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Daniel Cohen
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" Un livre absolument nécessaire pour comprendre le nouveau monde dans lequel on vit. " Yann Barthès, Quotidien
" Un essai phare de la rentrée. " Marie-Pierre Grndahl, Le JDD
L'auteur reconnu de La prospérité du vice et d'autres best-sellers décrypte avec une joyeuse férocité cette prétendue « civilisation » qui va bouleverser nos vies. L'amour ? Désormais c'est Tinder ! Le bureau ? En télétravail ! Un nouveau job ? Ce sont les algorithmes qui recrutent ! Les partis politiques ? C'est sur Twitter ! Au centre de ce nouveau monde ? Homo Numericus, un être submergé de contradictions. Il veut tout contrôler, mais il est lui-même irrationnel et impulsif, poussé à des comportements addictifs par ces mêmes algorithmes qui surveillent les moindres détails de son existence.
Faut-il désespérer ? Pas nécessairement. La révolution numérique répond aux attentes d'une société qui voudrait que toute parole soit écoutée, sans vérité révélée. Trouver la voie qui permette d'accomplir cette utopie : telle est aussi l'ambition de ce livre.
Économiste reconnu pour sa clarté et son talent de pédagogue en France comme à l'étranger, Daniel Cohen est membre fondateur et Président de l'École d'Économie de Paris. Il a publié de nombreux livres à succès dont Nos temps modernes et Le monde est clos et le désir infini.
" Aucun autre de ses confrères économistes n'a cette capacité à mobiliser les penseurs les plus pointus de toutes les sciences humaines [...] avec une pédagogoie qui force de respect." Emmanuel Lechypre, L'express
Sélectionné pour le Prix Femina Essai
Prix Montaigne 2023 -
TTTT - Télérama
" Formidable. Nous aurions vraiment encore besoin de Daniel Cohen. " Les Echos
" Un récit étourdissant à mettre entre toutes les mains et surtout dans celles de ceux qui ne s'intéressent pas à l'économie." Le Monde
Un véritable défi : une histoire de l'économie en 130 pages, par l'un des plus brillants esprits du XXIe siècle.
De la charrue au tout numérique en passant par le krach écologique et le nouveau capitalisme financier, Daniel Cohen replonge dans les grandes étapes de l'histoire de l'économie et de la société. Revisitant son oeuvre, il propose une réflexion sur la croissance économique, devenue la religion du monde moderne.
Quels sont nos réels besoins ? Pourquoi les Français sont-ils moins heureux que les autres ? Jusqu'où va notre faculté d'adaptation à un modèle économique ? Qu'est-ce que le bonheur intérieur brut ? Survivrons-nous à l'Intelligence artificielle ?
Telles sont les questions brûlantes auxquelles répond, dans un langage accessible, ce livre qui mêle économie, histoire et anthropologie et nous entraîne au coeur d'un fascinant voyage dans la compréhension du désir humain.
La prodigieuse synthèse d'une pensée iconoclaste.
" Une synthèse fulgurante.[...]. Vous pensez haïr la matière économique ? Lisez cette bréve histoire..." Télérama -
La prospérité du vice ; une introduction (inquiète) à l'économie
Daniel Cohen
- Albin Michel
- 2 Septembre 2009
- 9782226200501
Ce livre étonnant est un voyage qui montre comment l'économie façonne la société. Une immense fresque aussi, qui fait passer de l'empire romain à celui d'Hollywood, de la crise des années 30 à celle des subprimes, de l'Allemagne du Kaiser à la Chine contemporaine. Un voyage inquiet, hanté par une question : comment l'Occident, qui a arraché l'humanité au règne de la faim et de la misère, a-t-il pu finir sa course dans le suicide collectif des deux guerres mondiales ? La question n'est pas seulement rétrospective. Le monde s'occidentalise aujourd'hui à vice allure : les tragédies européennes pourraient-elles se répéter, en Asie ou ailleurs ? La planète pourra-t-elle éviter un nouveau suicide collectif, écologique cette fois ? Comme la crise financière l'a brutalement rappelé, une incertitude d'ordre systémique plane sur le capitalisme : sait-il où il va, où il entraîne le monde ? Telles sont les questions graves dont dépend le XXIe siècle. Ce qui est frappant ici, c'est l'extraordinaire clarté de Daniel Cohen : jamais on n'avait retracé l'histoire de l'humanité et les incertitudes qui pèsent sur son avenir avec une telle concision, un tel sens des formules et une érudition, délivrée avec tant de sobriété.
