, Francois Leblanc
- Moebius
- Moebius
- 24 Avril 2014
- 9782897410063
L'univers des phobies est en expansion et son exploration infinie. Si certaines de ses formes les plus répandues, telles que l'agoraphobie et la claustrophobie, font partie des terres connues, d'autres variétés plus rares ne laissent pas de surprendre l'amateur chanceux qui les découvre. Qu'en fera-t-il ? Les nouvelles et poèmes réunis dans ce numéro de Moebius vous proposent, certes, une vaste panoplie de dérèglements tous fondés sur la peur et l'obsession. Mais l'objet ici importe moins que la manière, inventive et variée, avec laquelle chacun des auteurs a su prendre la chose dans ses filets. Après tout, la phobie est un art.
Un numéro piloté par Jean Lejeune -
XYZ. La revue de la nouvelle. No. 145, Printemps 2021
Daniel Grenier, Caroline Guindon, Marie-Pier Lafontaine, Jean-Michel Fortier, Mélissa Verreault, Annie Perreault,
- Jacques Richer
- 11 Février 2021
- 9782924343326
Le numéro printanier de XYZ se déploie sous le thème "Je préférerais ne pas", traduction maladroite du I would prefer not to de Bartleby le scribe dans la nouvelle éponyme d'Herman Melville (1853). L'expression signifie aujourd'hui la résistance passive, le haussement d'épaules inquiétant. D'un usage policier (Marie-Pier Lafontaine) à son pur détournement (Jean-Michel Fortier), les usages du thème sont inventifs. D'un ton érudit (Patrice Lessard) ou faussement scientifique (Daniel Grenier), taillé dans l'évocation poétique (Louis Carmain) ou dans le langage du quotidien (Mélissa Verreault), les nouvelles réinterprètent à leur manière l'art de la fuite : on esquive (Caroline Guindon) et on refoule (Annie Perreault). La revue présente également la première édition de son concours de traduction, en collaboration avec le Centre Figura sur le texte et l'imaginaire. Marie-Pier Labbé remporte les honneurs pour sa traduction de Jill Sexsmith, « Marcher sur une craque ». En thème libre, lisez une saga familiale (David Clerson), un monologue dense et morbide (Julien Farout) et une traduction de Douglas Smith (Mélina Lau). (source : XYZ. La revue de la nouvelle)
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Revue Liberté 306 - Rétroviseur - Gabrielle Roy
Daniel Grenier, Hélène Frédérick, Catherine Martin
- Collectif Liberté
- Liberté
- 17 Février 2015
- 9782923675992
C'est bien le regard empathique que Gabrielle Roy pose sur ce peuple canadien-français démuni qui a retenu l'atten- tion des écrivains Hélène Frédérick et Daniel Grenier ainsi que de la cinéaste Catherine Martin. Dans ce numéro que nous consacrons à l'austérité, il est plutôt révélateur de lire sous la plume de nos trois auteurs autant de réflexions sur la pauvreté matérielle de nos ancêtres et la précarité de leur culture. Ces « petits êtres gentils, moqueurs, mesquins et gênés, remplis de part en part de petits drames et de grandes rêveries » dont nous parle Daniel Grenier ne sont pas trai- tés en figurants dans l'oeuvre de Roy.