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La part du diable : Le pacte secret entre Lafarge et Daech
Christophe Dubois, Marie-Christine Tabet
- Stock
- Essais - Documents
- 19 Février 2025
- 9782234094468
Une multinationale française poursuivie pour « complicité de crimes contre l'humanité », des cadres dirigeants accusés de « financement de terrorisme ». Une première mondiale. La société Lafarge et huit de ses responsables seront jugés en 2025, dix ans après les attentats de Paris, pour avoir financé des organisations terroristes, dont Daech, afin de continuer à faire tourner leur usine en Syrie pendant la guerre civile en 2013 et 2014.
Pourquoi le cimentier, pétri de valeurs sociales et d'humanisme, a-t-il vendu son âme au diable ? Comment le géant français du béton, un groupe bicentenaire employant 70 000 personnes, a-t-il disparu en quelques années ? Quel rôle les Suisses et les Américains ont-ils joué dans ce carnage industriel ? Cette histoire raconte aussi la nôtre, celle du terrorisme qui a frappé la France après avoir germé en Syrie.
Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet livrent les secrets de cette enquête passionnante à la manière d'un thriller. Au fil de leurs rencontres avec ceux qui n'ont encore jamais parlé, magistrats, mis en cause... ils offrent une lecture inédite de « l'affaire Lafarge » et montrent comment le capitalisme aveugle et la déconnexion d'une élite ont mené à cette débâcle économique et morale. -
Paris-Alger ; une histoire passionnelle
Christophe Dubois, Marie-christine Tabet
- Stock
- Essais - Documents
- 15 Avril 2015
- 9782234076709
L'Algérie est le pays avec lequel notre histoire est la plus imbriquée, de la colonisation (1830) jusqu'à aujourd'hui, en passant par l'indépendance (1962).
Environ 10 % de la population française entretient un lien personnel avec ce pays : les Algériens vivant en France, les binationaux et les citoyens français d'origine algérienne ainsi que les pieds-noirs, les harkis et les anciens combattants de la guerre d'Algérie. Les drapeaux algériens qui saluent l'élection de Hollande ou qui flottent sur les matchs de foot, le président algérien qui se fait soigner en France, le statut si particulier des immigrés algériens, les embarras de la classe politique française avec le « système Boutef » sont les conséquences d'un divorce non... consommé.
Aujourd'hui, cette relation est à un tournant : le régime algérien est à bout de souffle. Le président Bouteflika, de plus en plus malade, n'ira pas au terme de son mandat. Son départ probable pourrait rebattre les cartes d'un système avec lequel la France a appris à composer depuis plusieurs décennies.
Sur le plan sécuritaire, la France a plus que jamais besoin de l'Algérie pour gagner la guerre contre les djihadistes qui sévissent au Sahel. Sur le plan économique, la France tente de reprendre la place de premier partenaire qu'elle a perdu l'année dernière (au profit de la Chine). Sur le plan politique, François Hollande soigne son image auprès de l'électorat issu de l'immigration, très sensible à la politique menée des deux côtés de la Méditerranée.
Mais ces (bonnes) relations coûtent cher et amènent des compromis, voire des compromissions. Si la justice est prompte à traquer les biens mal acquis des dirigeants d'Afrique noire, elle est beaucoup plus timide pour les responsables algériens. Cette enquête journalistique fourmille de révélations : grâce à des notes secrètes, elle révèle le « coût » en France de la guerre d'Algérie et dévoile le patrimoine caché des hommes du pouvoir algérien en France.