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Homo economicus ; prophète (égaré) des temps nouveaux
Daniel Cohen
- Albin Michel
- 3 Septembre 2012
- 9782226275455
La société devient de plus en plus compétitive. Un monde néo-darwinien où les plus faibles sont éliminés et soumis au mépris des vainqueurs est en train de s'imposer.
Dans les entreprises comme dans les couples, les indicateurs de bien-être reculent. Car la compétition sans la coopération ne fonctionne pas.
Pour l'économiste Daniel Cohen, rien n'est inéluctable dans ces évolutions. Mais à l'heure où des milliards d'humains se pressent aux portes d'un modèle occidental défaillant, il y a urgence à repenser le rapport entre la quête du bonheur individuel et la marche des sociétés.
Prolongeant les réflexions de son précédent livre, La Prospérité du Vice, l'auteur nous entraîne de la Rome antique au Pékin d'aujourd'hui en passant par l'Amérique, dressant une vaste carte des plaisirs et des peines du monde contemporain.
Un essai aussi provocateur qu'intelligent. -
« La croissance économique est la religion du monde moderne. Elle est l'élixir qui apaise les conflits, la promesse du progrès indéfini. Elle offre une solution au drame ordinaire de la vie humaine qui est de vouloir ce qu'on n'a pas. Hélas, en Occident du moins, la croissance est devenue intermittente, fugitive... Les krachs succèdent aux booms et les booms aux krachs. Comme les sorciers qui veulent faire venir la pluie, les hommes politiques lèvent les mains vers le ciel pour la faire tomber, aiguisant le ressentiment des peuples quand elle n'est pas au rendez-vous. Tout à la recherche de boucs émissaires, le monde moderne évite pourtant la question centrale : que deviendra-t-il si la promesse d'une croissance indéfinie est devenue vaine? Saura-t-il trouver d'autres satisfactions ou tombera-t-il dans le désespoir et la violence ? » Daniel Cohen
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"il faut dire que les temps ont changé..." ; chronique (fièvreuse) d'une mutation qui inquiète
Daniel Cohen
- Albin Michel
- 3 Septembre 2018
- 9782226431875
Nous sommes en train de comprendre ce qui s'est passé depuis cinquante ans. L'hystérie du monde du travail, la grande protestation des peuples, l'enfermement des nouvelles générations dans une espèce de présent perpétuel, sont les conséquences de l'effondrement d'une civilisation: celle de la société industrielle. L'une après l'autre, les utopies de gauche et de droite se sont fracassées sur une réalité qu'il est désormais possible de désigner par son nom : la société digitale. Elle nous transforme en une série d'informations qu'un logiciel peut traiter à partir de n'importe quel point du globe. Une immense frayeur traverse la société. Le travail à la chaine d'hier a-t-il laissé la place à la dictature des algorithmes? Les réseaux sociaux sont-ils le moyen d'un nouveau formatage des esprits? Par un formidable retour en arrière, les questions de l'ancien monde sont en train de resurgir au coeur du nouveau. Les temps changent, mais vont-ils dans la bonne direction? Ce livre iconoclaste permet de comprendre le désarroi dont le populisme est l'expression. Il décrypte d'une façon lumineuse des événements dont le sens nous échappe parfois, tout en ayant l'ambition de veiller à la défense des valeurs humanistes au nom desquelles le nouveau monde a, aussi, été créé.
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Contre la solitude sociale
Daniel Cohen
- Editions de l'Aube
- LE UN EN LIVRE
- 19 Mars 2020
- 9782815937177
À plusieurs reprises dans Le 1, Daniel Cohen s'est prêté à l'excercice exigeant du grand entretien sur des thèmes économiques et sociaux concernant de nombreux Français. Il a ainsi répondu en profondeur à des questions autour du Smic (Peut-on vivre avec le Smic ?), du chômage (La France a-t-elle choisi le chômage?), du Revenu Universel (Quels problèmes pourrait-il régler ?), ou encore de la dimension économique du mouvement des Gilets jaunes. L'économiste analyse également le rôle toujours majeur et mal régulé de la finance, dans un entretien où il précise pourquoi les risques d'une nouvelle grande crise financière restent importants.
Daniel Cohen est économiste, directeur du département d'économie de l'École normale supérieure et cofondateur de l'École d'économie de Paris. -
Les ennemis de la mondialisation se recrutent dans deux camps, que tout sépare mais qui, chacun, entendent donner un sens au désarroi qu'elle nourrit. Le camp des « Mollahs », qui dénoncent l'occidentalisation du monde et la corruption de la « vie moderne ». Celui des ennemis du capitalisme, qui critiquent l'extension de son domaine d'influence, l'exploitation des peuples. Malgré leurs différences, ces deux camps se retrouvent dans l'idée que la mondialisation impose un modèle dont les peuples ne veulent pas. La thèse du livre est que c'est plus probablement le contraire qui est vrai. La mondialisation fait voir aux peuples un monde qui bouleverse leurs attentes; le drame est qu'elle s'avère totalement incapable de les réaliser. Jamais, par le passé, les moyens de communication, les medias, n'avaient créé une telle conscience planétaire; jamais les forces économiques n'avaient été autant en retard sur celle-ci. C'est le formidable divorce entre l'attente et la réalité du monde qui signe sa nouveauté radicale. Cela ne doit pas empêcher de porter un regard critique sur les menaces qu'elle fait peser sur l'équilibre écologique et culturel de la planète. Mais cela ne doit pas dispenser pas de comprendre, sans a priori, les forces qu'elle déchaîne aujourd'hui.
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Les fiches outils du dirigeant d'entreprise
Daniel Cohen
- Eyrolles
- Les fiches outils
- 29 Juin 2017
- 9782212223910
Concret et fondé sur l'expérience de son auteur, ce guide opérationnel complet présente en 76 fiches les outils indispensables aux dirigeants, quels que soient le secteur et la taille de leur entreprise. Sans prétendre à l'exhaustivité, cet ouvrage couvre en dix modules l'ensemble des sujets-clés auxquels le dirigeant est confronté. Il se veut être une référence en combinant approches théoriques et conseils pratiques sur les principaux thèmes.
La création et l'identité d'une entreprise, les challenges du dirigeant
La mise en place d'une démarche stratégique
La gouvernance de l'entreprise : les relations dirigeant-actionnaires, le management
La croissance de l'entreprise, sa structuration et son financement
La fonction ressources humaines et les dialogues entre les instances représentatives
L'adaptation de l'offre aux nouvelles technologies
Ont collaboré à cet ouvrage : plusieurs cadres dirigeants de grands groupes et experts sectoriels, faisant autorité dans leurs domaines d'expertise technique. -
Comment sauver l'entreprise ; comprendre, anticiper, agir
Daniel Cohen
- Eyrolles
- Création d'entreprise
- 16 Janvier 2015
- 9782212281729
Dans le contexte économique actuel, il est utile de comprendre tous les rouages du sauvetage et du redressement des entreprises et des emplois qui y sont liés. C'est ce que propose Daniel Cohen dans cet ouvrage qui combine habilement approche théorique et conseils pratiques liés à des expériences concrètes.
"Cet ouvrage s'adresse à tous les acteurs impliqués dans la sauvegarde et le redressement d'une entreprise : les actionnaires, les administrateurs, les banquiers, les investisseurs, les cadres et salariés de l'entreprise et leurs représentants, les consultants opérationnels et les acteurs de la sphère publique... Il a pour ambition de les accompagner dans la compréhension d'un univers souvent difficile à comprendre et à maîtriser.
Véritable guide pratique, l'ouvrage détaille la chronologie des étapes possibles pour anticiper les actions nécessaires conduisant à une meilleure gestion et évitant, autant que possible, le redouté dépôt de bilan. L'on va ainsi découvrir les dates clefs, les décisions à prendre. les actions à mettre en place, les acteurs à faire intervenir. Un ouvrage à lire et à conserver "en cas d'urgence".
Avec une préface de Jacques Attali -
Eaux dérobées, pour l'origine des mots, étranges et poétiques, ont une source : le livre des Proverbes. Le détournement irrigue un travail, sans plan concerté ; l'autofiction, le roman, la traversée de soi et un ensemble de mémoires : une biographie intellectuelle dont l'Allemagne est le profond, le sombre bois, et, par ses immenses auteurs, l'illumination créatrice. L'écriture D'humaines conciliations, de Psoas, d'Un Saharien en son dire allemand (anciennement Lettre à une amie allemande), et de Où tes traces... tisse, en filigrane, un lien entre ces textes. Où tes traces... prend la mesure de cette unité à la lumière d'un deuil qui réactive les autres.
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D'Humaines conciliations ? C'est d'abord un titre : il reprend un vers du poète américain Wallace Stevens. C'est ensuite l'itinéraire chaotique d'un remords. C'est enfin le roman du remords. Histoire d'une journée à Prague, qu'une voix narre à haute voix - mais ne serait-ce pas, en réalité, un reflet : une narration à distance qu'une grande bourgeoise française s'est inventée ?
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Éditeur installé à Paris, dès le début des années 80, le narrateur est bouleversé, vers la fin de cette décennie, par la qualité d'une amitié qui envahit progressivement ses pensées et sa liberté. Il entame une histoire d'amour fragile et haletante. Le personnage aimé meurt brutalement et, dans son désarroi, le survivant entreprend un deuil bref, solitaire et douloureux.
Analyse sur l'irréalité de l'amour, sur la relativité des sentiments, sur l'impermanence des choses et des situations, Où tes traces... prolonge une quête autobiographique de l'auteur -
The West has long defined the pursuit of happiness in economic terms but now, in the wake of the 2007-8 financial crisis, it is time to think again about what constitutes our happiness.
In this wide-ranging new book, the leading economist Daniel Cohen traces our current malaise back to the rise of homo economicus: for the last 200 years, the modern world has defined happiness in terms of material gain. Homo economicus has cast aside its rivals, homo ethicus and homo empathicus, and spread its neo-Darwinian logic far and wide. Yet, instead of bringing happiness, homo economicus traps human beings in a world devoid of any ideals. We are left feeling empty and dissatisfied.
Today more and more people are beginning to recognize that competition and material gain are not the only things that matter in life. The central paradox of our era is that we look to the economy to give direction to our world at the very time when social needs are migrating toward sectors that are hard to place within the scope of market logic. Health, education, scientific research, and the world of the Internet form the heart of our post-industrial societies, but none of these belong to the traditional economic mould. While human creativity is higher than ever, homo economicus imposes himself like a sad prophet, a killjoy of the new age.
Drawing on a rich array of examples, Cohen explores the new digital and genetic revolutions and examines the limitations of homo economicus in our rapidly transforming world. As human beings have an extraordinary ability to adapt, he argues that we need to rebalance the relation between competition and cooperation in favour of the latter.
This thought-provoking analysis of our contemporary predicament will be of great value to anyone interested in the relationship between what happens in our economies and our personal happiness. -
Tracts de Crise (N°68) - Vertu de crise
Daniel Cohen
- Gallimard
- Tracts/Gallimard
- 11 Mai 2020
- 9782072914089
« Aussi longtemps qu'un vaccin ou un traitement efficace n'auront été trouvés, l'économie restera empêchée de fonctionner à pleine capacité, du fait des règles de distanciation sociale et peut-être de nouveaux confinements à prévoir. Ce ne sont pas des mesures d'ordre macroéconomique qui seront nécessaires, mais des mesures microéconomiques, qui protègent les individus au plus près de leur situation. » Daniel Cohen
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From Amazon to Tinder, from Google to Deliveroo, there is no facet of human life that the digital revolution has not streamlined and dematerialized. Its objective was to reduce costs by forgoing face-to-face interactions, and it was a direct result of the free-market shock of the 1980s, which sought to expand the marketplace seamlessly in every possible dimension. Today, we can be algorithmically entertained, educated, cared for, and courted in a way that was impossible in the old industrial society, where institutions structured the social world. Today, these institutions have been replaced by monetized virtual contact. As the industrial revolution did in the past, the digital revolution is creating a new economy and a new sensibility, bringing about a radical revaluation of society and its representations. While obsessed with the search for an efficient management of human relations, the new digital capitalism gives rise to an irrational and impulsive Homo numericus prone to an array of addictive behaviours and subjected to intensive forms of surveillance. Far from producing a new agora, social media produce a radicalization of public debate in which hate-filled speech directed against adversaries becomes the norm. But these outcomes are not inevitable. The digital revolution also offers an exciting path, one that leads to a world in which everyone deserves to be listened to and respected. It explores a new way of living that is historically unprecedented, that of a society based neither on individualism nor on the hierarchical model of earlier civilizations. Are we able to seize the new opportunities opened up by the digital revolution without succumbing to its dark side?
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Après le premier tome intitulé Vendeur, on retrouve Julien Bénichou plus conquérant que jamais après ses multiples déboires en tant que patron dans une société de vente de meubles et salons.
Julien élit domicile en Suisse et intègre le monde de la finance sur lequel il a une revanche à prendre après avoir été ruiné par des gens peu scrupuleux issus d'une délinquance en col blanc qui ne connaît ni père, ni mère, ni ami.
Loin de se laisser abattre, Julien saisit le contrepied et se lance à fond dans la finance avec cependant une nuance de taille : cette fois, c'est lui qui va tirer les ficelles. Il apprend l'art de manipuler les cours de la Bourse à coups de délits d'initiés et de faux articles de presse. Il devient rapidement un membre important d'un noyau dur de financiers qui anticipent les fluctuations boursières par des manoeuvres de haut vol, pratiquent la corruption et engendrent des profits considérables. Une fois encore, la police lui colle aux basques. Repéré mais jamais coincé, Julien dispose d'une fortune colossale qui aiguise l'appétit des femmes opportunistes. Il tombe amoureux de l'une d'entre elles, Eléonore, ex-femme de son avocat. Belle et mystérieuse, elle le quitte un beau jour sans laisser de traces. Julien sombre dans une grave dépression. Quand elle réapparaît dans sa vie, Julien renoue avec elle mais sa vie devient un enfer, tant il est écartelé entre l'amour qu'il lui porte et la méfiance qu'elle suscite en lui. -
Monnaie, richesse et dette des nations
Daniel Cohen
- CNRS Éditions (réédition numérique FeniXX)
- Monographies d'économétrie
- 7 Janvier 2017
- 9782271110817
Cette monographie traite de la théorie monétaire, développée dans le cadre d'une économie fermée, et de la théorie des relations monétaires internationales.
Elle montre, notamment, comment chaque théorie monétaire s'associe spécifiquement à une théorie du change. L'analyse débouche sur l'étude de la dette des nations. Un indice de solvabilité est défini, qui permet de juger de l'effort d'ajustement réalisé par les pays en voie de développement au cours des années quatre-vingt. -
Lettre à une amie allemande ; en marge d'un voyage à Berlin, juin 1998
Daniel Cohen
- Editions L'Harmattan
- Allemagne d'hier et d'aujourd'hui
- 9 Octobre 2015
- 9782296408050
Invité par son hôtesse allemande à évoquer les impressions de son séjour berlinois au printemps 1998, Daniel Cohen, se prenant au jeu, a finalement rédigé une longue lettre " biographique " sur ce pays pour lequel il éprouve tout à la fois fascination, intérêt et répugnance. Privilégiant une forme de conversation franche, grave et référencée, l'auteur y dit le mal d'être après la Shoah et tente d'éclairer un lieu tout en s'éclairant lui-même.
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Les Infortunes de la prospérité
Daniel Cohen
- FeniXX réédition numérique (Julliard)
- 24 Mars 2016
- 9782402053990
Les années quatre-vingt ont été l'image inversée des années soixante. L'individualisme s'est substitué aux valeurs de solidarité et l'orthodoxie monétaire a remplacé l'apologie des déficits publics. L'origine de ce retournement est simple : le ralentissement de la croissance a mis à mal les finances publiques et fait plier la volonté des États, quand on comptait sur eux pour combattre la crise. Doit-on prévoir que cette défaite de la politique économique continuera aussi longtemps que durera la crise, ou doit-on penser que la volonté politique saura s'affranchir des infortunes de la prospérité pour s'affirmer librement ? Tel est le sujet de ce livre, qui analyse comment, pour le meilleur et pour le pire, croissance économique et volonté politique s'engendrent l'une l'autre. Daniel Cohen dessine ainsi les contours de la croissance économique contemporaine, mesure ses effets (réels et imaginaires) sur le chômage et montre pourquoi le progrès économique et le progrès social semblent suivre, aujourd'hui, des chemins divergents. Ce faisant, il offre un mode d'emploi de l'économie politique d'une clarté et d'une précision rares.
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Le narrateur se consacre, depuis des années, à l'écriture d'un cycle dont Prague, ville et mythe, est la colonne.
A l'occasion d'une rencontre professionnelle, il est bouleversé par la qualité d'une amitié qui envahit progressivement sa liberté et son être. Cette histoire compliquée qui lui est offerte et qu'il choisit de vivre, débouchera brutalement sur la mort. Une blessure non cicatrisée se rouvrira dans le vécu du deuil et dans le sillage même de l'écriture qu'il inspire. -
Le narrateur de ce récit a trouvé dans ce mot admirable, psoas , dont la racine grecque signifie " lombe ", " rein ", de quoi résumer une vieille et longue histoire d'amour. Psoas ? D'abord portrait d'une femme qui lutte pour vaincre et l'adversité de sa pauvreté et le malheur de son corps. Ensuite l'amour : violent, tenace. Enfin serait-ce, aussi, le procès de l'écriture supposée exorciste de l'angoisse ? Ce livre est une peinture des corps en guenille, de l'esprit blessé. Car la déchéance est l'une des voies possibles de l'être.
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Une jeunesse difficile ; portrait économique et social de la jeunesse française
Daniel Cohen
- Editions Rue d'Ulm
- 11 Janvier 2007
- 9782728838844
À quelques mois d?intervalle, deux visages de la jeunesse française ont fait irruption dans le débat politique : la jeunesse des banlieues à l?automne 2005, puis la jeunesse étudiante, au printemps 2006. Ils ont rappelé à l?opinion publique ce que sociologues et économistes soulignaient depuis longtemps : la jeunesse est en première ligne des ruptures qui ont accompagné les mutations de la société.
Cet ouvrage vise à approfondir le diagnostic. Deux thèmes principaux sont analysés : la précarité de l?emploi pour les jeunes, l?allongement de la durée des études. Contrairement à une idée qui tend à prévaloir, l?allongement des études a été une bonne chose, en moyenne, tant du point de vue des salaires que de celui des emplois. Mais son effet principal pour les jeunes est de retarder l?âge où l?on dispose d?un emploi stable : l?insertion hier réservée aux 20-25 ans s?est désormais décalée dans le temps, parfois jusqu?à l?âge de 32 ans. Et cet effet se conjugue avec la précarité de l?emploi.
Comment être jeune si longtemps ? Grâce aux solidarités familiales, mais à condition d?en bénéficier. Dès lors que s?allonge la durée d?accès à un emploi stable, la dépendance à l?égard de la famille se trouve renforcée. Aider les jeunes, aujourd?hui plus encore qu?hier, c?est leur donner les moyens d?échapper aux inégalités familiales. -
L'argent, pour l'auteur de ce livre, a été, presque toujours, une expérience pénible. Plutôt que d'en décrire la lèpre en essayiste ou en romancier, il a composé un texte décalé. Il a choisi l'Écrivain comme personnage de sa discussion. Daniel Cohen rapporte de ses lectures et de sa casquette d'éditeur, un texte personnel, court et incisif, sur ce dieu fascinant et mortifère.